Elisabeth Lévy : "Émeutes : Melenchon, Panot, Autain...Ils sont prêts à tout pour être au pouvoir !"

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##LEVY_SANS_INTERDIT-2023-07-03##
Transcript
00:00 [Musique]
00:04 - Élisabeth Lévy, bonjour, comment allez-vous ?
00:07 - Bonjour Stéphanie, bonjour à tous.
00:09 - Alors vous, vous n'avez pas du tout goûté les réactions de l'extrême gauche ?
00:14 - Ah ben non, mais je veux parler en fait de tous les responsables.
00:17 Il faudra analyser cette sécession,
00:20 comprendre pourquoi une partie de la jeunesse française déteste ce pays si généreux.
00:24 Il faudra aussi oser parler de la faiblesse intellectuelle des vandales
00:29 et s'interroger sur les politiques, notamment migratoires, qui ont abouti à ce désastre.
00:34 Mais dans l'immédiat, il faut effectivement, vous l'avez dit, parler des responsables politiques,
00:38 ceux qui ont laissé faire par l'âgeté et ceux qui ont encouragé par intérêt.
00:42 Alors il faut d'abord quand même un mot sur la molesse de l'État.
00:45 D'ailleurs les auditeurs ont l'air assez d'accord avec cela, chère Stéphanie.
00:49 Au départ, on a eu le droit au discours légnifiant,
00:52 Emmanuel Macron a laissé parler son cœur, ce qui n'est quand même pas le boulot d'un président.
00:56 Il y a eu cette grotesque et même cette scandaleuse minute de silence à l'Assemblée nationale.
01:02 Demain, peut-être que contrairement à ce que dit Éric Revelle,
01:05 on débloquera des millions pour les associations qui caressent ces jeunes gens dans le sens du poil victimaire.
01:10 On verra.
01:11 Bon, alors depuis, c'est vrai, il y a eu un durcissement du discours,
01:15 mais sur le terrain, c'est une répression assez minimale.
01:19 Les policiers auxquels j'ai parlé nous disent qu'ils ont ordre de contenir,
01:23 mais pas d'intervenir, sauf s'il y a menace sur les personnes.
01:27 Bref, on a tellement peur, on a peur de la bavure, on a peur d'un blessé,
01:31 enfin d'un blessé dans les manifestants, parce que chez les policiers il y en a,
01:35 on a intégré le chantage à la violence.
01:37 Bref, Stéphanie, le moteur de la réaction gouvernementale, c'est la peur, et ça, ça fait peur.
01:43 Et puis, évidemment, on en parlait, Elisabeth, il y a cette gauche qui encourage la violence.
01:48 Alors, c'est une autre différence notable avec 2005,
01:51 qui a d'ailleurs été relevée par Auréa Boutelja, la fondatrice des Indigènes de la République.
01:56 À l'époque, dit-elle, la gauche était presque absente.
01:59 Aujourd'hui, elle est là.
02:01 À tous les cas, Jean-Luc Mélenchon, la prise de guerre est là.
02:04 Et beaucoup à gauche, donc, nous font le coup de Charlie,
02:07 la violence c'est pas bien, mais il faut comprendre,
02:10 et d'ailleurs, on entendra le maire de Trappes dans quelques instants,
02:15 mais d'autres applaudissent, encouragent carrément.
02:18 Alors, bon, le NPA, le parti anciennement, le successeur de la Ligue Communiste Révolutionnaire,
02:25 affiche son soutien à la révolte en cours, c'est assez attendu, et assez anecdotique d'ailleurs.
02:31 Mais Jean-Luc Mélenchon, c'est moins anecdotique, est allé très loin.
02:35 Alors, d'abord, il y a eu son refus de condamner,
02:37 ce sont les chiens de garde qui appellent au calme,
02:39 ils trouvent offensants qu'on appelle à la responsabilité des parents,
02:43 sur la haine anti-flic, ils lâchent finalement.
02:45 Que brûler des écoles et des bibliothèques,
02:48 oui, les bibliothèques et les librairies, ça plaît certainement beaucoup aux émeutiers,
02:53 que brûler des écoles et des bibliothèques, c'est pas bien,
02:56 pour les bagnoles et les commissariats, vous pouvez toujours y aller,
02:58 ils ne le disent pas, mais bon, c'est presque implicite,
03:01 et il finit par des trémolos sur le maire de Laïl-et-Rose.
03:04 Et le pompon, c'était hier sur LCI,
03:06 les riches, les puissants se sont ensauvagés,
03:09 ils veulent vivre à part des nuisibles, comme dit leur police,
03:12 les tenir à distance, les mater.
03:15 Bien sûr, Mélenchon vit au milieu de ses émeutiers,
03:19 dans une cité sensible, comme chacun sait,
03:21 mais ce qui est sidérant là-dedans, c'est l'inversion de la culpabilité,
03:25 parce que si les riches sont des barbares, on a raison de les voler.
03:28 Alors Mathilde Panot, Clémentine Autain, beaucoup d'autres,
03:31 sont à peu près sur la même ligne, ils sont prêts à tout en vrai.
03:35 Pas parce qu'ils croient à leur sornette sur la police raciste,
03:38 ou la menace d'extrême droite,
03:39 mais parce qu'ils pensent que ça va les amener au pouvoir.
03:42 Les émeutiers, bien sûr, s'offichent totalement de leur bienveillance,
03:46 donc ces gens d'extrême gauche auront la défaite et le déshonneur.
03:50 Et en attendant, comme le résume mon collègue et ami Jean-Baptiste Roch,
03:54 après l'islamo-gauchisme, nous avons peut-être assisté à la naissance du racaillo-gauchisme.
03:59 Merci Élisabeth Lévy.

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