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00:00 Et si tout ça c'était en partie la faute des réseaux sociaux en ce moment même,
00:03 Gérald Darmanin dont on vient de parler et son collègue du numérique Jean-Noël Barreau reçoivent les représentants des plateformes numériques.
00:09 Twitter, Snapchat ou TikTok, il s'agit de les alerter sur leur responsabilité dans les violences mais aussi de leur demander d'aider et à
00:16 identifier ceux qui participent aux émeutes. Emmanuel Macron a d'ailleurs appelé ces plateformes à retirer les contenus les plus sensibles.
00:23 Le président demande aussi aux parents de garder les enfants à la maison.
00:28 "Un tiers des interpellés de la dernière nuit sont des jeunes, parfois des très jeunes. C'est la responsabilité des parents de les garder au domicile.
00:34 Et donc il est important pour la quiétude de tous que la responsabilité parentale
00:39 puisse pleinement s'exercer et j'en appelle au sens de la responsabilité
00:42 des mères et des pères de famille. La République n'a pas vocation à se substituer à eux."
00:48 Alors Emmanuel Macron parle de père de famille. Justement Benjamin est le père d'un garçon de 13 ans. Il vit à Sèvres où des bâtiments
00:54 ont été attaqués hier soir. Il a surpris des messages sur le portable de son fils. "Le téléphone de mon fils
00:59 n'a pas arrêté de sonner
01:02 sur le fil d'actualité de WhatsApp. Le commissariat s'est fait attaquer et on voyait que tous ces jeunes
01:07 étaient à la fois excités. Il y en avait certains qui étaient plus peureux et tant mieux d'ailleurs.
01:13 L'idée de pouvoir sortir, moi je suis allé voir
01:17 dehors ce qui se passait. J'ai vu des mamans surtout d'ailleurs
01:21 chercher leur enfant et c'était pas des ados de 17, 18, 19 ans. C'était vraiment des gamins de 13, 14,
01:28 au grand max 15 ans. Parce qu'il y a un laissé aller de la part de certains parents. Les gamins sortent comme ils veulent
01:34 et l'effet de groupe font qu'ils se sont emmenés à faire d'énormes bêtises."
01:39 Témoignage au micro de Caroline Baudry.