Violences après la mort de Nahel: "Il faut éviter d’être dans la surenchère", demande Loic Hervé

  • l’année dernière
Après deux nuits de violences urbaines dans plusieurs villes de France déclenchées par la mort du jeune Nahel, tué par des policiers lors d’un refus d’obtempérer, Éric Ciotti et Éric Zemmour demandent le déclenchement de l’Etat d’urgence. Quels sont les implications de ce régime d’exception ?
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Transcript
00:00 si on veut l'apaisement dans le pays,
00:01 c'est certainement pas avec ce type de mesures qu'on va y arriver.
00:04 Il y a une espèce de fascination pour des mesures martiales,
00:08 pour effectivement l'état d'urgence,
00:10 comme si on n'avait pas été assez en état d'urgence en France ces dernières années,
00:14 comme le recours à l'armée, je pense que c'est irresponsable
00:17 quand on est un responsable politique qui souhaite le mieux pour le pays
00:23 et qui souhaite le retour au calme,
00:25 que d'éviter d'être dans la surenchère sécuritaire.
00:28 Je ne comprends pas et je combats cet état d'esprit
00:32 qui consiste à aller chercher toujours plus de mesures,
00:36 toujours plus attentatoires aux libertés publiques pour l'ensemble du pays
00:39 afin de résoudre une situation sécuritaire qui est compliquée.
00:44 Évidemment, les images d'avant-hier soir, mais encore plus de cette nuit,
00:49 nous démontrent quand même qu'il y a une situation sécuritaire compliquée
00:52 dans des grandes villes de France, partout dans le pays.
00:55 Je ne m'éconnais pas à cette situation, je ne l'écarte pas,
00:58 mais je pense qu'il faut qu'on sache garder raison
01:02 sur les propositions que nous sommes amenés à faire,
01:05 à fortiori pour de grands responsables politiques nationaux.
01:07 [Musique]

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