Zartoshte Bakhtiari : « Ce sont des actes absolument inqualifiables, barbares, sauvages et terribles pour la population»

  • l’année dernière
Le maire de Neuilly-sur-Marne, Zartoshte Bakhtiari, est revenu sur les violences commises à la suite de la mort de Nahel : « Ce sont des actes absolument inqualifiables, barbares, sauvages et terribles pour la population».

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Transcript
00:00 Je suis terriblement choqué.
00:01 Ce qu'on a eu, c'est qu'à partir d'une heure du matin,
00:03 on a eu tous les véhicules de la police municipale
00:05 que nous avions créés il y a deux ans maintenant,
00:08 ont été complètement brûlés.
00:09 Le service logement a été totalement calciné.
00:11 La médiathèque a été brûlée.
00:13 On a une école maternelle qui a été caillassée
00:16 en plein cœur de quartier.
00:18 Enfin, à part de la sauvagerie,
00:20 je vois absolument pas ce que ça peut être d'autre.
00:22 En tout cas, ce sont des actes absolument inqualifiables,
00:25 barbares, sauvages, terribles pour la population,
00:28 parce que tous ces équipements servent tout le monde,
00:30 et particulièrement les plus fragiles.
00:33 Quand on caillasse une école, en plein cœur de quartier,
00:35 on prive les élèves d'apprentissage, d'éducation.
00:38 Quand on brûle la police municipale,
00:42 on prive les personnes qui ont besoin de secours d'un service.
00:45 Quand on brûle le service logement, qui vient en aide aux plus fragiles,
00:49 c'est toute une population qu'on vise.
00:52 Et pourtant, ces personnes-là, dans le quartier,
00:54 s'il vous voulait, il y a 90 % de logements sociaux.
00:56 Donc c'est complètement incompréhensible et inexcusable.
01:01 Vous dénoncez donc la "sauvagerie".
01:04 Je reprends votre terme et vous dites que rien ne justifie ces violences.
01:08 Non, rien, rien, pas la moindre peine, pas la colère.
01:12 C'est absolument inimaginable d'avoir un tel déversement de sauvagerie.
01:17 Ce sont des personnes qui se comportent en barbare.
01:21 J'espère que la réponse sera à la hauteur.
01:24 En tout état de cause, il ne faut pas tomber dans la culture de l'excuse.
01:26 Ces personnes-là sont là simplement pour faire du grabuge,
01:30 pour détériorer et absolument pas pour exprimer une quelconque compassion.
01:34 En tout cas, moi, je ne le vois pas comme ça.
01:36 Quand je veux compatir avec quelqu'un, je ne l'exprime pas de cette manière-là.
01:40 Et cette expression-là est la pire qu'il soit.
01:43 La pire qu'il soit.
01:44 Donc vraiment, moi, je suis terriblement choqué.
01:46 La nuit a été très courte.
01:47 Les journées à venir vont l'être tout autant.
01:50 Moi, ce que je demande, c'est que les services de l'État,
01:53 Gérald Darmanin et Emmanuel Macron,
01:55 prennent la mesure de la situation, viennent en aide,
01:58 parce qu'on a eu beaucoup de mal, nous, ville de 40 000 habitants,
02:00 à créer cette police municipale, à l'équiper tel qu'on peut le voir.
02:05 Et ce sont des dizaines et des centaines d'héritiers,
02:07 d'habitants qui ont reçu les secours de cette police municipale.
02:11 Pareil pour la médiathèque, pareil pour l'école maternelle
02:15 et le service logement, évidemment.
02:16 Donc je demande vraiment à ce que l'État soit au rendez-vous,
02:19 qu'on puisse à la fois punir ces actes de sauvagerie,
02:23 mais qu'on puisse aussi venir à toutes les communes qui souffrent aujourd'hui
02:26 de cette difficulté.
02:27 Merci.
02:28 ♪ ♪ ♪
02:31 [SILENCE]

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