La vente par les militants du fameux sésame donnant accès à la prochaine Fête de l’Humanité, du 15 au 17 septembre au Plessis-Pâté, a connu son premier grand rendez-vous, lundi, à Paris.
« Il faut accélérer. » À deux mois et demi de l’ouverture de la Fête, Fabien Gay, directeur de l’Humanité, sonne la mobilisation pour la vente des bons de soutien, avec ce premier événement de diffusion de la fameuse vignette, lundi soir, place de la République à Paris.
Devenu une institution, le bon de soutien est un modèle que tient à préserver le sénateur de Seine-Saint-Denis. Comme le souligne Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, l’acheter auprès des militants, « c’est soutenir l’Humanité et c’est aussi une différence de 15 euros » par rapport à un ticket commercial vendu en billetterie.
Un tarif de 40 euros pour « un événement qui reste accessible », se félicite Fabien Gay. Trois jours de festivités, de débats et de concerts comme ceux d’Angèle, Bigflo & Oli ou Hubert-Félix Thiéfaine, dont les chansons les plus célèbres résonnent sur la place parisienne pour attirer les acheteurs.
La fête de l’Humanité, « le rendez-vous de ceux qui luttent »
Didier, venu prêter main-forte à l’opération, vante le « lieu assez unique, extraordinaire » que représente la Fête de l’Humanité, avec son « ambiance qu’on ne trouve nulle part ailleurs », renchérit Martine, habituée de l’événement depuis 1976. Les militants venus diffuser les bons de soutien rappellent aussi que, à la Fête de l’Huma, tout le monde trouve son compte.
Raphaël, encarté au PCF dans l’Essonne, terre d’accueil de l’événement depuis l’année dernière, revendique « l’accès à la culture pour tous ». Une « culture populaire de par la diversité des artistes », ajoute Didier. Pour Guy, autre militant devenu vendeur de vignettes pour un soir, c’est surtout un événement « festif, solidaire et fraternel ». Martine, elle, met en avant la « qualité des échanges, un espace de liberté et un souffle de démocratie », pour en souligner la dimension politique.
Cette année, après un an de second mandat d’Emmanuel Macron, son passage en force de la réforme des retraites ou encore l’opposition de son gouvernement aux luttes écologiques, les mobilisations sociales et environnementales seront au cœur de plusieurs débats.
Ainsi, ce qui motive Guy, c’est aussi de faire de cette Fête de l’Humanité une « démonstration à Macron que la messe n’est pas dite ». La Fête doit être, pour Fabien Gay, le lieu de « rendez-vous de ceux qui luttent » et le « prolongement » des combats de l’année.
Voir aussi :
Souscription : soutenez l'Humanité pour sa révolution numérique
D’ici là, le directeur de l’Humanité, encourageant les militants à multiplier les rendez-vous de ce type, appelle à « diffuser massivement le bon de soutien, à faire connaître la programmation musicale et les axes politiques qui structureront les débats ». Cette année, pour faciliter l’accès à la vignette, une carte interactive répertoriant les nombreux points d
« Il faut accélérer. » À deux mois et demi de l’ouverture de la Fête, Fabien Gay, directeur de l’Humanité, sonne la mobilisation pour la vente des bons de soutien, avec ce premier événement de diffusion de la fameuse vignette, lundi soir, place de la République à Paris.
Devenu une institution, le bon de soutien est un modèle que tient à préserver le sénateur de Seine-Saint-Denis. Comme le souligne Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, l’acheter auprès des militants, « c’est soutenir l’Humanité et c’est aussi une différence de 15 euros » par rapport à un ticket commercial vendu en billetterie.
Un tarif de 40 euros pour « un événement qui reste accessible », se félicite Fabien Gay. Trois jours de festivités, de débats et de concerts comme ceux d’Angèle, Bigflo & Oli ou Hubert-Félix Thiéfaine, dont les chansons les plus célèbres résonnent sur la place parisienne pour attirer les acheteurs.
La fête de l’Humanité, « le rendez-vous de ceux qui luttent »
Didier, venu prêter main-forte à l’opération, vante le « lieu assez unique, extraordinaire » que représente la Fête de l’Humanité, avec son « ambiance qu’on ne trouve nulle part ailleurs », renchérit Martine, habituée de l’événement depuis 1976. Les militants venus diffuser les bons de soutien rappellent aussi que, à la Fête de l’Huma, tout le monde trouve son compte.
Raphaël, encarté au PCF dans l’Essonne, terre d’accueil de l’événement depuis l’année dernière, revendique « l’accès à la culture pour tous ». Une « culture populaire de par la diversité des artistes », ajoute Didier. Pour Guy, autre militant devenu vendeur de vignettes pour un soir, c’est surtout un événement « festif, solidaire et fraternel ». Martine, elle, met en avant la « qualité des échanges, un espace de liberté et un souffle de démocratie », pour en souligner la dimension politique.
Cette année, après un an de second mandat d’Emmanuel Macron, son passage en force de la réforme des retraites ou encore l’opposition de son gouvernement aux luttes écologiques, les mobilisations sociales et environnementales seront au cœur de plusieurs débats.
Ainsi, ce qui motive Guy, c’est aussi de faire de cette Fête de l’Humanité une « démonstration à Macron que la messe n’est pas dite ». La Fête doit être, pour Fabien Gay, le lieu de « rendez-vous de ceux qui luttent » et le « prolongement » des combats de l’année.
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Souscription : soutenez l'Humanité pour sa révolution numérique
D’ici là, le directeur de l’Humanité, encourageant les militants à multiplier les rendez-vous de ce type, appelle à « diffuser massivement le bon de soutien, à faire connaître la programmation musicale et les axes politiques qui structureront les débats ». Cette année, pour faciliter l’accès à la vignette, une carte interactive répertoriant les nombreux points d
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00:00 C'est la première initiative de l'humanité de distribution de bouts de soutien cette année.
00:06 Mais il y en a plein d'autres qui vont être organisées et on peut les retrouver sur la carte interactive de l'humanité.
00:12 Et il y aura encore plein d'endroits où les bouts de soutien sont distribués.
00:15 Le 15, 16 et 17 septembre prochain, une grande respiration démocratique pour tout le pays et pour l'ensemble des travailleuses, des travailleurs.
00:26 La fête est assez unique parce que c'est une fête politique mais aussi culturelle qui mêle tous les arts artistiques.
00:34 Évidemment la musique qui a une très grande place avec trois grandes scènes et puis diverses scènes mais aussi des expos, du livre.
00:41 250 auteurs viennent dédicacer leurs ouvrages, des expositions, du film.
00:46 Et c'est une fête aussi militante.
00:49 Donc c'est des militantes et militants, communistes mais aussi associatifs, syndicaux de l'ensemble de la gauche sociale, progressiste et écologique
00:58 qui la montent et qui en font leur promotion et qui diffusent ce bout de soutien au journal l'humanité à 40 euros
01:04 qui permet d'accéder pendant trois jours à la fête.
01:06 Donc du début de A à Z, c'est une fête militante qui se construit avec les militants
01:13 pas que pour accueillir des militantes et des militants, mais pour créer un espace de dialogue, de fraternité, de solidarité, de paix ouvert à tout le monde.
01:22 Et donc c'est une fête assez incroyable, assez inédite d'ailleurs en France, en Europe et peut-être même dans le monde.
01:29 Et donc aujourd'hui nous nous retrouvons pour le premier rendez-vous national de diffusion du bout de soutien
01:34 parce qu'on le diffuse en Ile-de-France mais on le diffuse aussi partout en France avec évidemment notre réseau militant et de militantes.
01:43 Aujourd'hui c'est le coup d'envoi à deux mois et demi, un peu de la diffusion de ce bout de soutien.
01:49 Il a déjà été vendu à plusieurs milliers, mais ce soir on donne un coup de collier.
01:56 Du coup c'est cinq places ?
01:57 Oui c'est cinq places. N'hésite pas à les valider dès maintenant sur internet parce que sinon ça va être compliqué pour rentrer sur la fête.
02:03 Et voilà, tu peux nous voir aussi sur le centre fédéral de Paris, nous on est la fédération de Paris, n'hésite pas à nous voir.
02:08 On a une bonne programmation, on fait deux grosses soirées, c'est vendredi et samedi, donc n'hésite pas.
02:13 C'est à la fois la fête politique, culturelle et le rendez-vous annuel.
02:17 Donc ce n'est pas que le festival musique.
02:20 Donc ceux qui viennent ici, le monsieur là qui vient d'un HT2, il avait vu sur le site de la fête de l'UMA
02:25 et il savait que ça se faisait, qu'il y avait des bons points de vente à vendre.
02:28 Donc il regarde le site de la fête de l'UMA.
02:30 C'est plutôt encourageant pour le journal, ça veut dire qu'ils connaissent l'humanité.
02:33 Ça c'est bien.
02:34 C'est un carrefour non seulement de fêtes, de rencontres, de fraternités,
02:41 mais aussi de réflexions et de trouver ensemble des débouchés politiques.
02:45 Voilà, donc ça sera pour moi le rendez-vous vraiment de lutte sociale, de mobilisation,
02:52 mais aussi de réflexion collective, comment on rassemble tout ce peuple de gauche.
02:57 Au moment où on voit l'extrême droite qui progresse partout en Europe, dans le monde,
03:01 y compris en France où on a Marine Le Pen qui a une jambe à l'Elysée.
03:05 Mais comment on fait ? Les forces de gauche doivent réfléchir ensemble.
03:08 Et je pense que la fête de l'UMA propose un événement à tout le monde, à tous ces progressistes.
03:14 [Musique]