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Transcription
00:00 Patrick Sauss, d'ailleurs, la question qui revient le plus, bonjour, chez les téléspectateurs ce matin, c'est celle de Fabienne.
00:05 Et si tout ça n'avait été qu'une mise en scène ?
00:08 Alors, ce n'est pas parce que tout le monde savait que tout le monde faisait.
00:12 Vous voyez, je m'explique, on a appris par les renseignements américains qui ont vocation aussi à amener de la déstabilisation.
00:19 C'est une arme de guerre la communication. Je rappelle, je sais qu'on a un peu plus de temps ce matin,
00:23 il y a eu des fuites dans les journaux, les grands journaux américains, mais les renseignements, eux, américains,
00:30 ils ont vocation non seulement à écouter, à savoir, mais aussi à faire savoir qu'ils écoutent.
00:35 Je ne sais pas si je suis assez clair. Et donc, ils sont allés taper à la porte du Washington Post en disant
00:40 « Oui, nous, on sait que Prigojin préparait depuis le 10 juin dernier, date à laquelle Moscou avait dit
00:47 « Ça y est, maintenant, Wagner, on est obligé de les incorporer dans l'armée. »
00:50 On sait que la colère montait. Mais ce que dit aussi le renseignement américain au Washington Post,
00:56 qui l'expose à une audience mondiale, c'est le fait que Poutine aussi le savait.
01:00 Et je reviens à mon postulat de départ, ce n'est pas parce que Vladimir Poutine le savait qu'il a pu faire quelque chose.
01:07 Il y a eu quand même dans les mots du président de la Fédération de Russie samedi matin, quelque chose de très spontané,
01:14 notamment lorsqu'il parle de trahison, mais aussi lorsqu'il fait appel à l'histoire et à 1917, en disant
01:21 « Ça ne va pas se passer comme ça. » Mais qu'est-ce que c'était que 1917 ?
01:24 C'est un tsar qui a été finalement écarté, notamment parce qu'il y avait cette révolution des ouvriers,
01:32 mais aussi parce que la Russie peinait sur le front est de la guerre, ce que nous, on appelle la guerre 14-18,
01:37 qui a commencé un peu plus tard pour les Russes.
01:39 Donc le parallèle n'était pas du tout le bon puisqu'il parlait quelque part de lui-même.
01:44 On a senti de la colère et puis surtout derrière, rien, absolument rien.
01:48 C'est pour ça que l'idée d'une mise en scène est évidemment amenée par un certain nombre de complotistes,
01:55 notamment du côté des Français pro-russes qui ont eu du mal à s'y retrouver,
01:58 puisqu'il n'y avait que des gentils qui étaient les uns contre les autres.

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