Mona Francis, Laure et Florent Manaudou sont les athlètes français ambassadeurs du relais de la flamme olympique de Paris 2024.
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00:00 Merci beaucoup d'être là. Mona Francis, championne d'Europe 2022 de paratriathlon en Pologne.
00:09 Lor Manodou, notamment championne olympique à Athènes en 2004 et Florent, notamment champion olympique à Londres en 2012.
00:17 Merci infiniment à tous les trois d'être là. Quatre capitaines en tout. On n'oublie pas Dimitri Pavade qui n'a pas pu être avec nous aujourd'hui.
00:24 Médaillée d'argent à Tokyo. Deux sportifs olympiques, deux paralympiques. Trois en activité. Une jeune retraitée. C'est toujours le cas.
00:32 Oui, c'est toujours le cas. Mona Francis, vous étiez aux Jeux paralympiques de Tokyo dans un contexte qui était compliqué.
00:41 Aujourd'hui, on vient de l'entendre, on a besoin d'une fête. On a besoin d'être tous ensemble dans un collectif.
00:46 Pourquoi vous avez accepté d'être capitaine de ce moment ? Parce que c'est un grand honneur. C'était vraiment une chance.
00:55 C'est un moment unique, je pense, dans une vie, dans une carrière d'athlète. Et puis créer un peu plus d'émulation pour le sport paralympique.
01:05 Je ne pouvais pas refuser. Je ne pouvais pas refuser, tout simplement. Lor, avec ce relais, on l'a entendu également, la volonté, c'est d'emmener la magie des Jeux partout
01:14 et de l'emmener auprès de ces clubs qui font naître les champions. Le club de vos débuts, à vous, il garde quelle place dans votre histoire ?
01:23 Le club de mes débuts, je garde une très, très grande place dans mon cœur puisque c'est là où tout a commencé.
01:29 Et c'est ces personnes-là qui donnent envie aux jeunes d'avoir une grande carrière, tout simplement. Donc c'est important.
01:37 Mes parents habitent toujours vers Amberieux, donc je n'y retourne pas souvent. Mais en tout cas, ces clubs sont très importants pour la nouvelle génération et pour les jeunes qui vont arriver derrière.
01:46 Vous venez tous de territoires différents. Vous vous êtes entraînés dans différents clubs, différents endroits. Pour Florent, il y a eu Amberieux aussi, mais il y a Marseille, il y a aujourd'hui Antibes.
01:55 Ce sera l'occasion de mettre en avant celles et ceux qu'on ne voit pas et qui pourtant aident un champion, des champions à devenir champions olympiques.
02:04 Oui, bonjour à tous et toutes. Je pense que c'est super important parce que derrière chaque sportif, qu'on soit champion ou non, d'ailleurs, il y a des clubs formateurs.
02:13 D'ailleurs, la plupart des champions viennent de ces clubs formateurs, de ces collectivités, de ces territoires qui ne sont pas des territoires de haut niveau de base.
02:22 C'est pour ça qu'il y a des clubs formateurs et des clubs de haut niveau. Et je suis très content de pouvoir être capitaine de ces porteurs de flamme, justement, qui vont traverser la France et les Outre-mer.
02:32 Parce que ce n'est pas seulement Paris ou Marseille ou les grandes villes, mais c'est aussi toutes ces petites villes qui font les champions français d'aujourd'hui et de demain.
02:41 Vous êtes de retour, Florent, en très, très grande forme après des championnats de France Pluto réussis. On vous retrouvera au championnat du monde fin juillet.
02:49 Votre carrière, alors celle de l'or, on ne sait pas encore si elle va reprendre. On croit que non.
02:54 Vous, elle pourrait s'achever l'année prochaine à Paris, mais avant ce moment là, vous allez la porter cette flamme.
03:02 Qu'est ce qui vous traverse l'esprit en imaginant être l'un des 10 000 relayeurs ?
03:06 C'est déjà incroyable de pouvoir être capitaine de 10 000 personnes. J'ai déjà été capitaine de l'équipe de France, mais on est 32.
03:13 La capitaine de 24, a priori, si j'ai tout bien compris.
03:17 Donc c'est un honneur de pouvoir être capitaine et quand on est gamin et qu'on découvre les Jeux Olympiques, il y a bien sûr les épreuves sportives,
03:29 mais la flamme olympique, c'est quelque chose de très symbolique et de pouvoir justement visiter ce beau pays.
03:36 On a vu énormément de vidéos et de photos de ce pays merveilleux qu'on a. On a la chance de vivre dans ce pays.
03:44 Moi je le pense vraiment, c'est pour ça que j'y reste.
03:47 Donc je suis hyper content de pouvoir faire découvrir à énormément de Français tout ce terroir qu'on a en France.
03:55 Mona, comme Florent, vous serez en pleine préparation pendant ce parcours l'année prochaine pour les Jeux Paralympiques.
04:01 Vous aussi, vous allez la porter cette flamme. Est-ce que vous réalisez qu'il y a des milliers et des millions de gens qui aimeraient être à votre place ?
04:08 Oui, oui, je réalise par rapport à toutes les sollicitations et les encouragements des jeunes écoliers que je vais souvent voir en Loire-Atlantique.
04:17 Donc je commence à réaliser. Après, c'est vrai qu'il va falloir aussi se concentrer sur la préparation l'année prochaine,
04:24 mais sans oublier de faire rêver les petits jeunes et tous les relayeurs derrière.
04:29 En effet, faire rêver les enfants, les plus jeunes, ça, c'est une des missions de ce relais.
04:35 Dans cette histoire de relais, il y a la transmission. L'or, la transmission, vous êtes des beaux exemples, tous les deux dans une même famille,
04:42 mais aussi auprès des plus jeunes, parce que l'objectif, c'est de faire rêver tous les enfants qui vont vous regarder l'année prochaine.
04:49 L'objectif, c'est de les faire rêver comme nous, quand on les voyait à la télé. Ils nous ont fait rêver.
04:55 Donc maintenant, c'est de transmettre tout ça, les valeurs du sport, du respect.
04:59 Et j'en profite aussi pour remercier Tony de nous avoir fait confiance, pour nous avoir donné ce rôle-là à tous les quatre.
05:06 Et c'est vraiment un honneur pour moi d'être là et de remettre le pied dans l'étrier.
05:11 Non, ma carrière ne recommencera pas. J'encouragerai mon petit frère et je serai là pour encourager tous les sportifs français.
05:18 On est ravis de vous retrouver, en tout cas.
05:21 Une dernière question pour Mona. On l'a entendu, Marie-Amélie l'a expliqué.
05:25 Il y aura ce relais paralympique. Vous êtes tous les quatre capitaines du relais olympique, mais vous serez aussi tous les quatre capitaines du relais paralympique.
05:34 Et ça, c'est une très jolie nouvelle, Mona.
05:37 Oui, c'est vraiment chouette de pouvoir associer les athlètes olympiques et paralympiques sur un tel événement.
05:42 Après la flamme paralympique, c'est la première fois qu'elle sera à Paris en 2024.
05:46 Donc je pense que je peux parler aussi au nom de Dimitri.
05:49 On est vraiment fiers de pouvoir être associés à cette première flamme paralympique à Paris.
05:55 J'espère que pour le public, ils verront des athlètes avant tout qui partagent la même passion et le même métier.