Zoom Extra : sur les thèmes brûlants d'actualité avec Jean-Claude de l’Estrac_0

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Zoom Extra sur les thèmes brûlants d'actualité avec Jean-Claude de l’Estrac. Situation sociale et politique, mesures budgétaires, renvoi des municipales, et bandes sonores de Vimen Sabapati, autant de sujets abordés. Jean-Claude de l'Estrac, journaliste, ancien ministre et observateur politique, répondra aux questions de Zahirah Radha .Vos appels au 213 7777

Transcript

00:00:00 [Musique]

00:00:15 Bon après-midi à tous et à toutes, bienvenue dans Zoom Extra dans l'émission aujourd'hui.

00:00:21 Nous pourrons faire un tour d'horizon de l'actualité, mesures budgétaires en voie des municipales, révélations de la bande-sonore de Viman Sabapathy, situations politiques.

00:00:33 Ce sont autant de sujets qu'il nous faut aborder avec nous l'invité Zordi.

00:00:37 Et là, nous avons le plaisir d'accueillir sur notre plateau Jean-Claude Lestracq, journaliste, ancien ministre et observateur politique.

00:00:46 Je vous rappelle à nos bandes d'auditeurs qu'ils sont aussi capables de suivre nous en direct sur nos pages Facebook, Top FM, Mauritius.

00:00:54 Jean-Claude Lestracq, bon après-midi et bienvenue.

00:00:58 Bon après-midi, bonsoir, merci de m'inviter.

00:01:03 Énormément de choses qui peuvent arriver actuellement dans le pays.

00:01:07 C'est comme si il y avait un tourbillon d'actualité.

00:01:10 Peut-être vous, qui est sans doute en contact avec beaucoup de monde dans différents secteurs, vous êtes capable de nous dire quel est le mood dans le pays actuellement.

00:01:20 Le mood n'est pas bon.

00:01:22 Réponse courte.

00:01:24 Il y a une situation qui fait que, de manière générale, les Mauritiens sont un peu inquiets.

00:01:32 Il y a plusieurs sujets d'inquiétude.

00:01:35 Toutes ces histoires de police, évidemment, il y a de quoi inquièter les citoyens.

00:01:41 Là, il y a un budget qui, dans un premier temps, recevait un accueil plutôt favorable,

00:01:47 mais une semaine après, avec les bouleversements qui nous font vivre,

00:01:52 vous pensez à "feel good factor" qui est capable de créer, par un budget qui n'a pas de mesures sociales, par ailleurs, intéressantes,

00:01:59 nous finir par perdre le mood.

00:02:01 Et un mood très malsain dans le pays, nourri par la peur.

00:02:08 Nous sommes dans un monde qui perd pour causer.

00:02:12 Je fais une réflexion à voix basse.

00:02:18 Nous vivons dans l'île de la peur, et quelque part, avec un peu d'exagération peut-être, un état policier.

00:02:27 Nous touvons la police partout, nous touvons la police, mais elle occupe une trop, trop grande place dans nos sociétés.

00:02:33 Alors, là-dedans, il nous faut quand même faire attention,

00:02:37 et un bon parti de ce qui est arrivé n'est de bonne perception.

00:02:43 La perception n'est pas la réalité, mais la perception est aussi la réalité.

00:02:48 Le fait que nous puissions percevoir les choses de telle façon,

00:02:52 qui alimente les perceptions négatives que le public avait là.

00:03:00 Là, ce qui est un peu inquiétant, c'est que la presse, de manière générale,

00:03:05 - Tu parles de Manon, qui est-ce qui amène sa perception ?

00:03:08 - En particulier ou même ? - Moi !

00:03:11 - Moi, pas vous personnellement, mais les journaux, les médias sociaux,

00:03:18 les sites internet qui alimentent cette perception-là,

00:03:24 pas toujours basés sur les faits, sans véritablement documenter.

00:03:31 Il y a des faits irréfutables. - Par exemple ?

00:03:34 - Écoute, pas plus tard que ce matin,

00:03:37 je vais lire les journaux sur le transfert des magistrats.

00:03:44 Je trouve deux thèses.

00:03:47 Clairement, la presse, de manière générale,

00:03:50 nourrit la perception qui est notamment bas de mesure punitive.

00:03:57 On identifie tel magistrat qui donne tel jugement critique vis-à-vis de la police,

00:04:05 et on transfère ça.

00:04:07 Mais on n'a aucune information claire là-dessus.

00:04:10 D'ailleurs, ça va de l'autre côté.

00:04:12 Ce fait de point d'interrogation, est-ce que c'est une punition ?

00:04:16 Le fait de poser la question alimente la malheureuse perception.

00:04:20 Par contre, comme on dit à certains de mes avocats,

00:04:23 réputés, crédibles, les gens du barreau,

00:04:26 dire que c'est un exercice parfaitement courant, normal,

00:04:30 et personne, dans ce milieu-là,

00:04:33 pas les accusés des Golden Service Commission,

00:04:36 manipulent les promotions pour punir certains magistrats et récompenser d'autres.

00:04:45 Pour l'instant, il y a une perception.

00:04:48 Cette perception-là, il ne tient pas à qui ?

00:04:51 Largement, pas à la presse.

00:04:53 Sans documenter, sans documentation.

00:04:56 Sans aller, par exemple, à la recherche auprès des Golden Service Commission,

00:05:01 cela dit, vous pourrez vous discuter.

00:05:03 Peut-être sans être le défenseur de la presse,

00:05:06 peut-être qu'ils peuvent être le porte-parole,

00:05:10 je ne sais pas, de certaines personnes en particulier,

00:05:13 qui puissent exprimer des réserves dessus, peut-être des professionnels ?

00:05:17 Non, ce n'est pas le rôle de la presse.

00:05:19 Le rôle de la presse, ce n'est pas de poser des questions,

00:05:21 c'est d'apporter des réponses.

00:05:23 Si vous ne connaissez pas, vous ne pouvez pas dire.

00:05:25 Donc, en l'occurrence,

00:05:27 PNA a la réponse, nous avons la réponse à cette question.

00:05:31 Ce qui nous permet de vivre là maintenant,

00:05:33 c'est une perception qui nous permet de nourrir,

00:05:37 cela dit, qui fait que cette perception-là

00:05:40 vient de plus en plus amplifier.

00:05:42 C'est parce qu'il y a un pattern,

00:05:44 il y a plusieurs affaires qui arrivent,

00:05:46 qui troublent la population.

00:05:50 Il y a même du doute qui est instillé dans l'esprit de la population

00:05:54 sur la manière de faire.

00:05:55 Et la communication du gouvernement sur ce plan est exécrable.

00:05:59 Ce n'est pas qu'on défend ni,

00:06:01 il ne laisse dire,

00:06:03 parce qu'il pense probablement que c'est la gazette qui peut dire ça.

00:06:08 Mais il se trompe, sa perception-là.

00:06:11 Il y a eu pas mal d'attaques contre la presse

00:06:13 par des membres du gouvernement, par le Premier ministre.

00:06:16 Oui, mais ça c'est son droit.

00:06:18 Le pouvoir, le conflit presse-pouvoir,

00:06:23 il est vieux comme la presse elle-même.

00:06:28 Il existait sous tous les gouvernements.

00:06:30 Et pour continuer comme ça sous tous les précédents premiers ministres,

00:06:36 il y a même des périodes beaucoup plus graves encore.

00:06:39 Il y a une période de censure de la presse,

00:06:41 il y a une période où les journaux étaient fermés, interdits.

00:06:45 Il y a une période où l'Idrota impose des cautionnements sur les journaux.

00:06:51 Il y a une période où les journalistes sont emprisonnés.

00:06:54 OK. Il est plus ou moins normal sa relation conflictuelle

00:06:59 parce que de par la nature des deux fonctions,

00:07:03 ils ne sont pas capables d'être dans les bons papiers de l'autre.

00:07:06 Le gouvernement fait, la presse est là comme un grand fou,

00:07:10 la presse est l'œil et l'oreille du citoyen.

00:07:13 Il fait son rôle quand il est critiqué.

00:07:16 Donc quand le gouvernement a son tour répliqué,

00:07:20 il est critiqué et certains deviennent critiques du gouvernement.

00:07:23 Quand ils mettent le doigt sur le fait qu'il y a un avant-garde non fondé,

00:07:28 il y a même une propagande typique de l'imbécile.

00:07:33 Ça aussi ce n'est pas le rôle de l'imbécile.

00:07:36 Il y a un procès en cours.

00:07:38 L'imbécile n'est pas fait l'objet d'attaques du gouvernement.

00:07:42 Bien sûr que non, c'est le mot de parole du gouvernement.

00:07:45 C'est le mot de parole du gouvernement.

00:07:47 Ça aussi c'est un problème grave parce que l'imbécile est un service public.

00:07:52 Ce n'est pas un service gouvernemental.

00:07:54 Qu'il le gouvernement du jour fasse sa communication à travers l'imbécile,

00:07:58 c'est normal. Mais il y a un service public.

00:08:01 Il est supposé être neutre, indépendant et équilibré,

00:08:05 selon la loi, selon le MBC Act, ce qui n'y est pas été.

00:08:09 Là par exemple, hier, il me fait un sujet qui me dure quelques minutes,

00:08:15 c'est le fait que le couple Mauritien et le Mauritien Wicken

00:08:19 est condamné dans un procès en diffamation,

00:08:22 et qu'il nous présente des excuses, une paye des dommages, etc.

00:08:26 Alors, pourquoi ? Parce que, en l'occurrence,

00:08:30 le reproche qui est fait au journal, et c'est à base là qu'il est condamné,

00:08:35 c'est que l'IPAN demande, comme cela l'exige dans la profession,

00:08:41 le point de vue de la personne visée, qui est une règle fondamentale.

00:08:46 Dans la presse, dans le journal, on ne fait jamais aucune accusation

00:08:51 à l'égard de qui que ce soit, sans donner l'occasion, donner son opinion.

00:08:56 Mais malheureusement, tous les journalistes n'aiment plus respecter

00:09:00 cette règle déontologique de la profession.

00:09:03 Alors, quand c'est arrivé, l'IPAN met le gouvernement à son tour,

00:09:06 créer le doute du public vis-à-vis de la presse.

00:09:11 Nous finit trouvant une multitude devant une mesure, devant une loi, ces derniers temps,

00:09:16 qui tente de baïonner la presse, la liberté d'expression.

00:09:22 Oui, tout gouvernement peut faire l'idée, mais ils n'ont pas réussi.

00:09:25 Tant qu'il nous plaît une démocratie, la liberté d'expression, pour exister,

00:09:30 il y aura parfois la tâche des journalistes difficile,

00:09:33 le pire, ce n'est pas ce que le gouvernement va faire,

00:09:36 le pire, c'est la tentation de l'auto-censure.

00:09:39 Par exemple, "Stop FM", "Guerre d'instruction", "Nous ne gagnons pas de licence"

00:09:45 "Juste pour un an, nous ne laissons pas de licence, nous voulons bientôt,

00:09:49 bien mollo mollo, arrêter, faire une qualité émission là, parce qu'elle n'a pas de licence".

00:09:55 Ça c'est grave, c'est pernicieux, c'est grave.

00:09:58 Et ça, c'est délibéré, c'est ce que le gouvernement va faire.

00:10:01 Avec cette mesure, par exemple, de limiter la licence des radios à un an,

00:10:06 contre trois ans comme on a dit auparavant, c'est une épée d'amoklès, les radios,

00:10:11 et c'est une tentative de pousser les journalistes à l'auto-censure.

00:10:16 C'est plus grave encore que toutes les autres mesures qu'ils nous ont mentionnées.

00:10:20 Un mot qui vous finit à vivre, "démocratie",

00:10:23 il y a plusieurs rapports parmi, évidemment, qui peut dire que le pays se glisse

00:10:29 vers une autocratie. Est-ce que vous trouvez ça, vous pouvez dire que la presse a un rôle à jouer ?

00:10:36 C'est clair, c'est clair qu'il est de moins en moins démocratique,

00:10:41 même si on a encore une certaine "safeguard", mais c'est clair,

00:10:46 l'Européen fonctionne comme une démocratie mature,

00:10:49 comme une démocratie qui pousse de plus en plus à l'élargissement des droits des citoyens,

00:10:55 de la liberté des citoyens, tout est fait, effectivement,

00:10:59 pour concentrer le pouvoir, c'est ça qu'on appelle une autocratie,

00:11:03 un pouvoir absolu, en l'occurrence entre les mains d'un homme,

00:11:08 et non d'une femme, ça ne m'empêche pas de la preuve de ça,

00:11:12 mais le pouvoir de plus en plus concentré,

00:11:17 et les nominations faites de manière clinique,

00:11:20 c'est-à-dire dans la démocratie, pour qu'elle fonctionne,

00:11:25 elle dépend du bon fonctionnement et du fonctionnement indépendant des institutions.

00:11:33 Or, depuis quelques années, ça aussi a existé déjà,

00:11:37 sur une petite échelle, maintenant il y a un système de gouvernement

00:11:41 qui peut placer des gens qui sont des partisans à la tête de toutes les institutions.

00:11:47 De ce fait, l'institution n'a pas pu fonctionner en toute liberté,

00:11:52 en toute neutralité, et ça, anti-démocratique.

00:11:56 Et tout ça a renforcé le pouvoir absolu du Premier ministre.

00:12:02 Le Premier ministre concentrait tous les pouvoirs.

00:12:05 Nous prétendons qu'il a un système parlementaire,

00:12:08 en vérité, nous poste un système présidentiel,

00:12:10 c'était le Premier ministre, il a tous les pouvoirs,

00:12:12 parce qu'il a éménonné le président Barrière,

00:12:14 et donc aujourd'hui, le Premier ministre n'a plus de pouvoirs

00:12:18 qu'aucun Premier ministre avant lui n'a.

00:12:21 Et donc, il y a eu cette tentation.

00:12:24 – Ça va être dangereux, ça ?

00:12:26 – C'est dangereux, naturellement dangereux,

00:12:28 et heureusement, dans cette justice-là, au gouvernement de 1982-1960,

00:12:35 qui modifiait la Constitution,

00:12:37 vous fait rendre impossible, quasiment impossible,

00:12:41 le renvoi des élections législatives.

00:12:43 Sinon, moi, tu peux t'étonner qu'il y a une circonstance difficile,

00:12:46 comment le gouvernement va le faire pour les élections municipales,

00:12:49 trouver un prétexte ou un autre pour renvoi des élections.

00:12:52 Encore que ça, il a déjà fait ça, le gouvernement travailliste,

00:12:54 il a déjà fait ça, le gouvernement a déjà fait ça.

00:12:57 Et donc, il y a toutes sortes de prétextes, à un moment donné,

00:13:01 qu'un gouvernement avec ses avis, parce qu'il n'est pas paré,

00:13:03 parce qu'il est prêt à gagner une défaite dans les élections,

00:13:05 il trouve un prétexte pour renvoi des élections.

00:13:07 Et moi, tu peux t'étonner que ça va arriver

00:13:09 sous le gouvernement de Pravin Jagnata.

00:13:12 Heureusement, ça a un principe, la loi, la constitution est demandée de telle manière

00:13:16 qu'il faisait une majorité de trois quarts d'un premier temps,

00:13:19 ensuite il faisait un référendum, et donc,

00:13:22 il est inimaginable qui s'est capable d'arriver.

00:13:25 Et donc, nous pouvons faire des élections générales,

00:13:28 ce qui fait qu'il y a tant qu'il n'y a pas d'élections générales,

00:13:30 tant qu'il y a des journalistes, tant qu'il n'y a pas de démocrate,

00:13:33 comment on peut causer sans qu'il y ait Kamoso, Thi, Jagai,

00:13:37 Trappement, Ametois dans la prison,

00:13:39 nous avons une démocratie, nous avons une liberté d'expression,

00:13:43 nous pouvons critiquer, nous avons le droit de critiquer,

00:13:46 et c'est ça la démocratie.

00:13:48 Tant que si une critique mal fondée, une fête qui est un cave,

00:13:52 alle devant un cours de justice et obtient une réparation,

00:13:55 nous avons encore une démocratie, mais une démocratie affaiblie,

00:13:58 une démocratie un peu anémiée,

00:14:01 alors qu'en général, dans tout le monde,

00:14:04 il y a des combats pour un élargissement de la démocratie,

00:14:08 des libertés, des droits humains.

00:14:11 Chez nous, il y a une régression.

00:14:13 - Beaucoup à faire, au fin de cause.

00:14:16 Renvoi des élections, au fin de cause,

00:14:20 M. Jagai, nous vous gagne l'occasion au cours de l'émission,

00:14:25 pour vivre le sable en ce sujet-là.

00:14:27 Avant qu'il ne nous cause au-là, peut-être nous aborde le budget avant.

00:14:31 Il y en a beaucoup qui a été dit par rapport au budget,

00:14:34 certains disent qu'il est qualifié de socialiste,

00:14:37 d'autres disent que c'est un budget électoraliste.

00:14:40 Ou, en tant que journaliste que vous êtes,

00:14:44 observateur politique que vous êtes,

00:14:46 comment vous qualifiez ce budget-là ?

00:14:49 - Il y a des gens qui disent qu'il est un budget social,

00:14:53 peut-être plus social que socialiste,

00:14:56 comme on dirait,

00:14:58 mais il y a des gens qui disent qu'il est électoraliste,

00:15:01 et on a raison,

00:15:03 à la fois social et électoraliste.

00:15:05 Alors, sur le plan social,

00:15:07 le gouvernement, qu'il y a de pire ?

00:15:09 Pendant des mois, avant la présentation du budget,

00:15:13 les journalistes, les politiques, les syndicalistes,

00:15:17 ils font le point que le gouvernement mise en point un soulagement

00:15:21 à la population au niveau de l'inflation,

00:15:25 parce que les ménages perdent du pouvoir d'achat,

00:15:30 rongés par l'inflation,

00:15:32 en partie par la faiblesse de la roupie d'autre part,

00:15:35 et qui fait des efforts pour redonner un peu de pouvoir d'achat

00:15:41 à la population.

00:15:43 C'est exactement ce qu'ils font.

00:15:45 Il y a une série de mesures

00:15:47 qui remettent un peu de casse dans la poche du consommateur.

00:15:51 Mais il y a aussi la crainte que ça amène encore plus d'inflation.

00:15:56 Oui. Alors, ce sens peut-être, certainement,

00:15:59 qui fait un ?

00:16:01 Parce qu'il y a un pays qui importe 90% de ce qu'il consomme.

00:16:05 Donc, ce sont les casses qu'ils nous mettent dans la poche du consommateur,

00:16:08 qu'ils mettent dans la boutique de supermarché pour acheter,

00:16:11 pour acheter des produits "made in China",

00:16:14 "made in India", "made in Europe", "made in France", etc.

00:16:17 Et l'argent pérille dans l'exploitateur des produits.

00:16:22 Et de ce fait, nous importons de l'inflation.

00:16:25 La chance que ce gouvernement-là, qu'il n'y a pas,

00:16:28 il paraît bien clair là,

00:16:30 c'est que dans beaucoup de pays,

00:16:33 notamment dans un pays où on importe de bons produits,

00:16:37 il y a une baisse relative de l'inflation.

00:16:41 Donc, beaucoup prévoient qu'il y ait de l'inflation

00:16:43 pour moins fort dans les années futures

00:16:47 que définitée au cours de ces dernières années.

00:16:50 Le pays note aussi une baisse dans le prix, le coût du fret,

00:16:53 qui n'est plus aussi élevé que l'étiété,

00:16:57 même si les pains retrouvent le niveau que l'étiété avant Covid.

00:17:00 Et il y a aussi une baisse de coût

00:17:05 de certains produits à l'origine qui nous restaient.

00:17:09 Donc, il y a une situation probablement

00:17:12 qui, pour permettre au gouvernement, affiche un chiffre d'inflation

00:17:16 en baisse dans le prochain budget.

00:17:18 En tout cas, le pays l'établit là, malgré le fait

00:17:21 qu'il relance l'économie et la croissance pour la consommation.

00:17:26 C'est ça qui est maintenant le principal moteur de la croissance.

00:17:30 Donc, cela dit,

00:17:32 si nécessaire, fait à dit,

00:17:34 mais il y a une politique de coûte-vue.

00:17:36 La cote de budget pêchée,

00:17:38 c'est qu'il ne nous pas trouve les grands axes de la croissance future.

00:17:43 La production de la richesse,

00:17:46 quelle production de richesse nouvelle.

00:17:48 Alors, nous ne causons, c'est juste dans le discours,

00:17:51 nous ne causons les énergies renouvelables.

00:17:53 Mais ce qu'il prévoit dans le budget pour faire les énergies renouvelables,

00:17:56 c'est peanut, c'est pas avec ça qu'il réussit vraiment

00:18:00 à faire un changement drastique

00:18:03 en allant vers les énergies renouvelables.

00:18:05 Nous ne causons l'économie bleue, l'économie bleue.

00:18:08 Il n'y a strictement rien dans le budget,

00:18:10 pas quelques allocations dans une pêcheure

00:18:12 qui vous fait un nouvel, la révolution bleue.

00:18:15 Nous ne causons l'autosuffisance alimentaire.

00:18:18 C'est pas en donnant quelques subventions

00:18:21 à un petit planteur qui n'est pas capable

00:18:24 de faire l'autosuffisance alimentaire.

00:18:26 Donc, de ce point de vue,

00:18:28 le budget manque d'ambition.

00:18:30 Il manque de sou.

00:18:31 Donc, rien au niveau de ma nouveau pilier.

00:18:34 Pratiquement rien.

00:18:35 Il y en a une petite mesure symbolique,

00:18:39 mais qui parle très loin.

00:18:41 Donc, c'est un budget de court terme.

00:18:43 C'est un budget qui, en fait, prépare les élections.

00:18:45 Il cause des avant-derniers budgets.

00:18:49 Évidemment.

00:18:50 Et c'est un budget qui peut donner même les moyens

00:18:53 de faire un budget encore plus électoraliste la fois prochaine.

00:18:56 Donc, vous croyez-vous qu'il y aura un prochain budget ?

00:18:59 Oui, oui.

00:19:00 Depuis le début, je n'ai pas pensé que ce gouvernement-là

00:19:05 et le genre de gouvernement qui pourrait coudre son mandat.

00:19:10 Je pense qu'il faut rester jusqu'à dernier jour,

00:19:12 dernière semaine, dernière seconde au pouvoir.

00:19:16 Malgré tout, le scandale qui est là,

00:19:19 malgré toute la dénonciation qui nous attendait chaque semaine.

00:19:23 Oui, quand on attend ça.

00:19:25 Il y en a sur place que nous attendons ça.

00:19:27 Il y en a sur place que nous ne nous attendons pas du tout.

00:19:28 Vous pourrez éventuellement la presse, j'imagine.

00:19:30 Notamment.

00:19:31 Le MBC ou pas, peut-être ?

00:19:33 Non, le MBC non, parce que le MBC, il peut faire l'inverse.

00:19:37 Vous ne connaissez pas ce que c'est que le MBC ?

00:19:39 Moi, je dis que tous les soirs, à 7h30, je lis le MBC.

00:19:41 Et vous trouvez qu'il y a quel moyen, cet outil-là,

00:19:45 peut être utilisé par le gouvernement ?

00:19:48 Mais calculez qu'il y a 70% de Mauritiens

00:19:53 qui tous les soirs, à 7h30, branchent sur le MBC,

00:19:57 écoutent le MBC et pensent qu'ils peuvent écouter l'information.

00:20:00 Donc, vous pensez qu'il y a encore beaucoup de Mauritiens

00:20:03 qui encore peuvent gobbler tout ce qui peut être utilisé.

00:20:05 Mais naturellement.

00:20:06 Le gouvernement travaille à l'MBC.

00:20:08 Mais naturellement.

00:20:09 Naturellement.

00:20:10 Et donc, on n'a pas entré dans ce gouvernement-là trop vite.

00:20:13 D'autant plus qu'il y a le MBC qui m'a trouvé.

00:20:20 Vous êtes convaincu de ce que le MBC peut dire ?

00:20:23 La question.

00:20:25 Moi, pas quoi.

00:20:27 Le MBC peut convaincre moi.

00:20:29 Pas moi qui l'ai prévisé.

00:20:31 Il y a un seul Dumoun qui l'a prévisé.

00:20:33 Et ce seul Dumoun, la question c'est,

00:20:35 est-ce qu'il peut réussir à convaincre sa partie de la population

00:20:38 qui écoute le MBC religieusement tous les soirs.

00:20:41 Et qui n'écoute pas, écoute où ?

00:20:43 Qui n'écoute pas, n'y a aucun des autres agacés.

00:20:46 Dumoun vient de moins en moins d'agacés d'ailleurs.

00:20:48 Et qui écoute le MBC.

00:20:50 Et qui son principale source d'information, c'est le MBC.

00:20:53 C'est pour ça que par exemple, quand on pose la liberté de la presse à Maurice,

00:20:56 nous disons "califélie".

00:20:58 La presse écrite, les radios sont libres.

00:21:01 Ou libres, on peut poser des questions qui ont envie.

00:21:04 Et on va trouver qu'il y a des questions qui répondent à des enjeux de nous.

00:21:08 Et donc, ok, ça c'est la liberté de la presse.

00:21:13 Mais une bonne partie du monde est totalement imperméable à ça.

00:21:19 Ils n'écoutent pas, ils n'ont pas lu la gazette.

00:21:22 Et ils écoutent le MBC, ils croient au MBC.

00:21:25 Et la propagande qu'il y a au MBC est bien faite.

00:21:29 C'est-à-dire qu'il est susceptible de convaincre un certain John.

00:21:32 Qui va trouver le MBC ?

00:21:34 On va trouver un parti qui est tout à fait légitime,

00:21:36 le gouvernement communique, il a son propre projet, etc.

00:21:38 On va trouver un Premier ministre qui est trop présent, ça lui fait un liréa,

00:21:42 "over exposure" d'après moi.

00:21:45 Mais dans quelle attitude ?

00:21:48 Chaque fois qu'on trouve l'ID dans le MBC,

00:21:50 l'IP inaugure un projet,

00:21:52 l'IP cause un drain pas là-bas,

00:21:55 l'IP montante un nouveau la-route,

00:21:57 l'IP cause métro, etc.

00:21:59 On trouve un Premier ministre au travail,

00:22:02 on trouve un Premier ministre qui peut produire des résultats.

00:22:04 Ce qui fait qu'il y a dans l'esprit un certain nombre de jumeaux,

00:22:07 sa Première ministre, là-bas, il y a un certain bilan.

00:22:09 Et ce n'est pas faux, ça s'est passé du vent,

00:22:11 ce n'est pas de l'illusion, il y en a un certain bilan.

00:22:13 Même sur le plan social, il y en a un certain bilan qu'il est pour utiliser.

00:22:18 Sa faiblesse, sa principale faiblesse, c'est chez la gouvernance.

00:22:22 Le dépérissement des bonnes institutions,

00:22:25 le manque de démocratie,

00:22:27 la manière de placer les gens dans plusieurs places,

00:22:31 la corruption qui répand,

00:22:34 sa police incontrôlée ou incontrôlable,

00:22:38 là, il peut perdre du poids.

00:22:40 La grande question qui nous touche,

00:22:42 mon observateur m'a posé,

00:22:44 c'est que dans une prochaine élection,

00:22:46 qui peut pèser le plus lourd aux yeux de l'électorat ?

00:22:49 Est-ce que Bande-Bonbon qui lui peut gagner,

00:22:53 suffisant pour satisfaire les fermes, les gilets,

00:22:56 les méfaits du système,

00:22:59 tout le reste,

00:23:01 ou bien est-ce que, non, non, non,

00:23:04 il peut réagir en disant, non, non, trop, c'est trop,

00:23:07 le gouvernement perd trop loin,

00:23:10 pays dans difficulté avec sa gouvernement-là,

00:23:14 par contre, il peut y avoir des difficultés graves,

00:23:18 y compris d'ailleurs sur le plan économique,

00:23:21 parce que pour l'instant, nous ne pouvons pas utiliser

00:23:23 toutes les ressources,

00:23:25 les bijoux de la famille,

00:23:27 qu'est-ce qu'il nous faut garder pour nos enfants,

00:23:29 nos petits-enfants ?

00:23:30 C'est un qu'il ne peut pas attacher pour le moment,

00:23:32 sans trop poser de questions,

00:23:33 comment nous pourrons afflouer ça par la suite ?

00:23:35 Aujourd'hui, même, il y a un article dans un des journaux,

00:23:38 parce que les journaux n'ont pas tout mal,

00:23:40 mais il y a un article extrêmement bien documenté

00:23:43 dans un journal, à partir d'une question,

00:23:46 on croit, d'un débat au Parlement,

00:23:49 le plan de pension des bonnes compagnies parapubliques.

00:23:53 Toutes les bonnes compagnies parapubliques

00:23:55 ont un plan de pension déficitaire,

00:23:58 depuis des années,

00:23:59 et la somme totale de ce déficit-là,

00:24:02 c'est des milliards et des milliards de roupies.

00:24:04 Comment pourrait-on établir ça,

00:24:06 quand ça leur en a poussé aussi ?

00:24:08 Il y a des questions graves,

00:24:10 mais qui nous peuvent repousser.

00:24:12 Pour l'instant, le gouvernement,

00:24:13 il se dit qu'il va arriver,

00:24:14 si la prochaine élection est électorale,

00:24:16 il ne va pas vous faire un "non, rien",

00:24:18 qui, comment dire, vous pèse l'âme du monde entier.

00:24:20 Il y a deux mandats, quand même,

00:24:21 qui peuvent arriver là,

00:24:22 mais quand nous pourrons régler ce grand problème,

00:24:25 ce grand défi que le pays peut faire face.

00:24:27 C'est ça, la question-là,

00:24:29 ce n'est pas au gouvernement de répondre,

00:24:30 ce n'est pas aux observateurs de répondre,

00:24:33 ce n'est pas aux journalistes de répondre,

00:24:34 c'est à l'électorat.

00:24:36 Est-ce qu'il nous satisfait

00:24:38 qu'il y ait un électorat éclairé,

00:24:40 suffisamment informé,

00:24:42 imbus de la nécessité

00:24:46 d'introduire des valeurs dans la vie politique,

00:24:51 dans le fonctionnement gouvernemental,

00:24:53 hostile à la corruption,

00:24:56 viscéralement hostile à la corruption,

00:24:58 ou bien c'est un électorat qui n'est pas capable

00:25:00 de commodifier tout ça,

00:25:01 tant qu'il met un type de casse dans son poste ?

00:25:04 Le souci principal de la population actuellement,

00:25:07 c'est le « bread and butter issue ».

00:25:09 Ça passe, sauf un petit peu le gouvernement,

00:25:15 quand vous pouvez dire les gamins de bonbons, etc.,

00:25:19 donc, nous, nous sommes contents de ça,

00:25:21 parce que, justement,

00:25:22 il peut y avoir une casse,

00:25:23 il peut y avoir des difficultés

00:25:25 pour faire joindre les deux bouts.

00:25:27 Je ne comprends pas ce que vous pouvez dire là.

00:25:29 Ça veut dire que vous pensez que ça suffit,

00:25:31 que c'est compréhensible ?

00:25:33 Non, c'est ça que je peux dire.

00:25:35 Non, ce n'est pas acceptable.

00:25:37 Ce n'est pas acceptable.

00:25:39 Et n'importe qui,

00:25:40 les trois reprises dans vos postes,

00:25:42 vous n'avez aucune valeur.

00:25:44 La corruption, ça passe à nous.

00:25:47 L'absence de méritocratie,

00:25:48 mais pour vous-même,

00:25:49 pour vos propres enfants,

00:25:51 votre avenir,

00:25:52 la qualité de vie que vous pouvez avoir dans ce pays-là,

00:25:58 ça n'est pas un souci.

00:25:59 Mais c'est ça qui est le souci principal.

00:26:01 Et moi, je ne suis pas sûr de ce que vous pouvez dire

00:26:03 que la principale préoccupation du monde,

00:26:05 c'est combien de roupies vous gagnez dans votre poche.

00:26:09 Qu'est-ce qui peut arriver ?

00:26:10 Le nombre de jeunes qui peuvent quitter le pays.

00:26:15 Ça, 20 000 roupies qu'ils ont gagnées là,

00:26:17 pas pour retenir les autres, c'est internement.

00:26:19 C'est sûrement pas.

00:26:20 En plus, ça me trouve ça...

00:26:22 Ça, c'est la mesure la plus démagogique du budget.

00:26:24 Vous ne pouvez pas mettre 20 000 roupies dans la pochette du monde

00:26:27 qui ne peut en faire rien pour mériter 20 000 roupies là.

00:26:29 Quand un jeune gagne 18 ans, dans la case,

00:26:33 si un Premier ministre, il fonctionne comme un bon père de famille,

00:26:37 qui vous fait quand vous l'aurez né, gagne 18 ans ?

00:26:40 Vous pouvez le dire ?

00:26:41 Vous direz ça, tu as gagné 18 ans aujourd'hui,

00:26:43 tu es devenu un adulte,

00:26:44 maintenant tu as besoin de prendre l'avenir en main,

00:26:47 tu as besoin de travail,

00:26:48 tu as besoin de faire part de discipline,

00:26:50 tu as besoin d'économiser,

00:26:52 tu as besoin de faire des efforts,

00:26:53 tu ne peux pas dire à lui, non, allez, me prends en casse.

00:26:55 Allez, on a des enfants qui vont gagner 18 ans justement l'année prochaine.

00:27:02 On pose-lui la question.

00:27:03 D'abord, il va les croire.

00:27:04 Quand je dis à ce moment-là, je dis, il peut gagner 20 000 roupies.

00:27:07 Il dit, hein, c'est vrai ?

00:27:09 Je dis oui.

00:27:10 Moi, mon cousin, il me dit,

00:27:11 alors, qu'est-ce que vous faites avec 20 000 roupies ?

00:27:13 Je dis, on passe le basket.

00:27:15 Il pense qu'il y a une paire de baskets.

00:27:17 Ça vous fallait aller voter le gouvernement, non ?

00:27:19 Non, je ne crois pas que ça vous fallait aller voter le gouvernement.

00:27:21 Mais, mais, c'est une paire pourrie.

00:27:23 C'est une bribe.

00:27:25 Ça peut être une coïncidence qu'il y a une personne qui gagne 18 ans,

00:27:28 qui parle voter pour la première fois,

00:27:30 qui gagne sa cadeau-là,

00:27:31 sans qu'il ne mérite rien du tout.

00:27:33 Gagner 18 ans n'est pas un résultat d'une qualification, ça.

00:27:38 Hein ?

00:27:39 C'est quoi, mettre 20 000 roupies comme ça,

00:27:43 dans le poche d'un jeune qui n'a pas encore débuté dans la vie ?

00:27:49 Nous pouvons gagner l'occasion de poursuivre nos discussions

00:27:53 juste après cette pause publicitaire.

00:27:57 [Musique]

00:28:01 [Voix off]

00:28:05 [Musique]

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00:28:34 Le laboratoire médical Procare propose un service à domicile

00:28:42 pour des prises de sang à travers l'île

00:28:45 et dans nos points de collecte à Forestside,

00:28:47 Ocoulé, Maine-Île et La Rosa.

00:28:49 Nous proposons aussi un test général à partir de 750 roupies

00:28:53 avec des résultats bien détaillés et précis,

00:28:56 dans un délai raisonnable.

00:28:58 Pour tous vos renseignements,

00:28:59 appelez Procare Medical Laboratory sur le 660 60 60,

00:29:04 660 60 60.

00:29:06 Nos lits de téléphone sont ouverts de 6h30 jusqu'à 20h30,

00:29:10 pour tous les patients.

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00:31:21 [Musique]

00:31:27 Zoom Extra

00:31:32 De retour dans Zoom Extra,

00:31:35 nous rappellons nos bonnes auditeurs

00:31:37 et ceux qui pèsent suivre nous sur Facebook,

00:31:39 qui nous l'invitaient aujourd'hui, c'est Jean-Claude Lestrac.

00:31:42 Nous pouvons faire un survol de l'actualité,

00:31:44 et juste avant la pause, nous tipez cause sur le budget.

00:31:49 Jean-Claude Lestrac, il y a une mesure en particulier

00:31:52 qui me retient l'attention,

00:31:54 qui me tienne rétentiellement l'attention,

00:31:56 ça concerne le « Whistleblower Act ».

00:32:00 Bien sûr, nous ne savons pas encore de quoi il s'agit,

00:32:02 qui pourrait y avoir la dent ou pas,

00:32:04 mais ce que vous pensez généralement parlant,

00:32:06 est-ce qu'une telle démarche est capable d'aider dans la lutte contre la corruption,

00:32:10 est-ce qu'elle peut aussi aider à renforcer la liberté d'expression,

00:32:15 ou bien n'est-ce pas un petit peu un couteau tranchant ?

00:32:19 Bon, il peut être maturé, il ne peut pas obtenir de jugement,

00:32:22 nous ne pouvons pas encore trouver comment redire le projet de loi,

00:32:25 bon, moi, je suis un petit peu sceptique,

00:32:27 parce que ça, les supposés participent à promouvoir

00:32:32 une plus grande transparence dans la gestion des affaires de l'État.

00:32:35 Il y a un an et demi, on a pu faire ce qu'on fait maintenant.

00:32:38 On a mis un oeil à la volonté de grande transparence,

00:32:43 et nous avons trouvé comment,

00:32:46 qui est le ministre, qui est la police,

00:32:50 les réfugiés, les autres derrière la loi, le règlement,

00:32:55 toutes les affaires qui ne sont pas causées pour l'instant,

00:32:59 parce qu'il y a une enquête en cours au Parlement,

00:33:02 il n'y a pas eu de réponse, pas de données,

00:33:05 parce qu'il supposait une compagnie privée, alors qu'il ne finançait pas d'argent public,

00:33:08 tout ce qu'il s'est commandé à faire jusqu'à maintenant,

00:33:11 allant contre la volonté de créer les conditions

00:33:16 pour qu'il y ait une plus grande transparence.

00:33:19 Donc, méfiance, méfiance.

00:33:21 Ça, c'est sur le plan général.

00:33:24 Maintenant, vous pensez qu'il y a un peu une confusion à Maurice,

00:33:28 ce qu'il qualifie pour appeler un "whistleblower".

00:33:32 Dans sa définition stricte,

00:33:35 il faudrait que le "whistleblower", celui qui révèle

00:33:40 une information gardée secrète pour des raisons inavouables,

00:33:46 il faudrait qu'il n'y ait aucun intérêt dans la divulgation de cette information.

00:33:51 Il faudrait qu'il y ait une personne, un homme ou une femme,

00:33:57 qui révèle une information, qui ne la passe personnellement d'aucune façon.

00:34:02 Ce qu'il appelle "whistleblowers" deux ou trois fois ces derniers temps,

00:34:07 c'est Benjamin, au fait, qui plante une information dans une rédaction,

00:34:16 parce qu'il se servit de l'intérêt,

00:34:18 parce qu'il peut régler un compte avec qui il peut,

00:34:21 parce qu'à la fin du jour, il y a quelque chose à gagner personnellement

00:34:26 dans la révélation de cette information.

00:34:28 Ça, c'est pas un "whistleblower".

00:34:29 Mais ce n'est pas toujours un peu le cas du "djimoun" qui révèle une information...

00:34:32 Non, non, non, mais là, il n'y a pas de "whistleblower".

00:34:36 Ça est arrivé, mais il ne faut pas qualifier lui.

00:34:39 Le "whistleblower", c'est un "djimoun" qui révèle une information

00:34:43 d'intérêt public dans laquelle lui, personnellement, il n'y a aucun gain.

00:34:48 S'il n'a pas de gain, s'il ne peut faire lui un "purpose personnel",

00:34:53 il peut porter un seul intérêt.

00:34:56 Il ne peut pas porter un intérêt public.

00:34:58 Il peut faire une affaire qui, pour rapport à lui,

00:35:00 ait un avantage, un intérêt quelconque.

00:35:03 Ça, ce n'est pas le "whistleblower".

00:35:05 Et c'est ça qui nous appelle le "whistleblower" quelque temps.

00:35:08 A l'évidence, il y a un certain "djimoun" qui, dans la presse,

00:35:12 donne certaines informations.

00:35:14 Et quand on fouille un petit peu, on trouve qu'il est impliqué dans ces affaires-là.

00:35:18 Il y a un intérêt à gagner dans la divulgation de cette information.

00:35:22 Ça, ce n'est pas le "whistleblower".

00:35:23 Et si cette information est quand même dans l'intérêt public?

00:35:26 Oui, nous prenons l'information, mais nous ne pouvons pas lire le "whistleblower".

00:35:29 Nous ne pouvons pas lire tel quel.

00:35:31 Mais bon, nous pouvons débattre sur un projet de loi

00:35:34 qui nous, ni moi, ne trouvera pas un débat peut-être.

00:35:38 Oui.

00:35:39 Bon, nous ne pouvons pas causer une cause "planting" d'informations dans notre rédaction.

00:35:47 Le terme est très en vogue actuellement.

00:35:50 Nous pétons tous les jours, là, pas plus tard, il y a quelques heures,

00:35:54 nous ne rétablissons pas le cas de "planting".

00:35:57 Que pensez-vous de toutes ces allégations qui viennent sur les agissements

00:36:05 de la Special Striking Team, le fonctionnement?

00:36:09 Au Pays des Bandois, il y a un "djimoun" qui est quelque chose

00:36:14 de lequel nous n'avons aucune information personnelle.

00:36:17 Mais comme à tout Mauritien qui lire sa mancala,

00:36:22 qui trouve de bonnes vidéos qui circulent, tout ça paraît extrêmement troublant.

00:36:28 Mais il est difficile d'imaginer que c'est ça la méthode de fonctionnement de la police aujourd'hui.

00:36:36 Le seul moyen par lequel il y en a pour identifier ou pour faire condamner des trafiquants,

00:36:44 c'est de faire du "planting".

00:36:47 Parce que dans le "planting", il y a des affaires.

00:36:49 C'est-à-dire, de s'imposer à faire du "planting",

00:36:53 c'est chez des "djimouns" qui sont soupçonnés d'être des vains trafiquants de drogue.

00:36:59 Donc, il est là, le "means justify the end"?

00:37:03 Non, pas quoi. C'est inacceptable, ce n'est pas acceptable.

00:37:08 Parce qu'il est là, il fait peur à la population.

00:37:14 "Djimouns" pensait que si je ne suis pas content avec ma tête,

00:37:17 je vais déposer des affaires dans mon lacage, etc.

00:37:20 Ces affaires-là créent une psychose.

00:37:23 Est-ce qu'il est répandu autant que ça?

00:37:27 Est-ce que chaque fois qu'il arrête, qu'il y a une drogue dans son lacage, dans son sac,

00:37:33 il a le résultat d'un "planting"?

00:37:36 Alors qu'au fond, "saban djimouns" là, il y a déjà une carrière judiciaire

00:37:41 qui indiquait qu'ils sont consommateurs, la plupart du temps, trafiquants.

00:37:47 Difficile pour dire.

00:37:50 Mais en tout cas, il y en a trop souvent, ces délégués-là, "saban kala",

00:37:56 pour qui, ben, Benalla l'a fumé sans feu.

00:38:04 Il y en a probablement un cas, deux cas, trois cas.

00:38:08 Mais il est autant généralisé qu'à chaque fois qu'il m'a quitté avec la drogue,

00:38:12 ce sont des avocats qui ont déjà planté ça.

00:38:15 Ça peut devenir aussi une méthode de défense préférée des avocats.

00:38:21 Donc, il les imprend, les "abec des pincettes"?

00:38:24 Il les imprend, les "abec des pincettes", il ne les prend pas libre, on est content à chaque fois.

00:38:28 D'autant plus que, sa défense-là, il y a souvent des bons avocats politiciens.

00:38:38 Ce n'est pas juste des bons avocats dans l'exercice de notre profession,

00:38:42 c'est des bons avocats qui ont aussi un bon agenda politique.

00:38:46 Et donc, nous devons méfier la police, mais il y en a certains avocats aussi qui nous devons méfier.

00:38:52 Mais est-ce que ce n'est pas ces mêmes "djimouns" que vous pouvez dire,

00:38:55 les bons avocats qui font plus souvent de dénonciations et qui sont plus souvent intimidés,

00:39:03 si on peut le dire, parce qu'il y a certaines affaires qui ne sont pas trop compréhensibles,

00:39:08 qui ne font pas arriver?

00:39:10 Par exemple, si vous voulez un cas spécifique, la descente, la perquisition qui finit là

00:39:19 chez les beaux-parents de Sanjeev Tilakdari, par exemple, et qui n'a rien donné,

00:39:24 est-ce que ça n'alimente pas la perception qui est intimide par les opposants politiques?

00:39:35 Certainement, ça alimente cette perception-là.

00:39:38 Mais ce qui fait l'alimentation à ce point-là, c'est le fait qu'il y a une injustice trop lente.

00:39:49 Dans ce même cas-là, on entend le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur,

00:39:54 qui tenait souvent l'information de la police, faire une déclaration pour dire

00:40:00 "Pas trop de décisions, tout de suite, ces affaires-là, vous pouvez les trouver,

00:40:05 vous pouvez les tenir quand nous vous connaissons toute la vérité."

00:40:09 Mais quand nous vous connaissons?

00:40:11 En attendant, on a des raisons, des doutes de la crédibilité de cet exercice-là.

00:40:18 Mais il paraît que les affaires la plus compliquées, ce qui nous permet de percevoir,

00:40:28 pour l'instant, en tout cas, on entend ça de la bouche du Premier ministre,

00:40:32 il paraît qu'il y a là l'information-là, la complexité ou la gravité,

00:40:37 on ne peut pas connaître de ça qu'à là, et qui n'est pas un cliquet de planting.

00:40:45 Maintenant, moi...

00:40:48 Quand le Premier ministre évoque ça avant même que la police agisse, est-ce que...

00:40:53 Oui, le Premier ministre est dans l'information, et donc qu'il y servisse à l'information-là,

00:41:00 dans ce contexte-là, pour demander à la population de ne pas juger avant de compter les faits,

00:41:07 il est dans ce rôle. Ce qui ne peut pas fonctionner, ce qui ne peut pas fonctionner,

00:41:11 on ne peut pas connaître quand est-ce-là, pour finir, quand ne vous connaîtrez-vous même,

00:41:15 quel est le fin fond de l'histoire, et pendant tout ce temps-là, ça peut durer des mois,

00:41:20 ça doute-là, pour persister dans la population, parce que la population a une défiance à l'égard du pouvoir,

00:41:26 une défiance à l'égard d'une partie de la population, en tout cas à l'égard de ce Premier ministre-là,

00:41:31 qui perdit une part de sa crédibilité, de sa bonne qualité qu'à là,

00:41:36 et bien il ne suffit pas qu'il y ait une justice qui est plus rapide que ça,

00:41:41 pour permettre d'éclaircir l'atmosphère.

00:41:45 Là, par exemple, moi, ce deuxième cas de descente de la police,

00:41:52 moi je me suis bien étonné qu'ils se disent "Allez, je vais supposément me planter qu'une première fois, ok ?

00:41:58 Je vais finir avec ça pour que je ne me clore en accusation, etc."

00:42:00 Mais pourquoi tu veux que je me retienne une deuxième fois ?

00:42:03 Quelle est la justification, la logique, si vrai même, il y a un cas de planting ?

00:42:10 "Qu'est-ce que tu veux faire sur le premier cas de planting ? Tu veux te faire exaucer ?

00:42:13 Ok, maintenant le reste appartient à la Cour.

00:42:16 Mais mon bateau s'atténue du bout."

00:42:19 Alors, ce qu'il faut dire, c'est qu'il y a un tel sentiment de défiance à l'égard du pouvoir politique dans le pays,

00:42:28 que systématiquement, sans qu'il nous documente, sans qu'il nous enquête,

00:42:35 sans qu'il nous ait tous les faits dans la main, nous finit d'incider, nous dire, nous insinuer.

00:42:44 Quand nous ne parconnons, nous insinuons.

00:42:47 Nous faisons des affaires avec un petit point d'adhérence.

00:42:50 Nous finit distil, nous plantons, nous cillons de toute façon.

00:42:55 Attention, nous pouvons vicier ce pays-là, nous pouvons faire perdre, peut-être inutilement,

00:43:00 à nos jeunes, peut-être qu'il nous puisse noircir le picture au-delà de la réalité.

00:43:06 Nous ne parconnons pas.

00:43:08 Même moi, j'ai mon métier de journaliste, ensuite vous connaissez.

00:43:12 Donc, vous pouvez dire que la presse a un grand rôle à jouer à l'Aden ?

00:43:18 Elle a un grand rôle à jouer.

00:43:21 Ce rôle, ce n'est pas d'être pyromane.

00:43:24 Quand elle trouve du fait, ce rôle, c'est plutôt d'être pompier.

00:43:27 Ce n'est pas d'alimenter ça.

00:43:29 C'est de faire ce travail.

00:43:31 Il n'est pas besoin de dénoncer.

00:43:33 Il dénonce, il faxe les figures.

00:43:35 Il n'est pas besoin de dénoncer les bonnes insinuations, les bonnes allégations non prouvées.

00:43:40 Il y a eu tout récemment des révélations dans la bande sonore qui est une fin de tendance

00:43:45 concernant la bande sonore de Viman Sabapathy qui s'accompagna avec un affidavit qui n'est pas encore déposé.

00:43:53 Qu'en pensez-vous ? Est-ce qu'ils ont été appelés pour ce qui est là ?

00:43:57 Ils n'ont pas été appelés.

00:43:59 Je ne crois pas qu'il y ait un otage.

00:44:01 Je ne crois pas qu'il y ait quelque chose.

00:44:03 Vous n'avez pas des causes fabulations dans ce cas-ci ?

00:44:05 Vous ne pouvez pas dire que la presse...

00:44:07 Je ne connais pas, mais je ne crois pas.

00:44:09 Tout ce qu'il faut dire, je ne connais pas.

00:44:11 Tout le monde moyennement, un peu l'esprit qui l'écoute,

00:44:16 pour conclure que c'est quelque chose de véridique.

00:44:21 C'est effectivement une révélation extrêmement troublante,

00:44:25 les relations entre la police et les trafiquants.

00:44:30 Mais ça, nous tous nous soupçonnons qu'il est comme ça.

00:44:33 Parce que sinon, qui va nous expliquer sa quantité de trafiquants

00:44:37 qui allaient virer, tourner dans un grand 4x4 dans un sol ?

00:44:42 Tout le monde connaît qu'ils sont trafiquants.

00:44:44 Dans l'endroit où on habitait, près de Goodlands,

00:44:50 tout le monde connaît.

00:44:52 Celui-là, il a fait rouler telle qualité, le tout.

00:44:55 Celui-là, il a fait des clopes, il a fait tel jeu.

00:44:58 Mais en vérité, il se casse à travers le trafic.

00:45:00 Mais tout le monde connaît, la police ne le connaît pas ?

00:45:02 Bien sûr que la police le connaît.

00:45:03 Donc si la police le connaît, qu'est-ce que ça veut dire ?

00:45:05 Parce qu'il y a des connivences avec sa tête.

00:45:07 Donc ça, ces affaires-là, en fait, confirment

00:45:11 ce que bonne partie de Mauritien connaît.

00:45:14 Maintenant, il faut quand même faire un petit peu attention

00:45:18 parce que tout ça est manigancé par Andy Moon

00:45:21 qui n'est pas, et n'a les images d'être un grand patriote,

00:45:27 droit, crédible, sans tâche,

00:45:30 qui peut venir faire une dénonciation de la police.

00:45:33 Quand vous disiez un manigancé, vous pouvez dire que...

00:45:36 Non, nous faisons attention, nous prudons,

00:45:39 nous ne pas déjà décider tout.

00:45:43 On a fait ça vite ?

00:45:45 Oui, mon pensée, sa révélation-là, sa bande-sonne-là révèle une vérité.

00:45:52 Mais en même temps, dans mon fond intérieur,

00:45:55 je me dis oui, mais on fait quand même un peu attention,

00:45:57 quand on voit qu'il fait ça, qu'il prend ses messages-là,

00:46:04 qu'il organise ça,

00:46:07 il peut être un peu fiable, c'est-à-dire qu'il fait totalement confiance.

00:46:13 Exactement, c'est pour ça qu'il y a une enquête qui finit ouverte dessus.

00:46:18 Et là, qu'est-ce que vous pensez de ces affaires

00:46:24 qui la police enquête sur la police,

00:46:27 parce que le premier ministre dit que c'est MTI actuellement

00:46:30 qui est en charge de ces allégations extrêmement graves,

00:46:33 ou même on dirait ces pratiques allégées-là,

00:46:37 et puis éventuellement peut-être l'IPCC ou quelque chose comme ça.

00:46:44 Donc, comment ça ? Est-ce que la police est capable d'enquêter sur la police ?

00:46:49 Oui, elle n'est pas bonne, le principe n'est pas bon,

00:46:51 mais c'est de toute nature pour rassurer la population.

00:46:53 La population ne peut pas faire confiance à la police-là, de moins en moins.

00:46:56 Encore une fois, seulement, à ne pas mettre toute la police dans le même panier.

00:47:00 Il y a la police honnête qui fait son travail, etc.

00:47:03 Mais ça, la police qui est dans l'attelage, pour plusieurs raisons,

00:47:08 la population ne peut pas faire confiance,

00:47:10 et à mon avis, dans certains cas, à juste raison.

00:47:14 Je connais un certain nombre,

00:47:16 je ne suis pas un enquêteur, je suis un train de vie,

00:47:20 mais je connais qu'avec ce petit salaire,

00:47:22 la police de là-dessous, ou inspectée de là-dessous,

00:47:25 n'est pas capable, et n'a pas la capacité de faire sa qualité des penses-là.

00:47:32 Tout le monde connaît, quand j'ai habité dans l'endroit où j'étais,

00:47:35 tout le monde connaît, ça mène du monde là.

00:47:37 Ils vivent bien au-dessus de leurs moyens.

00:47:40 C'est clair, petit et grand, hein,

00:47:43 donc c'est quand même très haut,

00:47:45 mais dans cette scène de corruption-là,

00:47:50 il y a plusieurs divisions, il y a plusieurs cas,

00:47:54 mais il n'y a pas que du bon arrosé là-dedans.

00:47:58 Et donc, de confier à cette même police,

00:48:03 soit sous division, etc.,

00:48:05 mais ça reste toujours les policiers de là-dessous,

00:48:08 le soin d'eux mène à l'enquête-là.

00:48:10 - Qui vous pensez, qui s'en a-t-il besoin face à l'enquête-là ?

00:48:14 Est-ce qu'il t'y a besoin d'une commission d'enquête,

00:48:16 par un expert étranger ?

00:48:17 - Oui, d'un certain genre-là,

00:48:18 tu t'y as besoin d'une commission d'enquête par un juge,

00:48:20 par un juge, il n'est arrivé dans le passé, ça,

00:48:22 commission roe, rappelle-toi,

00:48:24 tu as une commission d'enquête,

00:48:25 et au lendemain de la commission roe,

00:48:27 elle n'a pas qu'à la police,

00:48:28 tu transférais, elle n'a pas qu'à la police,

00:48:30 tu perds ta place.

00:48:31 C'est une commission d'enquête qui t'y a besoin,

00:48:33 avec un juge, un "sitting judge",

00:48:35 qui peut enquêter l'autre, mais pas la police,

00:48:37 pour enquêter chez lui-même,

00:48:38 et pas pour assurer la population.

00:48:40 C'est très mal géré.

00:48:44 Tu vises une commission d'enquête.

00:48:46 Ces affaires-là sont tellement graves,

00:48:48 parce que si c'est vrai,

00:48:50 il indique un pourrissement de la police

00:48:53 au plus haut niveau.

00:48:55 Ce n'est pas une affaire qu'il y a à traiter,

00:48:57 comme dans n'importe quel cas banal,

00:49:00 la police gagne.

00:49:02 C'est d'une extrême gravité.

00:49:04 Et dans un pays véritablement démocratique et fonctionné,

00:49:06 un certain nombre de policiers,

00:49:08 dont les noms sont mentionnés,

00:49:10 de plus haut jusqu'au plus bas,

00:49:12 c'est interdicté.

00:49:14 Qu'est-ce que ça fait à vous de penser,

00:49:16 parce que le premier ministre,

00:49:18 qui est quand même responsable du "law and order",

00:49:20 quand ces affaires-là peuvent passer,

00:49:22 et qu'il y parait qu'il y prend l'air

00:49:24 avec une certaine légèreté,

00:49:26 parce qu'on nous gâte la réponse qu'il a fait donner

00:49:28 à la PNQ du leader de l'opposition,

00:49:30 par exemple, la semaine dernière.

00:49:32 Qu'est-ce que ça a indiqué?

00:49:34 Ça a indiqué qu'il est déconnecté

00:49:36 avec la réalité du pays.

00:49:38 Ça a indiqué qu'il ne peut pas prendre la mesure

00:49:40 de ce que sa bande d'affaires-là

00:49:42 peut faire la psychologie des mauriciens.

00:49:46 Parce qu'il est isolé,

00:49:48 il n'y a pas de monde

00:49:50 qui a envie d'y attendre, etc.

00:49:52 Il n'est pas mordant,

00:49:54 il n'est pas écoutant les gens,

00:49:56 il n'a pas reçu son feed-back,

00:49:58 ou gagné,

00:50:00 qui m'a reçu,

00:50:02 avec Benjamin.

00:50:04 Et...

00:50:06 Je descends dans le parking, là,

00:50:10 et Benjamin me dit

00:50:12 "Mais, le pays l'embaise."

00:50:14 C'est l'expression

00:50:16 qu'il entendait le plus couramment

00:50:18 ce jour-ci.

00:50:20 Le Premier ministre ne peut pas entendre ça, jamais.

00:50:22 Quand un mbc fait avec autre chose,

00:50:24 il dit "Nous, le Premier ministre,

00:50:26 nous sommes bien contents,

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