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À l'occasion de la Fête de la musique, Philippe Vandel reçoit chaque jour des artistes en live dans Culture médias jusqu'au mercredi 21 juin 2023. Aujourd'hui, Yuri Buenaventura avec Arielle Dombasle.
Retrouvez "Culture Médias" sur : http://www.europe1.fr/emissions/culture-medias

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Transcription
00:00 Ariel Dambal et Culture Média qui prépare la fête de la musique.
00:04 J'attendais ce moment depuis très très longtemps. C'est demain la fête de la musique mais je suis
00:07 ravi d'accueillir dans ce studio Yuri Bonamentura. Il est colombien, il va nous offrir un live.
00:12 On le surnomme le king de la salsa. 7 albums, 5 disques d'or. En Colombie c'est une star,
00:18 il est moins connu qu'Escobar mais il est plus connu que le président de la République.
00:22 Mais c'est vrai et Ariel va nous dire les titres parce que moi je suis pas capable de les prononcer.
00:26 Il va nous faire un medley. Que va-t-il chanter ? Un medley Yuri Bonamentura,
00:30 c'est le king de la salsa. Il va faire une histoire d'amour et "Bésame mucho"
00:36 qui sont deux éxits de l'Amérique latine. A ver Yuri, lance-toi !
00:41 C'est un hommage pour toi Dambal, pour ta mexicanité.
00:46 Et je traduis, c'est un hommage d'être lancé par vous Ariel Dambal.
00:49 Je parle pas espagnol mais ça j'ai compris. On met le jingle, on écoute Yuri chanter et il nous rejoint à la table.
00:54 Heureux temps, le live Culture Media.
00:58 (Musique)
01:06 (Musique)
01:26 (Musique)
01:46 (Musique)
01:56 (Musique)
02:16 (Musique)
02:38 (Rires)
02:40 Ariel Dambal !
02:42 - Ah bon, me dio mucho gusto Yuri Bonamentura !
02:46 Que viene de Colombia, que bonito !
02:48 - C'est vraiment impressionnant. - Me dio mucho gusto, si !
02:51 - Ariel on parle en français, il faut revenir en français.
02:53 - Ah oui on va revenir en français.
02:55 - Il y a beaucoup de gens qui nous écoutent, il faut parler français.
02:58 Vous étiez impressionnée. Vous ne le connaissiez pas, vous êtes impressionnée.
03:01 - Mais c'est-à-dire que c'est tellement fin et puis c'est toute l'Amérique qui arrive
03:06 avec toute cette sentimentalité, ce côté extrêmement fin,
03:11 le cœur qui pleure et puis on pleure et on se laisse aller au drame de l'amour.
03:18 - Yuri, vous étiez-vous aussi touché ?
03:21 - Il est complètement scotché !
03:23 - Non, je viens de comprendre quelque chose d'Almando Var,
03:27 de ce qu'il essaie de faire Almando Var.
03:30 Parce que vous avez vécu 18 ans au Mexico, vous êtes mexicain,
03:34 vous avez un esprit mexicain.
03:36 Mais c'est le mélange de l'Europe, de ce glamour européen,
03:39 avec ça, ça donne, c'est ça qu'il essaie de construire en fait.
03:44 - C'est vrai.
03:45 - C'est votre arôme, parce que quand vous venez de chanter,
03:47 vous les chantez avec une profondeur mexicaine, c'est à vous ça.
03:52 Merci, merci, parce que vous portez cet arôme,
03:57 et pour moi ça enrichit la France, cet arôme.
04:00 - C'est la sensibilité, "nosotros los latinos", je dis en français.
04:04 C'est notre sensibilité, nous des latins, qui venons d'ailleurs.
04:08 Nous sommes des oiseaux étrangers, perpétuellement étrangers,
04:12 mais qui touchent les Européens à la musique, la salsa.
04:15 - Merci Philippe pour cette invitation, pour aider à m'avoir permis de connaître Ariel Dombal.
04:19 - D'ailleurs je dois dire, je les ai présentés avant,
04:22 il était 10h pendant qu'il y avait le flash,
04:24 j'ai présenté Yuri Bonamitira à Ariel Dombal,
04:27 et ils se sont parlé comme s'ils se connaissaient depuis toujours.
04:30 Et c'était très frappant pour moi de vous observer tous les deux de loin,
04:34 comme si vous étiez connectés.
04:35 - Así es la latinidad, c'est cette...
04:38 Les choses finalement dans le continent américain du Sud,
04:42 les gens sont plus gentils, plus ouverts sur les autres,
04:45 et voilà, il y a une espèce de simplicité dans les rapports.
04:49 La France, c'est toujours des entourloupes, et puis...
04:54 - Et pourtant s'inspire de la France !
04:58 - Vous êtes colombien, vous avez quitté la Colombie à quel âge, Yuri Bonamitira ?
05:01 - A 19 ans.
05:02 - Vous êtes venu, si la légende est vraie, vous avez appris à jouer des percussions pour suivi,
05:07 vous avez assuré vos premières scènes dans le métro.
05:10 Gros succès avec une reprise de Jacques Brel, "Ne me quitte pas".
05:13 Quel rapport vous avez avec la fête de la musique ?
05:15 Parce que c'est notre sujet, ce sera demain, ça existe en Colombie ou pas ?
05:18 - Oui ça existe.
05:19 - Ça existe d'après vous ?
05:21 - Bien sûr, on s'est déjà pris, on a pris la fête de la musique,
05:25 et la musique c'est tout, la musique c'est un outil en Amérique latine,
05:29 un outil pour se défendre.
05:31 - Et vous l'avez connue en Colombie en tant que spectateur, la fête de la musique ?
05:33 - Non, je l'ai connue en France.
05:35 - Ici, en France à jouer.
05:36 - Mais c'est aussi un outil de la révolution, c'est un outil, c'est notre arme la plus belle,
05:42 et en plus c'est vrai que la fête de la musique, dans les pays d'Amérique latine, c'est tous les jours !
05:48 - C'est vrai, on chante, on joue tous les jours.
05:56 - Alors, vous allez jouer demain pour la fête de la musique ou pas du tout ?
05:59 - Oui, à Reims.
06:00 - Oui, à Reims.
06:01 - Oui, à la fête de la musique à Reims.
06:03 - J'aime bien quand vous prononcez "Reims".
06:05 - J'ai répété ça beaucoup et j'ai pas pu.
06:07 - Vous dites la ville du champagne.
06:09 - Oui c'est ça.
06:10 - La ville des anges, la cathédrale de Reims, il y a des anges, Los Angeles, imagine !
06:16 - On parle aujourd'hui à Reims, et je vais y aller.
06:22 - Oui, il faut !
06:23 - Alors je dois dire, il y a votre grand retour à l'Olympia, ce sera le 29 juin,
06:26 vous êtes en tournée, vous serez à Montauban le 23, à Montelieu le 11 juillet,
06:30 au Canet-Roussillon à Nice, à Narbonne, à Nancy.
06:33 Quels souvenirs vous gardez de la fête de la musique en tant que chanteur, en tant qu'artiste, en tant que performeur ?
06:39 - Déjà, je faisais la manche dans les métro à l'époque, et ça allait très mal parce que personne donnait de la monnaie.
06:45 - C'était pas un grand plus, ah les salauds !
06:50 - Je suis allé dans les métro, et c'était les soldats qui donnaient pas de monnaie.
06:56 - Je me suis dit, je vais terminer par une question positive, pour que tout le monde soit content, et le mec a pas un radis.
07:01 - J'ai adoré voir la France comme ça, dans la rue, jouer la musique partout, et ça m'a donné une espérance.
07:08 - De pêche.
07:09 - Oui, ça m'a donné une espérance immense, oui c'est ça.
07:12 - Il faut tous les outils techniques, pragmatiques, scientifiques, technologiques, mais il faut pas perdre de vue ça.
07:18 - Toute petite question, là vous êtes deux, vous êtes avec votre pianiste, vous êtes combien sur scène en tout ?
07:21 - Vincent Vidal, merci beaucoup, et nous sommes 14 sur scène à l'Olympia, 3 trompettes, 3 trombones, timbales et tout.
07:27 - C'est fantastique, c'est l'Olympia, c'est le 29.
07:30 - 29 mois, oui.
07:31 - Yuri Bonaventura sur scène, c'est absolument prodigieux, c'est même pas un concert, c'est une expérience.
07:36 - Merci.
07:37 - Merci d'avoir été avec nous dans ce studio, en direct.
07:39 - Que l'indo, culture média continue avec Ariel Dombale, que l'inda.
07:43 - Que l'inda, si.
07:45 - Non, mais c'est beau.
07:47 - C'est beau.
07:49 - C'est beau.
07:51 - Comme si c'était cette nuit, la dernière fois.
07:57 -Europe 1, historiquement vôtre.