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Le sénateur de l’Allier Claude Malhuret, président du groupe Les indépendants, était jeudi l’invité de Face aux territoires, l’émission de Cyril Viguier sur TV5 Monde en partenariat avec le groupe Nice-Matin.

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Transcription
00:00 Cette crise migratoire, elle résonne très fortement dans les Alpes-Maritimes, à la frontière italienne.
00:05 Le président des Républicains et député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, parle même de véritables rats de marée.
00:11 Pourtant, 150 policiers et gendarmes ont été envoyés ces dernières semaines, mais la situation est toujours aussi tendue.
00:18 Est-ce que l'État a pris la mesure de cette situation ?
00:22 Oui, je pense que l'État a pris la mesure, mais encore une fois, ça prouve bien ce que je disais il y a un instant.
00:26 C'est un problème européen. Si on ne le règle pas à l'échelle européenne, l'Italie continuera à laisser passer les immigrés vers la France.
00:34 Et la France sera obligée de fermer de plus en plus hermétiquement sa frontière avec tous les problèmes que ça peut poser.
00:40 Et en plus, actuellement, vous connaissez le gouvernement italien. Il n'est pas vraiment sur la même ligne que le gouvernement français.
00:45 Donc il y a souvent une sorte de course à l'échalote. Donc tout cela se règlera pas à la frontière italo-française.
00:53 Elle se règlera au niveau européen avec une même politique qui, aujourd'hui, n'est pas le cas malgré Schengen, malgré beaucoup de décisions.
01:03 Dans les faits, ça n'est pas exactement comme ça que ça se passe. Le problème de la frontière italo-française se pose d'une autre façon à la frontière franco-anglaise, franco-britannique.
01:13 Donc aujourd'hui, on est loin, loin, loin d'avoir réglé ce problème. Je le redis. Et je sais que c'est compliqué.
01:19 Il n'y a pas de gouvernement européen à proprement parler. Donc c'est plus compliqué. Il faut s'entendre, il faut discuter.
01:23 Mais ça ne se réglera qu'au niveau européen, parce que le problème est européen. Il est mondial, mais il est européen pour nous.

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