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Retrouvez le replay de la 5e étape du Tour de Suisse du 15/06/2023.

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Sport
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00:00:00 [Musique]
00:00:08 Allez, on va passer l'étape en altitude aujourd'hui sur ce Tour de Suisse.
00:00:11 Peut-être l'étape Rennes aujourd'hui, peut-être encore un nouveau leader
00:00:14 après les deux changements des deux derniers jours.
00:00:17 Direction la Punt après 211 km donc aujourd'hui de course.
00:00:23 Ça c'est pour ce qui vous attend jusqu'à 17h15.
00:00:25 Il y aura ensuite bien sûr l'équipe de Greg avec Greg Acher.
00:00:28 À 19h45 vous suivrez l'équipe du soir pour la première partie.
00:00:32 Et puis à 20h35 vous allez rendez-vous avec la deuxième demi-finale de Ligue des Nations.
00:00:36 Ce sera l'Espagne contre l'Italie pour savoir qui va rejoindre la Croatie
00:00:40 qui a battu les Pays-Bas hier déjà sur notre antenne.
00:00:42 La finale aura lieu à Rotterdam justement aux Pays-Bas.
00:00:45 Ce sera dimanche et puis à 22h50, vous le savez également,
00:00:49 la deuxième partie de l'équipe du soir autour de Benoît Cossé.
00:00:54 Ça c'est pour ce qui vous attend aujourd'hui.
00:00:55 Il y a aussi de gros événements qui vous attendent bientôt sur la chaîne L'Équipe.
00:00:59 Cet été on va se régaler à partir du 21 juin et jusqu'au 2 juillet prochain.
00:01:03 Vous allez suivre les Jeux européens, ce sera à Krakowie en Pologne.
00:01:07 On en a déjà parlé hier, on vous a annoncé les portes-drapeaux.
00:01:10 Il y aura Marie Manet notamment pour le basket 3-3 mais aussi Jean-Charles Valladon.
00:01:13 Ce sera pour le tir à l'arc.
00:01:15 Marie Manet justement nous a accordé un petit mot
00:01:18 pour nous dire à quel point elle est heureuse d'être porte-drapeau.
00:01:20 C'est toujours quelque chose bien sûr d'extrêmement symbolique.
00:01:24 C'est une très grande fierté d'emmener la délégation sur une compétition aussi prestigieuse.
00:01:30 On sera pas moins de 270 athlètes.
00:01:33 C'est un réel honneur pour moi d'avoir été sélectionnée, d'avoir été élue pour être porte-drapeau.
00:01:38 Et c'est vrai que ça me permet aussi de mettre à l'honneur ma discipline qui est le basket 3-3.
00:01:43 Et on continue à remercier ces athlètes qui sont là pour nous également.
00:01:46 Même ceux qui, comme Alexandre Abel tout à l'heure, ont interagi pour nous raconter des choses.
00:01:50 C'est important de comprendre tout ça.
00:01:53 Allez, on bascule sur cette étape, la cinquième du Tour de Suisse désormais.
00:01:57 Cette magnifique échappée dont vous nous avez parlé tout à l'heure, Patrick Chassé.
00:02:01 Vous êtes toujours avec Christophe Ribon et Pierre Roland.
00:02:03 Je vous lance à nouveau sur la composition.
00:02:04 Dites-nous qui est devant.
00:02:05 Merci Claire Brécogne.
00:02:07 Eh bien, vous voyez le maillot tricolore au premier plan.
00:02:09 C'est celui de Pascal Einkorn, le champion des Pays-Bas,
00:02:12 qui remettra son titre en jeu d'ailleurs dans une dizaine de jours.
00:02:15 Pascal Einkorn qui a fait la bonne opération du jour puisqu'il était parmi les premiers attaquants.
00:02:21 Il y avait énormément de coureurs. 35 au total sont sortis du peloton en début d'étape.
00:02:26 Tous ne se sont pas forcément regroupés à l'avant.
00:02:28 Pascal Einkorn et Sergio Higuita, notamment Sergio Higuita, le grimpeur colombien,
00:02:34 étaient présents dans cette échappée.
00:02:38 Et ils se sont disputés les points au sommet du col de la Furcas,
00:02:43 puis ensuite au sommet du col d'Auberal.
00:02:45 Higuita est passé en tête devant Einkorn sur le premier col qui était hors catégorie.
00:02:53 Et puis sur le sommet de l'Auberal Pass, c'est Einkorn qui est passé en première position.
00:02:58 Donc Pascal Einkorn a fait la bonne opération.
00:03:01 Il est désormais en tête du classement de la montagne avec, vous le voyez, 42 points.
00:03:06 Lilian Kelméjian qui porte aujourd'hui ce maillot après l'étape d'hier est à 20 points.
00:03:11 20 points c'est le tarif pour un hors catégorie.
00:03:13 Et Sergio Higuita est deuxième avec quand même une belle différence entre l'actuel leader.
00:03:18 Il reste encore 20 points à prendre puisqu'il y aura la dernière ascension,
00:03:22 le col d'Alboula qui sera lui aussi répertorié hors catégorie à 2315 mètres.
00:03:29 Le point culminant de ce Tour de Suisse, c'était la Furcas à 2436 mètres d'altitude.
00:03:37 L'écart, vous le voyez, il est de 3 minutes.
00:03:39 Et ça fait maintenant un bon moment qu'on est au-dessus des 3 minutes en ce qui concerne l'échappée du jour.
00:03:46 C'est en fait au bas de la descente du col de la Furcas, la première difficulté,
00:03:50 que cet écart est passé au-delà des 3 minutes pour y rester finalement, montant jusqu'à 3 minutes 30.
00:03:58 Donc vous voyez la physionomie de cette étape.
00:04:01 On avait deux cols qui s'enchaînaient en début d'étape sur les 70 premiers kilomètres.
00:04:06 On a cette longue vallée avec vent défavorable.
00:04:09 En fait, en réalité, on longe de plus ou moins près, après avoir longé le Rhône, le Rhin,
00:04:16 le Rhin jusqu'au pied de cette montée finale où l'on s'en écartera pour longer l'Alboula,
00:04:23 qui n'est pas seulement un col, mais qui est aussi le nom de la rivière affluent du Rhin,
00:04:28 que l'on retrouvera donc dans le final de cette étape après Thusis.
00:04:33 Thusis, c'est tout en bas. La montée du col proprement dit, elle intervient un petit peu plus loin.
00:04:39 Mais c'est sûr, Christophe Riblon, qu'on restera en prise tout le final de cette étape
00:04:43 avant d'aborder la courte descente vers la Punte, terme de cette cinquième étape.
00:04:50 Oui, effectivement. Là, on est en prise maintenant pendant 40 kilomètres tout simplement,
00:04:54 parce qu'il restera 9,6 km de descente.
00:04:57 Donc là, on est 40 km en prise, dont 20 km, quasiment 20 km dans le dernier col.
00:05:03 Oui, parce que pour situer sur le graphique où sont les coureurs,
00:05:06 on est encore avant le sprint de Surava,
00:05:12 mais on est déjà effectivement sur les premiers contreforts de cette montée.
00:05:17 Oui, voilà. On est après Thursis, entre Thursis et le sprint.
00:05:20 Donc voilà, on est déjà dans les premiers contreforts et on voit qu'il y a du pourcentage.
00:05:24 On voit bien que ça ne roule pas vite, que c'est déjà difficile.
00:05:28 Donc effectivement, voilà, une quarantaine de kilomètres comme ça à gérer,
00:05:31 avec bien sûr, on le sait, les 18 derniers kilomètres qui, eux, vont être autour des 7% de moyenne.
00:05:36 Donc une vraie ascension, une vraie difficulté.
00:05:39 Je ne sais pas si on l'a dit, mais 4600 m de dénivelé positif aujourd'hui.
00:05:42 On l'a dit en avant-course, on monte trois fois à plus de 2000 m,
00:05:45 dont à l'arrivée, on sera à 2000... Enfin, pas à l'arrivée, au passage du dernier col, on sera à 2312 m.
00:05:52 Alors vous avez 2312, moi j'ai 2315. On ne va pas se battre.
00:05:56 D'abord, vous l'avez déjà fait avec Pierre Roland tout à l'heure, donc on ne va pas le battre une deuxième fois.
00:06:00 Ça dépend quoi ? À l'intérieur du virage, du dernier virage ou à l'extérieur, c'est ça ?
00:06:05 - Oui, parce que vous, vous avez été prendre la photo au sommet avec la petite pancarte.
00:06:09 C'est pour ça que je suis resté sur la route et j'ai basculé tout de suite.
00:06:11 - J'aurais bien aimé quand même.
00:06:12 Alors est-ce que le champion du monde est en mesure de rivaliser avec les meilleurs ?
00:06:17 Bien sûr. Pourquoi on parle tant des chances du champion du monde
00:06:20 alors qu'il n'a pas le maillot de leader sur les épaules ?
00:06:24 D'abord, parce qu'effectivement, il n'est pas très loin au classement général. Il est à 16 secondes.
00:06:28 Il est à 16 secondes, c'est-à-dire qu'il est derrière Félix Galles,
00:06:32 mais il est aussi derrière Mathias Schelmose,
00:06:35 qui a donc conservé seulement 24 heures le maillot jaune sur les épaules,
00:06:39 le leader de la formation Trek-Segafredo.
00:06:42 Et donc, par conséquent, les écarts sont minces.
00:06:48 Et surtout, on n'oubliera pas qu'il y a un contrôlement de 25 km le dernier jour
00:06:53 qui sera précédé de deux étapes, demain et après-demain, plutôt taillées pour les punchers.
00:06:58 Alors vous avez le classement du top 10 et vous voyez que les grands noms sont là,
00:07:03 sont dans le top 10, derrière Félix Galles, derrière Mathias Schelmose,
00:07:08 le champion du monde Remco Evenpool, Peyo Bilbao, le leader de la formation Barhain,
00:07:13 Wilco Kelderman, celui de la formation Jumbo-Visma,
00:07:17 Juan Ayuso qui a perdu du temps, mais qui est quand même sixième,
00:07:20 avec un retard d'une minute 18, juste devant Romain Bardet qui lui est à une minute 25.
00:07:26 Et puis surtout, on notera quand même la présence de très bons coureurs belges.
00:07:30 On en compte quatre dans les 14 premiers de ce classement général.
00:07:36 Evenpool évidemment, Eutebrocks, ce jeune espoir belge de la formation Borands-Grohe,
00:07:42 Sylvain Moniquet de l'équipe L'Autodestinie qui nous a épatés hier,
00:07:46 puisqu'il était avec les meilleurs.
00:07:47 Et enfin Dylan Töns qui est quatorzième, certes, mais après de deux minutes 30.
00:07:51 Côté français, Romain Bardet est le meilleur français,
00:07:56 mais on notera aussi la bonne performance de l'équipier de Félix Galles,
00:08:01 Clément Berthet qui pointe en 15e position.
00:08:04 Ça m'amène à une question d'ailleurs, Pierre-Roland, Christophe Riblon,
00:08:08 Clément Berthet, on ne va peut-être pas lui demander de faire l'équipier,
00:08:12 ou si ce n'est pas parce qu'il est 15e qu'il va défendre une place au classement général ?
00:08:18 - Normalement, il va se mettre au service de son leader.
00:08:22 Après, tout dépend de la course, de ce qui va se passer.
00:08:25 C'est sûr que si Félix Galles nous réitère sa performance d'hier en attaquant dès le début,
00:08:32 Clément Berthet ne va pas avoir besoin de travailler énormément.
00:08:36 Et là, sur l'image, on voit les voitures doubler le groupe de tête,
00:08:41 tout simplement pour expliquer,
00:08:43 c'est sur cette vallée, il n'y a qu'une seule route pour rejoindre la zone de ravitaillement à l'arrivée,
00:08:49 et les assistants ont passé des musettes et doivent doubler le peloton,
00:08:53 et maintenant les échapper pour rejoindre l'arrivée avant eux,
00:08:56 pour pouvoir les accueillir quand ils auront fini la course.
00:09:01 En principe, on essaye de prendre un itinéraire bis,
00:09:03 mais quand ce n'est pas possible en montagne, dans des vallées, etc.,
00:09:07 on les fait doubler. On voit que ça n'a aucune incidence sur la course, la route.
00:09:11 - Les coureurs sont prévenus. - Les coureurs sont prévenus.
00:09:14 - On les prévient même avant, au départ, au briefing, souvent on passe l'information.
00:09:17 - Et on notera la belle performance de la production de la SRG SSR,
00:09:21 qui nous propose des images sous un tunnel.
00:09:24 Voilà, c'est ça le progrès.
00:09:26 Je sais qu'en France, on est capable aussi de le faire avec les moyens de production français qui existent.
00:09:32 On l'a vu récemment sur un Tour de France, mais ça mérite quand même d'être souligné.
00:09:38 - On voit souvent une longue attente quand le tunnel est long.
00:09:41 En attendant que les coureurs ressortent du tunnel,
00:09:44 eh bien, ce n'a pas été le cas ici, en Suisse, où les tunnels sont assez nombreux.
00:09:48 Je vous vois un peu perplexe. - C'était extrêmement net.
00:09:55 Et puis, ça durait longtemps, quand même, le tunnel.
00:09:57 - Sacré tunnel, oui, avec les 19 coureurs de tête.
00:10:01 On va peut-être les énumérer, ces 19 coureurs.
00:10:03 C'est un peu fastidieux, mais il y a quand même des grands noms.
00:10:05 Donc, je voudrais que les téléspectateurs les aient bien en mémoire.
00:10:10 Peut-être par ordre de Dossard, c'est le plus simple.
00:10:12 Ou non, plutôt, on va commencer par les équipes qui ont un coureur.
00:10:16 Je vous disais tout à l'heure avec Claire Brécon qu'il y avait quand même 6 équipes
00:10:19 ayant un coureur dans le top 10 qui avait placé des coureurs en tête de la course.
00:10:23 C'est le cas, par exemple, d'Antonio Tibéry, coéquipier de Bilbao.
00:10:26 Antonio Tibéry, de l'équipe Bahreïn, est présent.
00:10:29 On retrouve également Nelson Paules, coéquipier de Grigoberto Urán,
00:10:33 pour la IF Education Easy Post.
00:10:36 Il est également dans cet échappé.
00:10:38 Ce sont des individualités.
00:10:39 Ils sont seuls de leur équipe dans l'échappé, pour ceux dont je vous parle.
00:10:44 Alors, l'équipier de luxe, Wout van Aert, le leader de la formation...
00:10:49 Enfin, pas le leader, le leader, l'un des leaders de la formation Jumbo-Visma,
00:10:53 mais le leader au classement général, c'est Wilco Kelderman.
00:10:55 Il est cinquième.
00:10:56 Eh bien, Wout van Aert s'est projeté en tête, celui qui ne joue aucun rôle au classement général.
00:11:01 Il ne cherchait pas un maillot jaune, il porte le maillot noir de leader du classement par points.
00:11:06 Et puis, on retrouve également Quinn Simons, coéquipier de Matthias Schellmose,
00:11:12 pour la formation Trek Sega Fredo.
00:11:13 Lui aussi est dans cet échappé, tout comme Marc Hirschi, coéquipier de Juan Ayuso,
00:11:19 le Suisse de la formation UAE Team Emirates.
00:11:22 On a eu l'occasion de le dire en fin de contrat à l'occasion de cette année 2023.
00:11:26 Les autres coureurs qui sont présents dans cet échappé,
00:11:30 eh bien, on va retrouver Michael Gogol, pour la formation Alpecin de Kenaink.
00:11:39 On va retrouver...
00:11:41 Ah oui, attendez, j'ai oublié de citer les deux beaux rares,
00:11:43 parce qu'ils ont également Eutebroeck, qui est huitième au classement général.
00:11:47 C'est Marco Haller et Sergio Higuita.
00:11:49 Et c'est d'ailleurs l'équipe la mieux représentée avec la formation Movistar,
00:11:53 qui, elle, n'a pas réellement de coureurs très bien placés au classement général.
00:11:56 Gorka Izaguirre et Ollier Lascano sont aux avant-postes aujourd'hui.
00:12:01 Eux aussi, donc, peuvent compter sur deux éléments, tout comme...
00:12:04 Et c'est la troisième équipe, l'une des quatre équipes qui compte deux éléments.
00:12:08 L'équipe israële avec Hugo Houlle et Chris Nylens,
00:12:11 ainsi que la formation Jaiko Alula, avec Matteo Sobrero et Chris Jensen.
00:12:18 Ces deux équipes qui n'ont pas de coureurs réellement placés au classement général.
00:12:22 Enfin, il nous reste à citer quelques individualités, et pas des moindres.
00:12:25 Rui Costa, triple vainqueur de l'épreuve, est aux avant-postes,
00:12:28 mais il est seulement 30e au classement général.
00:12:30 Il représente l'équipe Inter-Marché Circus Wonti,
00:12:33 l'équipe de Lilian Kelmejan, échappée hier,
00:12:35 l'équipe de Biniam Girmay, qui a remporté la deuxième étape.
00:12:38 Et puis, Stéphane Kuhn, pour la formation Groupe Amae FDJ, est également aux avant-postes.
00:12:44 Une autre équipe française représentée par un coureur, c'est la formation Arkea Samsic,
00:12:51 avec le jeune Ewen Kostiou.
00:12:54 Et enfin, Pascal Heinekorn, j'en ai parlé tout à l'heure pour l'auto-destiny,
00:12:58 et Yanis Voisard, pour la formation Tudor Pro Cycling.
00:13:03 Voilà donc en ce qui concerne la composition de cet échappé.
00:13:06 Alors, je vérifie que j'ai bien cité tout le monde,
00:13:08 parce que comme je suis allé un peu dans le désordre...
00:13:10 Oui, c'est bon.
00:13:11 19 coureurs au total.
00:13:13 Stéphane Kuhn, que... là, c'est l'arrière du peloton,
00:13:18 que l'on a également dans cet échappé.
00:13:19 J'ai failli faire une inversion.
00:13:22 C'était Samuel Watson qu'on voyait à l'arrière.
00:13:24 Bon, la présence de ces coureurs, on l'a vu hier, peut être importante,
00:13:31 parce que ça peut servir de soutien, si toutefois on ne s'est pas trop livré
00:13:34 dans cette longue échappée partie dès la première ascension du jour.
00:13:38 Selon nous, ce qui s'est passé hier avec Félix Gall,
00:13:42 il y avait le Stendewulf à l'avant,
00:13:44 donc il n'a pas pris un gros relais, mais en tout cas il lui a donné un bidon,
00:13:47 il l'a arrosé.
00:13:48 Donc effectivement, ça sert toujours d'avoir quelqu'un à l'avant, c'est rassurant.
00:13:52 Et là, on n'oublie pas, au sommet, il y a 10 km de descente,
00:13:55 donc on peut tout à fait, pourquoi pas envisager que l'échappée ne soit pas reprise,
00:13:59 mais que si derrière, un des leaders attaque, un de ses équipiers à l'avant
00:14:01 l'attend pour la descente ou pour vraiment faire le final du col.
00:14:05 En tout cas, c'est toujours intéressant d'avoir un équipier à l'avant,
00:14:08 surtout quand on veut faire une course offensive.
00:14:16 Des paysages magnifiques, les coureurs ne vont pas pouvoir en profiter,
00:14:20 et pour nous, c'est un plaisir de pouvoir voir cette verdure, ces paysages,
00:14:27 ces vallées suisses vraiment très bien entretenues.
00:14:31 - Et je rebondis sur ce que vous disiez, Christophe Reblon,
00:14:34 si Stendewulf n'a pas été d'un grand secours pour Félix Gall hier,
00:14:38 en revanche, on a vu un Kevin Wehrmacht qui était très efficace pour Romain Bardet
00:14:43 après avoir été repris par son leader dans le final de la course.
00:14:46 Et ça attaque dans l'échappée.
00:14:48 Alors, est-ce que c'est les sprints et les secondes à prendre pour le sprint ?
00:14:52 On n'a pas parlé des coureurs, oui, on voit Van Aert ici,
00:14:55 mais surtout, on voit pour l'équipe... - Queen-Simons.
00:14:59 - Oui, Trek-Segafredo. - Ce n'est pas pour le sprint.
00:15:01 Le sprint est à 37,8 de l'arrivée, donc ce n'est pas encore tout de suite.
00:15:04 Mais voilà, on a décidé d'attaquer.
00:15:06 - C'est les plus lourds qui veulent se débarrasser des meilleurs grimpeurs dans ce groupe.
00:15:09 Et Stéphane Kuhn qui fait l'effort pour revenir.
00:15:12 - Il y a un sprint à Surava, mais c'est un sprint où il n'y a que des points à prendre.
00:15:15 - Il n'est pas tout de suite. - Il y a encore quelques kilomètres avant le sprint.
00:15:18 - Ah d'accord. - On a attaqué pour essayer de reconstituer une échappée.
00:15:22 Pas pour le sprint, là, en l'occurrence.
00:15:24 - Alors Simons, Van Aert et Kuhn qui sont en train de se détacher.
00:15:28 Kuhn n'a pas encore rejoint les deux premiers attaquants.
00:15:32 - Il a du mal à rentrer, Stéphane Kuhn, là.
00:15:35 Allez, Van Aert qui prend le relais.
00:15:37 Eh bien là, il ne faut pas les laisser partir, les trois.
00:15:39 Enfin, il ne faut pas les laisser. On fait ce qu'on peut derrière, je pense.
00:15:41 Mais clairement, là, si on ne veut pas se faire piéger, il faut tenter de réagir.
00:15:45 - On pense aux équipes qui ont deux coureurs, parce que Bora, Movistar, Israel, Jaiko.
00:15:52 C'est à eux de réagir en premier, non ?
00:15:55 - C'est aux coureurs qui sont les meilleurs présentés.
00:15:57 Maintenant, les trois qui sont sortis, c'est peut-être les trois meilleurs rouleurs de ce groupe.
00:16:01 Donc là, on leur a laissé une dizaine de secondes.
00:16:05 - Les trois meilleurs rouleurs en opposition aux qualités de grimpeurs.
00:16:08 - Oui, aux qualités de grimpeurs, oui. Ou même aux qualités de baroudeurs.
00:16:13 Tout simplement, des coureurs qui sont à l'avant.
00:16:15 Mais là, on a clairement laissé des profils à l'avant qui savent rouler très, très vite.
00:16:18 Ça y est, on s'est rejoint à trois. Stéphane Kuhn a réussi à rentrer.
00:16:21 Donc là, logiquement, on devrait s'entendre, même si Kuhn, je pense qu'il va prendre un petit kilomètre pour souffler.
00:16:27 Mais voilà, si on s'entend bien à l'avant, à trois, clairement, là, on risque de les voir pour un petit moment à l'avant.
00:16:32 - Bon courage pour le reste de l'échappé, parce que là, les trois là,
00:16:35 ce ne sont pas des coureurs qui rushignent à la tâche et surtout sur les parties, les parties pleines, ça va envoyer.
00:16:44 - Allez, les trois hommes sont ensemble. Les trois attaquants sont ensemble maintenant avec Wout van Aert,
00:16:50 qu'on ne peut pas résumer à simplement des qualités de rouleur.
00:16:54 Quand on a gagné l'étape du Ventoux dans le passé, c'était en 2021.
00:16:58 On ne peut pas... On est à la fois rouleur, mais aussi excellent montagnard.
00:17:02 En tout cas, quand on est dans une échappée de baroudeurs, on est d'accord en disant ça ?
00:17:05 - Troisième à Autakam aussi, l'année dernière, en faisant le boulot pour son leader.
00:17:12 Les qualités de Wout van Aert, elles sont nombreuses et le grimpeur en fait partie,
00:17:17 même si on a du mal à dire que Wout van Aert est un grimpeur, mais voilà, il sait...
00:17:22 - À Autakam, il avait d'ailleurs fait craquer Pogacar. - Il avait fait craquer Pogacar.
00:17:26 - Vous avez vu qui est en train de rentrer là derrière sur les trois ?
00:17:28 C'est notre ami Loscano de l'équipe Movistar. Là-bas, regardez, il est en train de faire la jonction.
00:17:33 - Alors qu'à l'envers, on a vu Yanis Voisard se faire distancer.
00:17:37 C'est dommage parce que c'est un jeune coureur très talentueux.
00:17:39 - Loscano... - Combien il a fait hier ?
00:17:41 Loscano, il était dans les 15-20, non ? - Il est infatigué.
00:17:45 - Il a fait 26e hier. Regardez, même il est contre. Il est malin.
00:17:49 On rappelle ce courant qui avait été révélé sur les classiques.
00:17:56 - À travers la flande, effectivement, où il avait pris la 2e place.
00:18:01 Et puis, ensuite, grâce à la chaîne d'équipe, les images que nous avions pu voir des boucles de la Mayenne,
00:18:10 où il avait été assez patent lors de la 1re étape.
00:18:13 Iquita lui avait permis de prendre un ascendant sur tout le monde jusqu'à la fin et de remporter cette épreuve.
00:18:17 - Iquita qui essaye de faire l'effort derrière. Là, c'est un moment fort de la course.
00:18:22 Regardez le chrono en haut. Ils ont repris plus de 20 secondes sur cette action.
00:18:27 Là, ça pique. Il ne faut pas louper le bon wagon.
00:18:30 - Et puis, c'est peut-être déterminant pour savoir si cet échappé a une chance ou pas d'aller au bout.
00:18:34 Parce que 3'39 à 40 km de l'arrivée, mais il n'y a quasiment maintenant que des kilomètres d'ascension.
00:18:39 Hormis, bien sûr, les tout derniers kilomètres, une fois qu'on aura basculé au sommet d'Alboula.
00:18:44 Si on est parti pour une telle distance en ascension, il faut quand même obtenir beaucoup d'avance.
00:18:52 Après, ça dépendra évidemment de la façon dont le peloton réagira.
00:18:55 S'il y a de la course derrière, si les favoris s'attaquent ou pas dans ces derniers kilomètres.
00:19:01 Parce que là, les coureurs qui sont aux avant-postes ne sont pas des coureurs qui présentent un gros danger.
00:19:07 Hormis peut-être Gorka Izagire de l'équipe Movistar qui était pointée avec un retard de 4'07 seulement au départ.
00:19:13 Mais il n'a jamais été virtuel leader de la course durant cette étape.
00:19:18 Marc Hirschi ne sera pas devant. Marc Hirschi s'est fait piéger à l'arrière.
00:19:22 Comme Pascal Encorne qu'on voyait très actif tout à l'heure.
00:19:25 Je pense que ces coureurs-là ne se relèvent pas devant. Je pense qu'ils ne vont jamais avoir la tête là-bas.
00:19:30 Oui, mais à contrario. Si Hirschi est piégé, on verra peut-être bien la UAE se mettre à rouler un peu en tête de peloton pour leur jeune leader Ayuso.
00:19:39 Après Ayuso, hier, il nous a fait un petit peu peur. Mais au final, il a bien limité la casse.
00:19:44 On était vraiment surpris par son classement à l'arrivée.
00:19:47 Après, je me pose la question des stratégies des équipes.
00:19:52 Parce que là, on a vu Quinn Simon attaqué alors que son leader est deuxième du général.
00:19:57 Je ne sais pas. Pour moi, c'est toujours questionnant de voir des équipiers qui sont à l'avant en train de faire la course pour aller remporter l'étape.
00:20:04 Alors que derrière, ils ont un leader qui joue le général.
00:20:06 Peut-être qu'Hirschi s'est volontaire de rester à l'arrière pour justement servir de point d'appui à un moment donné à Ayuso.
00:20:13 Là, Quinn Simon, ce qu'il est en train de faire à l'avant, clairement, ce n'est pas du tout pour servir de point d'appui à Skenmose.
00:20:18 C'est pour jouer sa carte personnelle.
00:20:20 Et souvent, quand on joue sur plusieurs tableaux comme ça, on a quand même des chances de tout perdre.
00:20:26 Allez, Rui Costa à la relance. Maintenant que l'on a un groupe qui s'est composé autour des trois attaquants initiaux, c'est-à-dire Wout van Aert, Quinn Simon et Stephen Koong.
00:20:36 Vous voyez qu'on doit avoir une bonne dizaine de coureurs, maintenant une douzaine de coureurs ensemble aux avant-postes.
00:20:43 Rui Costa aux couleurs de Intermarché. L'équipe Mateo Sobrero, on le voit avec Jaiko Aylula, le maillot de l'équipe australienne.
00:20:55 Et le sprint remporté par Wout van Aert qui conforte son maillot de meilleur sprinter devant Rui Costa.
00:21:07 Bientôt 4 minutes d'avance pour ce groupe d'échappés. Ils ont vraiment accentué leur avance sur ce mouvement de course.
00:21:20 Alors, on continue à l'énumération. Pour Alpecin, on a Michael Gogel que l'on voit ici dans la roue de Sobrero qui est en train de venir prendre son relais.
00:21:30 Pour la formation Boran Sgro, on a le petit gabarit Sergio Higuita que l'on aperçoit. On a également Uyur Lascano qui est dans ce groupe.
00:21:41 On a aussi Wout van Aert. On n'a pas dû citer... Oui, c'est Quinn Simon qu'on l'a cité, Stephen Koong également. Donc, je pense qu'on a cité tout le monde.
00:21:51 Et il y a Marc Hirschi qui a finalement foussé compagnie à ce petit groupe là et qui est en train de rentrer là-bas. Il est intercalé, on l'aperçoit au fond.
00:21:57 Alors que là, on retrouve la tête de peloton avec Mickey Schaar qui est en train d'emmener pour l'équipage des 2 R Citroën.
00:22:09 Effectivement, avec Félix Gall, il faut noter que pendant la première partie de cette étape, on avait surtout l'équipe DSM qui roulait en tête de peloton.
00:22:19 L'équipe DSM qui ensuite s'est relaie, la formation AG2R Citroën qui a pris le relais. L'équipe DSM de Romain Bardet qui n'est pourtant pas placée dans les tout premiers
00:22:28 puisqu'il était 7ème seulement au départ de cette étape. Mais l'équipe DSM n'était pas représentée à l'avant de la course.
00:22:35 Donc une fois qu'elle s'est relaie, ça a permis à l'échappée de prendre du champ. Allez, on tourne une page de publicité, on se retrouve dans un instant.
00:22:41 13 coureurs dans l'échappée, 13 coureurs aux avant-postes dans cette étape reine du Tour de Suisse que nous vous proposons aujourd'hui sur la chaîne équipe.
00:22:53 Vous avez la composition de ce groupe, le coureur le mieux placé au classement général est loin, loin du leader Félix Gall, leader depuis l'étape d'hier.
00:23:06 Le coureur le mieux placé, ça doit être Hugo Houlle qui est pointé avec un retard d'un quart d'heure.
00:23:12 Donc autant vous dire que ce que l'on vise devant, c'est la victoire d'étape en ce qui concerne ces coureurs ou bien de servir de point d'appui
00:23:20 comme l'ont dit nos consultants Pierre Rolland et Christophe Riblon, de point d'appui pour leur leader en ce qui concerne certains coureurs
00:23:27 comme Wout Van Aert qui est là et qui possède dans son équipe Wilco Kelderman, cinquième du classement général à 1 minute et 12 secondes.
00:23:37 Derrière, on a un groupe de lâchés qui est à 52 secondes, ces coureurs qui étaient tout à l'heure en compagnie des hommes de tête
00:23:45 mais qui dans l'ascension de cette dernière difficulté, le col d'Alboula, n'ont pas pu suivre le rythme imposé dès le pied par Queen-Simons, Wout Van Aert et Stephen King.
00:23:57 Alors on voit que ces cinq coureurs ne pourront plus revenir sur la tête a priori, mais on voit également que le peloton est pointé avec un retard supérieur à 4 minutes.
00:24:07 Tout à l'heure, on avait abordé les tout premiers contre-forts avec à peine plus de 3 minutes 15, donc vous voyez qu'on a repris 50 secondes au peloton
00:24:17 en l'espace de quelques kilomètres, en une dizaine, douzaine de kilomètres. C'est quand même important, ça montre qu'on a nettement haussé le rythme aux avant-postes.
00:24:26 Est-ce que pour vous, maintenant, on peut déjà répondre à la question de savoir si le vainqueur de l'étape est actuellement dans l'échappée des 13 coureurs devant ?
00:24:34 Non, pour l'instant, on est en incapacité de dire si la gagne va être dans le groupe d'échappée ou dans le peloton, mais il y a eu un gros mouvement de course.
00:24:43 L'initiative de Queen-Simons, emboîtée par Wout Van Aert et Stephen King, ça a clairement accéléré devant, mais par contre, à l'arrière, dans le peloton, c'est toujours un seul coureur.
00:24:53 C'est Michael Schaar, le Suisse de AG2R, qui fait le tempo. Il est seul à assurer la poursuite. Donc forcément, un coureur contre 13 coureurs qui se relaient et qui s'attaquent, ça crée des écarts.
00:25:09 Classé au patrimoine de l'UNESCO, depuis 2008, ce viaduc est magnifique et qui date du tout début du XXe siècle. 136 mètres de longueur, 65 mètres de haut.
00:25:23 C'est un viaduc qui, vous le voyez, permet une liaison ferroviaire.
00:25:33 Pour l'instant, nous sommes sur les premiers contre-forts. Nous avons passé le sprint intermédiaire qui a été franchi en tête par Wout Van Aert à Surava.
00:25:48 Les coureurs sont en train d'escalader. On doit être du côté de Filsure maintenant. On va arriver dans quelques instants au pied officiel.
00:25:58 La banderole indiquant le pied de ce col est située à 27,8 km. Donc on n'y est pas tout à fait. Il reste 2 km à peu près. 2 bons kilomètres encore à avaler pour les hommes de tête.
00:26:12 Quint Simmons qui se rafraîchit. Wout Van Aert qui reste en première ligne. Wout Van Aert qui a décidé de faire un test grandeur nature aujourd'hui pour se situer dans son état de forme puisque c'était sa course de rentrée ce Tour de Suisse.
00:26:30 Stephen Kuhn qui avait remporté le contre-la-montre initial disputé sur ce Tour de Suisse. C'était à Heinz Hilden.
00:26:42 Rui Costa, le triple vainqueur de l'épreuve. C'est quand même une belle échappée. Je trouve que ça a de la tenue les noms qu'on cite depuis tout à l'heure.
00:26:51 Et n'oublions pas le principal bénéficiaire, Pascal Einkorn qui tout à l'heure a été un peu en difficulté mais qui est venu se replacer dans ce groupe.
00:26:58 Le champion des Pays-Bas qui a pris la tête du classement de la montagne et qui espère bien avoir encore l'occasion de marquer des points décisifs puisqu'il s'agit, ce col d'Alboula, du dernier col hors catégorie à franchir sur ce Tour de Suisse.
00:27:13 Donc 20 points à prendre ce qui lui permettrait de faire la différence et de s'installer définitivement en tête.
00:27:22 Un petit changement de finitionnement en tête de peloton. L'équipe Aziz Aztran qui laisse un peu plus filer l'échappée.
00:27:28 Il n'y a pas de réel danger. Danger immédiat dans l'échappée même si le mieux classé devant c'est Gorka Izagiri à 4 minutes 07.
00:27:39 Donc il y a un petit peu de marge. En tout cas on a décidé là au pied, pas très loin du pied du col, de laisser faire un peu les autres équipes, de se mettre un peu plus en retrait.
00:27:47 Tout simplement je pense que Félix Dial a besoin d'économiser un peu ses équipiers, d'amener le plus de monde le plus loin possible.
00:27:53 Peut-être jouer aussi avec les autres. On va demander peut-être un petit coup de main aux autres.
00:27:57 On va peut-être commencer à manquer d'équipiers du côté d'Ajdezer. On a vu Miki Scherr qui s'est écarté après avoir travaillé toute la journée.
00:28:05 Il n'y a plus que deux équipiers à l'avant du peloton pour épauler Félix Gall avec Berthe, Mikael Scherl.
00:28:15 Donc voilà on laisse un petit peu la responsabilité aux autres maintenant.
00:28:19 C'est Youmbo Buzisma qui va prendre le tennis.
00:28:22 C'est un round d'observation un petit peu. On vient se placer mais pour l'instant il n'y a pas une équipe qui a décidé vraiment de mener la chasse ou de durcir.
00:28:30 Malgré tout il y a cette gare de placement là on voit, regardez l'écart, c'est encore en train de retomber.
00:28:35 La route est large donc quand on dit ça ça paraît un peu... En tout cas voilà tout le monde veut être à l'avant.
00:28:41 Tout le monde roule à l'avant et quand on a cette configuration de course là, naturellement le peloton accélère.
00:28:46 Tout le monde se dit "on va se méfier parce qu'hier il y a eu des gros..."
00:28:51 Est-ce qu'il faut s'inquiéter de la discrétion de l'équipe sudale Quick-Step qu'on ne voit pas aux avant-postes ?
00:28:58 Ils étaient juste derrière Struen tout à l'heure donc...
00:29:02 C'est peut-être pas très loin quand même.
00:29:04 C'est un peu comme Coevenepoel, évidemment le leader de cette formation.
00:29:06 Non, je pense que pour l'instant il n'y a aucune conclusion à en tirer.
00:29:09 Allez, Yanis Voisard que l'on voit ici dans ce groupe qui a été distancé tout à l'heure.
00:29:19 Je vous le disais, un coureur talentueux.
00:29:22 Que l'on a vu gagner une étape du Tour de Hongrie.
00:29:26 Ils sont en train de revenir ces coureurs.
00:29:28 C'est signe que devant on roule plus très vite maintenant que plus ingroupés.
00:29:32 En fait il y a le groupe des coureurs qui étaient distanciés qui sont en train de rentrer dans les voitures.
00:29:37 On veut souffler un petit coup avant l'ascension finale.
00:29:41 C'est vraiment un gros gros morceau.
00:29:44 Ça va monter presque 20 km à 7% de moyenne avec les contre-forts, etc.
00:29:53 C'est vraiment très long. Les coureurs vont mettre une heure à peu près, plus ou moins.
00:29:58 Une heure de montée sans répit, sans descente.
00:30:03 Voilà le profil à l'écran.
00:30:06 On voit qu'il n'y a pas beaucoup de temps pour souffler.
00:30:11 Surtout cette dernière rampe qui va faire 7,5 km.
00:30:15 Des passages très réguliers quasiment tout le temps entre 7,5 et 8 km.
00:30:18 On le voit au milieu, il y a un passage quasiment à 10% et le pied qui est difficile.
00:30:23 Pas du tout la même configuration que ce qu'on avait hier sur l'arrivée finale.
00:30:27 Là ça va quand même être un col très régulier.
00:30:30 Et comme on l'a souvent en Suisse, je m'avance peut-être un petit peu,
00:30:33 mais il me semble que pour l'avoir déjà vu ou même escaladé, la route reste comme ça.
00:30:37 On a souvent des belles routes en Suisse pour monter les cols.
00:30:40 Donc voilà, on sera à col très très régulier.
00:30:45 Et puis on arrive à La Punte.
00:30:48 La Punte, ce n'est pas un gros bourg, c'est un village comme on dit aussi souvent en Suisse.
00:30:53 La Punte que le Tour de Suisse a visité la première fois en 1992.
00:30:58 Pourquoi je vous parle de cette première édition du passage de La Punte en 1992 ?
00:31:02 Pas parce qu'on le reconnaît là, le gamin qui a gagné avec le maillot Z à l'époque.
00:31:06 J'adorais ce maillot moi.
00:31:07 Eric Boyer, vous l'adoriez ce maillot quand même.
00:31:09 Vous savez, il faisait froid, il y avait du vent.
00:31:12 Eric Boyer avait été cherché en solitaire cette victoire.
00:31:16 Regardez, on a ressorti la coupure de presse.
00:31:19 Retour au sommet pour Eric Boyer, ancien coureur de l'équipe Peugeot également
00:31:26 et qui avait eu l'occasion sous la direction de Roger Leger de terminer 5e du Tour de France.
00:31:31 Ça lui fera plaisir, je rappelle ça.
00:31:33 Eric Boyer, dernier vainqueur à La Punte, dernier vainqueur français.
00:31:37 Le seul en réalité.
00:31:38 Le premier et le dernier, depuis il y a eu encore 7 autres arrivées à La Punte par la suite.
00:31:43 Et la dernière fois c'était Peugeot-Vivot qui s'était imposé.
00:31:46 Tiens, Peugeot-Vivot sous les couleurs de l'équipe AG2R.
00:31:48 C'était tout simplement avant la victoire hier de Félix Gall.
00:31:51 La dernière victoire de l'équipe AG2R à la mondiale sur, à l'époque c'est comme ça que l'on disait, sur le Tour de Suisse.
00:31:58 Il y en a eu 3 au total, des victoires d'étape.
00:32:01 La première c'était en 1997, c'était Christophe Agnoluto à la Chaux-de-Fonds.
00:32:05 Et d'ailleurs, comme il avait fait une belle échappée en solitaire, qu'il avait pris de l'avance, il avait gagné en solitaire.
00:32:10 Et il avait surtout gagné le classement final de ce Tour de Suisse.
00:32:13 C'était pas AG2R à l'époque, c'était Casino.
00:32:16 Allez, encore 26 km, là ce sont les coureurs qui ont été distancés.
00:32:23 Et qui n'ont pas réussi à revenir.
00:32:27 Oh là, il y a Niswazard, je pense que lui c'est sûr il ne reviendra pas.
00:32:31 3 minutes 16 d'avance pour les hommes de tête, les 13 coureurs de tête, emmenés par Wout van Aert sur le peloton.
00:32:39 On tourne une page de publicité.
00:32:42 La dernière page de publicité avant de retrouver le final de cette belle étape, l'étape Rennes du Tour de Suisse.
00:32:56 L'étape Rennes du Tour de Suisse avec un écart qui diminue le retour du peloton.
00:33:01 Peut-être pas encore puisqu'il reste encore près de 3 minutes.
00:33:03 Mais attention, cet écart diminue et l'on voit les coéquipiers de Remco Evenepoel qui font leur apparition en tête de ce peloton.
00:33:10 Nous sommes dans l'ascension du col de l'Alboula, traversé de Bergün, ce petit village sur les pentes escarpées de ce dernier col sur la route de la Punte.
00:33:21 Où sera jugé l'arrivée de la cinquième étape de cette étape.
00:33:24 Pour l'instant, de la cinquième étape de ce Tour de Suisse.
00:33:27 Pour l'instant, nous avons donc toujours une échappée consistante, emmenée par Wout van Aert.
00:33:34 Avec, j'ai du mal à vous dire combien de coureurs exactement.
00:33:39 10 coureurs, parce qu'on a vu tout à l'heure que sur le tempo imprimé par Wout van Aert, Marc Hirschi avait été distancé.
00:33:46 Et c'est toujours lui, Wout van Aert qui roule actuellement en tête devant Rui Costa, Stéphane Kuhn,
00:33:51 Mathéo Sobrero est toujours là.
00:33:54 Simon Schela, Hugo Houlle au fond. Il doit y avoir une dizaine de coureurs.
00:33:57 Il y a eu une sélection encore là, depuis que Wout van Aert a pris la tête de ce groupe.
00:34:02 On peut se dire qu'on est dans une partie difficile.
00:34:04 Entre 8 et 9% les deux premiers kilomètres de ce col jusqu'au village.
00:34:08 On va essayer de compter.
00:34:11 Pour moi, il y a 10, 11 coureurs.
00:34:14 On a toujours Antonio Tibéri qui est présent dans ce groupe également.
00:34:19 Nelson Paolès aussi qui est là, avec son maillot rose de l'équipe IF.
00:34:24 Michael Gogel et puis on a vu un Hoyer Lascano.
00:34:26 Tout à l'heure on avait des coureurs qui étaient distancés.
00:34:28 Parmi eux, Hoyer Lascano était capable de revenir sur le groupe de tête.
00:34:33 A peine était-il revenu, qu'il attaquait ce groupe de tête.
00:34:36 Il est intenable. Là c'est le peloton que l'on retrouve, ce qu'il en reste.
00:34:40 Avec le leader de la course, Félix Gall, qui rappelons-le, a parti à l'équipe AG2R Citroën.
00:34:44 Il est dans la roue d'un de ses principaux adversaires, Remco Evenepoel,
00:34:50 troisième du classement général, qui lui a fait rouler ses équipiers.
00:34:53 Ça vient de mettre en route, au niveau de Remco Evenepoel.
00:34:57 Alors que là, on retrouve le groupe de chasseurs, avec Gorka, Isagiré et Markirchi,
00:35:01 qui se sont fait distancer du groupe avant-narcisseurs.
00:35:04 Ils se sont fait distancer de l'échappée matinale, oui.
00:35:06 Markirchi, c'est un petit peu surprenant quand même.
00:35:08 Le coureur de l'équipe UAE qui se fait distancer assez loin du sommet, on peut le dire.
00:35:13 Oui, alors après, est-ce que c'est physique ou est-ce que c'est calculé
00:35:17 pour venir à l'arrière soutenir son leader Ayuso ? On va voir.
00:35:22 C'est vrai qu'il n'est pas à son niveau. En tout cas, il s'est fait distancer à ce moment-là.
00:35:27 On a encore 12 km d'ascension dans ce col d'Alboula.
00:35:31 Pierre Roland, votre regard sur cette étape actuellement ?
00:35:35 Alors que là, c'est un homme, un équipier de Romain Bardet, Mathieu Dinam,
00:35:39 qui roulait en tête du peloton puis qui, finalement, un peu en facteur est sorti.
00:35:43 Bon voilà, il va être repris. On n'a pas voulu le suivre.
00:35:46 On trouvait qu'il appuyait un petit peu trop fort, visiblement.
00:35:49 Et bon, il a compris que ça ne servait pas à grand-chose d'être 50 m devant le peloton.
00:35:53 Il s'est relevé et il va se remettre au service de Romain au sein de ce peloton
00:35:58 où figurent tous les favoris, bien sûr.
00:36:01 Skelmoze, Bilbao, Kelderman, Ayuso, Bardet, Eutebroecks, Ouran.
00:36:07 Moniquet est également présent, lui aussi, dans ce peloton.
00:36:12 Et voici l'arrière de ce peloton, dans les dernières positions,
00:36:16 où l'on retrouve notamment Rémi Rocha, qui était l'un des attaquants du jour tout à l'heure,
00:36:22 en début d'étape, mais qui est maintenant au sein du peloton pour l'équipe Cofidis.
00:36:26 Et puis pour l'équipe IF, on retrouve Jonas Roetsch qui ferme la marche.
00:36:31 On a Julien Bernard aussi qui est là, en avant-dernière position.
00:36:35 Oui, votre regard, Pierre-Roland, sur ces latitudes, notamment de l'équipe Soudal Quick-Step ?
00:36:41 Ils avaient un plan. Ce qu'ils ont laissé, justement, le coureur de DSM accélérer,
00:36:47 ils l'ont un peu ignoré, ils se sont organisés.
00:36:49 Maintenant, ils sont trois devant Renko Evenepoel.
00:36:52 Il y a un plan, on l'a vu communiquer à l'oreillette.
00:36:54 Renko, on sait qu'il aime driver, il aime pousser ses équipiers.
00:36:59 Et pour moi, la stratégie est en place de leur côté.
00:37:02 Ils ont un plan, ils vont s'y tenir.
00:37:05 Je pense qu'on va voir Renko Evenepoel passer à l'attaque dans quelques kilomètres.
00:37:10 On rappellera que vous n'étiez pas d'accord, et vous l'avez exprimé vertement tout à l'heure
00:37:13 dans l'émission de Claire Brécogne avec Christophe Riblon.
00:37:18 Alors, que se passe-t-il ?
00:37:19 Nelson Paules qui attaque à l'avant. Nelson Paules qui est en train de tenter de recomposer un groupe.
00:37:26 Derrière, on a le coureur de l'équipe Bahrein, c'est Antonio Tibéri qui suit.
00:37:31 Il y a match entre les échappés et le peloton.
00:37:34 Il va y avoir une belle bagarre au vu de la qualité des coureurs qui se sont propulsés à l'avant.
00:37:38 Forcément, d'excellents grimpeurs.
00:37:40 Quand on part dans une ascension à plus de 2400 mètres d'altitude,
00:37:44 forcément, on a quelques qualités aussi bien à cette altitude que des qualités de grimpeurs également.
00:37:50 Oui, je disais tout à l'heure que Christophe Riblon n'était pas d'accord avec Pierre Roland
00:37:55 concernant justement les capacités d'Evenepoel à dominer ce Tour de Suisse.
00:38:02 Est-ce que sur ce que l'on voit ici à l'image, vous êtes néanmoins d'accord pour reconnaître
00:38:08 qu'il y a visiblement un plan, peut-être audacieux, de la part de l'équipe Soudal Quick-Step ?
00:38:12 Il y a un plan, oui, c'est sûr.
00:38:14 En tout cas, le plan a l'air plus offensif que ce qu'il nous disait en avant-course ce matin aux interviews.
00:38:20 Ce matin, il était plutôt sur la défensive.
00:38:22 J'ai trouvé que c'est rare de le voir avec un discours comme ça.
00:38:25 Mais voilà, peut-être que les jambes vont mieux en cours de route.
00:38:28 On a déjà monté deux cols à plus de 2000 mètres.
00:38:30 Il a certainement senti que ça n'allait pas trop mal.
00:38:32 Ou alors, il nous fait de l'intox et en fait, il roule à l'avant pour justement éviter de se faire attaquer.
00:38:37 Il avait déjà fait ça hier au pied de l'ascension où Félix Gall avait attaqué.
00:38:43 Il avait déjà mis un courant à rouler à ce moment-là.
00:38:45 Il y a deux jours, il avait mis des courants à rouler aussi.
00:38:47 Il avait attaqué finalement, il s'était fait contrer.
00:38:49 Voilà, il n'y a pas grand-chose à en tirer, si ce n'est qu'Eben Pool a envie de s'imposer à l'avant du peloton
00:38:55 et en tout cas de s'affirmer auprès des autres.
00:38:58 Alors que l'on voit ici Rui Costa qui roule en tête et l'équipe AG2R en tête de l'échappée.
00:39:03 Et l'équipe AG2R Citroën avec Michael Scherrell qui est revenu se replacer Félix Gall
00:39:09 ou abriter en tout cas Félix Gall dans les premières positions.
00:39:12 Vous avez vu ça ou pas ?
00:39:14 Michael Scherrell qui est venu à la hauteur de Remco Eben Pool pour lui dire "eh, tranquille les gars, roulez, roulez tranquille".
00:39:19 Je me demande s'il ne le disait pas Félix Gall au début, en première intention.
00:39:24 Alors que l'on vient de voir ici des coureurs qui se font distancer à l'arrière du peloton.
00:39:30 C'était Bi Segeer qui se relevait, ici c'est Michael Frolitsch honoré.
00:39:36 Et Roland Thalmann qui sont lâchés de ce peloton en tête duquel on a vu effectivement les équipiers de Remco Eben Pool.
00:39:45 Et Michael Scherrell, regardez à nouveau cette image de Michael Scherrell aux côtés de Félix Gall et de Remco.
00:39:52 Pierre a peut-être raison, peut-être qu'il le dit à Félix Gall mais finalement c'est Remco peut-être qu'il le prend pour lui.
00:39:56 Enfin on ne sait pas à qui il s'adresse, on lui demandera à l'arrivée.
00:40:00 En tout cas elle est drôle l'image.
00:40:02 Félix Gall lui a peut-être fait le coup du "go go go" encore.
00:40:05 Et Michael a dit "bon, on va peut-être se calmer un petit peu".
00:40:09 Mais en tout cas, on a je trouve de la part de Remco Eben Pool une grande sérénité aussi à travers ce petit sourire qu'il adresse.
00:40:17 Au moment où l'on est là, on va bien le mettre du sommet.
00:40:20 Il y a 50 coureurs dans le peloton, ils sont en train de rigoler.
00:40:23 On va dire la facilité de ces coureurs, on voit d'autres coureurs à l'image.
00:40:27 Ce sont des professionnels tout comme eux.
00:40:29 Et ça se dandine des épaules, ça va de gauche à droite de la route.
00:40:32 On voit Stéphane Kuhn qui se bat avec son vélo.
00:40:35 C'est un autre monde.
00:40:37 Oui, ça ce sont les coureurs qui se font lâcher du groupe de tête.
00:40:40 Avec Sobrero au premier plan, juste devant lui Michael Gogol.
00:40:44 Et Stéphane Kuhn, ceux-là ne sont plus...
00:40:47 Enfin en tout cas ils sont en difficulté.
00:40:50 A priori, ils ne sont plus à compter parmi les candidats à la victoire aujourd'hui.
00:40:53 Comme Marc Hirschi qui est en train de se faire reprendre par le peloton.
00:40:56 Et puisqu'on voit Remco Eben Pool, alors que c'est Rui Costa qui fait le ménage devant.
00:41:02 Remco Eben Pool, vous disiez tout à l'heure ce matin,
00:41:05 enfin vous disiez que dans l'interview qu'on a entendu tout à l'heure,
00:41:08 ce matin il n'avait pas, il n'exprime pas les mêmes velléités pour les téléspectateurs.
00:41:12 Qui n'étaient pas présents lors de l'émission "Ça va frotter".
00:41:16 Je vous propose d'écouter ce que disait le champion du monde au départ de cette étape,
00:41:20 au micro de Charles-Antoine Norat sur les images de Charlie Ford.
00:41:23 C'était il y a quelques heures seulement.
00:41:26 Non, pas nécessairement, je pense qu'on est dans la situation idéale.
00:41:30 On n'a pas encore bossé beaucoup avec l'équipe.
00:41:33 On a que des fois mis des rythmes sur les montées, mais c'est pour tout le monde.
00:41:37 Puis aujourd'hui c'est juste survivre, suivre, pas perdre de temps.
00:41:43 Et surtout pas laisser partir Galles 2-3 minutes.
00:41:46 Je pense qu'il est en pleine forme, il a vraiment l'air d'être très fort.
00:41:50 Mais je pense qu'il a aussi utilisé beaucoup d'énergie hier.
00:41:54 Mais on va voir comment il va se sentir.
00:41:56 Je pense que c'est à lui d'attaquer, c'est à lui de prendre du temps.
00:41:59 Et ce n'est pas à nous de le faire parce que je pense que dans le compte d'amour,
00:42:02 je peux lui donner une minute et demie, deux minutes.
00:42:04 Il faut être patient et juste pas perdre de temps.
00:42:08 Et écoutez maintenant ce que disait Félix Galles au départ de cette étape,
00:42:13 le leader de la course.
00:42:15 Alors certes, Félix Galles a le maillot jaune,
00:42:22 mais est-ce qu'il doit pour autant se contenter de cette si faible avance,
00:42:26 surtout qu'il y a contre la montre à la fin ?
00:42:28 N'est-il pas condamné à reprendre du temps ?
00:42:30 Ecoutez la réponse de l'Autrichien de la formation AG2RC3N.
00:42:37 Oui c'est vrai, je dois prendre encore du temps.
00:42:39 J'ai entendu que Skjelmozø voulait attaquer pour gagner du temps sur Emco.
00:42:42 Ce serait le top si je peux suivre Skjelmozø.
00:42:45 Bon, on doit voir ce qui se passe.
00:42:47 C'est vraiment une journée très longue avec de longues ascensions et de vrais cols.
00:42:50 Hier, en tout cas, il ne s'est pas abrité derrière la tactique de ses adversaires.
00:42:58 Mais là c'est peut-être aussi une façon de ne pas décrire ce que lui a réellement envie de faire dans cette étape.
00:43:03 Il a le maillot jaune.
00:43:04 Donc en théorie, il doit observer ses adversaires et s'adapter à leur tactique.
00:43:09 Ce n'est pas à lui forcément de prendre l'initiative.
00:43:11 Même si c'est vrai, l'avance qu'il a est beaucoup trop mince pour pouvoir espérer s'imposer.
00:43:15 S'imposer, voire finir sur le podium.
00:43:18 Parce que derrière, il y a aussi des clients qui vont très vite en contre la montre.
00:43:22 On a bien compris que lui, de son côté, c'était une lacune.
00:43:25 Derrière, il y a Bilbao, ça va très vite en chrono.
00:43:28 Kelderman, ça va très vite au chrono.
00:43:30 Et Ayuso également.
00:43:32 Donc voilà, s'il veut ne serait-ce que finir sur le podium ou dans les 5 premiers,
00:43:38 il va falloir distancer tous ces coureurs qui sont bien meilleurs que lui dans l'exercice chronométré.
00:43:44 Alors pour l'instant, là vous voyez le groupe de chasse derrière le groupe Costa, Rui Costa.
00:43:49 On a donc Sergio Higuita, on a Hoyer Lascano.
00:43:53 Il y a Quinn Simons qui est là, à l'antenne.
00:43:55 Quinn Simons effectivement en première position.
00:43:57 Voici Sergio Higuita.
00:44:01 Et on a aussi Wood Vonnard qui a été distancé, mais il n'est pas sur l'image.
00:44:05 On voit ici Hoyer Lascano.
00:44:07 Et Hugo Hull juste derrière.
00:44:09 Où il est passé Wood Vonnard qui a roulé si fort dans la première moitié de cette ascension.
00:44:17 On voit que c'est un petit peu chacun pour soi.
00:44:19 Je pense que c'est enlevé, oui.
00:44:21 Et devant, on retrouve Nelson Paules qui roule en tête devant Rui Costa.
00:44:25 Costa, rappelons-le, c'est lui qui a quand même fait le ménage dans cette échappée.
00:44:28 Et en dernière position, c'est Antonio Tiberi, l'homme qui n'aimait pas les chats.
00:44:32 Voilà donc en ce qui concerne les trois hommes qui sont aux avant-postes.
00:44:37 C'est une réalité.
00:44:40 Je rappelle que ce coureur a été sanctionné pour maltraitance sur un animal domestique.
00:44:46 Et d'ailleurs, ça lui a coûté sa place chez Trek, non ?
00:44:49 Il a été renvoyé chez Trek, c'est Gafredo, il me semble, pour ça.
00:44:51 Exactement.
00:44:52 Et il a trouvé depuis le 1er juin, refuge, si je puis dire.
00:44:58 Ce sont plutôt les animaux maltraités qu'on met dans un refuge.
00:45:01 Mais lui, il a trouvé refuge au sein de la formation Barragne Victorius.
00:45:05 Et c'est sa deuxième course sur ces nouvelles couleurs depuis le 1er juin.
00:45:11 Il avait disputé le Grand Prix d'Argovie également il y a quelques jours.
00:45:16 C'est un combat.
00:45:20 Il est là-bas, Bernard. Il est juste devant Stephen King.
00:45:24 On est d'accord que ces coureurs qui se sont fait distancer, c'est terminé pour...
00:45:28 A priori, ils ne reverront pas la tête.
00:45:30 Ils ne reverront pas la tête.
00:45:31 Le sommet est encore dans quasiment 10 km.
00:45:35 Il n'y a pas de replats, donc on ne peut pas se refaire.
00:45:38 Non, non, là, ils vont continuer à perdre irrémédiablement du temps
00:45:42 et même à se faire reprendre par le groupe des favoris derrière.
00:45:45 Alors qu'on nous annonce dans le casque, Garance nous annonce 58 secondes de retard déjà pour Bernard et King.
00:46:01 Voilà, ça répond à votre question.
00:46:03 Non, c'est fini pour eux.
00:46:04 En tout cas, si la gang est devant dans l'échappée, eux, ils n'y participeront pas.
00:46:09 Par contre, Quinn Stibones, il est en train de revenir sur les trois de devant.
00:46:14 On va retrouver quatre hommes.
00:46:16 Rui Costa, Nelson Paules, Tibéry.
00:46:19 Et donc Quinn Stibones est derrière.
00:46:21 Il y a Iguita qui est en train aussi de faire la jonction.
00:46:23 Oui, Rui Costa a essayé de lâcher.
00:46:27 Tout le monde a fait un gros, gros effort.
00:46:30 Et là, maintenant, il a besoin un petit peu de souffler.
00:46:33 Et donc voilà, c'est pour ça que Quinn Stibones et Iguita sont en mesure de revenir.
00:46:38 Mais si le Portugais réaccélère de nouveau ou Nelson Paules, ils vont se refaire lâcher.
00:46:43 Je pense que les trois plus forts sont devant.
00:46:45 Et vous ne trouvez pas que Tibéry court très intelligemment ?
00:46:47 Parce qu'on ne peut pas prendre l'initiative.
00:46:49 Il laisse faire et pourtant, il a l'air de suivre avec beaucoup de facilité.
00:46:53 Allez, on voit, c'est en train de faire le ménage.
00:46:56 Dans le peloton, on a de moins en moins de coureurs.
00:46:58 Il me semble que derrière, le coureur de l'équipe très expansion, c'est Tony Gallopin qui est en train de se faire distancer.
00:47:03 Il faudrait zoomer l'hélicoptère pour voir s'il n'y a pas des coureurs en difficulté.
00:47:08 Ça aurait été bien qu'on zoome pour voir.
00:47:10 Pour voir les deux coureurs qui sont distancés. On en a 30 qui sont ensemble.
00:47:15 Ah, Charman !
00:47:16 Voilà des choses intéressantes. Charman est en train de se faire distancer.
00:47:19 Hier, il était, rappelons-le, il ne restait plus qu'une dizaine de coureurs. Il était encore là.
00:47:23 Donc voilà, il y a des différences. Là, on a Pitkock à l'arrière du peloton.
00:47:26 Pitcock qui était également un peu à la peine, j'ai l'impression, avec Gorka-Isaghil qui se fait distancer.
00:47:31 Il était, rappelons-le, dans l'échappée initiale.
00:47:33 Deux minutes douze seulement de retard pour ce groupe.
00:47:36 Contrairement, enfin contrairement, c'est dix secondes de moins que ce qui est affiché sur le pavé kilométrique.
00:47:41 Par rapport à la tête de la course.
00:47:43 On a vu Romain Grégoire aussi dans les dernières positions.
00:47:46 Ouh là là, qu'est-ce qu'il se passe pour l'Ascano ?
00:47:48 L'Ascano, il a bloqué le dérail.
00:47:49 Mais là, il a tout à gauche. Il s'est trompé de développement, en fait.
00:47:52 Il s'est trompé de vélo, je crois, ce matin. Il a pris le vélo pour l'écran.
00:47:55 L'Ascano, il est un phénomène.
00:47:57 Alors, non mais parce que peut-être que les téléspectateurs n'ont pas vu toutes les images que nous avons vues.
00:48:02 Il y a eu des écrans publicitaires. Et c'est vrai que l'Ascano, un coup, on le voit planter comme ça.
00:48:06 Juste après, on le voit repartir, revenir sur le groupe de tête. Et pourquoi pas attaquer.
00:48:10 Attends, dans deux minutes, on est capable de le revoir doubler Woodvane Hartha au sprint.
00:48:14 Et de revenir sur Rui Costa et de se réarrêter de nouveau.
00:48:17 Il fait, je ne sais pas ce qu'il fait. En tout cas, il nous assure le spectacle.
00:48:22 C'est un coureur qui va prendre de la lumière, qui va prendre de la télé.
00:48:28 Parce que voilà, il nous réserve des surprises.
00:48:31 Et Rui Costa, il n'y a rien à dire. C'est toujours sa course.
00:48:34 C'est incroyable, sa course de présélection.
00:48:36 Ce Tour de Suisse, parce que non seulement il l'a gagné trois fois au classement final,
00:48:41 mais il a quand même remporté sur cette épreuve cinq étapes au cours de sa carrière.
00:48:46 C'est vrai, la dernière, ça fait pratiquement une décennie.
00:48:48 C'était en 2014, lors de sa dernière victoire d'ailleurs, sur le classement final du Tour de Suisse.
00:48:54 Je pense que s'il veut vraiment, il peut se débarrasser de ses deux compagnons.
00:48:58 Pour moi, il est un petit cran au-dessus des deux.
00:49:01 Peut-être Nelson Paolès. Après Tibéry, je n'ai pas trop de références sur lui.
00:49:07 C'est vrai qu'on ne l'a pas beaucoup vu, du fait qu'il ait eu ses petits problèmes extrasportifs.
00:49:12 Rui Costa, c'est sa course.
00:49:17 Antonio Tibéry, il avait fait un bon début de saison sur le Tour d'Under.
00:49:22 Deuxième meilleur jeune, huitième au classement final.
00:49:25 Et puis, il avait fait également une autre épreuve du World Tour.
00:49:28 C'était le Tour UAE, qu'il avait terminé en septième position.
00:49:32 Donc, autant vous dire que, d'ailleurs, le Tour UAE qui avait été remporté par Evanpool.
00:49:36 Rui Costa qui ronchonne d'ailleurs un petit peu sur Tibéry, qui l'incite à prendre quelques relais.
00:49:42 Rui Costa, on sait qu'il a le sang chaud.
00:49:44 C'est quelqu'un d'assez expressif, qui peut s'exprimer avec les mains et avec le langage assez facilement.
00:49:50 Je m'entendais bien, moi, avec lui. Quand j'étais échappé, je m'entendais bien avec Rui Costa.
00:49:54 Deux ronchons, forcément, ensemble, ça fait des espacelles.
00:49:57 Vous ralliez l'un sur l'autre ou sur les autres ?
00:50:00 Ça dépendait.
00:50:02 Pour le coup, Rui Costa peut être assez énervant en échappé.
00:50:06 Il prend peu de relais. Il insiste pas trop sur ses...
00:50:11 Il roule tellement à l'économique qu'il énerve tout le monde.
00:50:14 Et moi, en l'occurrence, ça m'énervait grandement.
00:50:17 Allez, Romain Bardet, qui a mis un équipier à rouler à l'avant.
00:50:23 Alors que Remco Evenpoel peut encore compter, lui, sur deux équipiers.
00:50:28 Félix Gall, il lui reste Berthet à ses côtés. Je suis pas sûr que Micka Chéret, elle, est encore là.
00:50:34 Alors que là, à l'arrière, ça commence à être compliqué pour certains coureurs.
00:50:40 On a... C'est Yann Izaguirre qui est là, non ? Pour l'équipe Cofidis, il me semble.
00:50:45 C'est Izaguirre, le frangin.
00:50:47 Il est 11e du général. Regardez, il reste beaucoup de monde, encore.
00:50:50 Donc, il y a des défaillances, aujourd'hui, pour ceux qui, hier, jouaient les premiers rôles.
00:50:56 Et puis là, la note va être salée. Il reste près d'une demi-heure d'ascension.
00:51:00 Avec les deux coureurs de l'équipe Q36.5, Ousson et Donovan, qui se font également distancer.
00:51:07 Pour Yann Izaguirre, là, ça va être compliqué, aujourd'hui.
00:51:16 Yann Izaguirre, qu'on avait vu, 3e du Tour du Pays Basque, cette saison.
00:51:20 Alors qu'on est en train de croiser l'Ascano.
00:51:22 À ce coup-ci, oui, je crois que...
00:51:24 Ça y est, c'est terminé. Aujourd'hui, il a fait son petit numéro devant.
00:51:27 Oui, ça y est, c'est terminé. On va le revoir avant la fin, je pense. On l'a déjà vu, hier.
00:51:32 Il y a deux belles étapes qui peuvent lui convenir, demain et après-demain, des étapes pour puncher.
00:51:36 On reprend les coureurs qui étaient...
00:51:39 C'est Sobrero, ça, qu'on est en train de reprendre.
00:51:41 Oui, là, on voit Renko qui discute avec ses équipiers, encore.
00:51:53 Qui leur donne des informations.
00:51:56 Et en tout cas, il a vraiment le visage des bons jours.
00:51:59 Il n'a pas l'air fatigué. Il a enlevé les lunettes, pour se donner un petit peu plus d'air au niveau du visage.
00:52:04 Mais il a l'air d'être dans une bonne journée.
00:52:07 Et lui, ce qu'il se dit, tout simplement, Renko, c'est qu'à chaque kilomètre passé dans cette ascension,
00:52:14 ça le rapproche du compte-lamont de finale et de la victoire au classement général.
00:52:18 Donc lui, c'est une situation parfaite. On revoit l'image.
00:52:22 Bien le plan serré sur le visage de Renko, concentré. Il regarde son compteur de temps en temps.
00:52:29 Aucun souci pour lui. Chaque kilomètre d'ascension "amputé", on va dire, entre guillemets,
00:52:35 où ça roule tempo, pour lui c'est du bonus. Et c'est ça qui le rapproche du compte-lamont de finale.
00:52:39 Regardez comme c'est magnifique. Alors là, on est vraiment sur la carte postale en Suisse.
00:52:45 On comprend aussi pourquoi les coureurs apprécient d'aller sur ces territoires magnifiques.
00:52:52 Les routes sont belles. Les paysages sont magnifiques. La température est plutôt clémente aujourd'hui.
00:52:58 Aujourd'hui, oui. Parce qu'elle n'a pas toujours été quand même.
00:53:00 Non. C'est très propre.
00:53:02 Tu l'as fait souvent toi, Pierre ?
00:53:03 Une fois le Tour de Suisse, ma première année pro.
00:53:05 C'est parti de la team Dauphiné.
00:53:12 Et il reste encore près de 6 kilomètres d'ascension dans ce col interminable.
00:53:23 Et rappelons-le, pour ceux qui n'étaient pas en notre compagnie au début,
00:53:26 c'est le troisième col qui culmine à plus de 2000 mètres aujourd'hui.
00:53:31 C'est considérable ce qui est demandé comme effort aux coureurs aujourd'hui
00:53:37 sur une distance de plus de 200 kilomètres, 211 kilomètres,
00:53:41 après l'ascension de la Fourca, l'ascension du col de Boral,
00:53:48 et bien c'est l'ascension du col d'Alboula.
00:53:51 Col hors catégorie, le deuxième hors catégorie.
00:53:55 Au Béralpasse, il était plus court, on va dire, en distance,
00:53:59 même s'il culmine à à peine plus de 2000 mètres.
00:54:02 Mais on est passé au-delà des 2400 mètres aujourd'hui lors du passage de la Fourca.
00:54:08 Radio Tour signale qu'Isaac Guiray, qui s'était accroché,
00:54:16 eh bien cette fois-ci vient définitivement apparemment de se faire lâcher.
00:54:19 Alors on a Quinn Simon à l'image qui lui s'est fait distancer de l'échappée.
00:54:25 Là on a Hugo Houlle et on revoit ce final de ce col de l'Alboulapasse.
00:54:30 Là maintenant on a commencé la partie rouge.
00:54:32 On a commencé la partie rouge, où c'est bien régulier,
00:54:36 on est tout le temps entre 7 et 8% de moyenne.
00:54:39 Et là on voit à l'image sur le côté à gauche,
00:54:42 on voit bien que ça y est, l'équipage du derrière se prenne.
00:54:44 C'est là que c'est le moment que choisit Félix Gall,
00:54:46 en sacrifiant Clément Berthet, s'il choisit d'accélérer.
00:54:50 Tout à l'heure on posait la question,
00:54:52 quelle allait être l'attitude de Clément Berthet, 15ème du junior ?
00:54:55 Il n'est pas là, Evenpool encore une fois, il n'est pas là.
00:54:56 Ayuso est là, Kelderman suit,
00:54:58 et Evenpool pour l'instant il est au train, il reste dans son rythme.
00:55:01 Mais voilà, on l'avait dit,
00:55:04 et Félix Gall nous l'a bien dit aussi en avant-course,
00:55:05 il n'a pas le show aujourd'hui, il le sait, il faut attaquer.
00:55:07 Et d'autant plus qu'il y a cette descente à la fin.
00:55:09 On l'a vu hier dans les descentes, il n'est pas très à l'aise,
00:55:11 donc il faut absolument qu'il prenne du temps à tout le monde.
00:55:12 Regardez Evenpool déjà à l'écart,
00:55:14 c'est en train de monter très très vite.
00:55:16 Evenpool, on a toujours l'impression qu'il fait ses ascensions
00:55:20 en regardant son GPS, en regardant son capteur de puissance,
00:55:26 et il ne se préoccupe pas trop finalement de ce qui se passe autour de lui.
00:55:28 Mais hier ce qui était à son avantage, c'est que le col était irrégulier,
00:55:31 donc il arrivait à reprendre de la vitesse et à revenir sur les coureurs qui l'avaient distancé.
00:55:36 Là ça va être comme ça encore pendant au moins 5,5 km.
00:55:39 Allez, on reprend Stephen King et maintenant Wout van Aert.
00:55:42 C'est parti, c'est parti, ça y est, Félix Galli il y va.
00:55:45 Allez, Romain dans la roue, Romain Bardet, Ayuso, Kelderman et Bilbao.
00:55:51 Oh là là, il est en train de partir.
00:55:54 Oui, il est en train de partir Romain.
00:55:56 Et Romain il s'écarte, Ayuso qui y va.
00:55:58 Il est fort encore aujourd'hui Félix Galli.
00:56:01 Oui, il est très très fort.
00:56:02 Impressionnant.
00:56:03 Il aurait peut-être pu laisser Berthé encore rouler quelques kilomètres.
00:56:11 Un petit kilomètre ou 500 mètres au moins, lui laisser faire son spring pour vraiment pouvoir sortir de ce peloton.
00:56:18 On sent qu'il est plus fort.
00:56:19 Pour l'instant il y a quand même un bel écart par rapport à Evenpool.
00:56:22 Et en plus là il va trouver des alliés de circonstance.
00:56:24 Et pas d'escalmoseux.
00:56:25 Les coureurs qui sont avec lui, ils vont lui prendre des relais.
00:56:27 C'est sûr, en plus on retombe sur Van Aert.
00:56:29 Et regardez, Van Aert qui lui a Kelderman en quatrième position, va donner un relais.
00:56:34 Même s'il est échappé depuis le départ, il va se livrer comme il a eu l'habitude de le faire sur le dernier Tour de France.
00:56:40 Souvent plusieurs fois il s'est retrouvé dans cette position.
00:56:44 Être dans l'échappée matinale, puis ensuite servir de point d'appui pour son leader.
00:56:49 Sur le Tour de France l'année dernière c'était Vingegaard.
00:56:52 Cette année, sur ce Tour de Suisse, c'est pour bien sûr le modeste Wilco Kelderman.
00:56:58 On vous a montré Gino Mader qui est en train de se faire distancer.
00:57:02 Là c'est Pitcock, là des équipiers de Remco Evenpool.
00:57:06 C'est Cataneo notamment qui a travaillé tout à l'heure, on l'a vu en tête du peloton.
00:57:11 Schelmose, distancé, ça c'est vraiment peut-être la bonne opération.
00:57:16 Et oui, on n'en a pas parlé, Mathias Schelmose qui a été leader avant-hier.
00:57:20 Il est là, il est là, regardez.
00:57:21 Il est avec Evenpool.
00:57:23 Il ne calque que sa course sur lui, je pense qu'ils sont du même niveau les deux coureurs.
00:57:27 Ça confirme un peu ce qu'on avait hier à l'image.
00:57:30 Schelmose clairement il ne pouvait pas réagir, il a fait avec ce qu'il pouvait.
00:57:33 On a Magnus Schöfield, on a Rigoberto Uran également dans ce groupe.
00:57:37 Et Van Aert s'est écarté, il me semble.
00:57:40 Van Aert s'est écarté, Kelderman maintenant a pris le relais.
00:57:43 Bon là il faut s'entendre avec ces cinq coureurs.
00:57:46 Il faut s'entendre, il y a des écarts à faire.
00:57:49 Et à l'avant, Nelson Paules qui passe à l'attaque.
00:57:52 Il n'y a plus qu'une minute.
00:57:54 Il y a eu urgence.
00:57:55 On vous rappelle, Paules, Rui Costa et Tibéry.
00:57:58 Tibéry qui continue de laisser faire ici.
00:58:00 Alors est-ce qu'il est capable de faire mieux ? On n'en sait rien.
00:58:02 On le saura plus haut peut-être.
00:58:03 Pour l'instant, il reste en troisième position.
00:58:07 Et c'est Rui Costa qui a fait l'effort pour recoller au contact du vainqueur de l'Etoile de Bessèges cette année.
00:58:13 [Bruit de moteur]
00:58:40 [Bruit de moteur]
00:58:47 Je vous rappelle qu'à l'issue de cette étape, nous aurons l'occasion de débriefer en compagnie de Claire Bricoigne de cette étape prenne du Tour de Suisse.
00:58:56 Alors qu'on est encore, une fois l'arrivée franchie, on sera encore à trois jours de la fin.
00:59:02 Et puis 17h15, ce sera l'heure de l'équipe de Greg.
00:59:06 Avant de retrouver l'équipe du soir à 19h45 qui encadrera encore une demi-finale de la Ligue des Nations.
00:59:15 Cette fois, ce sera Espagne-Italie.
00:59:18 Allez, encore une accélération de Nelson Paules à l'avant.
00:59:22 [Bruit de moteur]
00:59:25 Paules, on ne l'a pas laissé partir.
00:59:26 Et c'est Rui Costa qui a quand même... Peut-être que l'attaque n'était pas très tranchante.
00:59:30 Je pense que Tibéry, ça commence à les agacer.
00:59:33 Il ne collabore pas. Certainement qu'il est un peu à fond.
00:59:37 Ah, et on va arriver au sprint. Alors, ça ne va avoir aucune importance.
00:59:40 On rappelle, il y a ces deux sprints en un kilomètre qui donnent des bonifications.
00:59:44 Les coureurs à l'avance sont trop loin au général.
00:59:47 Oui, si vous regardez le classement, le mieux placé, il est à 16 minutes, c'est Rui Costa.
00:59:51 Allez, derrière, on a donc ces quatre coureurs avec...
00:59:55 Ces cinq coureurs, pardon, avec le leader de la course, l'Autrichien Félix Galles, qui emmène.
01:00:01 C'est lui qui assume. Allez, on va quand même sprinter.
01:00:04 Il ne faut pas faire ça. Il ne sprinte pas. Il est en train de regarder.
01:00:08 D'attaquer tout simplement. D'attaquer pour essayer de ne pas perdre trop de terrain par rapport à ses pourcentages.
01:00:13 Ah, Ayuso. Il attaque derrière aussi. Ayuso derrière, qui attaque.
01:00:18 Pour l'instant, on ne réagit pas. Personne n'a réagi pour le suivre.
01:00:23 On se retourne vers Félix Galles. C'est un petit peu ça aussi.
01:00:26 C'est que Félix Galles a montré qu'il était tellement fort. Il est parti Ayuso.
01:00:28 C'est bien parti pour Ayuso.
01:00:31 C'est parti, c'est parti. Dans le groupe de cinq, du groupe Maillot Jaune, Romain Bardet, je crois qu'il ne collaborait pas trop.
01:00:38 Les autres roulent. On veut clairement éliminer Skelmoze et Venepoel.
01:00:43 La petite pépite de l'équipe UAE, l'Espagnol, rappelons-le, n'est âgée que de 20 ans.
01:00:49 On l'avait vue remporter il n'y a pas très longtemps, ici en Suisse, une belle étape sur le tour de Romandie.
01:00:55 Il avait remporté le contre la montre qui avait été disputé à Châtel-Saint-Denis.
01:01:02 C'était d'ailleurs sa première victoire en World Tour.
01:01:09 On ne l'a pas vu venir celui-là. Même si on en a parlé, on n'a pas vu venir Ayuso faire un numéro comme ça.
01:01:15 Aujourd'hui, non, parce qu'hier, il avait clairement montré des limites.
01:01:18 Hier, il nous a fait une drôle d'étape. Il était derrière au moment où son équipier accélérait.
01:01:22 Après, il a été lâché, il est revenu et à la fin, il n'a fini pas si loin que ça.
01:01:26 On a même douté à la fin de ce qu'on a vu sur le classement général.
01:01:29 On avait du mal à y croire quand on se fait lâcher à 20 km de l'arrivée et qu'on vient terminer dans les 10 premiers.
01:01:33 Romand, j'ai l'impression que c'est un peu difficile pour Romand. Il a perdu un petit mètre par rapport aux autres.
01:01:38 On rappelle qu'Ayuso, classement général, il était ce matin à la 6ème place avec 1 minute et 18 secondes de retard sur Félix Gall.
01:01:47 Pour l'anecdote, on vous montre ici le classement du Golden Sprint.
01:01:52 Deux sprints disputés en moins d'un kilomètre et sur les portes difficiles de ce dernier col.
01:02:00 Si on regarde le général, pour l'instant, on va voir Ayuso ce qu'il est capable de faire, s'il va continuer à accroître son avance.
01:02:07 Mais pour l'instant, celui qui fait la bonne opération, c'est Félix Gall. Il a éliminé ses deux adversaires directs.
01:02:11 Schelmose et Evenpool ne sont plus là. Après, il y a Peio Bilbao qui est avec lui, mais il est à 57 secondes. Donc, il y a un petit peu de marge.
01:02:18 Et on peut dire aussi d'ailleurs que Bilbao a besoin de reprendre du temps lui aussi par rapport à ses coureurs comme Schelmose ou Evenpool qui sont de meilleurs rouleurs.
01:02:31 Moi, j'ai envie de dire qu'Elderman également fait une bonne opération parce que Kelderman, c'est un bon rouleur lui aussi.
01:02:36 Alors attention, là, c'est le deuxième sprint intermédiaire aussi anecdotique que le premier.
01:02:44 Ça aurait pu être intéressant évidemment si on avait eu les favoris devant ces deux sprints intermédiaires, mais là, évidemment, avec encore des échappés, ça ne présente pas d'intérêt.
01:02:56 Pour l'instant, on n'aperçoit pas Ayuso. Ayuso, il a fait l'écart par rapport au groupe maillot jaune. Il est là déjà.
01:03:02 Il est en train de revenir. Il est en train de revenir sur les trois coureurs échappés. Vraiment là, il est parti.
01:03:14 Oui, l'écart, ce n'est pas par rapport à lui. L'écart, c'est par rapport très certainement au groupe maillot jaune. C'est l'écart par rapport au maillot jaune tout simplement, par rapport à Félix Gall.
01:03:22 Tibéri, il n'aura pas pris un relais et maintenant, il accélère. C'est souvent comme ça. C'est souvent comme ça.
01:03:27 Celui qui en fait un peu le moins à l'arrière, les autres sont en train de s'épuiser. Ne pleuyez pas. Il aurait pu attaquer.
01:03:32 Je pense que là, vous allez voir, Rui Costa. Attention, on va voir. Il y a déjà au moins 25 secondes, je pense. Il y a 25 secondes entre Ayuso et le groupe maillot jaune.
01:03:42 Alors que là, on est en train de reprendre Quinn Simons. Souvenez-vous de ce que je vous disais tout à l'heure.
01:03:49 Quinn Simons qui joue sa carte personnelle alors que Skelmose est en train de perdre le général. Je trouve que là, il y a quand même des choses à redire au niveau de la stratégie.
01:03:56 Il y a pratiquement le même temps entre les hommes de tête et Ayuso qu'entre Ayuso et le groupe maillot jaune, c'est-à-dire autour de 25 secondes.
01:04:06 Regardez, Paul S, il est en train de se faire distancer sur la piste Tibéri.
01:04:11 Evenpool est là maintenant. Skelmose, Evenpool, ils sont là.
01:04:18 Evenpool qui laisse faire un peu. Skelmose, collaboré. Et Nelson Paules après toutes ces attaques, maintenant est distancé.
01:04:26 Alors le groupe de Remco Evenpool a 14 secondes de retard sur le maillot jaune. 14 secondes, c'est pas grand chose.
01:04:32 C'est rien du tout. C'est rien du tout. Il gère très bien.
01:04:37 Nelson Paules, il a attaqué 3-4 fois et maintenant il paye la note.
01:04:41 Il y a Ayuso derrière qui est en train de rentrer. Il va lui tomber dessus.
01:04:45 Il reste 2,3 km d'ascension. Encore 5-6 minutes d'ascension. C'est un effort qu'on peut faire presque à fond.
01:04:57 Et Paul S, son équipier Rigoberto Urán, il est quand même plus loin derrière.
01:05:03 Il a explosé. Je n'ai pas l'impression qu'il soit avec Remco Evenpool. Je ne crois pas.
01:05:08 Ça écrase Ayuso là. Ça va vraiment bien.
01:05:12 Ayuso, il a bientôt 40 secondes d'avance sur le groupe maillot jaune.
01:05:18 Ayuso fait un numéro. Aujourd'hui, on est encore à 2 km du sommet. Un peu moins maintenant. On vient de passer sous les 2 km.
01:05:31 Et Ayuso est en train de fournir sur les 2 hommes de tête.
01:05:36 La vitesse par rapport aux 2 hommes de tête, ça va leur faire drôle.
01:05:39 Il est en train de retourner le classement général Ayuso.
01:05:42 En plus de l'étape qu'il est certainement en train d'aller chercher, au niveau de général, il est clairement en train de faire la grosse opération.
01:05:49 Il va falloir lâcher ses 2 coureurs pour aller chercher l'étape.
01:05:56 Parce que là, ils ne vont clairement plus lui prendre aucun relais. Ils vont se mettre dans sa roue. Ils vont essayer de le suivre.
01:06:01 Ah Romain, ça devient difficile. On l'avait vu tout à l'heure. Il a du mal à suivre Félix Gall, Bilbao et Kelderman.
01:06:08 Oui, on le sentait tout à l'heure qu'il était quand même un peu à la limite. On le voyait beaucoup plus discret qu'hier en tout cas.
01:06:14 On l'a vu attaquer à plusieurs reprises.
01:06:16 Avoir Ayuso, il a attaqué tout de suite. Dès qu'il est rentré.
01:06:23 Juan Ayuso que Charles-Antoine Norat a rencontré ce matin. Écoutez ce qu'était son état d'esprit justement au départ de cette étape.
01:06:29 J'espère être meilleur aujourd'hui qu'hier. Pour parler franchement, hier c'était une surprise pour moi. Je ne m'attendais pas à être lâché.
01:06:38 Mais je dois aborder l'étape du jour avec la meilleure forme possible et tenter d'être à l'avant.
01:06:43 J'attends vraiment beaucoup de cette étape. C'est une étape dure, une étape longue. La fatigue se fait beaucoup ressentir.
01:06:51 Le dernier col sera très compliqué. Mais je vais donner le maximum. Si j'ai les jambes, on me verra attaquer c'est sûr.
01:06:57 Sinon je serai derrière à souffrir.
01:06:59 On a beaucoup parlé de la barrière symbolique des 2000 mètres d'altitude. On est au-dessus de ces 2000 mètres.
01:07:05 Eh bien Ayuso, ça ne lui pose aucun problème. Au contraire, visiblement, il en tire parfaitement profit.
01:07:13 Et là, Skelmoser trouve un équipier à l'avant. Un personne de Queen-Simons qui était dans l'échappée matinale.
01:07:22 Et du coup, il lui prend un gros gros relais. Et Ayuso a réussi à s'isoler. Il a réussi à lâcher après une petite accélération.
01:07:31 Les deux derniers rescapés de l'échappée matinale.
01:07:34 Et puis il y a Vando en plus. On voit là. Le final est plus facile. Le final est un peu plus roulant du col.
01:07:42 Et l'écart entre Félix Gall et Evenpool est de 18 secondes désormais.
01:07:51 Mais cet écart du maillot jaune, ça croît par rapport à Ayuso, j'ai l'impression.
01:07:57 On indique 40 secondes. 40, non, ça s'est stabilisé. Autour des 40 secondes.
01:08:02 On va voir s'il y a plus que ce qui est indiqué. 43 secondes. Garance Ferrou nous dit 46 secondes.
01:08:09 Donc vous voyez, on est quand même dans des chiffres assez similaires.
01:08:15 Avec Kelderman qui roule devant Félix Gall et devant Peio Bilbao.
01:08:24 Le voici l'homme de tête. Juan Ayuso.
01:08:28 Qui est en train de peut-être bien s'envoler vers une nouvelle victoire en World Tour.
01:08:34 Et à nouveau une victoire en Suisse après cette étape remportée contre la montre.
01:08:39 Ce serait une étape de montagne aujourd'hui qu'il remporterait.
01:08:42 Faisant la démonstration attendue bien sûr de son talent dans tous les domaines.
01:08:48 On ne pèse pas pavillon au niveau des deux rescapés de l'échappée du matin.
01:08:53 Il y a 9 km de descente. On ne sait jamais. Ça peut toujours rentrer.
01:08:57 Ayuso, ce n'est pas un manche en descente. Mais Rui Costa, ça va très bien aussi.
01:09:02 Et Nelson Paules, c'est Paules qui s'est fait... Ah bah non, Paules il est encore devant.
01:09:07 Non, il est là. Non, non, il s'est fait reprendre. Il est en train de rouler devant Gurran.
01:09:10 On lui a demandé de se relever.
01:09:12 Et dans ce groupe, on a Romain Bardet aussi dans le groupe Evenpool.
01:09:15 On avait Magnus Schäffel. On avait Hugo Hull.
01:09:19 Skelmose, Evenpool, ils ne font pas une si mauvaise opération que ça.
01:09:23 Les deux coureurs qui sont très rapides en contre la montre.
01:09:26 Ils vont arriver au sommet. Ils vont être à 15-20 secondes du groupe Maillot Jaune.
01:09:30 Peut-être s'ils s'entendent bien, ils peuvent faire la jonction dans la descente.
01:09:34 Il y a même des chances qu'ils rattrapent Félix Gallard dans la descente au vu de ce qu'on a vu hier.
01:09:38 C'est vrai que Félix Gallard dans les descentes, ce n'est pas un virtuose.
01:09:42 Et Ayuso, il confirme tout le talent qu'on l'imaginait.
01:09:49 Est-ce qu'il peut faire le coup double ? Gagner l'étape et prendre le Maillot ?
01:09:53 Il avait 1 minute 18 de retard. Ça veut dire qu'avec 1 minute et 8 secondes,
01:09:58 il a une chance de prendre le Maillot parce qu'il y a toujours 10 secondes de bonif à prendre derrière.
01:10:02 Ça ne veut pas dire que Félix Gallard n'en prendra pas.
01:10:04 Mais voilà un petit peu le minimum pour pouvoir espérer prendre le Maillot de leader.
01:10:13 Terminé avec 1 minute et 8 secondes sur Félix Gallard.
01:10:17 C'est parfait. Le suspense est total. Il y a un coureur supplémentaire qui va rentrer dans le haut de classement.
01:10:24 Ça va être très serré après une aussi grosse étape. On aurait pu penser que la messe aurait été dite,
01:10:29 que les jeux auront été faits. Mais là, le suspense est total. Il va y avoir de la bagarre tous les jours jusqu'à dimanche.
01:10:35 C'est vrai qu'on avait 3 coureurs en 16 secondes. Après la deuxième étape de montagne, on va en avoir 4 en 16 ou 20. On verra.
01:10:45 Il nous faudrait une autre étape de montagne demain.
01:10:48 Le passage au sommet pour Juan Ayuso qui franchit en tête cette dernière difficulté. Un col hors catégorie, le col d'Alboula.
01:10:59 Regardez bien ce visage. Retenez ce visage. C'est peut-être, c'est sûrement même le champion espagnol de ces prochaines années.
01:11:07 Il prend le soin de refermer le Maillot, de ranger les chaînes, les émetteurs radio, etc.
01:11:13 Pour que rien ne se coince dans le guidon de la potence.
01:11:16 Allez, le pointage au sommet. 28 secondes de retard pour ces deux poursuivants.
01:11:22 Rappelons-le, les deux rescapés de l'échappée matinale. Antonio Tiberi et Rui Costa.
01:11:27 Il n'y a rien du tout. Les 3 coureurs qu'on aperçoit, c'est le groupe Maillot jaune et derrière, je pense que c'est le groupe Evenpool.
01:11:34 Juste là, parce qu'il y a les voitures derrière. Donc ça, ça va être le groupe Evenpool-Skjelmose.
01:11:38 Oui, qui va passer avec une dizaine de secondes.
01:11:40 Ils vont être ensemble en fait. Dès le début de la descente, il n'y aura pas eu de différence de fait.
01:11:44 On passe avec... Allez, 57 secondes de retard pour le groupe Maillot jaune.
01:11:50 57 secondes de retard pour Félix Gall, pour Wilco Kelderman et pour Peyo Bill.
01:11:55 Skjelmose, il n'est plus là. Evenpool a distancé Skjelmose.
01:11:59 Evenpool passe à 1 minute 9.
01:12:01 Je pense qu'il est devant Skjelmose.
01:12:03 Il est rentré là-bas.
01:12:04 Il est en train de faire le jump et Evenpool a craqué un petit peu sur le sommet.
01:12:10 Ça montre encore ses limites pour l'instant sur ce Tour de Suisse.
01:12:13 Evenpool avec Eutebrox, qui était en sa compagnie et en compagnie aussi du coureur de la formation Israël, Dylan Tunz.
01:12:23 On avait aussi Romain Bardet qui avait accompagné Skjelmose dans le groupe juste devant Evenpool.
01:12:29 Et là, ses qualités de chronomane vont être bénéfiques pour lui.
01:12:37 Il est très aéro, très bien posé.
01:12:39 On parlait d'Ayuzo.
01:12:40 Ayuzo, quand il a les mains en haut, il fend l'air.
01:12:44 Il a une très très belle pénétration dans l'air.
01:12:47 Et on voit, il a recroisé encore quelques secondes au chrono.
01:12:51 Là, ça fonce.
01:12:53 Le Catalan qui a l'air grand sur son vélo.
01:12:55 En réalité, je regardais, il mesure 1m80, ce qui n'est pas si grand.
01:13:00 Mais il est effilé et effectivement très bien posé sur son vélo.
01:13:05 Par rapport à la tête de course, vous voyez que le groupe maillot jaune a une minute de retard.
01:13:13 Une minute, ça veut dire que Ayuzo revient sans tenir compte des bonifications, bien sûr.
01:13:20 Il revient quand même à moins de 10 secondes.
01:13:25 Non, j'exagère quand même.
01:13:31 Il revient à 18 secondes de Félix Gall.
01:13:34 Mais s'il prend les 10 secondes de Bonif, ça fait moins de 10 secondes.
01:13:40 Hier, on a eu le numéro de Félix Gall.
01:13:42 Aujourd'hui, on a le numéro d'Ayuzo.
01:13:44 Les écarts qu'ils ont réussi à faire sur ces deux étapes, incroyables.
01:13:48 Et ça, ça montre, Christophe Réglon, qu'on voit bien qu'il n'y a pas une équipe.
01:13:53 Il y a des individualités fortes, mais ils ne sont pas entourés d'équipiers capables de faire le boulot à leur place.
01:14:01 Dès que ça accélère, on le voit bien, les leaders se retrouvent esselés.
01:14:04 D'où l'importance d'avoir des courants à l'avant.
01:14:06 On l'a vu aujourd'hui avec Van Aert qui a aidé Kelderman, notamment.
01:14:14 Un jour, Romain Bardet, qui ne parlait pas très sérieusement, avait dit qu'il faudrait faire sur le Tour de France,
01:14:21 prendre des risques, prendre des équipes seulement de 5 coureurs.
01:14:25 Pourquoi pas faire ça ?
01:14:26 Bon, ça ne faciliterait pas les tâches de Marc Madiou.
01:14:29 Mais bon...
01:14:30 - Là, ça c'est l'expression. - Je ne l'avais pas parlé aujourd'hui.
01:14:33 Il fait deux équipes, peut-être.
01:14:37 Une team Sprinter, une team Nürburgring.
01:14:42 Une team Groupama et une team FDJ.
01:14:44 Oui, on va trouver des solutions.
01:14:46 On va tout remanier, on va s'arranger.
01:14:49 Si on a deux courses pour le sang, on peut faire deux équipes.
01:14:51 103 km/h.
01:14:52 On l'a dit, en Suisse, ça va très très vite.
01:14:55 Les descentes, attention, on va arriver dans des épingles à cheveux.
01:14:58 Mais il s'engage, il y va, il prend des risques.
01:15:01 Il sait qu'il est en train de renverser le classement général.
01:15:05 Il arrive vite, là.
01:15:06 Il arrive super vite, avec les freins à disque, ça passe.
01:15:10 Autant vous dire, avant, avec des patins, on faisait un freinage, on anticipait un petit peu.
01:15:14 On anticipait davantage.
01:15:16 Et on a eu l'occasion de vous le dire,
01:15:20 si Félix Gall doit, devait reprendre du temps à ses adversaires,
01:15:24 en vue du contre-la-montre,
01:15:27 eh bien, il n'a pas réussi à le faire, finalement.
01:15:29 Et en plus, s'il a un adversaire de plus dans ce registre-là,
01:15:32 c'est Ayuso, puisque Ayuso est excellent contre-la-montre.
01:15:35 Et c'est peut-être dans la descente qu'ils vont réussir à mettre le plus d'écart avec Evenepoel.
01:15:39 Qui n'arrive pas à opérer la jonction avec Scalmozeu, Félix Gall.
01:15:44 Alors là, vous l'avez vu, c'est Tibéry qui se retournait,
01:15:50 parce qu'il a derrière lui, Peyo Bilbao, son équipier qu'il va maintenant attendre.
01:15:54 Et là, ça, c'est le groupe Evenepoel, là.
01:15:56 Donc, Evenepoel qui a basculé avec une dizaine de secondes de retard.
01:15:59 Pour l'instant, il n'est toujours pas rentré.
01:16:01 C'est impressionnant, ces descentes avec ces...
01:16:04 Bon, là, on arrive dans des lacets, mais auparavant,
01:16:06 c'était des légères courbes à pleine vitesse.
01:16:10 Pour l'instant, il y a à peu près le même écart qu'au sommet.
01:16:12 56 secondes par rapport au maillot jaune.
01:16:14 Scalmozeu est rentré.
01:16:15 Et là, il y a le groupe Evenepoel qui arrive.
01:16:17 Ça va être limité pour Evenepoel.
01:16:20 Il va y avoir quasiment 20 secondes, je pense,
01:16:23 entre le groupe maillot jaune, Scalmozeu et Evenepoel.
01:16:27 Evenepoel, Eutebroecks.
01:16:29 Il ne va pas falloir qu'ils se mettent par terre, quand même.
01:16:31 Ayuso, Steele.
01:16:32 Teddy Hamptons.
01:16:33 Oui.
01:16:34 Ils vous font peur.
01:16:36 Ils s'engagent.
01:16:37 Il le sait.
01:16:38 Là, il y a Général qui est en train de se jouer.
01:16:40 L'étape, ça s'est fait, c'est sûr.
01:16:41 Sauf si, bien sûr, il part à la faute.
01:16:43 On bloque tour, on balance le vélo.
01:16:46 On va être prudents sur l'écart qui s'affiche.
01:16:48 Non, mais c'est ça.
01:16:49 C'est un tout petit peu moins de la minute sur le chrono
01:16:53 que j'ai réussi à lancer.
01:16:55 Allez, regardez, Scalmozeu, là, ça y est,
01:16:58 qui vient de rentrer sur le groupe maillot jaune.
01:17:00 Scalmozeu dans la roue de Félix Galles.
01:17:02 C'est Général qui rentre.
01:17:04 Et Romain Bardet.
01:17:06 Finalement, Félix Galles, il ne s'en sort pas trop mal,
01:17:09 dans la descente, pour l'instant.
01:17:11 Pas du tout en difficulté.
01:17:13 Pas du tout en difficulté.
01:17:15 Pas du tout en difficulté.
01:17:16 Regardez, il se fait quand même passer par Bilbao,
01:17:19 qui a compris qu'il laissait des cassures.
01:17:21 Non, par Scalmozeu, pardon.
01:17:22 Oui, mais je veux dire, il n'a pas pris d'écart, déjà.
01:17:25 C'est déjà une bonne chose, pour l'instant.
01:17:27 Et il va y avoir des bonifs pour ce groupe.
01:17:29 Cours à échapper du matin.
01:17:31 Et la bonne opération, pour moi, c'est Scalmozeu,
01:17:35 qui l'a fait aujourd'hui, très clairement.
01:17:37 Il prend peut-être une petite option,
01:17:39 pour moi, pour le podium.
01:17:41 Attention à Scalmozeu, d'ailleurs, parce qu'il est rapide.
01:17:43 Il va vite.
01:17:44 Scalmozeu, il y a deux secondes de Félix Galles.
01:17:46 Donc, s'il y a 10 secondes de prise devant par Ayuso,
01:17:49 il va rester.
01:17:50 Ah, il ne va pas en rester, non, non, non.
01:17:52 Il y a Rui Costa intercalé.
01:17:54 Non, ils sont aussi...
01:17:55 Ils sont sur le point de se faire rattraper, regardez.
01:17:57 Oui, ils sont là. Ils sont juste devant.
01:17:59 Donc, il va y rester 6 secondes et 4 secondes à récupérer sur la ligne.
01:18:03 Romain Bardet aussi a une bonne pointe de vitesse.
01:18:05 Pour Han, ça va vite aussi.
01:18:07 Après, en bas, il va falloir être placé,
01:18:09 parce qu'on a très, très peu de plat en bas.
01:18:12 On n'aura pas le temps de se replacer.
01:18:14 Toute à l'heure, je disais que ça allait pas mal pour Félix Galles.
01:18:16 Finalement, ça y est.
01:18:17 Il vient de prendre un petit trou, là, dans la descente.
01:18:20 Avec tous les lacets, là, un petit peu plus tard.
01:18:22 Il faut s'accrocher, là.
01:18:23 Il faut lâcher les freins.
01:18:24 Il faut essayer absolument de boucher cet écart.
01:18:27 Et on retrouve l'homme de tête.
01:18:31 A 15, même pas, à 1400 mètres de l'arrivée.
01:18:34 La flamme rouge.
01:18:35 La flamme rouge en est même plus bas que ce qui est indiqué.
01:18:38 Allez, encore un kilomètre, donc, pour Juan Ayuso,
01:18:42 avant de s'imposer.
01:18:44 Il a une minute d'avance environ sur ses poursuivants.
01:18:47 Pour lui, sauf accident, c'est déjà gagné
01:18:50 en ce qui concerne la victoire d'étape.
01:18:53 - C'est un danger, parce que là, il est prévenu que ça tourne.
01:18:56 - Ils sont une vingtaine, à lui dire.
01:18:59 - Il y a un rail, mais il doit y avoir autre chose derrière.
01:19:02 - Ah non, c'est pour les rails.
01:19:04 - Ouais, bon.
01:19:05 - Tiberi en difficulté, là.
01:19:11 Allez, ça y est, Félix Galles va se retrouver dernier du groupe.
01:19:15 Ah non, Romain n'est pas passé encore.
01:19:17 Houran est passé.
01:19:18 Il va être temps qu'on arrive en bas pour Félix Galles, là.
01:19:22 Et voici donc l'Espagnol qui est maintenant dans les rues de La Punte.
01:19:27 Il va pouvoir s'imposer,
01:19:29 apportant sur ce tour de Suisse la première victoire de l'équipe UAE.
01:19:33 La deuxième victoire d'un Espagnol à La Punte,
01:19:37 puisque 17 ans après, Coldoril qui s'était imposé.
01:19:41 Eh bien, à nouveau, c'est un coureur ibérique
01:19:44 qui va franchir la ligne au grand vainqueur.
01:19:46 Mais attention, il ne devrait peut-être pas se relever si tôt.
01:19:48 - Bah, si, il se relève.
01:19:49 - Il en profite, il choisit de profiter de la joie de gagner
01:19:53 pour la deuxième fois au World Tour et pour la première fois dans une étape en ligne.
01:19:56 - Vous avez vu qu'il a montré sa cheville.
01:19:59 On sait qu'il avait des problèmes au tendon d'Achille.
01:20:02 Je pense que certainement, il a voulu nous faire signe que c'était résolu de ce côté-là.
01:20:06 Et voici les poursuivants.
01:20:08 - Allez, Félix Galles, là, qui est dernier de ce groupe.
01:20:11 Il faut s'accrocher, ne pas prendre de cassures.
01:20:13 C'est Bilbao qui est en tête devant ce calme aux oeufs.
01:20:15 Houran, on rappelle qu'il y a des bonifs à l'arrivée.
01:20:17 - Kelderman, Bardet, Rui Costa, Félix Galles.
01:20:20 - Regardez Romain, Romain qui est en train de remonter là,
01:20:22 pour venir se replacer pour aller faire le sprint.
01:20:24 Il va rester à gauche, un petit faux plan de montant pour l'arrivée.
01:20:27 - Skelmoze qui fait l'effort pour essayer de boucher l'écart et de revenir.
01:20:29 Il y a un petit écart par rapport à Bilbao.
01:20:31 - Félix Galles, il va prendre une cassure.
01:20:32 Félix Galles, c'est sûr, là, il va prendre une cassure.
01:20:34 Il ne sera pas dans les roues.
01:20:35 - Et on sait que ça se joue à deux secondes.
01:20:36 Alors, attention.
01:20:37 - Et Skelmoze va prendre des bonifs en plus.
01:20:39 Il va faire peut-être deuxième.
01:20:41 - Skelmoze qui se bat, qui est en train de passer le mur.
01:20:43 Oui, il fait deuxième, effectivement.
01:20:44 Skelmoze, nouveau leader de la course.
01:20:46 Mathias Skelmoze en prenant la deuxième place devant Piyo Bilbao.
01:20:49 Et Romain Bardet fait la bonne opération.
01:20:51 Et attention, le retard maintenant du champion du monde.
01:20:54 On rappelle que Remco Evenepoel avait 16 secondes.
01:20:57 Il perd du terrain, un peu de temps.
01:20:59 Il n'a finalement pas pu, contre toute attente, faire le retard dans la descente.
01:21:03 Il sprint pour essayer de perdre un maximum de secondes
01:21:06 pour préserver ses chances en vue du dernier contre la montre.
01:21:09 Il passe la ligne avec 1 minute et 19 secondes de retard.
01:21:12 - Une grosse vingtaine de secondes.
01:21:13 - Et donc une grosse vingtaine de secondes par rapport au groupe de Mathias Skelmoze.
01:21:18 Le vainqueur du jour, vous l'avez ici à l'image, évidemment.
01:21:21 Le visage juvénile de Juan Ayuso alors que les coureurs en terminent.
01:21:26 Ici, c'est Gogol, je pense, qui passe la ligne maintenant
01:21:30 et qui était dans l'échappée matinale, qui a été reprise, on l'a vu,
01:21:33 au cours de cette ascension finale.
01:21:35 Ayuso...
01:21:37 - Il n'est pas fatigué.
01:21:38 - Ah non ?
01:21:39 - Vous trouvez le visage...
01:21:40 - Il n'est pas fatigué, il est en pleine forme.
01:21:43 Il aurait pu se monter un autre col à 2000 mètres, je pense.
01:21:46 - Je ne sais pas quand même, vous lui en demandez beaucoup.
01:21:48 On avait eu déjà dans le passé une victoire sur ce tour de Suisse de l'équipe UAE.
01:21:52 Ça remonte à 2018 et c'était Diego Ulissi, l'Italien, qui s'était imposé.
01:21:56 Là où nous étions hier, à l'OS Schleppen,
01:22:01 cette cité thermale où Félix Gall s'est imposé.
01:22:04 - On va ouvrir le plateau de Serra-Froeté, on va débriefer cette étape.
01:22:13 On aura aussi des réactions au micro de Charles-Antoine Nora et Charlie Fort-Boursereau
01:22:17 qui sont sur place.
01:22:19 Victoire de Juan Ayuso, celui que tous les Espagnols attendent
01:22:22 comme le successeur d'Alberto Contador au palmarès du Tour de France.
01:22:26 Il a 20 ans.
01:22:27 A tout de suite.
01:22:28 [Musique]

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