Retrouvez le replay de la 5e étape du Tour de Romandie du 30/04/2023.
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00:00:00 [Musique]
00:00:12 Allez, on file vite retrouver Patrick Chassé, Cyril Guimard et Pierre Roland
00:00:16 pour cette dernière étape du Tour de Romandie.
00:00:18 Je vous rappelle le hand tout à l'heure, ce sera à 17h30,
00:00:21 un match entre la Lettonie et la France pour les qualifications de l'Euro 2024.
00:00:25 On est dans l'un des temps les plus importants, Patrick, de cette étape ?
00:00:29 Oui, bien sûr, et regardez ce paysage magnifique que l'on traverse ici,
00:00:34 aux abords du lac Léman, avec un peloton placé sous le contrôle de l'équipe UAE,
00:00:40 l'équipe du leader de la course, Adam Yetz, et devant des échappés,
00:00:46 des coureurs échappés qui vont aborder maintenant la montée du Grand Fouet.
00:00:50 Le Grand Fouet, c'est le point culminant de cette étape.
00:00:53 Ça ne monte pas si haut, mais on voit déjà que le rythme est élevé.
00:00:56 Des coureurs sont en difficulté à l'arrière du peloton.
00:01:00 C'est le cas de Tom Burley ici, qui résiste pour la formation Tudor.
00:01:04 C'est le cas également de ce coureur de la formation Astana, qui était en difficulté.
00:01:10 Il s'agit de Leonardo Basso.
00:01:12 Voilà, donc ça, c'est le peloton.
00:01:14 Tout à l'heure, lorsque l'on a fait un point course avec Claire Brécogne,
00:01:18 on avait une avance des coureurs de tête, les échappés, qui était de 4 minutes environ.
00:01:24 Vous voyez que désormais, il y a moins de 2 minutes d'avance pour les échappés.
00:01:28 Pourquoi ?
00:01:29 Tout simplement parce que dans cet échappé, il y a un coureur qu'il faut prendre au sérieux.
00:01:33 C'est le britannique Thomas Glog.
00:01:35 Oui, on a beaucoup l'accent britannique sur ce Tour de Romandie.
00:01:41 Le leader est britannique et l'un des coureurs qui le challenge aujourd'hui est également britannique.
00:01:48 Thomas Glog, pointé avec un retard de 2 minutes et 14 secondes au classement général.
00:01:54 Il veut absolument rentrer dans le top 10.
00:01:56 Il était 11e ce matin, il n'est pas seul.
00:01:58 Il est en compagnie de Robert Stanard, le coureur de la formation Alpecine.
00:02:04 Le français Paul Laperra pour l'équipe AG2R Citroën.
00:02:07 Et puis Alexander Kamp, le champion du Danemark.
00:02:10 Alexander Kamp que vous avez vu gagner le Tour des Pays de la Loire récemment.
00:02:15 Le Région Pays de la Loire Tour plus exactement, c'était il y a un mois de cela.
00:02:20 Et c'était sur la chaîne l'équipe 4 hommes qui doivent, en tout cas 3 d'entre eux,
00:02:25 trouver Pierre Roland bien encombrante la présence à l'avant de Thomas Glog.
00:02:32 Oui, ça doit les gêner. Ils n'ont pas pu avoir un énorme bond de sortie.
00:02:39 Après, là dans le peloton, l'écart a été réduit.
00:02:42 On a entendu avec Radio Course que l'équipe INEO s'est portée à l'avant du peloton,
00:02:47 a accéléré. Là maintenant, c'est les UAE qui ont repris la marche en avant.
00:02:52 Ils contrôlent. Cet échappé ne représente pas un énorme danger pour eux.
00:02:57 Est-ce qu'ils vont chercher à opérer la jonction selon vous, Cyril Guimard ?
00:03:02 Parce que j'ai écouté il y a un instant les favoris que les uns et les autres.
00:03:07 J'ai été surpris que vous donniez Ayuso comme favori du jour pour vous dans votre pronostic.
00:03:13 On rappelle que Juan Ayuso, ce jeune prodige espagnol, appartient à cette équipe UAE.
00:03:18 Il avait remporté le contre-la-montre à Châtel-Saint-Denis il y a deux jours.
00:03:24 Il avait pris le maillot de leader et finalement il l'a perdu hier.
00:03:29 Mais c'est avant tout un coureur réputé pour ses qualités, soit de rouleur, soit de grimpeur.
00:03:32 Surtout de grimpeur d'ailleurs, même si hier il a perdu le maillot sur une pente très longue.
00:03:38 Ayuso est un tout jeune coureur, il n'a que 20 ans.
00:03:41 Son équipe roule aujourd'hui. Elle roule pour protéger le maillot d'Adam Yetz ou elle roule pour une éventuelle victoire d'étape ?
00:03:47 Dans ce cas de figure, en roulant pour protéger le maillot d'Adam Yetz, on roule en même temps pour Ayuso.
00:03:56 Au classement général, il est deuxième avec un point de retard seulement sur Haïter.
00:04:03 Donc tout est possible. Hier, voilà un coureur qui faisait sa rentrée sur le tour de Romandie.
00:04:09 Nous étions le quatrième jour de course sur l'étape la plus difficile.
00:04:16 Et on sait en règle générale que dans les courses à étapes, vous savez, il y a aussi des biorhythmes.
00:04:22 On ne va pas rentrer dans le phénomène des biorhythmes. Mais le quatrième jour est souvent un jour où on connaît quelques passages difficiles.
00:04:32 Certains vont mieux les passer que d'autres. J'ai bien l'impression, son premier col de 20 km à ce niveau-là.
00:04:40 Et il a fini par un petit peu s'asphyxier quand on est arrivé au-delà de 1000 m.
00:04:46 - Chris Froome se fait distancer à l'heure actuelle dans ce grand fouet. Il en prend, lui, des coups de fouet depuis qu'il a repris la compétition.
00:04:54 - Très beau genou ! - N'est-ce pas ?
00:04:56 - Et on voit que... - Lenni, Lenni en difficulté. Lenni Martinez, le Groupama.
00:05:02 - Lenni Martinez, en avant-dernière position, le jeune coureur de l'équipe Groupama FDJ.
00:05:06 - Ça, c'était pas prévu ? - Non. Il y a quelque chose qui ne va pas.
00:05:10 Hier, il n'était pas à sa place en termes de classement de l'étape. Il y a peut-être une petite maladie.
00:05:18 On sait que ça traîne dans le peloton. Beaucoup de gastro, beaucoup de petits états grippables.
00:05:26 Voilà. Il y a un petit microbe qui tourne dans le peloton.
00:05:30 - C'était aussi une étape relativement difficile pour un coureur aussi jeune et à ce niveau-là.
00:05:36 Hier, ça a vraiment été une grande étape de montagne et une grande castagne.
00:05:41 Donc, qu'il ait pété hier, pas tout à fait normal. Il s'est sûrement vidé aussi.
00:05:46 Et aujourd'hui, il manque un peu de fraîcheur.
00:05:50 - Cyril, la tentation est forte quand on voit tous ces jeunes coureurs et notamment sur les jeunes coureurs français.
00:05:57 Tout de suite, d'attendre des résultats immédiats, j'ai l'impression quand même.
00:06:00 Je regardais un petit peu les commentaires des uns et des autres.
00:06:04 - On a des coureurs jeunes qui confirment très vite.
00:06:08 Mais quand on parle d'Ayuso, quand on parle de Martinez, de Lenny Martinez,
00:06:14 on a tendance à être déçu quand ils font une contre-performance sur leur terrain de prédilection, c'est-à-dire la montagne.
00:06:21 Mais là, on est quand même après une semaine de course.
00:06:23 Quand on entend des coureurs comme Romain Bardet dire qu'ils sont fatigués par cette semaine de course,
00:06:29 à plus d'un titre, ces jeunes coureurs pourraient invoquer effectivement aussi la fatigue.
00:06:33 - Oui, c'est tout à fait logique puisque le rôle même des courses à étapes,
00:06:37 c'est de fatiguer et d'épuiser au fil des jours les différents concurrents
00:06:43 pour que tout simplement le meilleur coureur puisse aller l'emporter.
00:06:47 Mais moi, je trouve que même si aujourd'hui, il est un petit peu au rupteur,
00:06:53 n'oublions pas le contre-la-monde qu'il a fait.
00:06:57 Il a fait un superbe contre-la-monde qui n'est pas d'ailleurs sa discipline de prédilection.
00:07:05 Mais je ne pense pas que dans l'équipe de Marc Maggio, on attend des résultats.
00:07:11 On a plus envie qu'il continue à se développer, à prendre de la force,
00:07:18 à prendre du métier, à prendre de l'adresse.
00:07:21 Encore que chez les Martinez, l'adresse, elle est presque naturelle.
00:07:24 Donc voilà un coureur qui continue, même si aujourd'hui, ça va être un chemin de croix,
00:07:29 mais qui continue son chemin avec une progression qui me paraît quand même très satisfaisante.
00:07:33 - Allez, retour sur le peloton. Un peloton qui vient de reprendre un coureur qui figurait dans l'échappée.
00:07:39 C'est Antoine Aébi, un coureur suisse de la sélection helvétique
00:07:43 qui habituellement court à Charvieux-Chavagneux Isère-Cyclisme.
00:07:46 Vous voyez, on parlait justement de ces coureurs étrangers qui vont courir en France,
00:07:52 qui vont trouver refuge dans des clubs français pour progresser.
00:07:57 Bon, il y a beaucoup de coureurs à l'arrière de ce peloton qui se font distancer.
00:08:01 - Gaviria, Movistar, à l'arrière du peloton.
00:08:04 - C'est bien que la bascule. - Qu'est-ce que tu pensais qu'il pouvait passer ?
00:08:07 - Non, il pense même qu'il peut gagner l'étape. Il en a fait son favori aujourd'hui.
00:08:10 - C'est un petit peu plus qu'un tempo de courtoisie qu'ils sont en train de faire actuellement.
00:08:15 C'est un tempo pour faire mal, pour créer de la difficulté.
00:08:19 Peut-être que Jens préfère un peloton un petit peu plus réduit.
00:08:24 Il se sent peut-être plus à l'aise comme ça.
00:08:27 Ou peut-être que la stratégie de Cyril Ayuso, ça devient de plus en plus probable.
00:08:35 Sa cote est en train de monter.
00:08:38 - Je pensais que vous alliez dire qu'on roule parce qu'on veut qu'Ayuso gagne, tout simplement.
00:08:41 Et on élimine les sprinteurs, on élimine tous les grands sprinteurs dans ce peloton.
00:08:46 - J'y crois pas parce que l'arrivée est vraiment très très très rapide.
00:08:50 - Vous pensez que Gaviria va rentrer ?
00:08:52 - Non mais le retour vers Genève, là Gaviria il lui reste 1,5 km.
00:08:56 - Ils ont décroché deux coureurs pour l'attendre.
00:08:59 - Il y a Sergio Samitier et puis il y a un autre coureur.
00:09:02 - Ils ne veulent pas me décevoir.
00:09:03 - C'est Ivan Romeo.
00:09:05 - Ils ne veulent pas me décevoir, ils mettent le paquet.
00:09:07 - Oui, attendez.
00:09:08 - Tu viens de passer un coup de téléphone et tu leur as proposé du black.
00:09:11 - Non mais j'ai appelé Ivan et...
00:09:15 - Ivan le Danois qui est le directeur sportif de cette équipe.
00:09:18 - Je ne sais pas si c'est lui qui est sur place, c'est lui qui est sur le tour de Vendée ?
00:09:21 - Non, je ne sais pas.
00:09:24 - C'est lui, c'est lui qui est sur place.
00:09:25 - Oui, c'est lui.
00:09:27 - Et voilà, c'est un bon directeur sportif, c'est pour ça qu'il fait relever.
00:09:31 Il croit en son sprinteur qui va partir pour le Giro.
00:09:34 - C'est important pour lui de faire un sprint sur cette semaine.
00:09:37 - L'île Lowe qui se fait distancer, c'est toute la sélection suisse qui prend un éclat
00:09:41 avec Yann Christen et avec Antoine Aéby.
00:09:45 Je vous en parlais il y a un instant, le coureur de Charvieux-Chavagneux, Iser Cyclisme.
00:09:48 - Oui, mais il est devant depuis ce matin parce qu'il est parti en chasse-patate.
00:09:51 Il a réussi à revenir quand Kemp l'a rebecté.
00:09:54 Et il lui a permis de revenir dans le groupe de tête.
00:09:56 - On l'a vu cette saison faire deuxième d'Anne-Mas Belgaarde.
00:09:59 Et retour, pas très loin d'ici évidemment, côté français,
00:10:02 derrière Gwen Leclinch, le coureur de Philippe Wagner.
00:10:06 On parle bien sûr des courses amateurs du calendrier national.
00:10:11 - On a aperçu aussi Luca Mozzato, Arkea Samsic, distancé.
00:10:15 Donc un coureur rapide en moins encore dans le peloton.
00:10:18 Il y a l'équipe Movistar avec Gaviria.
00:10:22 Certainement peut-être qu'il va pouvoir se servir des coureurs de Movistar
00:10:27 pour essayer d'opérer la jonction avec le peloton dans la prochaine descente.
00:10:31 Les coureurs de tête sont à 500 mètres du sommet.
00:10:33 La bascule, une très longue descente derrière.
00:10:36 Presque 15 kilomètres avec un petit plateau de 2-3 kilomètres au milieu de la descente.
00:10:41 Les coureurs vont descendre bien plus longtemps que ce qu'ils ont escaladé sur cette ascension.
00:10:50 - Oui, mais Gaviria n'est pas éliminé.
00:10:53 - Non, non, il n'est pas éliminé.
00:10:54 - On est à combien ? 700 mètres du sommet ?
00:10:56 - Le peloton est à 500 mètres, 250 mètres plus une minute trente.
00:11:01 - Voilà, ils sont à 700 mètres.
00:11:03 - Un peu plus du kilomètre quand même.
00:11:07 Mais il va basculer avec même pas une minute sur le peloton.
00:11:14 - Oui, il y a de grandes chances qu'il revienne après.
00:11:17 Quid de la prochaine ascension ?
00:11:19 Le Molar, savoir la vitesse à laquelle ça va se monter.
00:11:22 Il est loin d'être éliminé, Gaviria.
00:11:30 - Tu te refais une santé, là. Tu reprends espoir.
00:11:32 - Ah oui, non, mais là, les pronostics, c'est quand même quelque chose d'important pour moi.
00:11:36 - C'est une découverte, je le dis pour les téléspectateurs.
00:11:38 Nous, on découvre un petit peu le Pierre-Roland côté face.
00:11:41 Et on voit à quel point il garde l'âme d'un compétiteur, ne serait-ce que pour un concours de pronostics.
00:11:47 Ils sont passés au sommet du grand fouet, les quatre hommes de tête.
00:11:50 On rappelle que les points qui sont distribués, c'est un col de première catégorie,
00:11:54 n'auront pas d'incidence sur le classement final de la montagne
00:11:57 puisque Julien Bernard, échappé quasiment tous les jours,
00:12:01 en tout cas quand c'était des étapes en ligne, a été faire le maximum de points.
00:12:04 Il est désormais assuré de ramener ce maillot à Genève.
00:12:07 - Un autre sprinter en difficulté, Vernon, attendu par Driedovenhuis.
00:12:12 Et un autre quick-step qui se relève juste à la bascule.
00:12:16 Ça va revenir, c'est un petit effort.
00:12:20 - Mais ça, c'est plutôt bon pour Gaviria aussi.
00:12:22 Parce que s'il y a beaucoup de sprinters avec leurs équipes à l'arrière,
00:12:24 on pourra plus facilement regrouper.
00:12:26 - Ça va être un peu chacun pour soi.
00:12:28 Ça va être les quick-step qui vont essayer de revenir eux-mêmes.
00:12:31 Les movistars, pareil, ils ne vont pas se regrouper.
00:12:34 Lenny est toujours dans le peloton.
00:12:36 Ça n'a pas l'air d'être une super journée.
00:12:39 On le voit un peu piocher.
00:12:41 Mais il est toujours là.
00:12:42 - Ça, c'est Enzo, pas Lenny.
00:12:44 Et voici Lenny Martinez.
00:12:46 - Il y a du monde un peu au rupteur.
00:12:48 Il est temps que cette course se termine.
00:12:50 Et à noter, c'est la première étape en ligne
00:12:53 où il n'y a pas Julien Bernard échappé.
00:12:56 Julien Bernard, avec son maillot de meilleur grimpeur,
00:12:59 a décidé de se reposer un petit peu aujourd'hui
00:13:02 et de profiter de ce maillot.
00:13:04 - Il est pragmatique.
00:13:05 À quoi bon aller s'échapper, puisque ce maillot est déjà passé.
00:13:08 - Il a quand même mal aux jambes.
00:13:10 - Peut-être.
00:13:11 - Trois grosses échappées, plus les chronos.
00:13:13 Il faut un autre coureur à movistar qui attend Gaviria.
00:13:16 Juste à la bascule.
00:13:17 - Oui, il s'agit de Nelson Oliveira.
00:13:20 - Donc là, on veut vraiment jouer la carte Gaviria.
00:13:23 Vous avez raison de le dire, de le préciser,
00:13:25 on ne va pas se retrouver à l'arrière
00:13:27 entre les coureurs de Sudal Quick-Step et de Movistar.
00:13:30 Parce que les coureurs de Sudal Quick-Step,
00:13:32 finalement, ils ne sont pas très loin derrière le peloton à la bascule.
00:13:35 Donc, ils vont pouvoir rentrer tout de suite dans la descente.
00:13:38 - Ils vont rentrer, peut-être même les commissaires
00:13:41 ne vont pas faire barrage, parce que c'est des petits groupes.
00:13:44 On doit assurer la sécurité du peloton.
00:13:47 Logiquement, on doit faire barrage.
00:13:49 - Non, c'est les sprinters qui peuvent gagner l'étape.
00:13:51 Les commissaires sont liés à faire les barrages.
00:13:53 Mais ils filtrent les voitures qui vont passer derrière le peloton.
00:13:56 Puis il y a la voiture neutre.
00:13:57 - Vous parlez de filtrer.
00:13:59 Alors justement, on voit cet échappé.
00:14:00 On n'a pas très bien filtré quand même
00:14:02 de laisser partir Glog dans l'échappé.
00:14:04 - Non, mais je parlais du président.
00:14:06 - J'ai bien compris.
00:14:07 C'était une transition, en quelque sorte,
00:14:09 que vous avez apporté sur un plateau.
00:14:11 Donc, est-ce que Glog, c'est une erreur ?
00:14:14 Ou est-ce qu'on s'est dit, de toute façon,
00:14:16 ils ne sont que quatre,
00:14:17 on n'aura pas trop de problèmes à contrôler cet échappé ?
00:14:19 Les coureurs de l'équipe UAE ?
00:14:21 - Je pense qu'on a le top 10.
00:14:23 Quand on filtre comme ça, on a le top 10.
00:14:26 Lui, Glog, il est 11e.
00:14:29 Voilà.
00:14:31 Les coureurs, c'est bête.
00:14:33 Ça fait ce qu'on leur dit.
00:14:35 Vous filtrez jusqu'au 10e.
00:14:36 - C'est bête, un coureur !
00:14:38 - Je pense que les Jumbo-Visma
00:14:41 n'étaient pas cités au briefing de l'UAE.
00:14:43 Tout simplement, on s'est dit, les Jumbo, ils sont loin.
00:14:45 Ils ont vu un Jumbo.
00:14:46 Ils l'ont laissé faire.
00:14:48 Mais après, ils n'étaient que quatre coureurs en tête.
00:14:50 Une longue étape.
00:14:53 Il y avait le temps de les ramener à l'ordre,
00:14:57 ces coureurs échappés.
00:14:59 - Oui.
00:15:00 Et puis, Pierre, tu sais aussi bien que moi
00:15:02 que le dernier jour,
00:15:04 quand on est dans le top 10,
00:15:06 on ne laisse pas le 11e venir te chercher.
00:15:08 - Non, oui.
00:15:09 - Le 8e non plus.
00:15:11 Le 8e, c'est Bernal, d'ailleurs.
00:15:13 - On aurait vu les Jaiko Alula, pour Dunbar,
00:15:17 défendre la 9e place.
00:15:19 C'est assez courant, le dernier jour.
00:15:21 On aime que les...
00:15:23 On garde notre top 10.
00:15:24 On veut garder notre top 10.
00:15:25 Donc, on aurait vu des coureurs,
00:15:26 des équipes placées au 7, 8e place.
00:15:28 - Il y a les Boensui derrière.
00:15:29 Rien n'est anodin.
00:15:31 - En tout cas, pour ce coureur,
00:15:33 c'est bien tenté.
00:15:34 Parce que, voilà, dans quelques kilomètres,
00:15:36 il va avoir une autre difficulté.
00:15:38 Mais il ne se fera pas lâcher.
00:15:39 Même s'il se fait rattraper
00:15:40 au pied de la prochaine difficulté,
00:15:42 il ne met pas en péril sa position
00:15:44 au classement général.
00:15:46 Sauf s'il s'est vraiment rattrapé au pied.
00:15:49 Ça peut être compliqué.
00:15:52 Mais c'est quand même un très bon grimpeur
00:15:54 pour être à ce niveau-là
00:15:55 dans le classement général.
00:15:56 - Alors, c'est étonnant, d'ailleurs,
00:15:58 parce que ce Britannique Thomas Glogg,
00:16:01 on l'a, en France, beaucoup découvert
00:16:04 sur le Tour de l'Avenir, l'année dernière.
00:16:07 Tour de l'Avenir où il avait été brillant,
00:16:09 plus ou moins, puisqu'on l'avait vu
00:16:12 placé vainqueur, même à Chayak, dans l'Indre,
00:16:15 d'une étape qui n'était pas une étape de montagne.
00:16:18 Et quand on était arrivé...
00:16:20 Il occupait une place de choix
00:16:21 au classement général.
00:16:23 Il était 2e derrière Michel Hensman,
00:16:27 y compris après des étapes un petit peu plus...
00:16:30 un petit peu plus tourmentées dans le Beaujolais.
00:16:32 Et puis arrivé dans la 1re étape de montagne,
00:16:35 eh bien, là, il avait perdu énormément de temps.
00:16:37 C'était une étape à Saint-François-Longchamp,
00:16:38 c'est-à-dire sur les pentes de la Madeleine,
00:16:40 du col de la Madeleine.
00:16:41 Il avait perdu beaucoup de temps
00:16:42 et il avait abandonné le lendemain.
00:16:43 Donc j'imagine qu'il était peut-être souffrant,
00:16:45 parce que là, il nous démontre des qualités en montagne
00:16:47 qui sont évidentes, depuis quelques jours.
00:16:50 Un autre quick-step qui attend en queue de peloton,
00:16:54 que son sprinter revienne,
00:16:57 en la personne de Pedersen.
00:17:00 Voilà, il attend.
00:17:01 Donc ça, c'est belles courbes, c'est beau lacet
00:17:03 pour les coureurs distancés.
00:17:05 Ça, c'est une aubaine, parce qu'eux,
00:17:07 ils vont freiner, ils vont attendre le dernier,
00:17:09 dernier moment pour freiner.
00:17:11 Et vu que le peloton s'étire, au final,
00:17:13 il se rapproche de la queue du peloton plus facilement.
00:17:17 Il y a l'écart réel sur l'homme de tête du peloton
00:17:21 et puis il y a un autre écart réel,
00:17:24 qui est celui sur le dernier du peloton,
00:17:26 surtout dans des descentes comme ça.
00:17:28 Entre le premier et le dernier du peloton,
00:17:30 tu dois avoir, en gros, une bonne quinzaine de secondes,
00:17:32 voire plus.
00:17:36 On est dans les 70 derniers kilomètres
00:17:38 à l'occasion de cette descente du Grand Fouet.
00:17:41 On n'en a pas terminé avec les difficultés.
00:17:43 Il restera la côte du Molar.
00:17:45 Pour l'instant, la route est sèche.
00:17:47 Alors que la météo annonçait des risques d'orage
00:17:49 sur le Grand Fouet, il n'y en a pas eu.
00:17:52 Et surtout, il n'y en a pas dans la descente.
00:17:55 La descente, vous le voyez, est sèche.
00:17:57 Et c'est ce qui, évidemment, est le plus rassurant
00:18:00 pour la sécurité des coureurs.
00:18:01 Ce serait quand même dommage,
00:18:02 alors qu'on sait que certains coureurs
00:18:04 ont bientôt disputé le Tour d'Italie,
00:18:06 que l'un ou l'autre soit victime d'une chute
00:18:10 en raison de la pluie.
00:18:11 Vous voyez le profil.
00:18:12 On est donc dans la descente
00:18:13 de ce col de deuxième catégorie.
00:18:15 J'ai peut-être dit première tout à l'heure.
00:18:17 C'est deuxième catégorie.
00:18:19 Il a l'air impressionnant comme ça,
00:18:20 mais finalement, ça montait surtout
00:18:22 sur la dernière partie.
00:18:23 Et puis derrière, la côte du Molar.
00:18:26 Avant de filer vers l'arrivée,
00:18:28 il y aura quelques côtes
00:18:29 qui ne sont pas répertoriées.
00:18:30 Et on verra si, dans l'échappée,
00:18:32 on résiste dans cette descente.
00:18:34 Mais pour l'instant,
00:18:35 l'avance n'est plus que d'une minute et 18 secondes
00:18:37 autour d'une page de publicité.
00:18:38 On revient dans un instant.
00:18:40 Dernière étape en direction de Genève.
00:18:51 Un peloton emmené par l'équipe UAE Team Emirates,
00:18:54 l'équipe d'Adam Yetz,
00:18:56 le leader de cette formation
00:18:59 qui ne devrait pas être menacée aujourd'hui.
00:19:01 Il a quand même 19 secondes d'avance
00:19:03 sur Matteo Jorgensen
00:19:04 et 27 secondes d'avance sur Damiano Caruso.
00:19:08 On vous rappelle que deux Français
00:19:09 sont classés dans le top 10 de cette épreuve.
00:19:12 Thibaut Pinot, 5e du classement,
00:19:14 à 41 secondes.
00:19:16 Romain Bardet est un petit peu plus loin,
00:19:18 mais à la 7e place.
00:19:20 Et puis, en ce qui concerne les autres têtes d'affiche,
00:19:24 on n'a pas parlé d'Egan Bernal.
00:19:26 Egan Bernal, 8e du classement général,
00:19:29 qui a fait une bonne montée.
00:19:30 On sait que le coureur colombien,
00:19:32 ancien vainqueur du Tour de France,
00:19:34 met du temps à revenir d'une blessure très sérieuse l'an passé.
00:19:38 Par conséquent, Egan Bernal est peut-être en train
00:19:41 de tirer du positif de cette semaine de course
00:19:46 ici en Romandie.
00:19:48 62 kilomètres à couvrir,
00:19:51 une échappée de 4 coureurs.
00:19:52 Ils étaient 5 initialement,
00:19:54 mais on a perdu un homme en cours de route.
00:19:57 Il reste donc deux vents à tenter de résister au peloton.
00:20:01 Le britannique Thomas Glogg de l'équipe Jumbo-Visma.
00:20:06 Le coureur australien Robert Stanhart,
00:20:09 vainqueur l'an passé en Belgique du Tour de Wallonie,
00:20:12 ancien vainqueur également du Tour de Lombardie-Espoir.
00:20:16 Paul Laperra, jeune coureur de 22 ans,
00:20:19 lui aussi ancien vainqueur du Tour de Lombardie-Espoir.
00:20:23 Ils pourront parler du pays ensemble.
00:20:25 Alexandre Dorkhop, le champion du Danemark,
00:20:28 qui lui appartient à la formation Tudor.
00:20:31 Voilà donc en ce qui concerne les coureurs
00:20:35 qui sont en tête de la course.
00:20:37 C'est bien de voir quand même le normand Paul Laperra
00:20:40 aux avant-postes aujourd'hui dans cette équipe
00:20:44 AG2R Citroën.
00:20:47 Un coureur qui a fait cette saison 10e du Grand Prix de Denain
00:20:50 et 15e de Cholet-Pays de Loire.
00:20:54 Et qu'on avait déjà vu courir dans le World Tour,
00:20:57 notamment au cours de sa saison 2022,
00:21:00 lorsqu'il était néo-pro.
00:21:03 Il avait eu l'occasion de terminer 2e d'une étape
00:21:08 du Tour UAE.
00:21:11 Une échappée qui était allée au bout et à laquelle il appartenait.
00:21:14 Là, je ne suis pas sûr que cette échappée aille au bout quand même,
00:21:17 vu l'écart. On voit mal comment on pourrait résister évidemment au peloton.
00:21:21 Même s'il reste encore une difficulté,
00:21:24 le Mollard qui sera escaladé au bas de cette descente.
00:21:28 Les coureurs ont fini avec ce plateau.
00:21:31 Il y avait un petit replat au milieu de la descente.
00:21:34 Et là, ça redescend de nouveau pour 3-4 km.
00:21:38 Et on a aperçu Rafa Majka venir discuter avec les 2 coureurs
00:21:42 de l'équipe UAE qui roulaient en tête, qui réglaient l'allure du peloton.
00:21:46 Ils roulaient un petit peu fort.
00:21:49 Rafa leur a gentiment dit de lever le pied un petit peu.
00:21:53 Il y avait de la marge avec le coureur de la Jumbo, Visma.
00:21:57 On va le voir arriver sur la droite, sur la gauche, je ne sais plus.
00:22:03 En tout cas, ça discute et on rigole.
00:22:06 On sait qu'on a fait un petit peu mal aux jambes à tout le monde.
00:22:09 On en joue. Quand on est en tête de peloton, on se fait plaisir
00:22:13 avec les relances. Si on peut créer de la difficulté à l'arrière,
00:22:17 on le fait, on ne se gêne pas. Donc voilà, on lève un petit peu le pied.
00:22:21 Gaviria et les autres sprinters ont raccroché les wagons du peloton.
00:22:25 Il n'y a plus de raison de maintenir l'effort soutenu.
00:22:28 2 minutes 10 d'écart au général avec le coureur de la Jumbo.
00:22:32 Ils ont de la marge.
00:22:35 Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Glock ne fera sans doute
00:22:39 jamais partie des grands descendeurs. Il est un petit peu crispé
00:22:43 et il a du mal à prendre de l'angle.
00:22:46 C'est Glock qui est actuellement en première position dans cet échappé.
00:22:49 Et souvent, il s'ouvre, il part sur l'extérieur.
00:22:53 Bon, ça a passé vite, mais sur les quelques virages qu'on avait tout à l'heure...
00:22:57 Qui étaient plus serrés. C'était limite.
00:23:01 C'est quelque chose qui s'apprend quand même de descendre pour un jeune coureur.
00:23:05 Cyril Guimard, je me souviens de Laurent Fignon qui racontait souvent
00:23:09 que sur son premier Tour de France, c'était quasiment la première fois
00:23:12 qu'il découvrait la haute montagne et les descentes de col.
00:23:16 Ça s'apprend. Il y a des techniques toutes simples.
00:23:21 Je ne sais pas si c'est tout simple, mais c'est sûrement pas simple.
00:23:24 Mais certains acquièrent ça avec une grande facilité.
00:23:28 Oui, c'est vrai, mais il y a des prédispositions.
00:23:31 Comme si vous prenez la plupart, pour ne pas dire tous les sprinters,
00:23:35 descendre vite.
00:23:37 Donc savoir frotter avec d'autres coureurs, ça aide paradoxalement
00:23:41 quand on est tout seul dans une descente.
00:23:44 Dans une descente, oui, bien sûr.
00:23:46 Le sprinter a des réflexes. Il n'a pas peur de prendre de l'angle.
00:23:50 Il n'a pas peur de lâcher les freins.
00:23:53 Alors que d'autres coureurs sont plutôt à l'image de Thibaut Pinot
00:23:58 il y a quelques années, qui a réussi à s'améliorer.
00:24:01 Encore que Thibaut Pinot, techniquement, n'était pas mauvais.
00:24:04 Sauf qu'il avait un problème avec la vitesse.
00:24:07 Il le reconnaît, les vitesses élevées, ça le crispe.
00:24:12 Ça le stresse.
00:24:14 À partir de ce moment-là, il prend les freins.
00:24:17 Mais techniquement, que ce soit sur les trajectoires
00:24:20 ou même sur les prises d'angle,
00:24:22 si vous êtes en dessous de 65 km/h, ça ne lui pose pas de problème.
00:24:26 Et si vous montez un peu plus vite, là, il serre les fesses.
00:24:29 C'est le lac Léman que l'on aperçoit en contrebas.
00:24:32 Pierre Roland, vous nous parliez hier ou avant-hier, je ne sais plus,
00:24:36 de ce sentiment, parfois, quand on a vu une descente
00:24:39 où l'on descendait à plus de 100 km/h.
00:24:42 Vous disiez à ce moment-là, quand on pense à ce qui pourrait arriver,
00:24:45 on passe un sale moment. C'est exactement vos mots.
00:24:48 Vous aussi, vous savez ce que c'est la hantise de la descente.
00:24:51 Quand Cyril dit qu'un sprinter peut être meilleur en descente,
00:24:55 c'est peut-être tout simplement qu'un sprinter a une tête brûlée.
00:24:58 Non mais dis donc !
00:25:00 C'est l'ancien sprinter qui parle !
00:25:03 Ah oui, il était sprinter !
00:25:06 Il a pris pour lui, tout de suite !
00:25:09 Je suis susceptible, j'ai le droit, non ?
00:25:12 C'est un breton, il ne faut pas l'oublier.
00:25:15 Ta femme est bretonne, ne critique pas les bretons.
00:25:18 On va vous laisser, les téléspectateurs et moi.
00:25:21 Oui, les descentes, c'est quelque chose qu'on maîtrise, qu'on ne maîtrise pas.
00:25:28 La vitesse, ça c'est quelque chose.
00:25:31 Soit on aime ça, soit on n'aime pas.
00:25:34 Prendre un virage, on peut apprendre, mais rouler à 100 km/h...
00:25:38 Ce n'est pas naturel.
00:25:41 Le problème, c'est les autres.
00:25:44 C'est le contraire qui n'est pas naturel, pour moi.
00:25:47 Le problème, ce n'est pas tellement la vitesse.
00:25:50 C'est d'être au milieu d'autres coureurs.
00:25:53 On ne sait pas s'ils maîtrisent, s'ils ont bien les mains sur le guidon,
00:25:57 s'ils sont attentifs à tout.
00:26:00 Je pense, notamment pour Thibaut,
00:26:03 s'il est tout seul et qu'on lui demande de rouler à 100 km/h,
00:26:06 il va le faire, c'est une évidence.
00:26:09 Mais les autres, ça fait un peu peur.
00:26:12 Leur comportement, est-ce qu'ils sont attentifs,
00:26:15 est-ce qu'ils tiennent bien le guidon.
00:26:18 On voit des coureurs très détendus, on a l'impression qu'ils ne sont pas attentifs,
00:26:21 mais c'est juste qu'ils sont détendus.
00:26:24 C'est peut-être la meilleure façon que tout se passe bien.
00:26:27 - Tu vois tout de suite s'il est à l'aise ou pas à l'aise.
00:26:30 - Oui, il y a des coureurs qu'on double tout de suite.
00:26:33 - Il vaut mieux l'attaquer au freinage, c'est plus sûr.
00:26:36 - Et vous, Pierre Roland, originaire de l'Orléanais,
00:26:39 où avez-vous appris à bien descendre ?
00:26:42 Certainement pas dans votre région d'origine.
00:26:45 - Non, comme tous les coureurs, beaucoup de stages en altitude,
00:26:48 des stages en montagne.
00:26:51 - Vous avez appris formellement ou vous avez appris tout seul ?
00:26:54 - Oui, il y a toujours dans les équipes des gens qui viennent, des intervenants.
00:26:57 On a vu l'Auto-Destini, notamment la saison passée,
00:27:00 avec un motard qui est venu travailler.
00:27:03 Ils ont travaillé sur deux lacets, deux trois lacets seulement,
00:27:06 mais on avait vu une interview assez particulière.
00:27:09 Pas de De Gend, de son incolite chez l'Auto-Destini,
00:27:12 qui freinait comme un fou du frein avant dans les descentes.
00:27:15 Des techniques un peu particulières.
00:27:18 - C'est vrai que c'est un peu compliqué de faire des descentes
00:27:21 dans les descentes, des techniques un peu particulières.
00:27:24 On entend un peu de tout et son contraire,
00:27:27 mais la meilleure façon de descendre, c'est celle où on est à l'aise,
00:27:30 d'être fluide et de mesurer la prise de risque.
00:27:33 Il faut qu'elle soit justifiée.
00:27:36 - Vous savez qu'avec Marc Madiot, qui était au début de sa carrière
00:27:39 un très piètre descendeur,
00:27:42 j'ai travaillé avec Marc Madiot sur le col de Vence.
00:27:45 Là aussi, on prenait deux ou trois virages.
00:27:48 A l'époque, je pouvais le faire en vélo, donc c'était plus facile.
00:27:51 On descendait, on remontait à accrocher la voiture,
00:27:54 on descendait, à la sortie, c'est le mécano qui est tombé.
00:27:57 - Le mécano est tombé de la voiture ?
00:28:00 - Non, une fois qu'on a fini, il dit "je rentre en vélo".
00:28:03 Et nous, avec Marc, on est rentrés en voiture
00:28:06 et Robert Le Guevel a raté un petit virage.
00:28:09 Il s'est ouvert le menton.
00:28:12 On est allés le rechercher chez le médecin.
00:28:15 - Début de l'ascension du Molar.
00:28:18 - L'ascension du Molar, pas très longue, 3,7 km.
00:28:21 Mais sur ce que l'on a vu tout à l'heure dans l'ascension du Grand Fouet,
00:28:24 on aura peut-être à nouveau des courants en difficulté.
00:28:27 Je ne parle pas de l'échappée proprement dite,
00:28:30 où on a intérêt à rester ensemble
00:28:33 puisqu'après l'ascension du Molar, il restera encore beaucoup de kilomètres à faire.
00:28:36 Et donc, on a intérêt à rester à quatre
00:28:39 pour résister le plus longtemps possible au peloton.
00:28:42 Mais il restera encore 50 km, 51 km même au sommet.
00:28:45 En revanche, dans le peloton,
00:28:48 peut-être qu'on va essayer d'isoler les sprinters.
00:28:51 Mais ce n'est pas gagné pour autant
00:28:54 parce qu'on a vu quand même qu'à chaque fois, ils étaient revenus.
00:28:57 On ne l'a peut-être pas signalé d'ailleurs,
00:29:00 Gaviria est rentré avec ses équipiers de la Movistar.
00:29:03 Ils étaient relégués et ils ont pu revenir assez rapidement.
00:29:06 - Ils se sont remis dans les premières positions
00:29:09 et dans deux minutes, ils vont tourner sur la droite,
00:29:12 ils vont être dans cette ascension.
00:29:15 Et le but d'être à l'avant du peloton, c'est que si Gaviria commence à perdre des places,
00:29:18 le temps qu'il recule, qu'il recule, qu'il recule,
00:29:21 il peut peut-être accrocher les roues des derniers du peloton.
00:29:24 Et voilà, les UAE, ils ont levé le pied
00:29:32 sur cette partie plate.
00:29:35 Ils ont laissé reprendre 30, 40 secondes.
00:29:38 Après la question, c'est est-ce qu'ils vont réaccélérer
00:29:41 dans cette nouvelle ascension, est-ce qu'ils vont essayer de redurcir
00:29:44 ou est-ce qu'ils vont maintenir comme ça et attendre du renfort
00:29:47 d'une autre équipe, en tout cas dans le final,
00:29:50 au vu de la vitesse pour revenir sur Genève.
00:29:53 Il ne faut pas laisser énormément d'avance à l'échappée
00:29:56 parce que ça roule très vite, c'est des routes qui s'enroulent très bien.
00:29:59 On prend énormément de vitesse pour aller sur Genève.
00:30:04 J'espère que vous aurez apprécié ces images proposées par la Télésuisse Romande
00:30:08 parce que nous, on a bien aimé en tout cas ces plans rapprochés
00:30:12 du peloton sur les vues aériennes
00:30:15 qui nous permettent de bien distinguer la façon
00:30:18 dont les coureurs évoluent au sein du peloton.
00:30:21 Ici Alexander Kamp.
00:30:24 Sur d'aussi belles images lors du Région Tour Pays de la Loire,
00:30:29 avait fait forte impression et avait permis à cette équipe Tudor
00:30:34 de remporter une belle course par étapes.
00:30:38 L'équipe Tudor Pro Cycling.
00:30:41 Je regardais justement les victoires obtenues par cette équipe.
00:30:49 Trois victoires obtenues depuis le début de la saison
00:30:53 avec Alexander Kopp vainqueur du Région Pays de la Loire Tour
00:30:58 mais avec également Joël Sutter vainqueur d'une étape sur le Tour de Sicile.
00:31:02 Et n'oublions pas Arvid de Klein qui s'est imposé lui un peu plus tôt.
00:31:08 C'était sur Milan-Turin de Klein qui avait battu au sprint.
00:31:14 Fernando Gaviria.
00:31:16 Changement de physionomie.
00:31:18 P.F. IF met en route.
00:31:20 Avec 8K.
00:31:23 Christian Eiking qui accélère.
00:31:28 Ce n'est pas un tempo, c'est une accélération.
00:31:30 Il veut durcir.
00:31:32 Il a éliminé une nouvelle fois les sprinters de ce peloton.
00:31:35 Pour l'instant on élimine Antoine Aebi à l'arrière
00:31:38 qui était dans l'échappée.
00:31:40 Il avait été distancé tout à l'heure en fin d'ascension du grand fouet.
00:31:44 Il a fait l'effort pour revenir dans le peloton.
00:31:46 Il fait un peu l'élastique derrière après tous les efforts qu'on sentit au début de journée.
00:31:50 C'est trop court pour faire sauter les sprinters.
00:31:55 3,3 km à 6,8%.
00:31:58 Mais au sommet de cette difficulté.
00:32:01 Un plateau, une nouvelle petite montée par répertorié.
00:32:05 On ne peut pas vraiment tenir compte du kilométrage et du grimpeur.
00:32:12 Ça monte un peu plus que la classification de la montée.
00:32:17 Pourquoi on fait ça ?
00:32:20 Magnus Kort demande à ses équipiers d'éliminer quelques coureurs rapides.
00:32:26 Au moins les obliger à des efforts.
00:32:28 Quand une course part sur un tempo, c'est le rythme que la course va avoir sur sa longueur.
00:32:36 La première journée, les inéos sont durcis.
00:32:39 Ça donne des idées à d'autres formations.
00:32:42 Si on avait eu une première étape avec un sprint, sans accélération.
00:32:47 On aurait eu une étape insipide.
00:32:52 Un tempo traditionnel, sans attaque, sans accélération.
00:32:57 C'est le tempo du premier jour qui est prédominant pour le reste de la course.
00:33:02 4 hommes en tête.
00:33:05 Petite surprise pour nos téléspectateurs.
00:33:08 Cette semaine, on a vécu en compagnie des coureurs français.
00:33:12 Il y avait pas mal d'équipes françaises représentées sur ce tour de Romandie.
00:33:16 La meilleure d'entre elles, c'est l'équipe Groupama FDJ.
00:33:19 Avec Thibaut Pinot, que l'on a vu prendre place dans le top 10.
00:33:23 Elle a 5ème place pour l'instant.
00:33:25 On voulait faire tracer le bilan de cette semaine.
00:33:28 En compagnie du manager général et fondateur de cette équipe, Marc Madiot.
00:33:31 Bonjour Marc.
00:33:33 Bonjour.
00:33:34 On vous voit pas, mais vous on vous voit.
00:33:38 J'ai un petit souci, j'ai deux fois mon écran en enlevé un.
00:33:42 Nous c'est bon, on vous voit très bien.
00:33:45 Vous verrez pas la course.
00:33:47 Petite précision, vous n'êtes pas en Romandie actuellement ?
00:33:52 Non, je suis en Mayenne.
00:33:55 Étonnant de vous voir en Mayenne.
00:33:59 Très certainement pour faire la promo des prochaines boucles de la Mayenne.
00:34:04 Pas seulement, pour hier à Saint-Germain.
00:34:09 Au trophée Madiot-Cadet qui a trompé près de 200 coureurs.
00:34:14 C'est quand même à souligner par rapport au cas de Gorisson.
00:34:17 Je pense que je suis allé à l'arrivée du Tour de Bretagne.
00:34:20 Et ce matin même, j'étais encore au départ de l'avant-dernière étape du Tour de Bretagne.
00:34:24 C'est un pays que vous connaissez bien.
00:34:29 C'est super sympa la Mayenne, on adore.
00:34:32 Mais la bonne façon, c'est de marcher vers le Malang avec une petite expérience.
00:34:36 Marc ?
00:34:39 Marc, oui, on a un petit souci de liaison.
00:34:42 C'est pas terrible pour l'instant.
00:34:45 On va essayer d'améliorer ça et on va refaire un essai un tout petit peu plus tard.
00:34:48 Parce que là, franchement, on entend un mot sur trois.
00:34:51 On est aussi intéressé par le Tour de Bretagne, voisin évidemment de la Mayenne.
00:34:55 On vous voit très bien, mais on ne vous entend pas bien.
00:34:58 Je refais un petit test.
00:35:01 Parlez-nous un petit peu de Thibaut Pinot sur ce Tour de Romandie.
00:35:04 Et même de Léni Martinez. Est-ce que vous êtes satisfait du résultat ?
00:35:07 Oui, ça.
00:35:10 Je vous interromps, Marc. Je vous interromps. Malheureusement, la liaison n'est pas bonne.
00:35:13 Je crois qu'on va fonctionner avec le bon vieux téléphone.
00:35:16 On vous a vu. On a la confirmation que vous êtes en forme.
00:35:19 On va vous appeler par téléphone. Merci. À tout de suite, Marc.
00:35:22 Parfois, on essaie d'évoluer.
00:35:28 Mais bon, ça marche. C'est prometteur, on va dire.
00:35:32 Un mot sur la course. 52 km.
00:35:35 Alexander Korps, il roule sur un tempo régulier.
00:35:38 Pas forcément, je l'ai dit, avec la volonté de lâcher ses compagnons d'échapper.
00:35:42 Ce n'est pas ça la priorité pour l'instant.
00:35:44 Non, du tout. Le but, c'est de rester uni.
00:35:47 L'union fait la force, surtout au vu du final.
00:35:50 Les courants de tête sont passés à 1 km du meilleur grimpeur.
00:35:54 Et là, c'est Egan Bernal qui fait le tempo dans le peloton.
00:35:58 Vous vouliez dire du bien d'Egan Bernal, Cyril Guimard, hier.
00:36:01 On n'a pas eu le temps après l'étape Rennes et le sommet à Thion 2000.
00:36:07 Parce qu'Egan Bernal, on ne l'a pas vu attaquer.
00:36:10 On ne l'a pas vu dans les tout meilleurs de l'étape.
00:36:13 Et pourtant, il était là. Et pourtant, on sait d'où il revient.
00:36:16 Oui, effectivement, tout le monde se souvient de son accident l'an dernier, le 24 janvier.
00:36:24 Où il a eu la mauvaise idée d'aller s'écraser contre un bus.
00:36:29 Il en est sorti avec d'innombrables fractures, dont certaines graves.
00:36:36 Je crois qu'il a été opéré 5 fois.
00:36:40 Et un an après, il a été encore réopéré une 6e fois.
00:36:43 Et ça, c'était au mois de janvier de cette année.
00:36:48 Et puis, il a eu la course à reprise.
00:36:51 Ça n'a pas été terrible, puisque sur les premières courses qu'il a faites,
00:36:58 il avait le tour de Lutha, où il a abandonné avec un mal au genou.
00:37:07 Ensuite, le tour de San Juan.
00:37:11 Le tour de Catalogne, il est victime d'une chute et donc de nouveau arrêté.
00:37:16 Le tour du Pays Basque, il termine modestement à une 92e place.
00:37:22 C'était intéressant, parce que c'est quand même pratiquement la première course qu'il terminait.
00:37:28 Et puis, il arrive derrière, sur ce tour de Romandie,
00:37:33 où là, on redécouvre un Egan Bernal, qui est actif.
00:37:39 On l'a encore vu il y a quelques instants.
00:37:42 Mais surtout, qui est tout simplement arrivé dans le top 8 du classement général.
00:37:48 Voir où il était, voir où il est revenu, moi j'appellerais ça une résurrection.
00:37:54 Et je ne suis pas certain que dans deux mois, il lui reste deux mois pour le Tour de France,
00:38:00 qu'il n'arrive pas au départ du Tour de France, avec peut-être la possibilité de jouer un rôle.
00:38:05 On rappelle que le vainqueur du Tour 2019 n'est pas prévu sur le Giro,
00:38:09 mais plutôt s'il est en forme, s'il est remis, s'il est compétitif sur le prochain Tour de France.
00:38:16 On a récupéré Marc Madiot au téléphone, en liaison, en direct de la Mayenne.
00:38:22 Marc Madiot, parlez-nous justement de cette semaine en Romandie,
00:38:29 où on le sait, cette épreuve a souvent convenu à Thibaut Pinot.
00:38:34 Est-ce que ce n'est pas le meilleur résultat au World Tour de Thibaut Pinot,
00:38:39 depuis cette chute terrible qui avait marqué un petit coup d'arrêt dans l'évolution de sa carrière en 2020 ?
00:38:46 C'est un excellent coup de feu qui a réussi pour le moment, surtout au départ du Giro.
00:38:51 On peut constater qu'il y a eu des moments à travers la reconstruction,
00:38:55 vous avez vu cette épreuve de préparation notamment dans le Doubs.
00:39:00 Il a franchement été en forme ascendante.
00:39:04 Je pense que s'il avait eu le niveau qu'il avait hier sur les classiques de Besançon,
00:39:11 il aurait sûrement eu la possibilité de gagner.
00:39:14 Il est en forme ascendante, on devrait retrouver un bon Thibaut Pinot sur le Giro.
00:39:19 A quel niveau ça va se situer, ça dépendra aussi beaucoup des circonstances de cours,
00:39:23 notamment, pas forcément en montagne, mais sur les étapes dites de transition où il peut y avoir des pièges.
00:39:28 Je pense qu'il arrive tranquille, serein, avec des espoirs et de la motivation pour le Giro, donc c'est parfait.
00:39:36 C'est plutôt encourageant. Avec quel objectif sur le Giro, selon vous, il doit viser le classement général ?
00:39:44 Le classement général, pourquoi pas, s'il n'y a pas d'années croches à un moment ou à un autre dans les étapes de plaine ou des étapes pièges.
00:39:54 Après, sur la force physique, sur l'engagement, sur le fondement du coureur, je n'ai pas trop d'inquiétude.
00:40:02 On voit ici sur les pentes du Molar que le peloton a encore perdu pas mal d'unités.
00:40:08 On a monté assez vite sous l'impulsion des coureurs de la formation ISI Post.
00:40:14 On a vu un Lenny Martinez beaucoup plus laborieux hier et aujourd'hui,
00:40:21 alors qu'on est plutôt sur son terrain de prédilection.
00:40:24 Bien sûr, il y a la jeunesse, il y a peut-être aussi la fatigue.
00:40:27 Quelle est votre analyse de la course dans son ensemble pour cet espoir du cyclisme français ?
00:40:33 On a constaté à nouveau que quand les conditions météo sont difficiles,
00:40:38 il a quand même des difficultés et du travail à effectuer pour arriver à bien gérer les courses sous la pluie et le froid.
00:40:45 Son Gabarit ne l'aide pas, mais il a encore un peu de travail à effectuer.
00:40:49 Il a beaucoup couru avec des bonnes conditions météo étant jeune.
00:40:52 Il a encore à apprendre dans ce domaine, notamment dans les étapes longues et difficiles.
00:40:58 Apprendre à s'alimenter quand il pleut, ce n'est pas la même chose que quand il fait chaud.
00:41:02 Se prémunir du froid également.
00:41:06 Il y a encore un peu de boulot dans ce domaine.
00:41:09 Après, il est jeune, il a réussi de belles performances sur plusieurs courses depuis ses débuts dans la World Tour.
00:41:15 Cela fait partie de l'apprentissage.
00:41:19 Il a encore des choses à apprendre.
00:41:22 Cela lui permet de relativiser l'évolution de sa carrière.
00:41:26 Il vous a impressionné sur le contre la montre il y a deux jours.
00:41:30 C'était le cas. Premier test en World Tour dans un tel contre la montre pour lui.
00:41:36 Il avait déjà fait des belles choses, notamment l'an dernier sur le championnat français de coureurs chrono.
00:41:41 C'est un coureur qui a un vrai potentiel.
00:41:44 Il a un gabarit un peu particulier.
00:41:47 Dans certaines circonstances, cela peut l'aider.
00:41:50 Au niveau du chrono, quand il aura pris un peu de force et qu'il aura un peu de vécu,
00:41:55 il aura la capacité à plus que bien limiter les écarts dans les chronos.
00:41:59 Il ne faut pas se fier à son gabarit.
00:42:02 Il a les watts pour réussir.
00:42:05 Il faut encore qu'il prenne un peu d'épaisseur au niveau du foncier.
00:42:09 - On ne peut pas se quitter sans une question un peu délicate.
00:42:14 Je ne doute pas que vous y répondrez avec votre franchise habituelle.
00:42:17 En ce qui concerne le prochain Tour de France,
00:42:20 est-ce qu'il y a un pourcentage de chances de participation d'un Thibaut Pinot au départ cette année ?
00:42:26 Même si on le sait, la priorité est donnée au Tour d'Italie.
00:42:30 - Je ne raisonne pas en pourcentage de chances.
00:42:33 - Raisonnez comme vous voulez.
00:42:36 Le plus important pour le moment, c'est d'aborder le Giro dans de bonnes conditions,
00:42:41 de faire un bon Giro.
00:42:44 Il sera toujours temps à la fin du Giro de faire une évaluation de la situation,
00:42:48 tant pour Thibaut que pour l'équipe, de ce qu'on pourra faire ou ne pas faire sur le Tour de France.
00:42:54 Mais se projeter à presque trois mois d'aujourd'hui me semble un peu rapide.
00:43:01 - D'accord. Donc pas de pourcentage, mais peut-être qu'on en donnera un après le Giro ?
00:43:06 - Je pense qu'il faut aller étape par étape.
00:43:10 On a des échéances à honorer, notamment sur le Giro qui arrive.
00:43:14 Le but, c'est vraiment que Thibaut fasse le meilleur Giro possible,
00:43:18 qu'il ressorte avec des satisfactions, des plaisirs, et pourquoi pas des victoires et des belles performances.
00:43:24 C'est la première chose. Après, il sera toujours temps de se projeter sur la deuxième partie de saison.
00:43:30 - Merci Marc Madiot d'avoir été avec nous pendant quelques instants.
00:43:34 Et bon week-end en Mayenne.
00:43:36 - Il fait très beau !
00:43:38 - On n'en doute pas ! Mais c'est pas mal non plus au-dessus de Genève.
00:43:41 On a annoncé de la pluie, finalement ça tient.
00:43:43 Alors, on va vivre les 50 derniers kilomètres, un peu moins maintenant.
00:43:47 Il y a eu du mouvement, je n'ai pas voulu interrompre.
00:43:49 Vous avez compris que c'était un peu laborieux pour avoir Marc Madiot.
00:43:52 Je n'ai pas voulu l'interrompre, mais il s'est passé. On avait l'image.
00:43:54 On a quand même vu, Pierre Roland, ce qui s'est passé depuis quelques minutes, au sein du peloton notamment.
00:43:58 - Oui, une grosse accélération des gains de Bernal pour la Ineos.
00:44:02 Avec Caicedo, notamment, également de la IF.
00:44:06 Et les sprinters se sont fait lâcher.
00:44:08 Gaviria lâché, Vernon lâché.
00:44:11 Donc, ils se sont regroupés.
00:44:13 Mais voilà, la bagarre est lancée entre le groupe des sprinters et le peloton principal.
00:44:21 Avec des sprinters également, mais des sprinters un peu plus grimpeurs.
00:44:26 Peut-être un petit peu moins rapides sur un spring tap là.
00:44:28 Et ces équipes qui essayent de mettre en difficulté les plus rapides, les plus véloces.
00:44:33 - Alors, est-ce qu'on a identifié les coureurs qui ont été distancés dans cette ascension ?
00:44:36 - Dans les plus rapides, j'ai noté Gaviria, qui n'était vraiment pas très loin.
00:44:40 Et Vernon était encore un échelon bien plus loin.
00:44:44 Donc, peut-être, ça s'est inversé par rapport à la montée précédente.
00:44:47 C'était Gaviria devant Vernon.
00:44:49 Et pour Vernon, ça paraissait compliqué.
00:44:52 Après, il a des solides équipiers pour le ramener.
00:44:55 Et dans le peloton, 70-80 coureurs.
00:44:58 Donc, il y a une quarantaine de coureurs qui se sont fait distancer dans cette petite ascension de 3 km seulement.
00:45:04 Mais il faut rappeler que c'est la dernière.
00:45:07 - Le deuxième peloton, ici, est pointé avec 25 secondes de retard sur le premier peloton.
00:45:12 - Et dans ce peloton, pas de Vernon.
00:45:14 Donc, Vernon est encore dans un groupe derrière.
00:45:16 Là, c'est le groupe Gaviria.
00:45:18 - Vous êtes sûr ? Je vois un sudal un peu plus haut.
00:45:21 Non, pas le 36.
00:45:22 Mais je pense qu'il attend en queue de ce groupe derrière.
00:45:26 Moi, je pense que Vernon est derrière.
00:45:28 Il était bien distancé à vérifier.
00:45:32 Mais pour moi, ça, c'est le groupe Gaviria.
00:45:33 Et derrière, il y a un autre groupe avec les Quick-Step.
00:45:36 - Alors, effectivement, un groupe ici où l'on aperçoit notamment Clément Venturini, également.
00:45:43 - Beaucoup de Lotto-Destini.
00:45:45 - Et Louis Saski.
00:45:46 - 5 Lotto-Destini dans ce groupe.
00:45:49 Ils sont en train de rouler.
00:45:50 C'est eux qui font le plus gros du travail.
00:45:52 On les voit.
00:45:53 3 coureurs en tête.
00:45:54 - On a peut-être Milan Menten dans ce groupe.
00:45:56 Le sprinter de la formation Lotto-Destini.
00:45:59 Et c'est la raison pour laquelle on veut absolument leur amener en tête.
00:46:03 - 20 secondes d'écart au GPS.
00:46:05 Donc, ce n'est pas gagné.
00:46:06 Sachant que là, ils sont sur une partie qui est plate.
00:46:09 Après, ça va remonter.
00:46:11 La descente, ce n'est pas pour tout de suite.
00:46:13 On ne pourra pas la jouer au freinage dans les virages pour opérer la jonction.
00:46:17 Il va falloir pédaler et pédaler vite.
00:46:19 - Oui, alors 20 secondes.
00:46:20 Si je retiens ce qu'a dit tout à l'heure Cyril,
00:46:22 ça fait un petit peu moins par rapport à l'arrière du peloton.
00:46:24 Mais attention, les commissaires veillent au grain.
00:46:27 Ils ont fait barrage.
00:46:28 C'est-à-dire qu'on a enlevé la plupart des voitures.
00:46:30 On a enlevé toutes les voitures qui sont intercalées entre le premier et le deuxième peloton.
00:46:33 - Vernon est annoncé encore 20 secondes derrière le groupe Gaviria.
00:46:37 Donc, 40 secondes du peloton principal pour Vernon de la Duck & Dunk Quick-Step.
00:46:42 - Il y en a un qui, dans le paddock à l'arrivée, doit commencer à trembler pour son pronostic.
00:46:46 C'est Charles-Antoine Nora qui a fait d'Ethan Vernon son favori aujourd'hui.
00:46:51 Pour l'instant, en tout cas, les quatre hommes de tête ont 40 secondes d'avance sur le premier peloton.
00:46:57 Ils résistent et on ne va pas forcément chercher tout de suite à les reprendre.
00:47:01 Mais peut-être qu'on les reprendra parce qu'on veut éviter tout simplement le retour du deuxième peloton.
00:47:06 Donc, on les reprendra par voie de conséquence sans avoir vraiment voulu le faire aussi prématurément.
00:47:11 Mais c'est ainsi. La priorité, c'est peut-être de distancer les coureurs rapides maintenant dans cette fin d'étape.
00:47:17 26 coureurs sont notés dans le deuxième peloton à la poursuite du groupe principal
00:47:23 où figurent également le leader de la course, Adam Yatza, le britannique de la formation UAE, Timi Mirahitsa.
00:47:30 Allez, je vous propose qu'on tourne une dernière page de publicité.
00:47:34 Et ensuite, on vivra tout le final évidemment sans interruption en compagnie de Pierre Roland et de Cyril Guimard.
00:47:40 [bruit de moteur]
00:47:46 Nous sommes dans la dernière étape de ce tour de Romandie.
00:47:49 Direction Genève pour l'arrivée d'une étape assez mouvementée.
00:47:53 Puisque certes, on a une échappée de 4 coureurs.
00:47:56 Mais c'est surtout au sein du peloton qu'on a un beau match poursuite entre le premier peloton ici emmené par les IF.
00:48:01 Et vous voyez que plusieurs équipes se relaient en tête de ce peloton.
00:48:06 La formation IF-Isipos, la formation Bahrain-Victorious, la formation INEOS également
00:48:12 qui a fait un peu le ménage dans la dernière côte, la côte du Molar.
00:48:15 Dernière côte répertoriée.
00:48:17 Et dans le deuxième peloton, on a Ethan Vernon et...
00:48:20 Quel est l'autre sprinter ? Clément Venturini notamment qui sont dans ce deuxième peloton.
00:48:25 Et Fernando Gaviria bien sûr qui essaye de revenir.
00:48:29 Mais pour l'instant, il n'arrive pas à combler ce retard.
00:48:32 Ce retard qui est donc évalué à une vingtaine de secondes.
00:48:37 L'allure est vive devant, l'allure est vive derrière.
00:48:40 Et l'échappée résiste plutôt bien.
00:48:43 Puisqu'on a encore une trentaine de secondes d'avance sur un peloton.
00:48:47 On a compris dans l'échappée qu'il fallait absolument accélérer pour éviter un regroupement.
00:48:52 On est plus souvent sur des portions de route descendantes en direction du lac Clément.
00:48:56 Donc il n'y a plus vraiment de grosses difficultés à franchir jusqu'à l'arrivée de cette étape.
00:49:03 Il y aura quand même une petite côte qui n'est pas répertoriée.
00:49:07 Mais qui sera franchie à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée.
00:49:14 Une petite question quand même. Parce que dans le deuxième groupe, dans le groupe Gaviria,
00:49:20 on annonce Cavania et Bedersen pour la Deceuninck Quick-Step.
00:49:25 Qui sont dans le deuxième groupe.
00:49:27 Et derrière il y a un autre groupe avec leurs sprinters Vernon, Cerny, Devenaes et Vernon.
00:49:32 Donc peut-être que Bedersen, Gaviria, et Cavania se relevaient pour attendre Vernon dans ce deuxième groupe.
00:49:42 Ils ne sont pas utiles à leurs sprinters.
00:49:45 Donc peut-être une décision à prendre du côté des directeurs sportifs de la Deceuninck Quick-Step
00:49:49 de faire relever Cavania et Bedersen de ce deuxième groupe.
00:49:52 Oui parce que le retard du troisième groupe, on va dire ça ainsi,
00:49:57 même si c'est le quatrième échéant, c'est compliqué.
00:49:59 Le troisième peloton est plus important sur le deuxième que le deuxième sur le premier.
00:50:04 Donc on risque d'avoir un groupement avec le peloton dans lequel figurent Clément Venturini, Fernando, Gaviria.
00:50:13 En revanche pour Ethan Vernon, là on va peut-être manquer de main d'oeuvre
00:50:18 avec seulement à priori deux coureurs à ses côtés pour boucher un tel écart.
00:50:22 Un beau bras de fer à distance entre équipiers de sprinters.
00:50:27 On veut mettre de la difficulté, se mettre en difficulté les uns les autres.
00:50:32 Mais voilà, on est en train de sacrifier des équipiers aussi bien dans le peloton, dans les groupes en chasse
00:50:38 et après qui va amener les sprinters.
00:50:40 Ça va être encore un sprint décousu, peu organisé au vu de la débauche d'énergie de toutes ces équipes.
00:50:48 Oui, je pense que si Ineos vient à rouler et avec une telle insistance, ça veut dire que Heiter doit se sentir bien.
00:51:00 J'ai quand même une question pour la Ineos, parce qu'on parle beaucoup d'Eiter,
00:51:04 mais il y a quand même Elia Viviani dans cette équipe.
00:51:07 On n'a pas beaucoup entendu parler de lui, forcément il n'a pas eu des profils qui lui correspondaient depuis le départ.
00:51:14 Mais c'est Elia Viviani quand même, ce n'est pas rien.
00:51:17 Et on ne l'a pas vu distancer, du moins on ne l'a pas entendu dans Radio Tour.
00:51:22 Donc voilà, Heiter, Viviani, pour qui on sprint ?
00:51:27 Heiter, forcément, actuellement il a la faveur des pronostics et des statistiques,
00:51:33 mais c'est Elia Viviani, ce n'est pas n'importe qui.
00:51:36 Sachant que Viviani, ça fait un petit moment qu'il n'a pas gagné en World Tour.
00:51:40 Ça fait même très longtemps qu'on ne l'a pas vu lever les bras en World Tour, en dépit de sa réputation.
00:51:48 Je pense que sa dernière victoire en World Tour, elle remonte à 2019, c'était lors d'une victoire d'étape annoncée sur le Tour de France.
00:51:54 Et sinon, c'est vrai, il n'a pas gagné cette saison encore, on l'avait vu troisième d'un sprint sur le Tour de Sicile.
00:52:00 Et sa dernière victoire, c'était sur la Crow Race l'année dernière.
00:52:06 C'est un sprint quand même très particulier, c'est un sprint très très très rapide, on va vraiment très très vite.
00:52:12 On voit les échelons de la course, le peloton principal et le deuxième groupe, le groupe Gaviria, qui est en point de mire ce peloton.
00:52:20 Donc ça c'est un bon point pour eux.
00:52:22 Alors je viens de vérifier, la dernière victoire en World Tour, ce n'était pas le Tour de France, c'est juste après, c'était la classique de Hambourg.
00:52:29 Mais c'est la même année, ça remonte à 2019, ça commence à faire un petit moment que l'on n'a pas vu Viviani lever les bras.
00:52:36 Est-ce qu'on lui fera confiance ? Ou pas pour ce sprint, sachant qu'il y a d'autres sprinters ?
00:52:41 Oui, ou alors l'un peut emmener l'autre.
00:52:45 Mais ce qu'il faut dire concernant Viviani, c'est qu'actuellement, il chasse sur deux terrains.
00:52:52 Sur la route pour essayer d'exister et surtout pour travailler, mais son véritable objectif c'est Paris 2024.
00:53:00 Et d'ailleurs il est très attentif à ce qui se passe sur les Coupes du Monde, là où il ne va pas, parce qu'il y a des qualifications à aller chercher.
00:53:10 Donc de temps en temps, il est obligé aussi d'aller faire un tour sur la piste, ce qui veut dire retravailler pendant plusieurs jours.
00:53:18 Donc tout ça, les deux réunis, ce n'est pas obligatoire, ce qui permet d'être performant partout.
00:53:25 Mais l'essentiel pour lui, ce sera de toute façon d'être prêt au jeu.
00:53:28 Au point de négliger par exemple un classement par points pour Ethan Haïter, parce qu'il est leader du classement par points s'il ne fait pas le sprint.
00:53:35 Avec un point d'avance sur Ayuzo.
00:53:37 Il y a un point d'avance sur Ayuzo, mais il y a 50 points je crois à prendre sur l'étape d'aujourd'hui.
00:53:40 Donc un coureur comme Ethan Vernon, s'il arrive à faire le sprint, pour l'instant c'est mal engagé, parce qu'il est loin derrière.
00:53:46 Mais on n'est pas encore à l'arrivée.
00:53:48 Il peut se faire dépasser par des adversaires, un ou plusieurs adversaires.
00:53:55 Alors attention, l'information qu'on vient d'avoir va peut-être régler le problème.
00:54:07 Parce qu'a priori Elia Viviani ne serait pas dans le peloton.
00:54:12 C'est l'information de Cédric Pinault qui nous écoute et qui est sur le tour de Romandie.
00:54:17 Il a fait pchit.
00:54:19 Elia Viviani.
00:54:23 C'est Cédric Pinault qui a fait pchit.
00:54:25 Viviani, Viviani, c'est vrai que ça doit être compliqué pour lui à vivre.
00:54:32 De voir un jeune coureur comme Haïter, lui prendre un peu le leadership sur les sprints.
00:54:39 Haïter qui a été un sprinter redoutable, notamment dans ses années chez Quick-Step.
00:54:46 Ça ne doit pas être facile le matin dans le bus pour Elia Viviani, j'imagine quand les consignes sont passées de rouler pour Haïter.
00:54:54 Après, il faut aussi regarder dans la liste des abandons, s'il n'y a pas de sprinter non plus.
00:55:01 Comme tous les jours sur ce tour de Romandie, il y a un lot de quelques abandons, des coureurs qui n'ont pas pris le départ.
00:55:08 Ce ne sont pas proprement parlé des sprinters, je me rends compte qu'on ne les a pas évoqués.
00:55:15 Il y a Simon Carr notamment qui n'a pas pris le départ et qui était d'ailleurs 12e du classement général.
00:55:22 Le coureur de la formation IF, en cas d'arrivée au sprint, ce n'était pas forcément à lui qu'on pensait.
00:55:28 A côté, Cofidis Thomas, champion, qui n'a pas pris le départ.
00:55:31 Chez Trek-Segafredo, Kenny Ellison, également, qui n'a pas pris le départ.
00:55:35 Deux coureurs de la formation Bahein, Victorious Rajkovic et Price Petersen.
00:55:40 Thomas Nadda qui va manquer pour l'équipe Sudal Quick-Step.
00:55:44 Julian Sen, qui hier, rappelez-vous, avait animé une contre-attaque et qui porte les couleurs de la formation Jaiko, n'est pas là.
00:55:52 Et côté français, en dehors de Kenny Ellison, il y a également Lilian Kalmejan qui n'a pas pris le départ.
00:55:59 Lilian Kalmejan de l'équipe Intermarché, ancien vainqueur d'étapes sur les routes du Tour de France dans la station des Rousses.
00:56:06 Lilian, comme beaucoup de coureurs, un petit peu malade.
00:56:11 Hier, il a vraiment eu une journée très galère, très compliquée.
00:56:14 Il a communiqué sur ses réseaux sociaux que ça a été vraiment dantesque pour lui.
00:56:19 Et je pense que ce matin, il a dû se réveiller.
00:56:22 Ça ne devait vraiment pas être terrible la forme.
00:56:24 Et des fois, il faut mieux se retirer quand on est malade.
00:56:28 Comme ça, ça sert à rien d'insister et de contaminer aussi tout le reste de l'équipe.
00:56:33 On est attentif à tout ça.
00:56:35 Et l'échappée s'est fait rattraper.
00:56:38 Échappée terminée.
00:56:39 Et le groupe Gaviria, sur le point d'opérer la jonction à l'entrée de cette agglomération, qui va se servir de l'agglomération.
00:56:48 Ça ralentit à l'arrière, comme l'a dit tout à l'heure Cyril.
00:56:52 L'arrière, ça temporise avec le freinage.
00:56:57 Et on peut raccrocher comme ça parfois la queue du peloton.
00:57:01 Vraiment, c'est inextrémiste, mais ça va recoller pour le groupe Gaviria.
00:57:07 Vous avez vu le rendez-vous juste après le vélo et le débriefing.
00:57:11 Vous aurez 17h45, un peu plus tard, les qualifs de l'Euro 2024 en handball.
00:57:16 France-Italie chez les hommes, ce sera en direct sur notre antenne.
00:57:20 Et puis 22h35, l'équipe du soir à ne pas manquer.
00:57:24 Tout cela, évidemment, en ce qui concerne les rendez-vous à venir.
00:57:29 Et puis, bien sûr, prochain rendez-vous, grand rendez-vous de vélo.
00:57:34 Ce sera du 26 au 28 mai.
00:57:36 Les boucles de la Mayenne.
00:57:38 À vivre, évidemment, cette belle épreuve organisée par tant de bénévoles autour de Pierrick Guenet.
00:57:44 Ce que l'on a d'ailleurs un peu évoqué, c'était les boucles de la Mayenne tout à l'heure avec Marc Madiou.
00:57:49 Le groupe Gaviria est rentré, mais qu'une partie.
00:57:53 Seulement une dizaine de coureurs.
00:57:54 Il y a une autre partie, ça va revenir.
00:57:56 C'est laborieux.
00:57:58 C'est compliqué pour ces coureurs.
00:58:01 Il leur reste un petit peu de temps pour les récupérer.
00:58:04 Ici, Clément Venturini, un G2R Citroën.
00:58:08 Qui est rentré avec ce groupe.
00:58:11 Le rond-point, on peut souffler un petit peu avec le freinage.
00:58:15 La relance.
00:58:17 C'est intense.
00:58:19 Maintenant, on a fini des difficultés.
00:58:22 Et on voit le groupe derrière.
00:58:24 Un autre groupe qui n'est pas revenu.
00:58:26 Clément, il était dans cette partie de groupe qui est rentrée.
00:58:30 Mais il y a un autre petit peloton qui va opérer la jonction.
00:58:33 En toute queue de peloton.
00:58:35 Il y a Milan Menten également qui est rentré pour la formation à l'Autodestiny.
00:58:39 Là, on va avoir l'information.
00:58:41 On voit déjà les Ineos mettent un petit peu moins d'entrain à rouler en tête de groupe.
00:58:47 Ça risque peut-être de temporiser.
00:58:50 A voir si Vernon aussi est en mesure de rentrer avec ses équipiers.
00:58:54 Oui, il a cerni avec lui et De Vlinks.
00:58:57 Ils se sont pointés à 15 secondes.
00:58:59 Donc si ça temporise, ils vont pouvoir opérer la jonction après.
00:59:03 A voir s'ils vont pouvoir récupérer de cet effort.
00:59:06 Du moins les équipiers, surtout.
00:59:08 Je pense que le Sprinter n'a pas collaboré avec les équipiers.
00:59:12 Ils ont laissé les équipiers travailler et prendre le vent.
00:59:15 Il y a eu du sport.
00:59:23 Si on regarde d'un peu plus haut, on se dit "mais pourquoi tout ça ?"
00:59:29 Pour se faire du mal.
00:59:32 Ça dépend si Heiter gagne.
00:59:35 On dirait que c'était pour durcir.
00:59:37 Oui, parce que vous le disiez, le Sprinter qui s'est fait piéger,
00:59:41 normalement, puisqu'il a des équipiers, il n'a pas à faire d'effort derrière.
00:59:44 Finalement, il n'a pas fait beaucoup plus d'effort derrière
00:59:47 que les Sprinter qui se sont restés dans le premier groupe.
00:59:49 Non, il a fait un peu plus puisqu'il s'est explosé dans la montée.
00:59:53 Donc comme il s'est mis...
00:59:55 Il a été obligé de se mettre à la planche
00:59:58 pour perdre le moins de temps possible pour que ses équipiers puissent le rentrer.
01:00:02 Mais bon, dans tous les cas de figure,
01:00:04 il y a un moment où il se prend un petit taux de lactate relativement élevé.
01:00:09 Et quand vous le faites une fois, deux fois, trois fois,
01:00:11 vous ne retrouvez pas votre explosivité dans un Sprint, en règle générale.
01:00:16 L'échappée a donc été reprise.
01:00:22 Le combattif du jour vient d'être désigné.
01:00:25 C'est Alexander Kamp qui succède à Thomas Degent hier
01:00:30 ou auparavant à Gleb Brusenski de l'équipe Astana.
01:00:33 Julien Bernard avait été désigné le coureur le plus combattif
01:00:35 lors de la première étape de ce Tour de Romandie.
01:00:38 Lui qui ramènera quelque chose d'encore plus, je dirais...
01:00:42 Symbolique.
01:00:43 Symbolique. Enfin, symbolique c'est plutôt le prix de la combattivité,
01:00:46 mais le plus remarquable c'est le Grand Prix de la Montagne.
01:00:49 Le meilleur grimpeur de ce Tour de Romandie.
01:00:52 C'est la première fois dans une épreuve du World Tour
01:00:55 que Julien Bernard a l'occasion de décrocher un tel classement annexe.
01:01:01 Il l'avait fait dans le passé, notamment sur le Tour de l'Ain.
01:01:04 Voilà, ça temporise un petit peu.
01:01:09 C'est un petit peu moins tendu dans le peloton, ça refait un petit peu la boule.
01:01:12 Eh bien, à l'instant, je complète ce que je disais, pardon Pierre,
01:01:19 mais sur Radio Tour, on indique qu'il y a même un super combattif
01:01:22 comme sur le Tour de France, sur l'ensemble de la semaine de course.
01:01:25 Et c'est logiquement Julien Bernard.
01:01:28 Échapper tous les jours, comment aurait-il pu en être autrement ?
01:01:31 Ils auraient pu mettre un Suisse.
01:01:33 Ah, une attaque dans le peloton, ça rebouge.
01:01:35 Oui, mais on n'est pas Chauvin en Suisse, pas comme ça.
01:01:38 Bouchard, courage et deux airs.
01:01:40 On n'avait pas le lapérat qui était dans l'échappée tout à l'heure,
01:01:43 et maintenant c'est le tour de l'un de ses coéquipiers,
01:01:46 c'est Geoffrey Bouchard, qui sort de ce peloton.
01:01:50 Le grimpeur.
01:01:52 Je sais qu'en cas d'arrivée au sprint, Godon peut faire un beau numéro.
01:01:58 Oui, on cite tout le temps Clément Venturini,
01:02:02 mais c'est vrai que Dorian Godon a également une belle voie de vitesse.
01:02:05 Mais je pense qu'aujourd'hui, il va plus vite que Venturini.
01:02:07 En tout cas, on a vu Venturini à la peine plusieurs fois,
01:02:10 à cause des reliefs qu'il y avait aujourd'hui,
01:02:12 revenir ensuite dans des pelotons en chasse-patate.
01:02:18 Voilà Geoffrey Bouchard, ancien meilleur grimpeur du Giro,
01:02:21 ancien meilleur grimpeur de la Vuelta également.
01:02:24 Ancien vainqueur d'étapes cet élan passé sur le Tour des Alpes.
01:02:27 Cette année, c'est plus laborieux, même s'il avait fait un bon début de saison.
01:02:31 On a vu ses limites du moment, en tout cas sur le Tour des Alpes.
01:02:37 D'abord sur le Tour des Alpes, et même sur ce Tour de Romandie,
01:02:42 notamment lors de l'étape d'hier, où il a dû se contenter d'une 20ème place
01:02:46 à l'arrivée de cette étape.
01:02:49 Cette étape qui finissait en hauteur à Tion 2000.
01:02:53 Oui, il se relève.
01:03:02 Tout seul, c'est un peu compliqué.
01:03:04 30 kilomètres tout seul face à un peloton, c'est un petit peu mission impossible.
01:03:08 Il aurait aimé peut-être être accompagné de 2-3 coureurs
01:03:11 et tenter l'aventure à une trentaine de kilomètres.
01:03:14 Mais ça va être compliqué maintenant d'échapper à un sprint.
01:03:18 Quid de savoir où en sont les quick-step avec Vernon.
01:03:22 Ils sont pointés à 20 secondes.
01:03:24 On a vu quelques voitures derrière le peloton.
01:03:26 Alors que ça fait rideau.
01:03:28 Ça fait un peu rideau.
01:03:30 Il va peut-être repartir, parce qu'il est en train de suivre.
01:03:32 Il repart. Un équipier lui a dit "Vas-y, ça se relève. Fais-toi plaisir."
01:03:37 "Fais-toi mal aux jambes."
01:03:40 Geoffrey Bouchard qui ne fera pas le Tour d'Italie,
01:03:42 mais qui se prépare en vue du Tour de France.
01:03:45 En passant probablement par le Dauphiné.
01:03:47 Le Criterium du Dauphiné.
01:03:49 Allez, en dernière position, Quentin Hermans.
01:03:55 Kroeschweig pour la Jumbo.
01:03:57 Lenny Martinez, toujours en dernière position.
01:04:00 Et Radda pour la Cofidis.
01:04:01 Et Julien Bernard, qui est en Ludo-Sar52, avec son maillot distinctif.
01:04:06 Vernon n'est toujours pas revenu.
01:04:08 Pourtant, ça temporise bien.
01:04:12 Ils vont lui avoir mis un bon coup de toxine dans les jambes.
01:04:16 Je pense que c'était l'objectif.
01:04:18 Lui qui est vraiment très très rapide.
01:04:20 Et 10 secondes pour Geoffrey Bouchard.
01:04:29 Le suspense commence pour lui.
01:04:31 Va-t-il résister au peloton ?
01:04:33 26 km.
01:04:35 Mais je ne sais pas.
01:04:38 Il m'avait semblé voir sur les prévisions météorologiques
01:04:42 que sur la fin de course, on pouvait revenir avec un vent de face.
01:04:46 Oui, effectivement.
01:04:48 Un vent de face qui était prévu pas très fort.
01:04:51 Mais qui peut venir gêner la progression d'un échappé.
01:04:56 On a dit 15 secondes sur Radio Tour.
01:05:02 Vous voyez 12 secondes s'afficher.
01:05:04 C'est l'avance de Geoffrey Bouchard.
01:05:08 Julien est un petit peu mal aux canettes.
01:05:11 Il s'arrondit.
01:05:13 Il essaie de venir chercher l'aspiration.
01:05:16 Chris Veidt est dans la même configuration.
01:05:20 On a accéléré.
01:05:22 Ça réattaque en tête de peloton.
01:05:25 Il y a du mouvement.
01:05:27 Alexandre Durcamp à l'image.
01:05:29 Le combatif, on vous l'a dit, c'est aujourd'hui.
01:05:32 Sebastian Reichenbach pour la Tudor.
01:05:36 Avec un équipier à lui.
01:05:39 Et UAE qui reprend la barre.
01:05:45 Ils remettent un petit peu d'ordre.
01:05:49 Et qui c'est ce grand ?
01:05:52 Bonne question.
01:05:59 Ce n'est pas Tom Brody, ce n'est pas Alexandre Durcamp.
01:06:03 C'est peut-être Joël Sutter.
01:06:06 Qui est l'un des grands gabarits.
01:06:09 Oh là !
01:06:11 Oh là !
01:06:13 Bouchard se bat.
01:06:26 C'est une bonne nouvelle pour Bouchard.
01:06:29 Il y a aussi Arthur Kluckers.
01:06:32 Le luxembourgeois de cette équipe.
01:06:35 Lequel des deux ?
01:06:37 C'est lui.
01:06:39 Arthur Kluckers.
01:06:41 Un coureur âgé de 23 ans.
01:06:44 Sébastien Reichenbach.
01:06:51 Il a longtemps couru en France.
01:06:54 Sous le maillot de l'équipe Groupama FDJ.
01:06:57 Avant de rejoindre cette équipe Tudor.
01:07:00 Et le peloton passe devant le panneau des 25 derniers kilomètres.
01:07:09 Oh là !
01:07:17 C'est le ralentisseur.
01:07:19 Ce n'est pas grave.
01:07:21 Les caméramans sont dos à la route.
01:07:24 Ils ne se sont pas prévenus des dos d'âne.
01:07:27 Respect à eux.
01:07:29 D'être dos à la route sur une moto.
01:07:32 C'est impressionnant.
01:07:34 Des vrais acrobates.
01:07:36 Et on retrouve l'homme de tête.
01:07:39 Geoffrey Bouchard.
01:07:41 Il a fait un très bon début de saison.
01:07:44 En prenant la 3ème place du Tour de Man.
01:07:47 Remporté par un homme que l'on a beaucoup vu.
01:07:50 Mathéo Jorgensen.
01:07:52 Après ce Tour de Man.
01:07:58 Il était allé sur le Tour UAE.
01:08:01 On l'avait vu classé 3ème.
01:08:04 Derrière un homme que l'on a beaucoup vu.
01:08:07 Sur ce Tour de Romandie.
01:08:09 Adam Yates s'était imposé ce jour-là.
01:08:12 Et Geoffrey Bouchard.
01:08:14 On se disait que ça part sur des bases très bonnes.
01:08:17 En ce qui concerne le coureur Bourguignon.
01:08:20 Malheureusement.
01:08:22 Ça s'est un peu gâté.
01:08:24 Sur les épreuves suivantes.
01:08:26 On ne l'a plus vraiment vu.
01:08:28 Dans les échappées.
01:08:30 Hormis une place d'honneur.
01:08:32 Lors de la dernière étape du Tour des Alpes.
01:08:35 Ce jour-là.
01:08:36 L'échappée était allée au bout.
01:08:38 Une échappée consistante.
01:08:40 Il y avait beaucoup de coureurs.
01:08:42 Ils étaient une douzaine.
01:08:44 Il avait été cherché.
01:08:46 Il avait eu une place.
01:08:48 Simon Carr s'était imposé ce jour-là.
01:08:51 On a senti que Geoffrey Bouchard était un peu dans le doute.
01:08:55 Ces derniers temps.
01:08:57 Fatigué.
01:08:59 Après avoir subi un changement de programme.
01:09:02 Par rapport à ce qui était initialement prévu.
01:09:05 Fatigué.
01:09:07 Avec l'enchaînement du Tour de Catalogne.
01:09:10 De la Route à Delhi.
01:09:12 De Paris-Camembert.
01:09:14 C'est un moment très important.
01:09:16 C'est le moment de la victoire.
01:09:18 C'est le moment de la victoire.
01:09:20 C'est le moment de la victoire.
01:09:22 C'est le moment de la victoire.
01:09:24 C'est le moment de la victoire.
01:09:26 C'est le moment de la victoire.
01:09:28 C'est le moment de la victoire.
01:09:30 C'est le moment de la victoire.
01:09:32 C'est le moment de la victoire.
01:09:34 C'est le moment de la victoire.
01:09:36 C'est le moment de la victoire.
01:09:38 C'est le moment de la victoire.
01:09:40 C'est le moment de la victoire.
01:09:42 C'est le moment de la victoire.
01:09:44 C'est le moment de la victoire.
01:09:46 C'est le moment de la victoire.
01:09:48 C'est le moment de la victoire.
01:09:50 C'est le moment de la victoire.
01:09:52 C'est le moment de la victoire.
01:09:54 C'est le moment de la victoire.
01:09:56 C'est le moment de la victoire.
01:09:58 C'est le moment de la victoire.
01:10:00 C'est le moment de la victoire.
01:10:02 C'est le moment de la victoire.
01:10:04 C'est le moment de la victoire.
01:10:06 C'est le moment de la victoire.
01:10:08 C'est le moment de la victoire.
01:10:10 C'est le moment de la victoire.
01:10:12 On n'a pas l'information si Vernon a été en mesure d'opérer la jonction avec l'arrière du peloton.
01:10:18 Tout à l'heure on avait 58 coureurs dans le premier peloton,
01:10:26 renforcés par 26 coureurs.
01:10:28 Ça devait dire qu'il y a un peu plus de 80 coureurs qui se sont regroupés.
01:10:32 Est-ce que là ils sont encore plus nombreux ?
01:10:34 Je ne sais pas combien il y avait de coureurs dans le groupe d'Ethan Vernon.
01:10:38 En tout cas ça roule sur cette partie dégagée.
01:10:41 Il n'y a pas d'abri.
01:10:43 Là ils vont arriver dans une forêt.
01:10:46 Donc ça va se reformer un petit peu.
01:10:49 Mais une belle relance des deux coureurs de la Movistar en tête de peloton.
01:10:54 L'équipe UAE qui est là.
01:10:58 Jürgensen avec le maillot blanc.
01:11:00 Le leader du classement des meilleurs jeunes.
01:11:03 Derrière on a les Bahrein Victorius.
01:11:10 Avec Damiano Caruso qui occupe une place bien sûr.
01:11:14 Et puis il y a le coureur rafraîchissant qui revient avec les bidons.
01:11:21 Les coureurs de la formation Arkea.
01:11:25 Avec Kevin Le Danois.
01:11:29 Regardez les Lotto Destini ils sont là.
01:11:31 Les Lotto Destini avec Milan Menten qui a pu revenir.
01:11:37 Les deux quick steps c'était Cavagna et Pedersen.
01:11:40 Les groupes AMA FDJ, les Movistar.
01:11:46 Le maillot orange du leader du classement par points Ethan Haighter.
01:11:53 Avec ses équipiers devant lui.
01:11:55 De la formation INEOS.
01:11:58 Et notamment...
01:12:05 Egan Bernal.
01:12:07 Et les deux Movistar, Fernando Gaviria ici aux côtés de Ivan Romeo.
01:12:14 Qui discute, ils sont actuellement dans la roue de Clément Berthet.
01:12:18 20 secondes on indique.
01:12:32 20 secondes pour l'instant d'avance pour les trois hommes de tête.
01:12:35 Sébastien Rechenbach, Geoffrey Bouchard et Arthur Klukers dans cet ordre.
01:12:43 Un Suisse, un Français, un Luxembourgeois.
01:12:59 Arthur Klukers qui est sûrement des trois, celui que l'on connaît le moins.
01:13:03 Professionnel chez Tudor depuis cette année.
01:13:08 Il était dans une équipe continentale l'an passé chez Léopard.
01:13:11 Il avait même été stagiaire fin 2022 pour l'équipe UAE.
01:13:17 Qu'il ne l'avait finalement pas retenu.
01:13:19 Et il a eu l'occasion avec cette équipe UAE de disputer le Tour du Luxembourg.
01:13:27 Et quelques courses en Italie qu'il n'avait pas terminées.
01:13:32 C'est un coureur qui a également disputé le Tour de l'Avenir l'année dernière.
01:13:37 Arthur Klukers, vainqueur d'étapes sur le Tour d'Azaz et sur la Flèche du Sud l'an passé.
01:13:46 Âgé de 23 ans et grand gabarit comme vous avez pu le constater.
01:13:53 Geoffrey Bouchard qui vient se recaler à l'arrière de cette échappée.
01:13:59 C'est bien qu'il ait reçu le renfort des deux courses de l'équipe suisse Tudor.
01:14:08 Et qu'ils soient en plus dans la même équipe.
01:14:10 Donc là on ne retient rien, on y va.
01:14:12 Ce qui fait d'ailleurs que ce groupe pour l'instant tient le peloton en respect à 25 secondes.
01:14:21 Dieu sait si le peloton ne m'usarde pas.
01:14:25 Oui on est passé de 15 à 20, de 20 à 25.
01:14:32 Pour l'instant ça se passe très bien.
01:14:36 C'est un joueur qui a fait un bon travail.
01:14:39 C'est un joueur qui a fait un bon travail.
01:14:42 Comme prévu, pas de grands bouleversements.
01:15:07 Même aucun bouleversement au classement général.
01:15:12 Il reste une toute petite difficulté.
01:15:16 Vraiment pas répertoriée.
01:15:18 Mais les coureurs vont avaler ça sans aucun problème.
01:15:21 Et on voit le ciel est vraiment bouché.
01:15:25 On annonçait de l'humidité en fin de journée.
01:15:29 Je pense, avec un petit peu de chance, les coureurs vont y échapper dans une vingtaine de minutes.
01:15:36 Ils en auront terminé avec ce tour de Romandie.
01:15:38 On espère pour eux que ça se passe sur des routes sèches.
01:15:42 Finalement on n'aura pas trop à m'usarder sur ces routes.
01:15:52 Puisque dans une vingtaine de minutes la course sera terminée.
01:15:56 Disons qu'à 16h on aura peut-être le podium.
01:16:01 Les coureurs ont des trains à prendre, des avions.
01:16:05 Et des fois, ça fait sourire, mais c'est la vérité.
01:16:10 À quoi ça tient ?
01:16:11 Quand on sait que c'est un peu juste, on se dit que vu que ça roule un peu aujourd'hui,
01:16:17 qu'il n'y ait pas une échappée de 2 ou 3 et que ça roule tranquille.
01:16:20 Sans se faire trop mal aux jambes, bien évidemment.
01:16:24 Mais au moins un tempo qui permet d'enrouler, d'aller vite.
01:16:28 Et Julien, il est toujours...
01:16:31 Il tient le gouverneil.
01:16:34 Mais ce n'est pas simple.
01:16:36 Les tracks parlent d'une stratégie.
01:16:41 Je pense qu'ils vont essayer de faire le sprint avec Tony Gallopin,
01:16:45 qui a une belle pointe de vitesse, un peloton un peu réduit.
01:16:49 Peut-être qu'il peut essayer d'aller disputer ce sprint.
01:16:52 Là, ça revisse un coup.
01:17:02 Oui, sur la plus haute secours de la formation Movistar.
01:17:05 On sait que les équipes UAE et Movistar sont les mieux placées pour l'instant dans la file de ce peloton.
01:17:12 Les trains, vous le voyez, sont déjà bien disposés.
01:17:15 Depuis un petit moment, tout au bout là-bas.
01:17:18 Ça doit être le lac Léman.
01:17:24 Oui, parce qu'ils ont creusé un petit écart, les 3 coureurs de tête.
01:17:30 25 secondes, 15 kilomètres de l'arrivée.
01:17:32 L'hélico passe au-dessus des fils à haute tension ou en dessous ?
01:17:35 Je n'ai pas fait attention à l'image.
01:17:40 Avec les lignes de haute tension, après, il faut voir les angles.
01:17:44 30 secondes maintenant pour les 3 coureurs de tête.
01:17:48 Ce sont des coureurs frais.
01:17:50 Ce sont des excellents coureurs qui viennent de sortir.
01:17:53 On ne les a pas trop vus, ces 2 équipes, depuis le début de ce Tour de Romandie.
01:17:57 On se doit de tout donner sur ce final de cette dernière étape.
01:18:01 C'est ce qu'ils font.
01:18:03 Avec brio, ils vont donner du fil à retordre au peloton, aux coureurs de la Movistar en train de rouler.
01:18:12 Ça fait maintenant 15 kilomètres que Geoffrey Bouchard est sorti du peloton.
01:18:17 Il va peut-être falloir vous réveiller derrière.
01:18:25 Il reste 14 kilomètres et ce ne sont pas 3 feignants qui sont devant.
01:18:29 Je vais peut-être expliquer pourquoi c'est plus dangereux avec des coureurs frais.
01:18:33 Ils sont moins fatigués que des coureurs qui partent dès le kilomètre 0,
01:18:38 qui usent leur énergie contre le vent, contre les éléments, pendant plusieurs heures,
01:18:45 pendant des dizaines de kilomètres.
01:18:47 Ils ont eu le temps de sortir il y a 15 minutes.
01:18:50 Donc il leur reste 15, 16, 17 minutes d'effort.
01:18:54 C'est un effort qu'on peut faire, un effort total.
01:18:58 En plus, 2 coureurs de la même équipe qui vont se livrer.
01:19:00 Qu'est-ce qu'on fait là ?
01:19:02 Je n'avais pas compris où on allait.
01:19:04 J'ai l'impression qu'il a réalisé un peu tard qu'il fallait tourner sur la droite.
01:19:08 Effectivement, le coureur de l'équipe Tudor qui roulait en première position, Arthur Kluckers,
01:19:15 a été le plus fort.
01:19:17 Ce n'était pas évident.
01:19:19 Les Tudor sont sortis il y a 10 km, à peu plus, même 12 km du peloton.
01:19:26 Aller, virage à droite également pour ce peloton.
01:19:30 Oui, c'était pas vraiment fermé la partie gauche.
01:19:37 [Bruit de moteur]
01:19:57 C'est l'équipe Movistar qui fait l'essentiel du travail.
01:20:00 La poursuite des échappés.
01:20:02 C'est pour ça aussi qu'on a du mal à revenir sur les hommes de tête.
01:20:06 Puisque vous le voyez, on a deux coureurs de chez Movistar qui se relaient
01:20:09 contre trois coureurs actuellement en tête de la course.
01:20:14 Alors, une petite confirmation quand même.
01:20:23 On n'était pas sûr, on n'avait pas eu l'indication.
01:20:25 Et Tan Vernon est bien rentré au sein du peloton.
01:20:29 Le vainqueur de la première étape qui appartient à la formation Sudal Quick-Step.
01:20:34 Et bien présent, il pourra disputer ses chances dans cette arrivée au sprint.
01:20:38 Le peloton s'est épaissi un petit peu.
01:20:41 Donc voilà la jonction pour Ethan Vernon et la cote de Charles-Antoine Nora
01:20:46 qui est en train de remonter.
01:20:48 Après, ils ont fourni énormément d'efforts.
01:20:51 Même s'ils ont laissé Cavagna et Pedersen dans les roues, dans le peloton.
01:20:58 Et ça fait beaucoup, beaucoup d'efforts.
01:21:00 Ça fait un petit moment que ça dure.
01:21:03 30 secondes pour les trois coureurs de tête qui ouvrent la course,
01:21:08 qui ouvrent la route.
01:21:10 Et il faut un petit numéro.
01:21:12 Donc voilà, ils sont dans ce dernier petit relief.
01:21:14 Et après, ce sera uniquement du plat et des faux plats descendants pour les coureurs.
01:21:19 [Bruit de la course]
01:21:36 Pour l'instant, ils ne reprennent pas.
01:21:38 Ils n'arrivent pas à reprendre de terrain.
01:21:40 Les poursuivants derrière.
01:21:42 C'est solide ce qu'ils sont en train de faire.
01:21:45 Et dans un kilomètre, les coureurs seront dans la zone de collègue.
01:21:48 Ne vous étonnez pas si vous voyez des coureurs jeter des bidons, des papiers.
01:21:52 Tout va être ramassé par l'organisation.
01:21:56 [Bruit de la course]
01:22:03 Oui, ces trois hommes qui se livrent à fond, sans retenue.
01:22:06 Et ça fait 4 kilomètres qu'on a un écart qui est maintenu comme ça,
01:22:09 autour de... juste en dessous des 30 secondes.
01:22:12 Oui, alors le problème qui va se poser, c'est que là, pour l'instant,
01:22:15 c'est à peu près les mêmes coureurs qui roulent derrière les 3 hommes de tête.
01:22:19 Et que dans les 7 puis derniers kilomètres, il va y avoir du 109 qui va arriver.
01:22:24 D'autres équipiers qui vont venir remplacer les Movistar qui roulent maintenant.
01:22:29 D'ailleurs, on voit les...
01:22:32 les Distanis qui sont en train tout simplement de se positionner également.
01:22:38 Donc le fait d'avoir des coureurs qui ont été au chaud là depuis quelques temps...
01:22:42 [Bruit de la course]
01:22:45 pourront permettre aux pelotons d'accélérer l'allure
01:22:49 et de mettre en difficulté les hommes de tête.
01:22:52 [Bruit de la course]
01:22:59 Alors, quel peut être le plan des Movistar ?
01:23:03 Si ce n'est que dans un premier temps, bien sûr, protéger la seconde place de Jorgensen.
01:23:09 Mais est-ce qu'il y a un moment où Jorgensen pourrait essayer ou tenter de sortir ?
01:23:16 Ça paraît compliqué. Ils viennent d'en terminer avec le dernier relief.
01:23:22 Maintenant, c'est uniquement des faux-plats descendants.
01:23:26 [Bruit de la course]
01:23:31 Et peut-être, on va le voir, essayer de sortir, de faire un mouvement collectif.
01:23:37 Rafa Maschka qui enlève seulement sa veste pour la UAE.
01:23:42 [Bruit de la course]
01:23:45 Et voilà, tranquillement, calé dans la route ses équipiers.
01:23:48 Le maillot jaune qui finalement aura passé une journée tranquille jusqu'à maintenant.
01:23:53 On ne sait jamais, des fois, dans les 9 derniers kilomètres, des fois, il peut se passer plein de choses.
01:23:57 [Bruit de la course]
01:24:03 Romain Bardet qui remonte à la hauteur de Tony Gallopin pour la Trek-Segafredo.
01:24:08 On va se disputer un sprint et on va voir peut-être des coureurs qu'on n'a pas l'habitude de voir sprinter,
01:24:15 venir se mêler à l'emballage final.
01:24:18 [Bruit de la course]
01:24:20 Pour l'instant, les victoires d'étape se sont surtout réparties sur 3 équipes.
01:24:25 Avec la formation sud-alp-quick-step qui a remporté les 2 premières étapes.
01:24:30 Joseph Cerny remportant le prologue, Ethan Vernon remportant le premier sprint le lendemain.
01:24:36 Ethan Haither de l'équipe Ineos qui a eu une victoire d'étape également.
01:24:41 Et puis on le sait, ces 2 derniers jours, c'est l'équipe UAE qui s'est imposée à chaque fois avec Juan Ayuso
01:24:47 lors du grand contre la montre et puis Adam Yates
01:24:51 qui s'est imposée hier sur les hauteurs de Tour 2000 dans la station de Tour 2000.
01:24:59 [Bruit de la course]
01:25:01 Des carabessés quand même puisqu'on est revenu à 21, entre 20 et 22 secondes.
01:25:06 Oui, on a perdu une dizaine de secondes.
01:25:09 Sébastien Reichenbach, les virages, c'est pas son truc.
01:25:12 [Bruit de la course]
01:25:14 Il avait été qualifié par...
01:25:17 [Bruit de la course]
01:25:20 [Bruit de la course]
01:25:23 [Bruit de la course]
01:25:31 Allez, ça frotte un petit peu aussi, enfin ça frotte, ça se tend en tout cas également dans le peloton maintenant
01:25:37 à 7-8 km de l'arrivée.
01:25:40 Oui, ça m'est revenu, c'était Tom Dumoulin avec Thibaut Pinot sur la grande étape du Giro remportée par Chris Froome
01:25:47 qui avait qualifié Reichenbach en disant qu'il descendait aussi bien que sa grand-mère sur cette étape.
01:25:53 C'était qui qui avait dit ça ?
01:25:55 Tom Dumoulin !
01:25:57 [Bruit de la course]
01:25:59 Reichenbach est toujours en course, l'autre plus.
01:26:02 Ah oui, oui, oui.
01:26:05 Un arrêt de carrière un petit peu peut-être prématuré pour Tom Dumoulin.
01:26:10 C'était sur le Giro 2018 effectivement, lors de l'étape de Bardonec qu'il y a.
01:26:17 Il avait été culotté de dire ça parce que Sébastien Reichenbach avait fait un énorme travail pour Thibaut Pinot
01:26:23 et du coup il allait travailler indirectement pour Tom Dumoulin.
01:26:28 Si Reichenbach n'aurait pas été là, il aurait fini encore bien plus loin.
01:26:33 Peut-être pas, ça dépend des descentes, il aurait peut-être gagné.
01:26:37 Mais bon, en attendant, il a pris bon.
01:26:40 Je me rappelle bien de l'étape, c'est que Reichenbach n'avait pas pu filocher dans la descente.
01:26:45 Il avait perdu jusqu'à 20 secondes.
01:26:48 On l'avait attendu.
01:26:50 Thibaut Pinot ne voulait pas rouler pour qu'il rentre.
01:26:53 À la limite, on se disait qu'il vaut mieux rentrer pour qu'il puisse accompagner.
01:26:58 Tom Dumoulin avait à ce moment-là précis accepté d'attendre Reichenbach
01:27:03 qui en fait n'avait plus servi à rien du tout après.
01:27:06 Il était revenu mais il était sec, il était cuit.
01:27:09 Ça n'aurait rien changé au résultat du Tour d'Italie.
01:27:15 Il y avait un truc qui avait changé quand même, c'est que Thibaut Pinot avait abandonné le lendemain ou le surlendemain.
01:27:20 Ça c'était encore un épisode après.
01:27:22 Les trois avaient leur place sur le podium.
01:27:24 Froome premier, Dumoulin deuxième, qui était le vainqueur sortant de l'édition précédente.
01:27:28 C'était une étape d'anthologie qui restera gravée dans les mémoires.
01:27:33 À le numéro de Froome ce jour-là, c'est sûr, on n'est pas prêt de l'oublier.
01:27:36 Côté de Sistrières...
01:27:38 Thibaut Pinot non plus d'ailleurs.
01:27:40 Tom Dumoulin non plus.
01:27:41 On vient de le voir sur cette vue aérienne.
01:27:43 Thibaut Pinot, cinquième du classement général sur ce Tour de Romandie.
01:27:46 Si vous nous rejoignez maintenant, on est dans les cinq derniers kilomètres de la dernière étape de ce Tour de Romandie
01:27:53 avec un classement général qui est décanté maintenant.
01:27:56 Et finalement, il y a peu de chance qu'on assiste au même scénario que les jours précédents.
01:27:59 À chaque fois, le vainqueur d'étape prenait la tête du classement général.
01:28:03 C'était le cas pour Cerny, c'était le cas pour Vernon, pour Eiter, pour Ayuso et pour Adam Yates
01:28:08 qui donc aujourd'hui porte le maillot de leader après sa victoire hier.
01:28:11 Dans 2,3 kilomètres, ce sera gagné pour Adam Yates.
01:28:17 Parce qu'il y a la règle des trois derniers kilomètres.
01:28:19 S'il y a un incident mécanique, une chute, il sera crédité du temps du vainqueur.
01:28:25 Vous avez vu, Adam Yates et Mathéo Jorgensen qui ne se quittent pas dans les hauteurs du peloton.
01:28:31 Jorgensen qui a 19 secondes de retard.
01:28:33 Damiano Caruso de l'équipe Bahrain Victorious qui a 27 secondes de retard sur Adam Yates.
01:28:39 Max Poulle, le jeune équipier de Romain Bardet qui est quatrième à plus d'une demi-minute.
01:28:45 Et Thibaut Pinot a eu plus de 40 secondes pour ce qui concerne le retard du Franck Contois sur le leader de la course.
01:28:54 Vous savez que tous les jours on vous donne le résultat du Tour de Bretagne.
01:29:01 Eh bien on ne va pas pouvoir vous donner le résultat du jour parce que l'étape a tout simplement été interrompue en raison d'une chute collective sur cette épreuve.
01:29:09 Il n'y aura donc pas de vainqueur de cette étape aujourd'hui sur le Tour de Bretagne.
01:29:17 C'était la dernière étape ?
01:29:24 Non, non, demain la dernière étape.
01:29:26 Demain la dernière étape. Aujourd'hui c'était l'étape de Plan Couette.
01:29:29 Oui, ça devient fréquent les chutes à ce niveau-là, les grosses chutes collectives.
01:29:36 Alors qu'hier c'est Jakub Marekchko qui s'est imposé sur cette étape du Tour de Bretagne.
01:29:43 Le leader restant, Simon Pellaud de l'équipe Tudor. Cette équipe qui se met actuellement en valeur aux avant-postes.
01:29:50 Mais dont les deux coureurs situés en tête n'ont plus que 9 secondes d'avance avec également Geoffrey Bouchard de l'équipe AG2R60.
01:30:01 Ça va être trop court je pense, ça va être trop court.
01:30:07 Souvent il faut au minimum 10 secondes à la flamme rouge.
01:30:11 Allez, on retrouve Geoffrey Bouchard en dernière position, juste devant lui Sébastien Eschenbach.
01:30:16 Alors que c'est l'autre coureur de l'équipe Tudor, le luxembourgeois Klückers, qui vient de prendre un long relais.
01:30:23 On donne tout ce qu'on peut, mais ça va être trop court effectivement.
01:30:27 Bouchard s'est retourné, il a compris.
01:30:31 Ça risque d'être un sprint un petit peu houleux à l'image des jours précédents.
01:30:37 Je ne vois pas une équipe amenée à grande vitesse.
01:30:41 Ça roule quand même très compact, les uns sur les autres.
01:30:45 On ne voit pas de train bien organisé.
01:30:48 On rappelle qu'il y a beaucoup de sprinters qui ont quitté la course.
01:30:51 On voit que les deux coureurs sont en train de se mettre en place.
01:30:54 Les uns sur les autres, on ne voit pas de train bien organisé.
01:30:58 On rappelle qu'il y a beaucoup de sprinters qui ont quitté la course en cours d'étape.
01:31:03 Enfin, en cours d'étape, pas aujourd'hui seulement, mais même les jours précédents.
01:31:07 Mark Cavendish n'est plus là, Alberto Deinez, coéquipier de Romain Bardet, sprinter de son état, n'est plus là non plus.
01:31:13 Le coureur le plus rapide de l'équipe israél-premier tech, Giacomo Nizzolo, n'est plus dans la course.
01:31:19 Elia Viviani n'était plus dans le peloton.
01:31:21 Est-ce qu'il est revenu ? Il était peut-être en groupe de Vernon, mais là on n'a pas d'indication.
01:31:25 Viviani pour la formation Ineos, qui comptera également sur Etan Haïter.
01:31:30 Et puis on a Lionel Tamigno pour l'équipe Alpecin.
01:31:33 Etan Vernon pour l'équipe Sudal-Quixept.
01:31:37 Luca Mozzato pour la formation Arkea-Samsic.
01:31:40 Magnus Kortnilsen pour l'équipe IF.
01:31:42 Milan Menten pour la formation L'Autodestini.
01:31:45 Niccolo Bonifazio pour l'équipe Intermarché.
01:31:48 Clément Venturini et Dorian Godot pour l'équipe AG2R Citroën.
01:31:52 Voilà donc les principaux sprinteurs que l'on peut citer.
01:31:54 Je n'ai pas oublié quand même Fernando Gaviria.
01:31:56 Non, Fernando Gaviria, citons-le bien sûr, qui est présent.
01:31:59 Oh là là, ça frotte déjà !
01:32:01 Ici avec Zana, qui était au contact de Luca Mozzato.
01:32:06 Etan Haïter qui est juste devant avec le maillot orange.
01:32:09 Avec ses équipiers.
01:32:11 C'est pour lui qu'on va sprinter.
01:32:13 C'est un peu trop nerveux, là.
01:32:18 1,5 km.
01:32:20 Avec Castroviro en première position, côté Ineos.
01:32:24 Et un homme qui tente de sortir pour la formation Barrengue Victorius.
01:32:30 C'est la grosse bagarre pour être dans la roue d'Etan Haïter.
01:32:33 Luca Mozzato, ça joue des coudes avec le coureur de Barrengue.
01:32:37 Alors oui, on a recollé. Il n'y a pas de problème, il n'est pas sorti.
01:32:41 Il est juste placé en première position.
01:32:45 Il y a cette courbe à 250 m.
01:32:48 On sort de la courbe, 200 m.
01:32:50 Vraiment très important d'être en 2/3ème position.
01:32:53 Là, ça va finir par y aller.
01:32:56 Allez, Etan Haïter qui est déjà dans la roue de son poisson.
01:33:01 Il a un peu trop en tête.
01:33:03 Attention, derrière, on a également Magnus Kortnilsen qui est là en 5ème position.
01:33:12 Il va peut-être essayer de remonter.
01:33:15 Mozzato qui est venu se replacer en 3ème position.
01:33:17 Et Gaviria qui lance avant la courbe.
01:33:21 Gaviria qui est passé en tête.
01:33:23 On va voir ça, Gaviria qui est en première position.
01:33:26 Gaviria devant Milan Menten.
01:33:28 Gaviria, attention, qui se retourne, qui a pris une longueur d'avance.
01:33:31 Alors que Etan Haïter remonte, c'est trop tard.
01:33:34 Et bien, victoire de Fernando Gaviria devant Etan Haïter
01:33:39 qui s'était imposé lors d'une arrivée précédente mais qui n'a rien pu faire face aux Colombiens.
01:33:44 Fernando Gaviria et une première victoire de l'équipe Movistar
01:33:48 qui vient souligner la bonne performance collective
01:33:50 puisqu'on n'oublie pas que Jorgensen prend la 2ème place du classement final de la même formation.
01:33:55 Le jeune Américain qui n'aura rien pu faire pour mettre en difficulté,
01:34:01 aujourd'hui, Adam Yates, le Britannique, qui s'impose au classement final de ce Tour de Romandie.
01:34:07 Mais quel beau sprint de Fernando Gaviria
01:34:11 qui ici remporte pour la première fois une étape sur les routes du Tour de Romandie.
01:34:18 Lui qui a eu l'occasion de gagner sur celle du Tour de France, du Tour d'Italie
01:34:21 et même de Tireno-Adriatico dans un passé assez lointain.
01:34:25 On en connaît un qui va fanfaronner en plateau.
01:34:28 Vous vous êtes tellement moqué de Pierre Roland quand il a choisi Fernando Gaviria tout à l'heure en favori.
01:34:34 Il remporte cette dernière étape du Tour de Romandie.
01:34:38 Pas de changement ou quasiment pas au classement général.
01:34:40 On fera le point bien sûr avec vous Patrick.
01:34:42 Là on est dans les coulisses.
01:34:43 Venez Pierre, venez sur le plateau.
01:34:45 En même temps vous pouvez...
01:34:47 Il n'y en a pas "We are the champions" en régie.
01:34:49 Quelque chose comme ça.
01:34:50 Il le mérite vraiment beaucoup.
01:34:51 Bravo.
01:34:52 C'est pour vous ça Pierre.
01:34:53 On ne vous voit pas mais ils savourent.
01:34:54 Il y a deux victoires et une place de 2 aujourd'hui.
01:34:56 Pas mal, pas mal.
01:34:57 Vous êtes le roi des pronos de ce Tour de Romandie.
01:35:00 Elle compte évidemment cette victoire pour Fernando Gaviria Patrick ?
01:35:04 Oui bien sûr elle compte.
01:35:05 C'est sa deuxième victoire de l'année.
01:35:07 Mais la première remontée au Tour de San Juan sur son continent en Argentine.
01:35:11 Il avait gagné la quatrième étape.
01:35:15 Et depuis il n'arrivait plus à obtenir que des accessites.
01:35:20 Deuxième sur le Tour UAE d'une étape au sprint.
01:35:23 Troisième sur Tireno Adriatico.
01:35:25 Deuxième également de la classique italienne.
01:35:28 Je l'ai rappelé tout à l'heure Milan Turin derrière Armin De Klein.
01:35:32 Et bien enfin une victoire.
01:35:34 Lui qui n'avait pas du tout figuré dans les premières positions lors des sprints précédents sur ce Tour de Romandie.
01:35:40 C'est sa 51ème victoire de sa carrière.
01:35:44 Et on ne l'avait plus vu gagner sur le World Tour depuis 2021.
01:35:49 Lors d'une arrivée d'étape sur le Tour de Pologne.
01:35:51 C'était à Zesso.
01:35:53 Imaginez ça fait quasiment deux ans.
01:35:55 Ça fait un an et demi que Fernando Gaviria n'avait plus gagné en World Tour.
01:35:59 On l'a vu passer la ligne d'arrivée.
01:36:01 Il n'y a pas photo sur cette ligne d'arrivée.
01:36:03 Allez on lance le gilet des briefs.
01:36:05 Et puis on va encore accueillir et surtout applaudir Pierre Rolland.