Rudolph Granier, conseiller du 18e arrondissement de Paris, sur les vendeurs à la sauvette dans le quartier Barbès : «Ici, vous avez une concentration de ce qu'il y a de pire. C'est un quartier au bord de l'explosion».
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00:00 C'est de pire en pire et ce n'est pas simplement moi qui le dis en tant qu'élu, ce sont surtout les riverains.
00:05 J'ai une association en tête qui s'appelle Action Barbès et qui déjà, il y a un peu plus d'un an, parlait d'un quartier au bord de l'explosion.
00:11 Vous allez à Barbès, c'est absolument tout ce que vous voulez, avec juste le quartier de la Goudotte derrière.
00:16 Souvenez-vous, Jean-Marc, on était à quelques dizaines de mètres de Barbès la dernière fois où les camps de migrants s'étaient installés sous le métro aérien sur la promenade urbaine.
00:26 Donc vous avez ici une concentration d'absolument tout ce qu'il y a de pire dans Paris.
00:31 Ça fait des années que ça dure. Moi, je pointe la responsabilité de deux personnes et ensuite je vous parlerai des solutions si vous en êtes d'accord.
00:37 Évidemment, le ministère de l'Intérieur qui ne fait absolument plus rien et qui n'a cessé de baptiser le quartier en reconquête républicaine, en zone prioritaire de sécurité, etc.
00:47 C'est un empilement de plomb qui n'a eu aucune conséquence.
00:51 Ensuite, évidemment, Anne Hidalgo d'un autre côté qui rejette la responsabilité sur le ministre de l'Intérieur et sur l'État, mais qui avec sa police municipale ne fait pas plus.
01:00 Et qui dans ses compétences, c'est-à-dire l'aménagement public, les services publics, la diversité commerciale, ne fait absolument rien non plus.
01:09 Que les gens aient ce sentiment d'abandon, c'est tout à fait légitime, pas par l'État que par la mairie.
01:14 C'est proprement scandaleux et c'est un quartier qui est aujourd'hui au bord d'explosion.
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