« Mon parcours du combattant pour un deuxième enfant » | Angie

  • il y a 3 ans
« Mon parcours du combattant pour un deuxième enfant » | Angie

Aujourd'hui, nous avons écouté l'histoire d'Angie, que vous connaissez peut-être sous le nom d'Angie Maman 2.0. Elle nous parle de son parcours pour concevoir un deuxième enfant avec son compagnon en levant les non-dits sur les épreuves physiques et psychologiques que cela entraîne. N'hésitez pas à suivre son compte Instagram dédié à cet essai Bébé : @angiewomenpregnancy

Retrouvez là ici :
- Sur youtube : https://www.youtube.com/channel/UCCvrE5d_xs7gWK5cMt9zxag
- Sur instagram : https://www.instagram.com/angiemaman.youtube/?hl=fr
- Sur son compte dédié à cet essai Bébé 2 : https://www.instagram.com/angiewomenpregnancy/?hl=fr
- Son livre : "Comment je suis devenue Youtubeuse" aux Editions Albin Michel : https://www.albin-michel.fr/ouvrages/comment-je-suis-devenue-youtubeuse-9782226458292
Transcript
00:00 En tout cas si j'avais un mot à dire à toutes celles qui me regardent c'est ne jamais perdre espoir.
00:04 On a la chance aujourd'hui d'avoir une médecine qui nous permet d'avoir recours à des techniques assez incroyables
00:10 qui nous permettent de devenir parent alors que naturellement on aurait eu des difficultés voire une impossibilité.
00:15 Salut moi c'est Angélique alias Ndji sur les réseaux sociaux.
00:24 Je suis la maman d'Hugo 9 ans et également la créatrice de la chaîne youtube humoristique sur la vie de famille Ndjimaman 2.0.
00:31 Récemment j'ai ouvert un nouveau compte Instagram Ndji Woman Prenniancy pour parler de mon grand projet 2021, avoir un deuxième enfant.
00:39 Et j'ai rencontré Alex qui a également un petit garçon de 4 ans.
00:42 Tout le monde participe au projet, on est tous très très enthousiastes d'accueillir un nouveau petit bébé dans la famille.
00:48 J'ai arrêté la pilule avec beaucoup d'entrain.
00:50 Il y a 10 ans quand je suis tombée enceinte d'Hugo ça s'est fait un peu en claquant des doigts.
00:54 Donc on pensait vraiment que ça irait plutôt vite.
00:57 Et malheureusement ça ne s'est pas passé comme on le pensait.
01:00 Quand j'ai arrêté la pilule, 15 jours plus tard j'ai eu un test d'ovulation positif.
01:06 Et une semaine après, donc à une semaine de mes règles, j'ai des pertes rosées, marrons.
01:11 Alors j'ai lu sur internet que ça pouvait être signe de nidation donc pour moi c'était une super bonne nouvelle.
01:15 Mon corps fonctionnait et en plus peut-être qu'il y avait eu fécondation.
01:20 Et finalement une semaine après, pas de règles donc c'était positif, c'est que j'étais peut-être enceinte.
01:25 Donc je fais un test de grossesse et là, négatif.
01:28 Donc je ne comprends pas trop, donc je vais faire une prise de sang.
01:33 Et là, négatif.
01:35 J'appelle mon endocrinologue ainsi que mon gynécologue et on me donne une prise de sang à faire.
01:39 Et là, je découvre que j'ai une réserve ovarienne proche de la ménopause.
01:47 Normalement à mon âge, à 38 ans, on devrait être autour de 2 en gros et moi je suis à 0,25, à 0,15, c'est terminé.
01:54 Donc il faut aller vite.
01:55 Malgré tout, il faut coupler cet examen avec d'autres examens hormonaux que je fais.
02:00 Là on découvre que ça se recoupe.
02:02 J'ai une FSH qui est très élevée, ce qui signifie, enfin en tout cas, ce qui confirme l'insuffisance ovarienne.
02:10 Là je contacte une gynécologue spécialisée dans l'infertilité.
02:14 Et elle me fait une échographie pour vérifier mes follicules.
02:17 Parce que la réserve ovarienne, en fait, ce sont les follicules que l'on a, une réserve que l'on a dès toute petite, dès la naissance.
02:23 Du coup on regarde, normalement on a entre 5 et 20 follicules par ovaire par cycle.
02:30 Et moi j'en avais 0 à gauche et 1 à droite.
02:34 Donc c'est un peu le choc.
02:36 Moi qui avais été toujours fertile, moi qui avais fait même des fausses couches sous pilule, j'étais tombée enceinte sous pilule.
02:43 Moi qui étais tombée enceinte comme ça, d'un seul coup.
02:46 La nouvelle est un peu dure à encaisser, j'avoue que là vraiment ça m'est tombé dessus du jour au lendemain.
02:51 J'ai pleuré peut-être pendant 3-4 jours.
02:54 Moi j'ai un tempérament plutôt optimiste donc je me suis dit "on va aller de l'avant".
02:58 Je suis bien accompagnée par une professionnelle spécialiste dans la matière.
03:02 Elle me propose finalement de profiter du cycle où j'ai le seul follicule à droite, mais mature pour une ovulation,
03:09 pour le déclencher et puis tenter une autre chance.
03:11 Le déclenchement du coup c'est une piqûre qu'on se fait à la maison.
03:14 Normalement c'est un dolor, mais moi en fait je l'ai très mal vécu.
03:18 J'ai eu très très très mal au ventre, des palpitations, des suées, des vertiges, un malaise.
03:24 Mais une fois ça passé, j'ai attendu le test de grossesse qui malheureusement a été encore négatif.
03:31 Donc c'est un peu difficile.
03:32 On a enchaîné avec des examens de mon conjoint qui lui aussi a fait un spermogramme pour vérifier sa fertilité.
03:39 Deuxième mauvaise nouvelle, lui aussi a un souci, lui aussi a peu de spermatozoïdes et en plus très peu de normaux.
03:46 La gynéco qui ne veut pas perdre de temps me dit "on va commencer tout de suite une stimulation simple".
03:51 Ça veut dire stimuler mes ovaires pour faire maturer les follicules et pour me donner toutes les chances.
03:56 Du coup c'est quoi ? C'est des piqûres qu'on se fait tous les jours chez soi, d'hormones.
04:01 Et puis au bout de quelques jours on fait des prises de sang, on fait des échographies.
04:05 Donc ça demande beaucoup de temps, beaucoup d'investissement, beaucoup d'implication.
04:09 Donc je vous avoue qu'il faut être motivé mais on l'est, on reste positif.
04:13 Je vis bien cette stimulation mais elle doit se solder par quoi ?
04:17 Au vitrel, la fameuse piqûre qui m'a rendu malade.
04:20 Donc j'avais un petit peu peur.
04:22 Ce deuxième cycle j'avais un follicule à droite et un follicule à gauche.
04:26 Et à l'issue de la stimulation je n'en avais plus à droite, il n'avait pas grossi.
04:32 Mais à gauche, attention la belle surprise, il y en avait deux gros.
04:35 C'était une super nouvelle.
04:36 Et puis maintenant j'attends.
04:38 La Gineco nous dit que pour ne pas perdre de temps, pour ne pas perdre ma réserve ovarienne
04:42 et pour maximiser les chances, on devrait commencer une insémination artificielle dès le mois prochain.
04:47 Alors ce n'est pas beaucoup plus lourd au niveau de la stimulation sauf qu'en fait
04:50 la rencontre des gamètes se fait au laboratoire.
04:52 C'est de la PMA, la procréation médicalement assistée.
04:55 On rentre dans un circuit avec beaucoup d'administratifs, des papiers assignés,
04:59 des autorisations de remboursement à faire à la sécurité sociale, tous les deux.
05:03 Après, l'étape d'après c'est la fégondation in vitro qui est un procédé encore plus lourd.
05:08 Croisez doigt pour qu'on n'ait pas à passer par là, mais si on doit passer par là, on passera par là.
05:12 J'ai pas mal d'amis qui sont passés par là et c'est vrai que c'est plus dur parce qu'il faut
05:16 une anesthésie générale, une ponction des oocytes, ensuite un transfert,
05:20 des stimulations beaucoup plus fortes avec beaucoup plus de symptômes.
05:24 En tout cas si j'avais un mot à dire à toutes celles qui me regardent, c'est ne jamais perdre espoir.
05:28 On a la chance aujourd'hui d'avoir une médecine qui nous permet d'avoir recours
05:32 à des techniques assez incroyables qui nous permettent de devenir parents alors que
05:37 naturellement on aurait eu des difficultés voire une impossibilité.
05:40 Et je me dis, j'essaie d'être philosophe et de me dire que mon tour arrivera.
05:43 Mon tour arrivera, je suis déjà maman d'un petit garçon adorable, mon conjoint est également papa.
05:49 En tout cas c'est important d'en parler, de le partager, de pas avoir de tabou autour de ça
05:53 parce que je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup plus de femmes que ce que l'on pensait qui vivaient ça.
05:57 Elles n'en parlent pas forcément, c'est pour ça que vous ne le savez pas, mais vous n'êtes pas seules.
06:01 Voilà.
06:03 [Musique]

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