L’entrée en vigueur d’un contrôle technique plus strict pour les diesel, le 1er juillet, n’y change rien : si les vérifications révèlent des défaillances, vous disposez de deux mois pour soumettre votre véhicule à une contre-visite. Interview vidéo avec Karine Bonnet, présidente de Dekra Automotive.
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00:00 Quel que soit le niveau de défaillance majeure et critique,
00:02 vous avez toujours deux mois pour pouvoir réaliser votre contrevisite.
00:05 Quand on fait un contrôle technique et qu'on analyse les défauts
00:16 ou les défaillances qu'on peut relever sur un véhicule,
00:18 elles sont classées parmi trois niveaux.
00:20 Vous avez des défaillances mineures, des défaillances majeures
00:23 et des défaillances critiques.
00:24 Les défaillances mineures ne donnent pas lieu à une contrevisite,
00:27 mais elles permettent d'avoir des informations pour l'automobiliste
00:29 sur les futurs travaux qu'il aurait à faire ou les entretiens à faire.
00:32 Ce sont en fait finalement les points de vigilance.
00:34 Là, on retrouve l'axe prévention du contrôle technique.
00:37 Quant aux défaillances majeures et critiques,
00:39 ces deux niveaux de défaillance sont soumises à contrevisite.
00:42 C'est seulement dans le cas d'une défaillance critique
00:44 que votre contrôle technique est valable le jour même du contrôle.
00:47 Donc, si vous voulez rouler,
00:48 il faut absolument faire réparer immédiatement votre véhicule.
00:50 Sinon, vous avez toujours deux mois pour faire votre contrevisite.
00:53 Une défaillance majeure sur le frein pourrait être, par exemple,
00:56 une absence de liquide de frein au niveau requis.
01:00 Et une défaillance critique, c'est une absence totale de liquide de frein.
01:03 La contrevisite permet donc au centre de contrôle
01:06 de pouvoir vérifier et d'attester que les réparations qui ont été faites
01:10 sont bien conformes et permettent au véhicule de passer son contrôle technique.
01:14 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]
01:18 [SILENCE]