Le défenseur de Liverpool reconnaît étre devenu un autre footballeur, depuis le parcours de l'équipe de France lors du dernier Mondial. S'il estime encore ne pas avoir de statut garanti chez les Bleus, il jure de travailler en ce sens.
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00:00 Bien sûr, je pense que je suis un joueur différent maintenant dans le sens où, après ce qu'on a vécu avec l'équipe de France après la Coupe du Monde,
00:10 je suis ressorti d'être cette compétition plus grand, plus fort, avec plus de confiance.
00:15 Maintenant, ce n'est pas une fin en soi, comme je ne fais que de le répéter.
00:19 Ce que j'ai vécu, ça me permet de vouloir travailler encore plus, de vouloir devenir un joueur encore plus fort.
00:26 Maintenant, c'est vrai qu'il y a un an, on était à Split en Croatie.
00:31 C'est assez drôle parce que j'étais en vacances, mais tout a été chamboulé.
00:36 Maintenant, je me retrouve dans cette situation, donc on est heureux.
00:39 Mais c'est toujours un honneur de porter le maillot de l'équipe de France et j'espère que ça va continuer pendant longtemps.
00:44 Ça fait donc un an que vous êtes appelé en bleu, avec les dates de rassemblement.
00:49 Est-ce qu'on a un statut après neuf sélections en bleu ?
00:52 Est-ce qu'on se sent dans la peau d'un titulaire potentiel ?
00:54 Est-ce qu'il y a quelque chose de garanti quand on commence à avoir des habitudes comme vous pouvez peut-être en avoir prise ?
00:59 Personnellement, non, pas du tout.
01:02 Il ne faut surtout pas faire cette erreur-là.
01:04 J'ai aucune garantie, je ne me sens pas un titulaire.
01:09 Je me mets en tête que chaque jour ou chaque fois que je vais devoir venir dans cette sélection,
01:13 je vais devoir prouver, montrer mon potentiel et faire de bonnes performances.
01:18 Après, si un jour j'ai ce ressenti ou j'ai cette garantie où je m'installe comme un titulaire,
01:25 c'est que j'aurai atteint un objectif et je serai heureux.
01:27 Mais pour l'instant, on n'est pas dans cette pensée-là ou dans cette mentalité-là du tout.
01:32 Vous avez une petite expérience avec ou pas Mécano, une équipe de France,
01:36 avec trois matchs complets et un quart d'heure, mais vous vous connaissez très bien.
01:40 Est-ce que vous avez le sentiment que justement le fait que vous vous connaissiez très bien
01:44 et qu'on vous donne cette confiance, c'est une charnière qui peut selon vous s'installer ?
01:50 C'est l'objectif déjà. C'est un objectif individuel de pouvoir et de vouloir s'installer en équipe de France.
01:57 Maintenant, c'est vrai qu'avec Daïo, on a cette complicité car on a joué quatre ans ensemble auparavant.
02:02 Donc, on a des automatismes qu'on ne peut avoir qu'avec le temps.
02:07 Donc, on les a eus et c'est ça notre chance et c'est ça notre force qu'on a eue.
02:10 Maintenant, ce n'est pas une fin en soi. Chacun doit travailler de son côté.
02:14 Et à notre poste, il y a des joueurs exceptionnels qui peuvent jouer à notre poste
02:18 et qui peuvent faire de meilleures performances que nous aussi.
02:21 Donc, on va devoir continuer à travailler, continuer à performer,
02:25 et être meilleurs individuellement et collectivement aussi.
02:28 C'est une concurrence saine, je dirais, car avant tout, moi j'ai l'aspect humain.
02:33 Ça veut dire qu'en dehors du terrain, tous mes concurrents, c'est des superbes amis,
02:38 notamment Wesley qui vient d'arriver, malgré que je n'ai pas passé énormément de temps avec lui dans les sélections auparavant.
02:43 C'est quelqu'un que j'apprécie énormément, c'est quelqu'un avec qui je suis en contact sur les réseaux sociaux.
02:48 Donc, c'est vrai que tout le monde veut cette place-là, mais en dehors du terrain, on s'entend super bien,
02:53 c'est un groupe qui vit super bien. Après, c'est vrai que sur le terrain, c'est la guerre, chacun veut sa part du gâteau.
02:58 Maintenant, c'est une force pour l'équipe de France car ça nous permet à tous de travailler
03:02 et de vouloir performer au plus haut niveau.
03:05 On est dans cette situation-là, j'espère qu'elle va continuer pendant longtemps pour l'équipe de France,
03:10 car ça voudra dire qu'on a de très bons joueurs.
03:13 On a parlé de ton association avec Daïo, c'est aussi une vraie histoire d'amitié que vous avez tous les deux en dehors du terrain.
03:19 Est-ce que tu peux nous expliquer comment elle s'est créée et peut-être nous plonger un peu dans vos souvenirs communs ?
03:28 Comment elle s'est créée, c'est assez simple. Il y a six ans, six ans maintenant,
03:34 je devais signer à Leipzig. C'est vrai que c'est la première personne que j'ai eu au téléphone.
03:39 Il m'a expliqué un peu comment ça se passait et il m'a un peu convaincu, même si j'avais déjà l'idée d'aller là-bas, de venir.
03:47 Après, c'était un des francophones qui était à Leipzig. C'était le joueur avec qui j'étais toujours,
03:53 avec Jean-Kévin Augustin et Yvon Mbongo.
03:57 Pendant quatre ans, tu es avec un joueur tous les jours et vous échangez sur votre vie,
04:01 ou même vous pouvez faire des sorties, aller manger ensemble et tout.
04:04 C'est normal qu'il y ait cette certaine relation qui se crée.
04:07 C'est parti de là et après aussi sur le terrain. Sur le terrain, on a passé beaucoup de moments ensemble,
04:12 on a fait beaucoup de matchs ensemble. C'est ça qui fait qu'aujourd'hui, on a cet amitié qui est forte.
04:17 On a beaucoup de choses à améliorer ensemble. Maintenant, c'est surtout aussi individuellement,
04:21 car au quotidien, on ne joue pas ensemble. C'est normal que si on joue ensemble une ou deux ou trois fois dans l'année,
04:27 qu'il y ait quelques lacunes. On n'a pas ces automatismes qu'on avait peut-être à Leipzig.
04:32 Ça fait longtemps qu'on ne joue plus ensemble et on a des systèmes de jeu différents.
04:35 Maintenant, individuellement, je pense qu'on doit progresser sur beaucoup de points.
04:39 Mais maintenant, en équipe de France, il n'y a pas que nous dans l'équipe.
04:43 On a Mike, on a les milieux autour de nous, il y a les latéraux.
04:48 Je pense que c'est l'ensemble du groupe qui doit progresser sur plein d'aspects et pas que nous.