Après 27 ans de carrière, la fusée européenne Ariane 5 décollera vendredi pour la dernière fois depuis Kourou, dans un climat atone pour l’Europe spatiale, quasiment privée d’accès indépendant à l’espace en attendant le relais d’Ariane 6. VIDÉOGRAPHIE
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00:00 Ariane 6, le lanceur européen, sera polyvalent, plus rapide à fabriquer et surtout moins
00:13 cher qu'Ariane 5.
00:14 Pour ses concepteurs, l'objectif est de parvenir à une baisse de près de la moitié des coûts
00:19 pour rivaliser avec l'américain SpaceX et ses fusées réutilisables.
00:23 Pour remplir le maximum de missions vers toutes les orbites, le lanceur pourra transporter
00:27 jusqu'à 12 tonnes de satellites de toute taille.
00:30 Ariane 6 se déclinera en deux versions, Ariane 64 équipée de 4 propulseurs et Ariane 62
00:36 dotée de 2 propulseurs.
00:38 Pour faire des économies, la conception du lanceur a été rationalisée, moins de pièces,
00:43 certaines sont imprimées en 3D et moins de soudure, ce qui permet un gain de temps pour
00:47 sa fabrication qui passera de 20 à 9 mois pour l'étage supérieur de la fusée.
00:51 Autre source de gain de temps, une fois sur la base de lancement de Guru en Guyane, contrairement
00:56 à Ariane 5, les étages de la fusée seront assemblés horizontalement.
01:00 Puis Ariane 6 sera dressée dans son portique mobile sur le pas de tir.
01:05 Le vol inaugural du lanceur européen, dont le développement a coûté près de 4 milliards
01:10 d'euros, est désormais prévu fin 2023 suite à des retards de test.
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