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Gabriel Fortin, plus connu sous le nom du "tueur de DRH", est jugé à depuis ce mardi 13 juin devant la cour d'assises de Valence. Il aurait tué trois femmes, deux DRH et une conseillère Pôle Emploi en janvier 2021. La mère de Gabriel Fortin a témoigné ce mardi à la barre. Elle a avoué "ne pas comprendre son fils" et affirme qu'"il a fichu sa vie en l'air et celles de tous ces gens". 

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Transcription
00:00 Ce matin, en tout cas en fin de matinée, le président de cette cour d'assises a relaté
00:04 les faits.
00:05 C'est trois assassinats dans le moindre détail.
00:07 Il a demandé en début d'après-midi, juste après la reprise de l'audience, si Gabriel
00:11 Fortin souhaitait s'exprimer à la surprise générale.
00:15 L'homme s'est avancé.
00:16 Il a sorti un papier et qu'il a commencé à lire.
00:19 Il a dit qu'il y avait eu justement dans ces faits relatés par le président de la
00:25 cour d'assises beaucoup de mensonges, des faits qui ont été désatteints.
00:28 Il dit "à ma vie privée" et qui ont eu des conséquences sur ma vie personnelle,
00:34 sur ma vie professionnelle.
00:35 Il dit avoir alerté par de multiples courriers sur sa situation, envoyé donc ces courriers
00:41 à des députés ou encore à la défenseur des droits, à des procureurs.
00:46 Il a terminé sa prise de parole par cette phrase "les procureurs de Chartres, de Nancy
00:54 et de Valence sont responsables de la situation".
00:57 L'accusé s'est ensuite assis et une femme de 78 ans a été appelée à la barre.
01:03 Cette femme, c'est la mère de Gabriel Fortin.
01:05 Lui ne lui a jeté aucun regard.
01:08 Le président a commencé à l'interroger sur ce qu'elle pensait de ce que son fils
01:14 avait fait.
01:15 Très ému, elle a dit "ne pas comprendre son geste, c'est impensable".
01:19 Elle a dit "s'il m'avait parlé, je l'aurais empêché".
01:22 Il a fichu sa vie en l'air et la vie de tous ces gens.
01:26 L'accusé, je vous le rappelle, n'a pas eu un regard pour sa mère qui est toujours
01:30 à l'heure actuelle en train de parler.
01:31 Son frère doit également être entendu cet après-midi par le président, ses assesseurs
01:38 et les jurés.

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