Focus sur le groupe N4Brands - Fitness Boutique avec Mathieu Viscuso l’un des fondateurs. L’entreprise basée à Voiron rassemble une quinzaine de marques pour proposer des équipements fitness et des produits nutritionnels pour le sport et le bien-être. Elle vient de mettre au point « André Martin » un tout nouveau vélo d’appartement autonome, connecté et Made in France.
Mais aussi dossier sur les jeunes et la création d’entreprise avec Quentin Perreaux, Directeur territorial de l’ADIE Grenoble et le témoignage de Anthony Lunetta, Gym Café / Coach en électrostimulation, à la rubrique Innovation l’engagement de Mc Phy à Grenoble pour y produire des stations de rechargement à l’hydrogène et avec les chroniques habituelles de Alain Denizot, Président du directoire de la CERA.
Mais aussi dossier sur les jeunes et la création d’entreprise avec Quentin Perreaux, Directeur territorial de l’ADIE Grenoble et le témoignage de Anthony Lunetta, Gym Café / Coach en électrostimulation, à la rubrique Innovation l’engagement de Mc Phy à Grenoble pour y produire des stations de rechargement à l’hydrogène et avec les chroniques habituelles de Alain Denizot, Président du directoire de la CERA.
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00:00 Noriser Economie et Présence, partenaires des entreprises de votre territoire.
00:05 Acteurs et partenaires de l'économie régionale,
00:11 la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes vous présente Alpes Décideurs.
00:15 [Générique]
00:39 Bonjour à tous et bienvenue dans Alpes Décideurs, le mensuel économique de Télé Grenoble,
00:43 le rendez-vous des chefs d'entreprise, des partenaires d'affaires ou tout simplement des curieux du monde économique.
00:48 Chaque mois, vous le savez, ensemble nous mettons en lumière les entreprises qui font le dynamisme des Alpes.
00:53 À mes côtés, pour nous accompagner, mon complice Alain Deniso. Bonjour Alain.
00:57 Bonjour Christophe.
00:58 Je rappelle que vous présidez le directoire de la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes. Ensemble on évoquera ?
01:02 Alors nous allons parler des comportements digitaux des Français.
01:05 Et puis comme d'habitude, une question d'un internaute.
01:08 Et cette question portera sur le crowdfunding ou autrement dit le financement participatif.
01:13 Financement participatif, on verra ça dans un instant. Dans notre dossier, les jeunes et la création d'entreprises.
01:19 Quelles sont leurs motivations ou leurs réticences ?
01:22 7 sur 10 pourraient se laisser tenter par la création de leur propre activité.
01:26 Pour franchir le pas, ils peuvent notamment compter sur l'ADI, l'association pour le droit à l'initiative économique.
01:32 Alors rubrique innovation, l'engagement de McPhee à Grenoble pour y produire des stations de rechargement à hydrogène.
01:39 Et puis focus sur le groupe M4 Brands que vous connaissez mieux grâce à son enseigne Fitness Boutique.
01:45 En fait, l'entreprise basée à Voiron rassemble une quinzaine de marques pour proposer des équipements fitness et des produits nutritionnels pour le sport et le bien-être.
01:55 Exceptionnel réussite en 25 ans à force d'adaptation et d'innovation.
01:59 Le digital fait partie désormais de notre quotidien, qu'il a d'ailleurs largement révolutionné, que ce soit dans nos vies privées ou sur le plan professionnel.
02:13 La tendance du numérique enclenchée depuis quelques décennies s'est considérablement accélérée durant la crise Covid.
02:20 Mais qu'en est-il vraiment à l'indemniso ?
02:24 Les outils digitaux mobiles, surtout, sont en train de vivre il y a une quinzaine d'années. Ce n'est pas très ancien.
02:29 Et depuis, ils prennent de plus en plus de place. Alors effectivement, le Covid les a mis en exergue.
02:35 Et quand on regarde, quand on fait une photographie sur les chiffres actuels, moi, je dois vous avouer que ça me donne un peu le vertige.
02:40 Alors un vertige positif en France, nous avons 92% des Français, 92% des Français qui sont connectés à l'Internet.
02:47 9 sur 10, donc c'est considérable.
02:50 Et 80% d'entre eux sont sur les réseaux sociaux, quelles que soient les tranches d'âge.
02:55 Alors des réseaux sociaux élargis, bien sûr, on connaît les réseaux traditionnels Facebook, Whatsapp, LinkedIn,
03:02 mais aussi des réseaux sociaux collaboratifs auxquels sont attachées certaines tranches d'âge.
03:08 Et on voit aussi émerger de nouveaux réseaux sociaux comme TikTok, par exemple, qui se polarisent sur les 16-24 ans.
03:15 Sur ce réseau social-là, les abonnés, les jeunes abonnés, on va dire 16-24 ans, c'est 30 heures par semaine.
03:22 C'est considérable. Donc en gros, c'est un prolongement d'eux-mêmes, de leur vie en fait.
03:27 C'est intégré à leur vie, à leur partage.
03:30 Mais ces 30 heures par semaine, finalement, ça correspond assez bien à la moyenne des Français face à des écrans qui est de 32 heures par semaine.
03:36 Donc on passe quasiment une journée de 24 heures et demie face à nos écrans en moyenne.
03:42 Ou une semaine de travail, quasiment.
03:44 Oui, quasiment une semaine de travail, on peut le voir aussi comme ça, mais bien sûr avec les écarts.
03:49 Clairement, et on le vit de façon personnelle, il y a une forme de dépendance qui s'est installée.
03:54 On a posé la question à un panel de personnes de tout âge, quelle était la dimension indispensable d'un smartphone ?
04:02 71 % d'entre eux déclarent que c'est indispensable à leur vie.
04:06 Et ça vient devant un certain nombre d'appareils comme la machine à laver, le réfrigérateur, les plaques de cuisson.
04:12 Parce qu'on a oublié ce que c'était la machine à laver à la main.
04:15 Je pense que parmi les plus jeunes, la machine à laver et le réfrigérateur font partie de l'intendance familiale qui ne compte pas grand chose.
04:22 Voilà. Sinon, pour revenir sur des éléments plus liés finalement à notre environnement.
04:28 Aujourd'hui, en famille, en moyenne, il y a 10 écrans de la télévision au smartphone individuel.
04:34 53 % des Français détiennent un smartphone, une tablette, un micro-ordinateur, portable ou non.
04:43 Et 40 % des Français ont un objet connecté.
04:46 Alors, soit visiblement connecté, ça peut être un module de musique, ça peut être une enceinte, des choses comme ça.
04:54 Soit indirectement via des systèmes de sécurité.
04:56 Donc on est vraiment dans une imprégnation extrêmement profonde, notre quotidien, de cette connectivité digitale.
05:03 Et puis ça s'inscrit aussi dans nos pratiques quotidiennes.
05:06 Par exemple, le jeu, le gaming. 80 % des Français jouent sur des jeux digitaux, alors souvent sur le smartphone pour la moitié d'entre eux.
05:14 Ça s'inscrit aussi dans la télévision.
05:16 Plus de la moitié d'entre nous avons un abonnement payant pour avoir accès à des films, à des séries.
05:22 Je ne vais pas les citer, tout le monde les connaît.
05:24 Et puis un tiers d'entre nous avons des abonnements sur des processus musicaux, du streaming musical ou de l'écoute en ligne.
05:33 L'évolution s'est aussi faite pour les achats en ligne.
05:36 Oui, totalement. Bien sûr, les achats en ligne, même chose.
05:39 Ça s'est développé avec les outils digitaux.
05:42 Ça ne s'est beaucoup pas accentué pendant la crise du Covid.
05:45 Finalement, c'était la façon d'acheter un peu tout de façon très sécurisée.
05:50 Je rappelle qu'on ne pouvait plus bouger, mais en même temps, le monde était devenu un peu effrayant.
05:55 Ça représente 150 milliards d'euros d'achats sur Internet en 2022.
06:01 Pendant la crise du Covid, c'était plutôt des biens qui étaient achetés.
06:04 Ce qu'on ne pouvait pas aller acheter en magasin.
06:07 Et ça s'est un peu rééquilibré, puisque maintenant, c'est à peu près moitié-moitié entre les biens et les services.
06:12 Les biens ont un peu diminué. Je crois qu'il faut y voir aussi le phénomène de l'inflation.
06:16 Les services ont augmenté. Les services, ce sont les abonnements, les inscriptions en ligne, tout ce qu'on peut imaginer.
06:21 Et globalement, je crois que c'est un phénomène beaucoup lié à l'inflation,
06:24 le panier moyen d'achat d'un internaute a augmenté de l'ordre de 7%.
06:29 Mais on voit vraiment que l'acte commercial s'est installé dans nos pratiques quotidiennes et régulières.
06:36 Et quelles que soient les générations, il n'y a pas les jeunes qui font plus.
06:39 Les jeunes font plus dans certains domaines, sur certains outils, et quelles que soient leurs générations.
06:45 Ce qu'on voit aussi apparaître, c'est des réseaux sociaux.
06:48 Alors on peut parler de TikTok, mais il y a des réseaux sociaux qui sont moins connus.
06:52 On peut parler aussi de gens de confiance, où finalement, l'achat va avec le réseau social et avec la recommandation.
06:59 On appelle ça du social selling, où finalement, on se fait conseiller par les autres adhérents, abonnés du réseau social.
07:06 Alors il y a parfois aussi des professionnels qui vont stimuler...
07:08 - On parlera des influenceurs en fin d'émission.
07:10 - Les influenceurs, bien sûr, qui vont stimuler ces acquisitions-là.
07:12 Mais voilà, on est de plus en plus dans le partage d'expérience pour acheter.
07:16 Parce qu'on fait tous, quand on va chercher un produit un peu technique, forcément, on lit toutes les critiques en commençant par...
07:21 - Et en particulier les plus jeunes.
07:22 - Les 4 ou 5 étoiles. Oui, mais il n'y a pas que les plus jeunes.
07:24 - La génération Z, quand même, est très en avance.
07:26 - Je suis d'accord. D'ailleurs, si vous voulez parler de la génération Z, le social selling, c'est presque la moitié de ses achats,
07:33 alors que c'est 29-30% pour les autres générations.
07:37 Très influencés par, effectivement, les avis des uns et des autres, et notamment des influenceurs.
07:42 Et sur des produits qui sont très tournés vers l'usage personnel.
07:46 C'est l'habillement, les chaussures, les parfums, la beauté...
07:51 Avec un petit impaille de l'inflation, donc plus de recherches en termes de promotion.
07:57 Mais malgré tout, une densité d'achat qui reste assez forte malgré un contexte un peu moins facile.
08:03 - Est-ce que ça a eu une incidence sur les comportements vis-à-vis des services bancaires ?
08:08 - Oui, alors, bien évidemment. Il y a 25 ans, on pensait que les banques physiques disparaîtraient.
08:15 Ce qui s'est un peu passé dans le pays nordique, mais pour d'autres raisons, notamment des raisons d'éloignement, aussi de climat.
08:21 On ne peut pas bouger 6 mois de l'année, forcément, ce qui est à distance ou sans distance est mieux.
08:26 Ce qu'on voit aujourd'hui pour une très grande majorité de la population, entre 75 et 80 %, c'est qu'il y a une attente à la fois de facilitation par les outils digitaux,
08:37 en gros c'est la banque sans distance, et plutôt pour les choses assez simples. Pas uniquement, mais plutôt pour les choses assez simples.
08:43 Et puis, nos concitoyens apprécient aussi l'agence bancaire, hauteur même pour ce pourcentage, presque 80 %, pour faire des choses plus complexes.
08:54 Par exemple, un crédit immobilier à 75 % s'est publicité pour être fait en agence. Un placement financier de la même façon.
09:01 Donc, on voit bien qu'on est sur un modèle français, un peu particulier par rapport aux autres pays européens, qui est lié à la densité de nos implantations bancaires.
09:10 Puis au choix des grandes banques françaises, d'avoir ce double pied, en fait, entre les outils digitaux, qui facilitent la vie du client,
09:17 et puis un haut niveau de conseil, qui permet aux clients sur les choses plus sophistiquées d'aller en agence, et d'avoir finalement la réassurance du conseil, et puis une présence humaine.
09:25 En matière d'habitude numérique, on peut parfois avoir des méfiances. Est-ce que c'est justifié ou est-ce que ça n'est pas justifié ?
09:32 Alors, c'est justifié. C'est justifié parce que les fraudeurs, les escrocs, appelons-les ainsi, et qui parfois perdent l'étranger,
09:40 ce n'est pas que le petit fraudeur au coin de la rue, sont de plus en plus malins. Mais malins peut-être dans le mauvais sens du terme, dans l'accession du terme.
09:50 Et donc, développent des scénarios, des capacités à capter de l'information qui sont de plus en plus sophistiquées.
09:56 Donc oui, il faut que les personnes soient de plus en plus vigilantes, que ce soit pour les sites de vente en ligne, ou pour les sites bancaires, ou pour les sites des impôts,
10:06 à ne pas donner leur code, à ne pas partager l'information. Ce sont des données confidentielles.
10:10 Moi, ce que je dis souvent, si un inconnu dans la rue vous demande les clés de votre voiture, vous ne lui donnez pas.
10:15 Donc c'est pareil pour les codes et les mots de passe digitaux.
10:19 En même temps, les Français ont plutôt confiance en Internet, trouvent que c'est pratique, trouvent que c'est efficace.
10:25 Ils donnent sans trop de retenue leur accord pour les cookies. Ils donnent accès à leurs informations personnelles sans trop de retenue.
10:36 Donc en fait, on a un paradoxe. C'est-à-dire, on sait que c'est dangereux, mais c'est tellement efficace, tellement rapide, tellement simple, qu'on accepte cette part de danger.
10:44 Ce que je dis simplement, c'est qu'il faut, pour fermer le triangle, avoir une vigilance renforcée.
10:49 Alors, pas devenir paranoïaque, mais avoir une vigilance renforcée et être aussi attentif que l'exemple que j'ai cité concernant les clés de voiture.
10:56 Et puis, ce qu'on voit aussi, mais ça, ça pourrait faire l'objet d'autres développements qu'on a déjà également partagé, c'est d'autres projections digitales.
11:05 On parle du metaverse, on parle des crypto-monnaies, on parle du NFT, non-fungible token.
11:11 Ce sont des outils qui sont plutôt appréhendés par les jeunes. Un tiers des jeunes sont intéressés par les crypto-monnaies.
11:17 Ce n'est pas encore très répandu, on sait que c'est très spéculatif. On sait aussi que l'argent n'y est pas toujours très propre.
11:23 Mais voilà, on a déjà parlé, puis je pense qu'on aura l'occasion de refaire.
11:26 – C'est des bons sujets à développer. – Ça se fait creuser, mais ça se fait pas en 15 secondes.
11:29 – On va faire un petit rappel dans quelques semaines.
11:32 Merci beaucoup, merci Alain, pour ces chiffres qui sont impressionnants, effectivement.
11:35 Plus de 9 Français sur 10 connectés à Internet et 8 sur 10 présents sur les réseaux sociaux, avec 32 heures par semaine, c'est ce que vous nous disiez, face à un écran.
11:45 C'est absolument colossal.
11:46 [Générique]
11:52 La création d'entreprises toujours très populaire auprès des jeunes, ils seraient 7 sur 10 à souhaiter se lancer dans l'aventure.
11:58 Toutefois, quelques freins persistent, notamment la peur d'une situation instable, encore la crainte de la solitude.
12:05 Pour les rassurer, les accompagner, pour les soutenir, de nombreux dispositifs sont en place,
12:09 notamment ceux portés par l'ADI, l'Association pour le droit à l'initiative économique.
12:13 Quentin Perrault, bonjour. – Bonjour.
12:16 – C'est vous qui représentez l'ADI à Grenoble.
12:18 Vous êtes accompagné d'Anthony Luneta, bonjour. – Bonjour.
12:21 – Un jeune qui a bénéficié du soutien et de l'accompagnement de l'ADI.
12:25 On va écouter vos témoignages attentivement.
12:29 Peut-être commencer par rappeler que l'ADI, c'est une association qui est née maintenant il y a combien, 30-50 ans ?
12:35 – Oui, 35 ans, l'Association pour le droit à l'initiative économique, en fait, en existe aujourd'hui,
12:39 parce qu'il y a trop de personnes en France qui veulent entreprendre,
12:41 mais qui n'ont pas accès à du capital financier et à un accompagnement adapté pour leur création.
12:46 Et donc, l'ADI, on propose des micro-crédits d'un montant maximum de 12 000 euros
12:51 et un accompagnement spécifique adapté à l'entrepreneur,
12:54 pour qu'il puisse se réaliser dans son projet.
12:57 Donc un accompagnement avant et après la création de l'entreprise.
12:59 – Chacun, même sans capital, même sans diplôme, peut devenir entrepreneur, c'est un peu votre devise.
13:04 – Exactement. Nous, on pense que l'entreprenariat, ça a une valeur émancipatrice,
13:08 et donc, en fait, qu'on peut apprendre énormément de choses en créant son entreprise.
13:12 On peut créer son propre emploi, évidemment, mais aussi apprendre,
13:17 prendre confiance en soi, se faire un réseau,
13:20 peut-être retrouver un emploi parce qu'on a créé son entreprise.
13:23 Et donc, c'est pour ça, aujourd'hui, par exemple, que la création d'entreprise
13:26 est une voie d'insertion pour des jeunes aujourd'hui en France,
13:29 les trois quarts d'entre eux qui envisagent un jour de créer leur entreprise.
13:32 Nous, on considère qu'il faut accompagner ces jeunes-là,
13:34 parce qu'on a des parcours de vie qui sont, aujourd'hui,
13:38 on ne reste pas 42 ans en CDI pour des jeunes sortis d'études.
13:42 En fait, il faut tester des choses, se réaliser,
13:45 et l'entrepreneuriat, c'est une très belle voie d'insertion.
13:47 – Alors, on parle beaucoup des jeunes dans cette émission,
13:49 parce que c'est le thème du dossier, mais la DIT s'intéresse à tout le monde,
13:52 pas uniquement aux jeunes.
13:53 – Tout à fait. À la DIT, notre crédo, c'est de pouvoir accueillir toute personne
13:56 qui a envie d'entreprendre, qui a un besoin de moins de 12 000 euros,
13:59 qui ne peut pas aller voir la banque pour pouvoir se faire financer,
14:02 et donc on fait de l'accompagnement et du micro-crédit.
14:04 – Alors, précisément, on s'intéresse aux jeunes,
14:06 avec cette étude que vous venez de faire réaliser,
14:09 73% des jeunes de moins de 25 ans envisageraient de créer leur propre entreprise.
14:14 – Oui, et ça c'est considérable, ce que je disais tout à l'heure, c'est énorme.
14:18 C'est bien représentatif, aujourd'hui, des différents parcours de vie qu'on peut avoir.
14:22 Par exemple, on a un peu creusé, il y en a seulement un tiers d'entre eux
14:26 qui se perçoivent en CDI toute leur vie.
14:30 Je crois que ces mouvements de société, aujourd'hui, il faut réussir à les accompagner.
14:34 Et pour autant, les trois quarts qui veulent lancer leur entreprise,
14:37 mais il y en a seulement 13% d'entre eux qui osent passer le pas.
14:40 Donc ça veut bien dire qu'il y a un décalage entre désaspiration professionnelle et la réalité.
14:45 Et donc, réussir à bien accompagner ces entrepreneurs-là,
14:48 c'est leur ouvrir les portes, leur ouvrir les portes par un accompagnement qui est gratuit,
14:51 et surtout les portes du financement, parce qu'une des grosses contraintes,
14:55 à un moment donné, pour réussir à créer son entreprise,
14:57 c'est d'avoir accès à un financement.
14:59 Et donc, c'est à ce titre-là qu'on interdit.
15:00 – C'est toujours le tour de table qui est le plus délicat.
15:02 Quels sont les freins qui sont avancés par les jeunes que vous rencontrez ?
15:06 – Le premier, c'est celui du financement, celui de ne pas savoir où s'y retrouver.
15:10 Vraiment, c'est à qui m'adresser, c'est trop complexe.
15:14 Les freins administratifs, aujourd'hui, sont particulièrement cités.
15:17 Celui de la confiance en soi, aujourd'hui, ce n'est pas si simple que ça,
15:21 pour un jeune d'oser se lancer.
15:24 Et moi, j'en appelle vraiment à prendre conscience que l'entreprenariat,
15:29 on a le sentiment que c'est uniquement de la grosse création d'entreprise,
15:33 mais en fait, les trois quarts des personnes, aujourd'hui en France,
15:36 jeunes ou pas jeunes, qui créent leur entreprise,
15:38 ils se créent sous le régime de la micro-entreprise.
15:40 Donc, un entrepreneur individuel qui a envie de se lancer.
15:43 Et donc, une micro-entreprise, en moyenne, en France,
15:46 elle se lance avec 8 000 euros.
15:48 Donc, il n'y a pas besoin d'énormément d'argent,
15:50 il n'y a pas besoin d'énormément d'investissement pour réussir à se lancer.
15:53 Et donc, voilà, ça peut être un élan assez simple à mettre en place.
15:56 – Parmi les freins, moi, j'ai aussi la peur de la solitude,
15:59 la peur de ne pas savoir trouver le conseil.
16:01 Alors, LADEE accompagne, challenge les projets.
16:04 – Oui, alors, on fait de l'accompagnement individuel ou collectif.
16:07 Évidemment, c'est une grosse crainte pour toute personne de se lancer seule.
16:11 On est aussi inscrit dans un réseau d'accompagnement,
16:14 dans un écosystème de la création d'entreprise.
16:17 Et donc, il y a plein d'acteurs, aujourd'hui, dont LADEE, évidemment,
16:20 mais d'autres acteurs, aujourd'hui, sur la région Grenoble,
16:22 qui font de l'accompagnement avant et après la création.
16:24 Ce qu'il faut, ce n'est pas rester seul, en fait.
16:26 Concrètement, le plus difficile pour se lancer, c'est de rester chez soi,
16:29 à se dire "est-ce que j'y vais, est-ce que j'y vais pas ?"
16:31 En fait, il faut sortir, il faut rencontrer un acteur spécialisé, dont LADEE.
16:34 – Alors, les jeunes et leur intérêt pour l'entreprise,
16:36 on le constate aussi au sein de la Pépite,
16:38 oser, c'est le pôle de l'Université Grenoble-Alpes
16:41 qui accompagne les étudiants-entrepreneurs.
16:43 Et ils étaient nombreux, tout récemment,
16:45 lors de la 7e édition de leur Projet Expo.
16:48 Ils ont tous le même but, voir leur projet à bout de sierre.
16:51 Chaque année, Pépite Osé, le pôle en charge du soutien
16:54 aux étudiants-entrepreneurs de l'UGA,
16:56 organise un forum appelé Projet Expo.
16:58 Un moment dans l'année où ces nouveaux entrepreneurs
17:01 dévoilent sur quoi ils travaillent depuis quelques mois.
17:04 Environnemental, éducation ou encore nouveau sport,
17:07 les projets sont variés.
17:08 – Alors, Collecta, c'est de la collecte de déchets en milieu aquatique,
17:12 via un drone qui est du coup aquatique et semi-immersif.
17:15 – Je vais ouvrir une librairie café, mais qui sera itinérante,
17:18 c'est-à-dire que j'aurai un petit camion
17:20 où à l'intérieur, il y aura plein de livres
17:22 et je vous proposerai aussi des boissons.
17:24 – Le projet, c'est le Body Snow.
17:25 C'est une sorte de nouvelle discipline de glisse hivernale
17:27 qui consiste à descendre des pistes de ski,
17:29 allonger sur le ventre la tête en avant,
17:31 un peu comme le bodyboard au niveau de la mer
17:33 ou le skeleton sur les pistes de glace.
17:35 – Pour l'édition 2023 du forum, 14 projets sont présentés.
17:39 Inspirés par leur histoire personnelle ou par leur imagination,
17:42 ces jeunes étudiants espèrent que leur innovation voit le jour.
17:45 En attendant, ils se glissent dans la peau d'un vrai entrepreneur.
17:49 – Pour nous, c'est déjà super parce que ça nous permet de tester,
17:52 on va dire, ce qu'on propose, de montrer aux étudiants
17:55 comment les étudiants vont percevoir aussi notre projet.
17:59 Et après, ça nous permet de nous faire la main très concrètement
18:01 sur ce que c'est que gérer un stand.
18:04 – Aujourd'hui, ils présentent leur prototype,
18:06 mais les étudiants peuvent aussi se représenter l'année suivante
18:09 pour finaliser leur projet.
18:11 Pour Pépitozé, l'objectif est d'accompagner ces jeunes
18:14 et de leur montrer que l'entreprenariat est possible pour tous.
18:18 – Il y a des étudiants qui viennent de toutes les formations de l'université
18:21 et c'est aussi une de nos missions, c'est d'aller chercher les étudiants
18:24 dans des formations où l'entrepreneuriat, le management
18:28 et la gestion de projets ne sont pas au cœur de la formation.
18:31 – Un événement qui aura peut-être réveillé des vocations, ou du moins,
18:34 qui aura permis à certains de découvrir des nouveaux projets.
18:37 – Voilà autant de graines d'entreprise qui ne demandent qu'à pousser.
18:40 Alors avoir une idée et se battre pour la développer,
18:42 c'est aussi ce qui a poussé Anthony Lunetta à créer son activité.
18:46 Vous êtes micro-entrepreneur, proposant vos services
18:49 comme coach en électrostimulation.
18:51 – C'est cela. En fait, des suites du Covid, il a fallu que je me réinvente
18:56 puisque j'avais un projet initial de monter des structures
18:59 dans lesquelles on pratique des séances d'électrostimulation
19:02 couplées à un espace de restauration.
19:04 Et le Covid étant passé par là, la seule manière pour moi
19:06 de continuer à travailler, du moins de commencer à travailler,
19:09 c'était d'intervenir directement à domicile.
19:11 Donc j'ai revu l'intégralité de mon modèle d'affaires,
19:13 je l'ai testé sur le terrain et je suis allé directement au domicile
19:17 de mes clients, les équiper de cette fameuse combinaison
19:21 et les stimuler, les faire bouger davantage pour lutter
19:24 contre la sédentarité et les aider à développer un style de vie plus actif.
19:28 – Donc avec le Covid, existe la partie restauration,
19:31 en revanche l'électrostimulation demeure, mais il a fallu aller chez les gens,
19:34 les convaincre de rentrer chez eux.
19:35 – Tout à fait.
19:36 – Ce n'est pas tout à fait le même projet.
19:38 – Et c'est là que l'enjeu était et en tant qu'entrepreneur,
19:41 on a aussi certaines craintes qui en fait sont devenues des a priori si on veut,
19:46 puisque je me suis dit, je vais aller chez quelqu'un qui ne me connaît pas,
19:50 je vais l'équiper d'une combinaison avec des pads électriques de partout,
19:53 je vais lui envoyer des stimulations partout dans le corps,
19:55 il va se retrouver à faire la carpe au sol.
19:58 Et finalement, l'enquête terrain a montré que les gens étaient plutôt accueillants
20:03 et au fil des séances d'essais et des séances,
20:05 les clients sont relativement contents et en redemandent malgré tout.
20:09 Et lorsque je repars, c'est toujours avec le sourire et c'est vraiment top.
20:14 – Mais c'est vrai qu'il a fallu revoir tout l'argumentaire d'approche
20:17 et de commercialisation du coup.
20:18 – Oui.
20:19 – Du service.
20:20 – Complètement.
20:21 – Alors du coup, vous avez créé, alors ça s'appelle Gym Café ?
20:23 – C'est ça.
20:24 À défaut de prendre une pause café.
20:26 – Bon, et vous promettez, alors on va revenir quand même sur cette combinaison,
20:29 parce que vous décrivez un peu ça comme un engin de torture, mais rassurez-nous.
20:32 – On en est loin.
20:33 – Oui, bien sûr, on y prend du plaisir, il n'y a pas de souci.
20:36 – Vous promettez les bienfaits de 3 ou 4 heures de salle de sport en 20 minutes.
20:39 Moi ça m'intéresse.
20:40 – On y vient.
20:41 En fait, si vous voulez, sur le principe d'une activité physique telle qu'on l'entend,
20:46 ici avec l'EMS, on vient proposer une vraie alternative sportive
20:49 où on peut être en capacité de stimuler l'intégralité des muscles du corps,
20:52 donc avec cette combinaison intégrale,
20:54 où l'on paramètre l'intensité de stimuli musculaires dans les pectoraux,
20:59 abdos, cuisses, fessiers, etc.
21:02 Et en fait, on vient complémenter une stimulation musculaire volontaire
21:09 par notre cerveau, et on vient la compléter avec la combinaison.
21:12 Et c'est de ce fait-là qu'on arrive à avoir une contraction musculaire intense
21:15 et en profondeur, et de contracter l'intégralité des fibres musculaires.
21:18 Et en fait, si vous voulez, on se rend bien compte que pour avoir un travail
21:23 d'une extrême intensité pour l'intégralité du corps,
21:26 il faudrait passer globalement 30 à 40 minutes par groupe musculaire.
21:30 Et donc, on vient condenser ça grâce à l'électrostimulation.
21:34 - Tout à fait.
21:35 - Bon, alors vous aviez 28 ans au moins de la création d'entreprise,
21:38 donc il y a deux ans.
21:39 Donc vous avez, si mes calculs sont bons, une trentaine d'années.
21:41 - C'est cela.
21:42 - Je ne suis pas trop mauvais.
21:43 Votre expérience avec la DIE, comment vous en êtes venu à solliciter la DIE
21:46 pour la création de votre entreprise ?
21:48 - Eh bien, par le biais d'un ami entrepreneur.
21:50 Moi, en fait, je venais de perdre mon emploi,
21:53 donc des suites du COVID, comme je viens de vous le dire.
21:55 Et donc, il m'a suggéré de contacter la DIE, que j'ai fait.
21:59 Donc, j'avais déjà un projet qui était bien ficelé,
22:02 même s'il a fallu que je le revoie.
22:03 Et la DIE m'a accompagné, justement, en termes de financement,
22:07 mais surtout en termes d'accompagnement.
22:09 Et même si j'avais un projet bien ficelé de base,
22:12 en fait, si vous voulez, le fait d'avoir pu échanger avec un conseiller,
22:15 ça m'a permis de mettre en lumière aussi des éléments
22:18 qui étaient encore perfectibles.
22:20 D'autres à réfuter, d'autres à pousser peut-être un petit peu plus loin.
22:23 Et c'est en ça que je les remercie, outre l'aspect financier,
22:28 que je les remercie beaucoup.
22:29 – Voilà, il y a eu donc ce suivi, le projet a été challengé par un accompagnateur.
22:34 Et ensuite, il y a eu un microcrédit, l'accès à un microcrédit.
22:37 – Oui.
22:38 – Qui vous a aidé à compléter un apport personnel.
22:40 – C'est ça, tout à fait, pour vraisemblablement m'équiper
22:43 et lancer les premières campagnes pour me faire connaître
22:45 sur la ville dans laquelle je réside et aux alentours.
22:48 – On peut vous demander combien le microcrédit a apporté à votre cagnotte ?
22:52 – Donc il y a eu 6 000 euros de microcrédit et 7 000 euros d'apport personnel.
22:56 – Avec ça, vous avez donc créé votre entreprise, ce fameux Gym Café.
23:01 – C'est ça.
23:02 – L'avenir, c'est quoi ?
23:03 – Eh bien, l'avenir est en marche, puisque depuis le 1er janvier de cette année,
23:07 il y a eu une seconde société de créé qui se veut être davantage un service distanciel,
23:12 où l'on proposerait, par le biais d'une application mobile que j'ai développée,
23:16 un véritable carnet de bord d'accompagnement avec des guides pratiques, des recettes,
23:21 tout pour développer de manière holistique les choses pour le style de vie de la personne,
23:25 avec des équipements personnels sélectionnés en fonction du style de vie de la personne
23:29 et de proposer un service davantage distanciel et de travailler à terme avec les entreprises
23:36 et de travailler avec elles sur la gestion du stress et le bien-être des salariés entreprises,
23:39 c'est quelque chose qui m'est cher, et de pouvoir travailler également avec l'hôtellerie
23:43 et en tâche de fond, de revenir aussi sur mon projet premier qui est l'ouverture des studios.
23:48 – La restauration ?
23:49 – J'espère, oui, tout à fait.
23:50 – Bon, ça s'appelle Jim Café, merci d'être venu nous en parler.
23:53 Quant à Perrault, un petit bilan de l'ADI pour 2022,
23:56 combien de jeunes suivi dans la région, en Isère ?
23:58 – Alors, en Isère aujourd'hui, on a accompagné et financé près de 450 entrepreneurs l'année dernière,
24:04 dont 25% d'entre eux, donc 1 sur 4, ont moins de 30 ans au moment de la création d'entreprise,
24:09 donc ce sont des beaux résultats, et les perspectives pour cette année,
24:14 elles sont de continuer à développer l'activité,
24:16 aujourd'hui la création d'entreprise est particulièrement en vogue de manière générale,
24:19 et donc l'ADI, on l'accompagne et on finance,
24:22 on pense à peu près 10% en plus cette année de créateurs d'entreprise,
24:29 et on a des bons taux de réussite, en l'occurrence comme ceux d'Anthony,
24:33 c'est-à-dire qu'à 2 ans aujourd'hui, 83% des entrepreneurs qu'on a financés et accompagnés
24:37 sont encore en activité.
24:39 – C'est pas mal, effectivement, 8 sur 10, c'est pas mal.
24:43 Alain, ces micro-crédits, c'est aussi une bonne façon finalement
24:46 pour challenger des jeunes créateurs ?
24:48 – Oui, je crois que c'est un "pied-à-trier", ça permet de lancer un projet,
24:53 ce qui est intéressant aussi, c'est qu'aujourd'hui on voit que les parcours professionnels,
24:56 mais vous le disiez, ce ne sont plus des parcours linéaires,
24:58 30 ou 40 ans dans la même entreprise,
25:00 et qu'on peut imaginer des alternances entre l'entrepreneuriat, le salariat,
25:06 des chemins mixtes qu'on ne connaît pas encore beaucoup,
25:08 mais qui vont se développer, c'est certain qu'il y aura des schémas de prestations,
25:11 mais avec des liens forts avec des entreprises,
25:14 tout ça dans une tendance finalement de, on va dire, d'émancipation,
25:18 par rapport au travail, de choix personnels,
25:20 qui est extrêmement fort parmi les jeunes, mais pas uniquement.
25:23 Donc je pense qu'on est sur un mouvement de fonds
25:25 qui va diversifier la nature de l'emploi,
25:29 l'emploi avec un "re", et vous en êtes des incarnants.
25:32 – Tout à fait, et nous ce qu'on se rend compte aujourd'hui,
25:35 c'est que dans cette étude, notamment la dimension économique,
25:38 dans la motivation à créer son entreprise,
25:40 ce n'est pas la première dimension qui est mise en avant,
25:42 c'est d'abord une liberté, s'émanciper, donner du sens à son travail,
25:47 mener sa vie comme on l'entend, et ça je trouve que c'est assez intéressant.
25:51 – Et les chefs d'entreprise dont je fais partie
25:53 regardent maintenant depuis un certain temps les CV d'une manière différente,
25:57 c'est-à-dire qu'il y a 10-15 ans,
25:59 quelqu'un qui passait par l'autre entrepreneuriat
26:01 n'était pas forcément ou l'entrepreneuriat n'était pas forcément très valorisé
26:03 s'il n'avait pas réussi, s'il avait réussi.
26:05 Et maintenant en fait, ça apparaît comme des expériences intéressantes
26:08 qui vont apporter des compétences, des compétences douces,
26:12 des soft skills à l'entreprise et intégrer ses potentialités, ses qualités.
26:17 – Merci beaucoup, merci Quentin, merci Anthony.
26:19 On précise que là-dessus en France ce sont 180 agences,
26:22 alors il y en a une à Grenoble évidemment,
26:25 mais également à l'ISER à Bourgogne et une autre à Vienne.
26:28 [Musique]
26:33 Grenoble, plus que jamais investi dans le défi des nouvelles énergies.
26:37 McPhee, le spécialiste de l'hydrogène, développe désormais son activité
26:41 sur un site de production à Grenoble, 4000 m²,
26:44 avec l'objectif de sortir à terme 150 stations de rechargement par an.
26:48 Ses capacités de production seront ainsi multipliées par 7.
26:51 Reportage.
26:52 – Dans quelques années, vous irez peut-être recharger
26:55 votre voiture hydrogène dans l'une de ces stations.
26:59 Ces bornes sont fabriquées dans l'usine McPhee.
27:02 Elles doivent permettre de recharger un véhicule en quelques minutes.
27:05 L'objectif de l'hydrogène, être une alternative aux énergies fossiles
27:09 comme le pétrole, le gaz et le charbon.
27:12 – L'hydrogène, ça permet de stocker de l'énergie décarbonée,
27:16 puisque avec ce qu'on appelle le processus d'électrolyse,
27:19 on va transformer de l'eau et de l'électricité d'origine renouvelable en hydrogène.
27:23 Et cet hydrogène-là, on va pouvoir le réutiliser après dans différents processus,
27:26 soit dans des véhicules pour alimenter des moteurs électriques,
27:30 soit dans l'industrie où on a besoin aujourd'hui d'hydrogène.
27:33 – La station hydrogène, c'est assez simple.
27:35 On prend de l'hydrogène et on va le comprimer à des très fortes pressions,
27:40 350 bar, 700 bar, pour pouvoir le mettre dans des véhicules,
27:43 dans un espace réduit et après le réutiliser pour faire de l'électricité,
27:49 faire avancer le véhicule.
27:50 On va pouvoir remplir peut-être 70, 80 voitures
27:54 ou une dizaine de bus, une vingtaine de bus dans la journée.
27:58 – Avec ses 4000 m², cette entreprise veut augmenter sa capacité
28:02 de production de stations de recharge en passant de 20 à 150 par an.
28:07 Et l'hydrogène reste un système avantageux en termes de neutralité carbone
28:12 et de transition énergétique.
28:14 – C'est un gaz qui permet de mouvoir des véhicules
28:23 par le biais de l'utilisation des piles à hydrogène
28:28 et qui a pour avantage de se stocker et de se remplir assez rapidement.
28:35 Donc quand vous faites un plein dans une station hydrogène,
28:40 vous pouvez recharger votre véhicule en quelques minutes
28:42 et vous avez une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres
28:46 et avec un impact de décarbonation très immédiat
28:51 puisque vous ne rejetez que de l'eau et donc vous avez un véhicule électrique
28:57 mais sans les inconvénients de la batterie.
29:00 – L'usine McPhee doit aussi répondre à un enjeu majeur,
29:03 le déploiement de 1200 véhicules à hydrogène
29:06 prévus par la région Auvergne-Rhône-Alpes d'ici fin 2023.
29:10 – Fondée en 2008 dans la Drôme, McPhee comptait déjà à Grenoble
29:14 son pôle recherche, innovation et ingénierie.
29:16 Le groupe a par ailleurs choisi Belfort
29:18 pour accueillir sa gigafactory d'électrolyseurs cette fois.
29:22 [Musique]
29:27 – Vous le savez Alpes Décideurs vous donne la possibilité
29:29 de poser vos questions à Alain Deniso, écrivez-nous
29:32 questions de l'internaute alpesdecideurs@telegrenoble.net
29:37 Aujourd'hui Brigitte va avoir des précisions sur le crowdfunding.
29:40 – Oui alors le crowdfunding ou financement participatif
29:43 c'est la rencontre d'investisseurs, souvent particuliers,
29:49 personnes physiques et d'un projet porté par un entrepreneur.
29:54 Cette rencontre se fait via une plateforme,
29:56 ce qui facilite beaucoup bien évidemment l'absence
29:58 de localisation précise pour financer un projet.
30:02 Alors quand on rentre dans un financement crowdfunding
30:04 c'est en général par conviction, c'est parce qu'on a une envie
30:08 philanthropique, une envie d'accompagnement à la transition climatique.
30:12 Donc ce sont souvent des projets qui ont un intérêt général
30:15 dans lequel des individus veulent s'engager pour accompagner
30:18 un entrepreneur qui lui va porter ce projet.
30:22 Ce sont des petits montants, même si l'agrégation
30:25 fait des montants considérables et donc ça permet de lancer
30:29 un peu comme le microcrédit mais d'une façon différente
30:32 avec des capitaux ou des prêts puisque majoritairement
30:34 ce sont quand même des prêts, un projet entrepreneurial.
30:37 Et l'attente des investisseurs c'est bien sûr un retour
30:40 sur leurs prêts ou un retour sur le capital mais c'est surtout
30:42 d'une manière générale que le projet se fait en œuvre,
30:46 qu'il poursuit des objectifs définis et que finalement
30:49 il y ait d'une part une contribution on va dire morale
30:52 mais aussi économique à quelque chose qui va transformer
30:55 un peu notre société. Donc c'est vraiment le cœur
30:58 du financement participatif, c'est je participe via mon épargne
31:01 et mon argent à un projet qui me tient à cœur.
31:04 Et en France en 2022 il y a eu 122 000 financements participatifs
31:08 pour 2 milliards et demi. Donc ce n'est pas totalement négligeable.
31:12 Le financement participatif, le crowdfunding, merci beaucoup Alain.
31:16 Si vous aussi vous voulez interroger notre expert, écrivez-nous
31:20 alpedecider@telegrenoble.net
31:23 De l'énergie, du souffle, de l'endurance, le groupe M4 Brands
31:32 n'en manque pas. Installé à Voiron, le leader de la vente
31:36 d'articles de fitness et de nutrition sportive et de bien-être
31:39 va fêter ses 25 ans avec une ferme ambition, la relocalisation
31:43 de ses produits. Exemple avec un tout nouveau vélo d'appartement
31:47 autonome connecté et fabriqué dans notre région.
31:50 On en parle avec Mathieu Viscuzzo. Bonjour.
31:52 Bonsoir.
31:53 Vous êtes le co-fondateur de M4 Brands, qu'on connaît mieux
31:56 avec son enseigne Fitness Boutique, un groupe que vous avez créé
32:00 en 1999 avec votre frère.
32:03 Tout à fait, 1999, les débuts de l'histoire Fitness Boutique.
32:07 L'envie d'entreprendre avec mon frère et deux copains.
32:12 Les débuts d'Internet, donc tout de suite, ça nous a paru évident
32:17 de se lancer sur le digital. À l'époque, mon frère travaillait
32:22 pour une marque d'équipementiers de fitness et sillonnait la France
32:26 pour essayer de vendre de l'équipement de fitness dans les GSS.
32:30 Les grandes surfaces.
32:31 Les grandes surfaces de sport spécialisées.
32:34 Et c'était très compliqué puisque les retours qu'il en avait,
32:38 c'était ça prend beaucoup de place.
32:40 Quelle va être la rentabilité au mètre carré ?
32:43 Et après deux ans, quand on a eu l'idée de créer Fitness Boutique,
32:47 c'était une évidence de se dire le net nous permettra
32:51 de mettre des appareils de fitness et la quantité serait illimitée.
32:55 On n'aurait pas de problème de place.
32:56 Bon, pour les plus jeunes, on était avant l'an 2000.
32:58 C'était le tout début du e-commerce, donc il fallait quand même avoir du flair.
33:02 Aujourd'hui, le groupe, c'est 230 collaborateurs, dont 80 à Voiron,
33:07 sur le site de la Brunerie où est installé votre siège.
33:09 65 millions d'euros de chiffre d'affaires.
33:12 C'est une belle réussite, d'autant que rapidement,
33:17 le e-commerce s'est transformé, a évolué avec des boutiques physiques.
33:22 Oui, c'était un challenge à l'époque de se lancer sur le e-commerce.
33:27 On y croyait, donc on a pris ce pari-là.
33:30 On avait l'envie d'entreprendre et rapidement, en 2004,
33:34 on a voulu se rapprocher de nos clients.
33:36 Et c'est là où on a ouvert notre premier point de vente à Issy-les-Moulineaux,
33:40 qui nous a permis, dans un petit espace, on avait 150 mètres carrés,
33:44 de présenter quelques produits et de pouvoir faire essayer les produits
33:48 et de conseiller.
33:49 Et c'est là où on s'est rendu compte qu'il y avait un vrai besoin du consommateur
33:54 d'être conseillé par des experts, de pouvoir tester le matériel
33:58 et goûter les compléments alimentaires.
34:00 Oui, parce que quand on parle des produits, c'est à la fois des articles de fitness
34:04 et des compléments alimentaires, des produits nutritionnels.
34:07 Tout à fait. On a commencé par l'équipement et rapidement,
34:10 on a rajouté les accessoires.
34:12 On en a parlé juste avant, ça passe par l'électrostimulation,
34:16 mais pas que, c'est les cordes à sauter, les tapis de sol, les steps.
34:20 Et puis, la nutrition. La nutrition sportive dans un premier temps,
34:24 pour les personnes qui faisaient du fitness ou des sports d'endurance,
34:28 du trail, du running, du vélo.
34:30 Et aujourd'hui, vraiment, le monde du complément alimentaire,
34:33 ça touche le sportif, mais vraiment le grand public,
34:36 avec la santé et le bien-être.
34:38 Alors, vous le disiez, en 2004, vous avez étendu le concept à ces boutiques physiques.
34:42 Aujourd'hui, vous en comptez 118, je crois, de ces fitness boutiques.
34:46 118 points de vente, dont à peu près la moitié en franchise.
34:49 On va découvrir votre groupe avec ce reportage.
34:52 - Fondée en 1999 à Voiron, N4 Brands est une entreprise spécialisée
34:56 dans la conception de produits pour le sport.
34:59 Labellisée BPI France Excellence, l'entreprise se veut être
35:02 l'un des leaders internationaux du secteur du fitness.
35:05 - N4 Brands, c'est une société sur laquelle on développe des produits,
35:09 des appareils de fitness, des compléments alimentaires,
35:12 pour différents canaux, principalement fitness boutique.
35:15 On a créé la société en 1999 avec mon frère et deux copains.
35:18 Premier site web e-commerce spécialiste dans le fitness,
35:23 avec au début la distribution d'appareils de fitness,
35:26 et très rapidement des accessoires, des compléments alimentaires
35:29 pour toucher toutes les personnes qui souhaitaient prendre soin de leur corps.
35:33 - En plus de servir de grands clubs de sport, l'entreprise fournit
35:37 des équipements aux professionnels tels que les SDIS, les gendarmeries
35:40 et les centres de rééducation. En ce qui concerne les compléments alimentaires,
35:44 le marché connaît une forte croissance depuis 10 ans,
35:47 mais avec la tendance du consommateur à s'orienter vers les produits locaux,
35:51 il faut s'adapter.
35:53 - L'objectif, c'est de travailler le plus possible en filière locale,
35:56 donc avoir des produits et des matières premières fabriquées en France,
35:59 le plus possible, et sinon, après, l'origine, c'est Europe.
36:03 Il y a différents types de protéines. Il y a les protéines de lait,
36:06 du coup issues du lait de vache, et on a aussi également des protéines végétales,
36:10 donc ça va être des protéines de pois, de soja.
36:14 - De l'entrée aux hautes gammes, ils produisent toutes sortes
36:17 d'équipements sportifs. Le dernier en date est le vélo André Martin,
36:20 lauréat du prix InnoSport, qui récompense les produits les plus innovants
36:24 de la filière sport, loisir et bien-être.
36:27 - Et voilà la dernière création du groupe, le vélo André Martin.
36:31 Ça faisait 30 ans qu'il n'y avait plus d'appareils de fitness fabriqués en France,
36:34 de vélos d'appartement. Chaque appareil est assemblé à la main
36:38 sur Saint-Priest avec des partenaires locaux, et chaque produit est numéroté
36:43 et fabriqué en série limitée.
36:46 Le vélo André Martin, c'est un appareil 100% autogénéré,
36:49 ça veut dire que l'utilisateur crée son propre courant en pédalant,
36:53 ce qui permet d'alimenter le système de résistance électromagnétique,
36:57 mais également son écran tactile connecté sur toutes les dernières applications.
37:01 - Le groupe emploie 200 collaborateurs et enregistre un chiffre d'affaires
37:05 d'environ 65 millions d'euros. La marque fitness boutique détient 118 points de vente
37:09 répartis en France dans les dramecoms, au Maroc et en Belgique.
37:13 - Alors Mathieu, on va revenir sur ce groupe Enforbrands,
37:16 parce qu'aujourd'hui ce sont en fait 15 marques différentes.
37:19 - Enforbrands, le siège social du groupe, qu'on a vu dans le reportage à Voiron,
37:26 c'est là-bas qu'on innove, qu'on développe nos produits
37:31 pour fitness boutique principalement, avec des marques de matériel
37:36 comme Fitness Doctor, Move You, Bosun, de l'entrée de gamme
37:40 aux hautes gammes professionnelles, mais également des marques
37:43 de compléments alimentaires qu'on distribue dans nos magasins
37:47 et également dans d'autres canaux de distribution.
37:49 Aujourd'hui c'est un portefeuille de 15 marques qu'on distribue
37:53 dans de la pharmacie, avec des marques comme les laboratoires
37:56 NG Nutrition ou 20DC, qui est de la nutricosmétique à base de collagène
38:01 qui aujourd'hui rencontre un vrai succès auprès des consommateurs
38:04 et consommatrices, et des marques également pour des influenceurs.
38:08 - Oui, ça c'est nouveau, une marque spécifique pour les influenceurs.
38:11 - Ça c'est nouveau, c'est des rencontres qu'on a pu faire dans notre métier
38:17 sur des salons ou sur des événements, et on a eu la chance de rencontrer
38:22 Thibaut InShape, qui est le plus gros youtubeur, influenceur français
38:26 dans le domaine du fitness, pour lequel on a pu créer sa marque
38:30 InShape Nutrition, en collaboration avec lui, ou Sissi Mua, qui est aujourd'hui
38:35 l'égérie française numéro 1 dans le fitness, avec sa marque
38:39 Trends With It, qu'on a également accompagné à développer
38:43 sa marque de compléments alimentaires.
38:45 - Autre nouveauté, c'est cette politique de relocalisation
38:48 que vous avez lancée, on l'a vu légèrement dans le reportage,
38:51 qui s'est accentuée début 2023, avec ce vélo d'intérieur, haut de gamme,
38:56 cet André Martin, du nom de votre grand-père.
38:59 - Oui, relocalisation, c'est dans l'ADN du groupe, depuis des années,
39:04 on cherche à produire en France, donc on l'a fait avec nos compléments
39:09 alimentaires, où aujourd'hui, 90% de nos compléments alimentaires
39:13 sont fabriqués en France.
39:14 - Ce qui était loin d'être gagné, parce que ce n'était pas le cas au départ.
39:16 - Ce qui était loin d'être gagné, parce que ce n'était pas le cas au départ,
39:19 quand on cherche, comme des entrepreneurs, à innover, à trouver
39:24 des nouveaux ingrédients, des nouvelles matières premières,
39:27 il y a aussi besoin d'un outil industriel pour pouvoir commercialiser tout ça,
39:32 fabriquer, formuler. Donc on a commencé avec des partenaires en Europe,
39:37 et puis, à force de chercher, on a réussi à le faire avec les compléments
39:42 alimentaires, et vous en parlez juste à l'instant, le projet André Martin,
39:46 ça a été presque trois ans de travail et de recherche avec nos équipes.
39:53 La volonté de relocaliser la production d'un équipement de fitness en France,
39:58 et André Martin, c'est un clin d'œil à notre grand-père, parce qu'il nous avait
40:03 donné cette passion du travail du bois et de l'artisanat, mais c'est avant tout
40:11 nos équipes qui ont travaillé sur la recherche, sur le concept,
40:15 et ensuite, les partenaires locaux qu'on a dû trouver pour pouvoir
40:19 réaliser ce projet.
40:21 - Parce que tout est fait en France, même dans la région, dans un rayon
40:24 de 200 km autour de Voiron, du design au choix du bois, aux soudures
40:30 qui sont même ici made in France, tout est fait ici.
40:33 Il a fallu recréer cette filière du local d'ailleurs.
40:36 - Oui, alors au début, on a travaillé avec des amis qui nous ont aidés,
40:41 des entreprises comme FJbois ou Ravik sur Grenoble, qui nous ont aidés
40:46 à faire les prototypes, les tout premières ébauches, et puis rapidement,
40:51 on s'est rapprochés de Coralpe, société qu'on connaît bien avec son fondateur,
40:55 Jean-Hugues Louis, qui nous a accompagnés, lui, il est spécialisé dans la fabrication
40:59 de casiers de ski pour sécher l'équipement de ski, donc le sur-mesure,
41:04 c'est dans l'ADN de son entreprise, et nous a mis en contact avec des partenaires
41:09 locaux qui nous ont permis, grâce au design qu'on a fait avec Feed Design,
41:13 un designer voironnais, derrière avec Connect System, de pouvoir fabriquer
41:20 tout ce qui était châssis, donc on a travaillé avec une aciérie française,
41:23 de l'acier français, soudé à la main, peint à la main, assemblé mécaniquement
41:28 à la main sur Saint-Priest, donc dans un local, un environnement
41:33 de moins de 100 km, et puis du bois massif en chaîne de Bourgogne,
41:38 de forêt éco-gérée.
41:40 - C'est un peu dégageur, parce que les appareils de fitness sont tous
41:43 faits à l'étranger.
41:44 - Les appareils de fitness en cardio sont tous faits à l'étranger depuis maintenant
41:48 30 ans, nous-mêmes, on développe des produits, on conçoit des produits
41:53 depuis presque une vingtaine d'années maintenant, maintenant,
41:57 les industrialiser en France, c'était un challenge.
42:00 - Il y a d'autres projets, d'ailleurs, j'entends parler d'un rameur.
42:03 - Il y a d'autres projets, c'est encore secret, c'est dans les tuyaux.
42:07 - En ce temps, on se concentre vraiment sur la commercialisation du vélo André Martin,
42:11 qui rencontre un vrai succès auprès des consommateurs.
42:14 On est, je ne vais pas dire surpris, mais en tout cas, très flatté que ça fonctionne bien,
42:20 nos équipes ont travaillé dans la bonne direction.
42:24 Aujourd'hui, on n'arrive pas à livrer tout ce qu'on nous demande,
42:28 toutes les commandes, c'est de la série limitée, on en fabrique
42:31 une dizaine par semaine, c'est aujourd'hui un peu plus de 100 produits,
42:34 parce qu'on a commercialisé il y a deux mois, qui ont été livrés à des particuliers,
42:39 mais pas que, on a livré aussi de l'hôtellerie, des spas de luxe et en montagne.
42:45 Et donc, aujourd'hui, on s'attèle à maintenir cette qualité
42:49 et à pouvoir livrer plus rapidement nos clients.
42:52 - Dis donc, depuis 1999, vous en avez fait des métiers différents, là,
42:56 entre animateur de réseaux franchisés, commerçant sur le web,
43:01 maintenant créateur de Vélo Made in France ?
43:05 - Je pense que c'est la vie de tout entrepreneur, on a juste essayé de faire de notre mieux
43:10 et on essaye encore avec des choses qui fonctionnent, d'autres moins bien,
43:16 on apprend avec le chemin, en tout cas, on s'éclate avec nos équipes aujourd'hui
43:22 et on va continuer d'essayer d'amener de l'innovation et des nouveautés.
43:26 - Bravo, tout ça est chez nous, à voirons, sur le campus du sport,
43:30 c'est aussi là où tout se passe dans ce domaine.
43:33 - Oui, on est basé depuis 2019 maintenant sur le site de la Brunerie
43:38 qui est anciennement le Crêpes à Voiron,
43:40 site qui a été vraiment boosté, rénové par le pays voironnais,
43:46 la commune de Voiron qu'on a investi énormément,
43:48 c'est un vrai pôle sportif qui nous permet d'être au milieu des sportifs,
43:52 de pouvoir tester nos équipements, nos compléments alimentaires
43:56 et en même temps, ça nous permet d'accueillir des sportifs de haut niveau
44:01 qui viennent nous voir des quatre coins de la France, des différentes disciplines
44:04 pour qu'on puisse les accompagner dans leur préparation physique.
44:07 - Bravo à Mathieu, 25 ans, une belle entreprise qui s'est bien remise en question.
44:12 - L'objet est magnifique, c'est plus qu'un appartement, on peut le laisser dans son salon.
44:17 Ce que je trouve intéressant en témoignage de l'entreprise,
44:19 c'est plusieurs éléments de fond qu'on a un peu partagé en filigrane,
44:23 c'est tout d'abord cette nouvelle rencontre entre le digital et le physique,
44:28 le conseil avec vos magasins, vous posez le constat que le digital c'est bien,
44:32 mais ça ne suffit pas. Ensuite, cette tendance profonde dans la société,
44:35 du sport, du bien-être et de la santé que vous rassemblez.
44:39 Et puis le sujet qui est le nôtre aujourd'hui, c'est la réindustrialisation
44:42 et les initiatives qui permettent de démontrer que c'est possible.
44:45 Je trouve que votre entreprise incarne tout ça et je trouve ça vraiment extraordinaire.
44:49 - C'est l'un des... Dans l'ADN aussi de l'entreprise, dans notre démarche RSE,
44:54 d'essayer de relocaliser, de réduire notre empreinte carbone à notre petite échelle.
44:59 Mais en tout cas, on essaye de faire de notre mieux.
45:02 - C'est la somme des mouvements individuels qui nous fera réussir.
45:05 - Bravo, merci Mathieu. Vous saluerez votre frère qu'on avait reçu il y a une dizaine,
45:08 une petite dizaine d'années pour nous présenter l'entreprise
45:10 et on est content de prendre de vos bonnes nouvelles.
45:12 - Avec grand plaisir, merci à vous.
45:14 - Merci d'avoir été avec nous. Merci Alain.
45:15 On salue au passage vos collaborateurs qui ont assisté en coulisses à notre émission,
45:19 les collaborateurs du groupe Poison.
45:21 - Effectivement, ça fait plaisir de les associer à cette belle émission.
45:25 Et puis, je les salue en direct et puis, bien sûr, également via Télé Grenoble et Alpes Décideurs.
45:31 - Merci, merci beaucoup d'avoir été avec nous.
45:33 Merci à tous de votre fidélité.
45:35 Vous pouvez bien sûr revoir Alpes Décideurs sur Internet, telegrenoble.net.
45:39 A très vite.
45:40 (Générique)
45:55 C'était Alpes Décideurs avec la Caisse d'épargne Rhône-Alpes,
45:59 une banque commerciale, régionale et coopérative.
46:02 (Générique)
46:04 - Noriser Economie et Présence, partenaires des entreprises de votre territoire.
46:09 à l'étoile.