zemmour cnews le 9 juin 2023

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Transcription
00:00 Président de Reconquête, déjà ma première question est toute simple, à qui vont vos pensées ce matin ?
00:05 Evidemment aux familles de ces enfants, à ces enfants eux-mêmes, à ces bébés même si j'ai bien vu sur les images.
00:13 Et c'est horrible, nous sommes tous émus, c'est tout à fait légitime, au-delà de nos idées respectives.
00:20 Et nous partageons cette émotion et moi particulièrement.
00:24 Et je pense que justement c'est cette émotion qui doit nous faire réfléchir à comment on peut vraiment arrêter qu'il n'y ait plus d'événements de la sorte, de massacres de la sorte.
00:36 On va y arriver. Sur l'annonce de ce matin, Emmanuel Macron et Brigitte Macron se rendent sur place.
00:43 Oui, c'est normal.
00:45 C'est normal, c'est sa place.
00:46 Oui, évidemment.
00:47 Est-ce que ce drame, Éric Zemmour, était évitable selon vous ?
00:52 C'est la question qu'on pose ce matin.
00:54 Vous avez remarqué, c'est la question qu'on pose à chaque fois.
00:58 Parce que ce n'est pas la première fois.
01:00 Vous savez, je ne vous parle même pas des attentats terroristes.
01:03 Il y a aujourd'hui en France entre 120 et 140 attaques au couteau par jour.
01:11 Vous m'entendez ? Par jour.
01:13 J'ai cherché dans les statistiques. Dans les années 60, c'était trois ou quatre attaques au couteau tous les deux ans.
01:22 Vous voyez ? C'est ça.
01:24 C'est ça le produit de l'immigration. C'est ça le changement de peuple.
01:27 C'est ça les conséquences probantes et évidentes.
01:30 En quoi c'est un changement de peuple ?
01:32 Si vous voulez, c'est des gens qui ont d'autres mœurs.
01:34 C'est tout simplement ça. Qui ont d'autres habitudes, qui ont une autre gestion de la violence.
01:40 Qui ont une autre gestion de la canalisation de la violence.
01:43 C'est une autre histoire.
01:45 Et donc évidemment, quand vous changez de population, vous avez d'autres mœurs.
01:51 Et ces mœurs violentes, en plus venant de pays en guerre.
01:55 Parce que vous voyez, cet assaillant, cet assassin.
02:00 Parce que c'est un assassin.
02:02 Cet assassin, il venait de Syrie.
02:04 On nous dit qu'il est chrétien. Très bien.
02:06 Il n'empêche que...
02:07 Il l'a dit lui-même.
02:08 Oui, il l'a dit lui-même, absolument.
02:09 Non, non, mais il se présente comme chrétien, c'est très bien.
02:12 On ne va pas épiloguer trois ans là-dessus.
02:14 Peu importe.
02:16 En tout cas, il vient d'une zone de guerre terrible.
02:19 Manifestement, il a été au minimum traumatisé.
02:22 Alors, on accueille des gens qui demandent le droit d'asile chez nous.
02:25 Soit ils sont traumatisés par la guerre, soit ils nous détestent.
02:28 Comme on en a connu avant.
02:30 Excusez-moi, mais on doit au moins poser la question du droit d'asile.
02:33 Moi, je pense, je vais vous dire, le droit d'asile, c'est une notion absolument magnifique
02:38 qui remonte au Moyen-Âge, dans les églises.
02:41 Et qu'est-ce que c'est le droit d'asile, historiquement ?
02:44 Je vous donne un exemple qui parlera à tout le monde.
02:46 C'est Victor Hugo qui est exilé à Guernesey.
02:49 C'est, plus près de nous, Solzhenitsyn qui quitte l'URSS communiste pour aller aux États-Unis.
02:55 Qu'est-ce que ça veut dire ?
02:56 Ça veut dire que ce sont des individus qui sont menacés pour leurs idées.
03:00 Et c'est tout.
03:01 Vous comprenez, là, aujourd'hui, on a entre 140 000 et 170 000 droits d'asile
03:08 qui viennent en France tous les ans.
03:11 Comme qu'ils soient déboutés ou qu'ils ne soient pas déboutés.
03:14 Ils ne sont jamais rentrés.
03:15 Donc, il y a déjà une première mesure à prendre.
03:18 C'est leur interdire de venir demander l'asile chez nous.
03:21 Et que, c'est ce que j'ai dit et répété pendant la campagne présidentielle,
03:24 il faut qu'ils demandent le droit d'asile dans les consulats de France, dans leur pays.
03:29 Et si ça ne suffit pas, il faut arrêter les procédures de droit d'asile.
03:34 Moi, vous savez, j'écoutais votre invité précédent,
03:38 Emmanuel Bompard,
03:39 et je souriais, si j'ose dire, dans cette circonstance tragique.
03:42 Je pense exactement aux antipodes de M. Bompard.
03:45 Je pense que, oui, il y a plus important que les conventions internationales,
03:49 puisque, quand ça l'arrange, ils respectent les conventions internationales.
03:53 Et puis, quand ça le dérange, il ne les respecte pas,
03:56 ou en tout cas, il ne veut pas les respecter, peu importe.
03:58 Mais, en tout cas, il y a plus important que les conventions internationales,
04:01 il y a la survie du peuple français.
04:03 Il y a la survie de ses enfants.
04:04 Il y a la survie de ses bébés.
04:06 Moi, excusez-moi, ça me paraît plus important que les conventions internationales
04:10 qu'on a signées dans les années 50,
04:12 en d'autres circonstances qui n'avaient rien à voir,
04:15 où il n'y avait pas...
04:16 Vous savez combien il y avait de droit d'asile à l'époque ?
04:18 Entre 200 et 300 personnes par an.
04:20 Ce que disent le gouvernement, les autorités,
04:23 c'est qu'il est syrien, il était réfugié en Seule,
04:26 et qu'il était légalement en France.
04:27 Vous avez entendu le ministre de l'Intérieur hier soir ?
04:29 J'ai tout à fait entendu cet argument, qui est en partie erroné.
04:32 Je vais vous dire pourquoi.
04:33 D'abord, ce syrien était ce qu'on appelle un dubliné.
04:37 C'est-à-dire, j'explique aux gens,
04:39 parce que c'est abscond, comme toute la logorée européenne,
04:43 c'est un accord de Dublin, il y a quelques années,
04:46 il dit "le demandeur d'asile demande",
04:49 je vous donne un exemple, à la France,
04:51 et c'est le premier pays à qui on a demandé qu'il y ait responsable.
04:54 On ne peut pas aller demander comme ça,
04:55 faire du tourisme de droit d'asile, demander à d'autres.
04:58 Donc là, qu'est-ce qu'il a fait ?
04:59 En l'occurrence, la Suède.
05:00 Exactement, en l'occurrence, la Suède.
05:01 La Suède lui a accordé l'asile, il n'a pas à nous redemander l'asile.
05:04 Donc, en fait, on aurait dû tout de suite lui dire
05:06 "non monsieur, vous avez demandé le droit d'asile en Suède,
05:09 on vous l'a donné, c'est pas la peine de revenir chez nous",
05:11 et le renvoyer.
05:12 Donc en fait, il y a un défaut de surveillance à tout le moins,
05:16 parce que ce type-là aurait dû être renvoyé.
05:18 Par ailleurs, je veux vous dire que, si vous voulez,
05:22 on est tellement endoctriné par la doxa dominante,
05:27 vous avez remarqué, on ne parle plus que de renvoyer les irréguliers,
05:30 les illégaux, ce qu'on ne fait pas d'ailleurs.
05:34 Mais moi, je ne veux pas seulement interdire l'immigration illégale,
05:38 je veux arrêter l'immigration légale.
05:41 C'est-à-dire les droits d'asile, c'est-à-dire le regroupement familial,
05:45 c'est-à-dire les étudiants.
05:47 Ces gens-là ne doivent plus venir chez nous,
05:49 car c'est en train de provoquer une catastrophe historique dans notre pays.
05:55 Vous n'accepteriez plus que ceux dont la vie est menacée dans leur pays ?
06:01 Et encore ! Ça dépend pourquoi et quel pays.
06:03 Vous comprenez, je vais vous donner un exemple.
06:06 Aujourd'hui, on a tellement dévoyé le droit d'asile
06:08 par rapport à ce que je vous expliquais qu'il était jadis.
06:11 Aujourd'hui, tout homosexuel qui se prétend homosexuel
06:14 dans un pays musulman peut obtenir l'asile en France.
06:18 Parce qu'évidemment, les homosexuels, comme on le sait,
06:20 sont menacés de mort par la charia.
06:22 Mais dans ce cas-là, il faut aller plus loin.
06:24 Tous les voleurs qui sont menacés d'une main coupée, il faut les accueillir.
06:28 Toutes les femmes adultères qui sont menacées de la mort
06:30 dans le droit musulman, il faut les accueillir.
06:32 Vous comprenez, c'est sans fin.
06:34 On a tellement étendu la conception du droit d'asile
06:36 qu'elle ne veut plus rien dire.
06:38 Donc il faut dire stop. Il faut arrêter.
06:40 – Il s'était vu refuser le statut de réfugié,
06:42 donc dimanche dernier, par la France,
06:44 au bout de 8 mois de présence sur le territoire,
06:46 a priori, il est arrivé en octobre dernier,
06:50 et on lui a refusé le 4 juin, donc dimanche dernier.
06:53 Ces demandes devraient être réalisées, les demandes d'asile,
06:56 devraient être réalisées hors de France, c'est ce que vous nous dites.
06:59 Hors de France ou hors de l'Union européenne ?
07:01 – Hors de l'Union européenne. – Hors de l'Union européenne.
07:03 – Mais il faut un accord avec les autres pays.
07:05 Si les pays veulent les accepter, ça pose un problème d'ailleurs après.
07:08 Mais à tout le moins dans nos consulats, dans les pays dans nos consulats,
07:13 c'est tout, de France dans leur pays.
07:15 – Comment est-ce que vous qualifiez cette attaque ?
07:17 À l'heure qu'il est et au vu de ce que l'on sait ?
07:20 – Je dirais un acte criminel.
07:22 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
07:24 Je n'ai pas à le qualifier, vous savez.
07:26 Moi je vais vous dire, peu importe la qualification.
07:28 – Est-ce qu'on peut parler d'attentat ?
07:30 – Non, mais moi je ne… Peu m'importe.
07:32 Je vous assure, la terminologie n'a pas d'importance.
07:34 Que ce soit un attentat, un terroriste, un criminel, ce que vous voulez, je m'en moque.
07:39 Ce que je sais, c'est que des enfants en France ont été menacés
07:44 par un étranger qui n'aurait jamais dû être là.
07:47 C'est pour ça que je parle de francocide.
07:49 C'est-à-dire que l'immigration depuis 40 ans a provoqué un cycle de violence
07:55 qui va de l'insulte, de la menace, du viol pour les femmes,
08:01 jusqu'aux meurtres et jusqu'aux massacres, que j'appelle un francocide.
08:05 Sur le modèle, vous savez, des féminicides, qui expliquent très bien
08:08 qu'il y a une fragilité particulière des femmes qui sont plus souvent tuées par des hommes.
08:16 Voilà, c'est le même principe.
08:18 Il y a là un cycle de violence que nous devons interrompre
08:22 et qui menace chacun d'entre nous, chacun d'entre nous,
08:26 et jusqu'à l'existence même de notre peuple.
08:28 La gauche voulait reprocher ce thème de francocide.
08:31 En quoi c'est ce qui dépeint le mieux ce qui s'est passé hier matin, selon vous ?
08:36 Si vous voulez, la gauche me reproche un terme parce que la gauche veut garder
08:42 le monopole des mots qu'elle invente et qu'elle impose à l'esprit public.
08:47 Vous voyez, les féminicides, ça ne les choque pas.
08:49 Et quand on parle de francocide, évidemment ça les choque
08:51 parce que ce n'est pas eux qui l'inventent.
08:53 Ils détestent ça. Ils détestent être concurrencés dans la bataille culturelle.
08:57 Alors que c'est la plus importante parce qu'elle endoctrine chacun d'entre nous.
09:02 Et si vous voulez, en quoi ça résume notre situation et ce qui s'est passé hier,
09:08 je vous dis, il y a depuis 40 ans une immigration complètement à contrôler, massive,
09:13 de gens qui viennent de pays et de civilisations différentes, voire antagonistes,
09:20 et qui développent et qui entraînent et qui fonctionnent selon des mœurs
09:29 et des habitudes différentes, voire vraiment menaçantes.
09:34 Ça commence encore une fois par des manières de vivre, des manières de faire,
09:39 des insultes, des menaces, ce que le président de la République a appelé la décivilisation,
09:44 des menaces des jeunes femmes dans les transports publics, des viols, des violences,
09:50 des vols de masse, des meurtres. On a une explosion de toutes les délinquances.
09:55 Pourquoi cette délinquance, on le sait bien, même le ministre de l'Intérieur le reconnaît désormais,
09:59 est liée à cette immigration étrangère, et des gens qu'ils soient d'ailleurs étrangers ou français,
10:03 vous savez, vous connaissez les chiffres.
10:05 Il est reconnu pour ce qui se passe notamment à Marseille,
10:08 où 50% des impliqués dans des actes de délinquance sont des étrangers.
10:12 Mais cher monsieur, vous avez 25% de délinquants étrangers dans les prisons françaises.
10:19 Je pense qu'il faudrait étudier le reste d'enfants de l'immigration étrangère.
10:24 Là, on devrait être montés à 80%. Donc si vous voulez, on voit bien que c'est un effet de masse.
10:29 Il y a une espèce, moi ce que j'appelle un djihad au quotidien,
10:33 c'est-à-dire c'est une guerre permanente que nous mène une autre civilisation sur notre sol.
10:38 Et c'est notre population, c'est les Français, c'est les enfants français qui sont menacés par cette violence.
10:45 Pour l'instant, le caractère terroriste n'est pas retenu par le juge.
10:48 Mais je ne vous ai pas parlé de terrorisme.
10:49 Est-ce que ça vous étonne ?
10:51 Non, non, encore une fois, le terrorisme, ça veut dire utiliser la terreur à des fins politiques.
10:56 Vous vous souvenez, le terrorisme de la bande à Bader dans les années 70 d'extrême gauche,
11:01 ou voilà, bon c'était ça le terrorisme. Là, il n'a pas de revendication.
11:06 Encore une fois, ce n'est pas mon sujet, vous comprenez ce que je veux dire.
11:10 La qualification n'est pas mon sujet.
11:12 Ce que je vois, c'est que c'est le produit de cette immigration complètement folle
11:16 que nous laissons faire depuis 40 ans, qui est en train de détruire notre pays.
11:21 Le projet de loi immigration du gouvernement est en préparation.
11:24 J'allais vous demander ce que vous en attendez, mais j'imagine la réponse, vous en attendez...
11:29 Pas grand-chose.
11:30 Pas grand-chose.
11:31 Si vous voulez, je constate avec amusement,
11:34 si ce n'était pas aussi tragique,
11:36 qu'on m'a beaucoup dit pendant la campagne présidentielle,
11:39 "Ah, il est obsédé par l'immigration, ce n'est pas le sujet important,
11:43 le pouvoir d'achat est beaucoup plus important."
11:46 Le résultat, c'est que tout le monde ne parle que d'immigration.
11:48 Tous les gens qui n'ont rien fait quand ils étaient au pouvoir,
11:51 comme M. Édouard Philippe, comme les gens de LR, comme aujourd'hui le gouvernement,
11:56 tous ces gens qui sont responsables de la situation d'aujourd'hui,
12:00 se mettent à dire "Oh là là, mais moi je suis audacieux, je suis transgressif,
12:04 je vais arrêter l'accord avec les Algériens de 68,
12:08 je vais réduire l'immigration clandestine."
12:11 Non, il faut un plan complet.
12:14 Le plan complet que j'avais présenté pendant l'élection présidentielle
12:17 et qui est cohérent et qui prend toutes les mesures possibles
12:22 avec effectivement une modification de la Constitution,
12:26 avec effectivement un référendum,
12:28 aujourd'hui on a donné les clés de la politique migratoire aux juges,
12:32 aux juges, en particulier le Conseil constitutionnel, le Conseil d'État,
12:35 qui eux le laissent aux immigrés eux-mêmes,
12:37 qui font venir qui ils veulent ou quasiment qui ils veulent.
12:40 Et donc il faut reprendre en main tout cela,
12:42 et ça demande un plan complet qui arrête, non seulement, je le répète,
12:46 l'immigration illégale, comme on l'entend tout le temps, ce qu'on ne fait pas,
12:49 mais aussi l'immigration légale.
12:52 Les Républicains présentent un plan qui ressemble à ce que vous venez de dire.
12:57 En deux parties, on modifie la Constitution pour avoir les mains libres,
13:04 en tout cas pour éviter que les juges sanctionnent toutes ces mesures.
13:11 Et ensuite, on serre la vis.
13:13 Je vous accorde tout à fait que les gens de LR ont fait un grand pas,
13:19 mais d'ailleurs qu'ils avaient commencé de faire pendant la présidentielle
13:21 avec M. Barnier et Mme Pécresse,
13:23 sauf qu'ils ne vont pas au bout de la logique comme d'habitude avec LR.
13:27 Il n'y a pas dans leur plan de suppression du droit du sol, par exemple.
13:31 Or, si vous voulez, sans suppression du droit du sol,
13:33 les femmes continueront de venir accoucher en France pour que leurs enfants soient français.
13:39 Il faut supprimer le droit du sol.
13:41 Il n'y a pas de limite, il n'y a pas de limitation drastique des nombres d'étudiants.
13:47 Il n'y a pas en vérité d'interdiction du regroupement familial.
13:50 C'est simplement qu'ils le rendent un peu plus sévère.
13:52 Mais ça fait 30 ans qu'on fait ça et que ça ne sert à rien.
13:56 Et on pourrait continuer comme ça.
13:58 Quand ils disent qu'il faut une modification de la Constitution, ils ont raison.
14:01 Mais il faut aller plus loin.
14:03 En vérité, on ne va pas rentrer dans une querelle juridique.
14:06 Il faudrait rétablir une vieille loi du droit français.
14:08 Vous savez que les étudiants apprenaient jadis.
14:12 Et qui est que la loi, postérieure à une convention internationale ou un traité,
14:18 s'applique et domine le traité.
14:22 Parce que le législateur, le représentant du peuple, est censé savoir ce qu'il fait.
14:27 Et donc s'il fait une loi qui se distingue et qui contredit une convention internationale,
14:33 mais après la convention internationale, il a le droit.
14:36 Ça, c'est une règle juridique qu'on a supprimée.
14:39 Il faut la rétablir, ce que ne fait pas LR.
14:42 Ce que propose LR, si LR travaille avec le gouvernement sur ce projet de loi immigration,
14:47 ça risque de se dissoudre dans le texte ?
14:50 On verra bien.
14:52 Encore une fois, si jamais on se contente d'une loi,
14:55 si on ne passe pas par le référendum, c'est un coup d'épée dans l'eau.
15:00 On va pouvoir prendre des mesures techniques,
15:02 mais on ne pourra pas remettre en cause de façon fondamentale la politique de l'immigration.
15:07 Car je vous le répète, aujourd'hui, ce sont le Conseil constitutionnel,
15:10 le Conseil d'État, voire la Cour européenne des droits de l'homme
15:12 ou la Cour de justice des communautés européennes
15:14 qui gèrent la technique, la grande affaire de l'immigration en France et dans toute l'Europe.
15:21 Donc, pour reprendre ce pouvoir au juge, il n'y a que le peuple qui peut s'exprimer,
15:26 et donc un référendum.
15:28 Avec quelle question, Eric Zemmour ?
15:30 Mais vous savez, cher monsieur, quand on a fait un référendum sur Maastricht,
15:35 on a dit "Approuvez-vous le traité de Maastricht".
15:38 Il y avait des dizaines d'articles dans le traité de Maastricht.
15:41 Quand on a fait le référendum de 2005 sur la constitution européenne,
15:46 on a dit "Approuvez-vous la constitution européenne".
15:48 Il y avait des dizaines d'articles.
15:50 Quand on a dit, d'ailleurs, on peut remonter plus loin, en 1958,
15:53 quand le général de Gaulle demande au peuple "Approuvez-vous ma constitution ?"
15:56 il y a aussi des dizaines d'articles.
15:58 Donc là, c'est la même chose.
15:59 On présente un projet de loi avec des articles, avec tout ce que je vous ai dit et d'autres choses,
16:04 on leur envoie des délinquants, etc. à l'étranger, et on dit "Approuvez-vous ce projet de loi".
16:09 Et le peuple vote.
16:12 C'est une question, j'allais dire, il faut faire évoluer le droit ou il faut simplement l'appliquer.
16:20 On entend souvent des juges qui disent "Non, la justice n'est pas laxiste".
16:25 La semaine dernière, enfin des juges et des politiques, pardon,
16:29 la semaine dernière, il y avait Robert Ménard à votre place qui disait "La justice n'est pas laxiste".
16:33 Vous le connaissez.
16:34 Il disait "Chez moi, à Béziers, la justice n'est pas laxiste".
16:39 Le problème c'est qu'il n'y a plus de place en prison et que la loi n'est pas toujours appliquée.
16:44 Qu'il n'y ait pas assez de place en prison, c'est un fait.
16:47 Mais pourquoi ? Parce qu'il y a trop d'étrangers dedans qu'on n'a pas envoyés.
16:50 Imaginez qu'on renvoie déjà les 25% d'étrangers chez eux, ça fera de la place.
16:55 Qu'on enlève la nationalité française à beaucoup de doubles nationaux
17:00 qui ont commis des crimes et des délits comme je l'avais proposé, ça fera de la place encore plus.
17:04 Vous voyez, il y aura de la place dans les prisons.
17:06 Deux, la justice, globalement, ça n'existe pas.
17:09 Il y a des juges qui appliquent une idéologie de gauche qui sont au syndicat de la magistrature
17:15 ou qui sont dominés intellectuellement par le syndicat de la magistrature,
17:19 qui appliquent une idéologie de gauche.
17:21 Regardez à Mayotte comment les juges ont complètement ruiné la tentative de M. Darmanin
17:29 de renvoyer des clandestins en les obligeant à les ramener.
17:33 Vous voyez le ridicule pour l'État.
17:35 Ça, manifestement, on voit bien qu'il y a des juges qu'on appelait rouges jadis
17:39 et qui appliquent un agenda idéologique.
17:41 Il y a d'autres juges qui effectivement n'ont pas cette idéologie et qui appliquent la loi.
17:45 Mais si vous voulez, la loi ne veut plus rien dire.
17:49 Pardon, je me répète, la loi aujourd'hui ne veut plus rien dire.
17:53 Ce sont les juges, les grands juges, les conseils constitutionnels, le conseil d'État,
17:59 Cour européenne des droits de l'homme, Cour de justice européenne
18:02 qui dirigent le pays en matière d'immigration.
18:06 Il faut leur enlever ce pouvoir.
18:08 Ils n'ont pas été élus et en plus, ils appliquent une idéologie immigrationniste.
18:12 Nous devons reprendre, et quand on voit les sondages, on a à 70% en vérité des Français,
18:18 même à gauche, qui sont favorables à une politique d'arrêt de l'immigration.
18:25 Je dis bien d'arrêt, pas de limitation.
18:28 Il faut arrêter, on ne se cache plus derrière son petit doigt.
18:31 C'est ce que je reproche à LR.
18:33 Parce que LR, vous parliez de LR tout à l'heure, ils ont des mesures restrictives, vous avez raison.
18:37 Mais pas suffisantes, je vous l'ai dit.
18:39 Mais ils ont aussi des quotas d'immigrés.
18:42 Qu'est-ce que c'est les quotas d'immigrés ?
18:44 C'est exactement ce que veulent faire M. Dussault et M. Darmanin avec les métiers en tension.
18:49 Les patrons vont demander des employés parce qu'il manque d'employés
18:53 et le gouvernement va leur donner les quotas.
18:55 Et après, ces gens-là qui vont venir, qu'est-ce qu'ils ont ? Ils ont une famille.
18:58 Donc on fera venir leur famille.
19:00 Et c'est sans fin.
19:01 Donc vous dites que ça ne changera rien.
19:03 Oui, ça ne changera rien.
19:05 Ce qu'il faut, c'est dire, mettre en objectif Immigration Zéro.
19:09 C'était l'objectif, je vous le rappelle, de la droite, M. Chirac, M. Giscard d'Estaing, en 1991.
19:17 Qu'ils n'ont jamais mis en oeuvre.
19:19 Et il y a des pays qui y arrivent.
19:21 Qu'on me dise pas que c'est impossible.
19:23 La Hongrie y arrive, la Pologne ne prend que des Ukrainiens.
19:27 Le Japon, vous savez combien ils ont en moyenne de droits d'asile au Japon ?
19:32 Entre 30 et 40 par an.
19:36 Et quand ils en ont eu là, 200, ils vont faire une loi pour encore durcir les conditions du droit d'asile.
19:41 Moi, je veux que la France fasse comme le Japon.
19:43 C'est possible.
19:44 Une dernière question, Éric Zemmour.
19:46 Je veux vous entendre sur cet homme qui s'est interposé.
19:50 Il s'appelle Henri.
19:51 Il a 24 ans, on va voir son visage.
19:54 Il fait un tour de France des cathédrales.
19:56 C'est l'homme au sac à dos.
19:58 C'est l'homme au sac à dos.
19:59 Celui qui est allé au contact de l'assaillant.
20:02 Il a écrit qu'il allait bien.
20:03 Il demande de prier d'ailleurs pour les victimes.
20:05 C'est un héros pour vous ?
20:07 C'est un homme courageux.
20:09 Comme il y en a plus beaucoup.
20:11 Comme il y en avait beaucoup.
20:13 J'ai connu dans mon enfance beaucoup de gens qui étaient comme ça.
20:17 Mon père était comme ça.
20:18 Des gens de ma famille étaient comme ça.
20:20 C'était des gens qui n'hésitaient pas.
20:22 Mais en même temps, vous savez, depuis, il y a un grand changement que je vous ai décrit.
20:27 J'en parlais souvent avec mon père avant sa mort.
20:30 C'est qu'on ne sortait pas un couteau comme ça.
20:33 Vous comprenez à l'époque.
20:35 On pouvait se battre à main nue.
20:36 C'était une position virile.
20:38 Vous voyez ce que je veux dire.
20:39 Mais là, aujourd'hui, justement, avec le changement de peuple que j'ai décrit,
20:43 nous sommes dans un autre monde.
20:45 Nous sommes dans une autre civilisation.
20:47 Où le coup de couteau devient l'abaissé des rapports de force.
20:53 Éric Zemmour, président de Reconquête, était avec nous ce matin.
20:56 Merci Éric Zemmour d'être venu sur le plateau de la matinale.
20:59 Merci de m'avoir invité.

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