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Regardez la colère du sénateur Stéphane Ravier dans "Morandini Live" contre les tenues islamiques: "La France c'est le pays des abbayes et pas des abayas !" - VIDEO

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00:00 On reste un petit peu encore sur l'Abaïa qui pose de plus en plus de problèmes,
00:03 en particulier à Marseille, je vous parlais du lycée Thiers à Marseille,
00:05 qui est touché du lycée Saint-Charles, en plus des autres lycées,
00:08 et ça c'est deux des plus grands lycées de Marseille.
00:11 On est avec Stéphane Ravier, sénateur des Bouches du Rhône.
00:14 Bonjour Stéphane Ravier, merci d'être avec nous.
00:17 Comment vous expliquez cette montée en pression finalement de l'Abaïa dans ces lycées,
00:23 y compris, et si je cite ces deux lycées, ce n'est pas pour rien Saint-Charles et Thiers,
00:26 parce que c'est des des plus grands lycées de Marseille, c'est des lycées plutôt tranquilles,
00:30 je le disais avant que vous soyez en ligne, moi j'ai fait toutes mes études au lycée Saint-Charles,
00:34 c'est un lycée qui est super tranquille, où il n'y a jamais de problème d'habitude,
00:37 or aujourd'hui ces problèmes sont en train de gagner ces lycées, comment vous expliquez ça ?
00:41 Pardonne-moi, c'est le lycée Thiers, le lycée Victor Hugo,
00:43 qui est dans le quartier de la gare Saint-Charles, j'y ai fait mes études.
00:48 Pourquoi ? Parce que c'est la conséquence, cette offensive d'islamisation,
00:53 c'est la conséquence d'une cause qui s'appelle l'immigration massive,
00:58 l'immigration de remplacement, et Marseille est évidemment à l'avant-garde de ce phénomène.
01:04 Ces lycées sont désormais peuplés d'une jeunesse marseillaise,
01:10 d'une très large majorité de confessions musulmanes,
01:15 et je dirais, travaillés au corps et à l'esprit, et convaincus eux-mêmes,
01:18 ça a été rappelé, 57% des jeunes musulmans qui vivent en France
01:22 préfèrent la loi de la charia plutôt que la loi de la République.
01:25 Par adhésion et par soutien de réseaux islamistes,
01:29 ils essaient de contourner la loi sur la laïcité qui prévoit l'interdiction du voile
01:35 par le port de vêtements religieux par destination.
01:39 C'est vrai que la baïa et le camis pour les garçons
01:42 ne sont pas encore tout à fait considérés comme des vêtements religieux,
01:45 mais ils sont considérés par les autorités,
01:47 et c'est là où il est scandaleux que ces mêmes autorités politiques abandonnent les proviseurs,
01:52 c'est que ces autorités politiques considèrent comme moi
01:56 que ces vêtements, la baïa en particulier,
01:58 est un vêtement religieux par destination.
02:01 Il y a le ministre de l'Éducation nationale qui en convient,
02:06 la secrétaire d'État à la jeunesse qui en convient,
02:08 Gérald Darmanin qui en convient lui-même,
02:10 puisqu'il a adressé une lettre à l'intention des préfets
02:13 dans laquelle il affirme que les baïas et les camis
02:16 constituent bien des vêtements religieux par destination.
02:19 Donc moi, pour ne plus abandonner les proviseurs de ces lycées à Marseille
02:24 et ailleurs, parce que ça ne se cantonnera pas à Marseille,
02:27 c'est le début de l'offensive,
02:29 pour ne plus les abandonner, pour qu'ils aient la loi avec eux,
02:32 moi j'ai déposé une proposition de loi au Sénat
02:36 qui vise à renforcer la loi sur la laïcité en la complétant.
02:40 Non seulement le voile est interdit,
02:41 mais les vêtements religieux par destination le seront aussi.
02:46 Et nous avons, si vous permettez de conclure,
02:48 nous avons une jurisprudence du Conseil d'État
02:51 qui date de 2007,
02:55 qui avait confirmé le renvoi d'une collégienne de 6ème
02:59 qui avait remplacé son voile traditionnel islamique par un bandana
03:04 et ainsi donné à ce dernier le caractère d'un signe manifestant
03:07 de manière ostensible une appartenance religieuse.
03:10 Donc nous avons cette jurisprudence du Conseil d'État
03:13 qui pointe ces vêtements religieux par destination.
03:17 Il faut maintenant du courage aux responsables politiques,
03:20 moi voilà, c'est ce que j'ai fait
03:22 et j'attends de mes collègues LR au Sénat et les autres à l'Assemblée Nationale
03:28 et bien de confirmer que nous ne reculerons plus face à l'offensive islamique
03:35 et au contraire que nous allons passer au stade de la reconquête
03:40 l'abaya est un instrument de conquête,
03:43 cette proposition de loi est un instrument de reconquête.
03:46 Vous parlez d'offensive Stéphane Ravier
03:48 mais quel est l'objectif de tout ça au fond d'après vous ?
03:51 Qu'est-ce qu'il y a derrière tout ça ?
03:53 Il y a de nous imposer un mode de vie ?
03:56 C'est quoi derrière cette offensive islamiste ?
03:58 Bien évidemment nous sommes dans la conséquence du grand remplacement,
04:01 un grand remplacement physique à Marseille,
04:04 la population d'origine étrangère ou étrangère
04:06 est en train de devenir majoritaire,
04:08 la religion musulmane est majoritaire
04:10 et elle passe désormais à un stade supérieur
04:13 que de vouloir imposer ces codes dans le quotidien des Marseillais.
04:17 C'est une démarche de conquête tout azimut.
04:19 Alors soit on participe par le silence ou par la collaboration
04:26 parce qu'il y avait des militants d'extrême gauche
04:28 qui ont encadré l'invasion du lycée Victor Hugo
04:32 il y a quelques jours par une cinquantaine d'adultes
04:35 qui ont menacé le proviseur, qui lui ont volé son portable,
04:38 qui l'ont menacé physiquement en lui disant
04:40 "sors si tu es un homme"
04:41 Je dirais travailler par le CCIF,
04:45 ce conseil de lutte contre l'islamophobie
04:49 qui a été interdit mais qui agit depuis la Belgique via les réseaux sociaux
04:53 et qui est à l'origine de la fatwa contre Samuel Paty
04:58 et on sait ce que cela a donné.
05:00 Et bien cette cinquantaine d'adultes a envahi le lycée Victor Hugo,
05:04 menacé le proviseur et dans un silence politique marseillais assourdissant,
05:09 national assourdissant aussi.
05:11 Donc il y a une offensive pour imposer ces codes,
05:14 y compris par la violence.
05:17 Et nous avons une classe politique qui a peur.
05:19 Et bien moi je n'ai pas peur.
05:20 Donc il y a une proposition de loi qui a été déposée par votre serviteur
05:24 aux responsables politiques de soutenir cette proposition de loi
05:29 qui va dans l'intérêt général, dans l'intérêt national.
05:32 Parce qu'encore une fois il ne s'agit pas simplement de s'attaquer à la laïcité,
05:36 il s'agit de s'attaquer à la France, à notre modèle,
05:40 à notre civilisation, à notre mode de vie.
05:42 C'est ça l'objectif, c'est de conquérir.
05:45 Et bien il faut partir à la reconquête.
05:47 Et cette proposition de loi, elle doit nous permettre de faire savoir
05:52 que la France a décidé de redevenir la France.
05:55 – Justamine, ça va vous écouter Stéphane Ravier,
05:57 depuis tout à l'heure il parle de la France qui est attaquée,
05:59 de cette volonté de nous imposer un mode de vie.
06:02 Qu'est-ce que vous avez envie de lui dire ?
06:03 – Il pointe quelque chose de très intéressant,
06:05 c'est qu'il dit aujourd'hui, avec cette proposition de loi finalement,
06:08 que nous ne sommes pas suffisamment armés pour déterminer si oui ou non
06:12 tel ou tel vêtement est religieux ou non.
06:14 Et donc il se propose avec cette proposition de loi justement
06:18 de venir ajouter du contenu à cette loi de 2004
06:22 pour justement permettre demain à l'éducation nationale de…
06:26 – Mais quand il dit que l'objectif de tout ça c'est de nous conquérir,
06:29 vous êtes d'accord ou pas ?
06:30 – Non, ça c'est un avis.
06:32 – Et le vôtre c'est quoi ? Vous êtes d'accord ou pas avec ça ?
06:34 – De la même manière que je m'inscris en faux
06:36 sur la théorie du grand emplacement,
06:38 je pense qu'il n'y a rien qui le détermine,
06:40 d'ailleurs M. Ravier explique que dans tel ou tel territoire
06:43 il y aurait des musulmans…
06:46 Où sont les statistiques, où sont les chiffres ?
06:48 – C'est quand il dit quoi ?
06:49 Par exemple qu'à Marseille il y a de plus en plus de musulmans, c'est ça ?
06:51 – Oui, de quoi il se base ? Où sont les chiffres ?
06:53 – Il suffit d'aller dans la rue.
06:55 – Comment ?
06:56 – Vous voyez de plus en plus de femmes voilées, excusez-moi par exemple.
06:59 – Ah bon ?
06:59 – Bah oui.
07:00 – Bah moi je le vois, monsieur.
07:01 En tout cas en Seine-Saint-Denis, moi je le vois pas non plus.
07:03 – On parle de Marseille là, moi je connais plus Marseille que la Seine-Saint-Denis.
07:06 Vous allez dans les rues de Marseille, vous venez avec moi…
07:10 – On dit à peu près la même chose de la Seine-Saint-Denis.
07:12 – Bah oui.
07:12 – D'accord, pourtant je le sais à peu près.
07:14 – Stéphane Ravier, votre réponse.
07:16 – Bah écoutez, il suffit, moi j'ai un instrument qui ne ment jamais,
07:19 c'est le nerf optique.
07:21 J'ouvre les yeux, je me suis conformé sur l'idée de Schisbert,
07:24 de vos confrères, Jean-Marc, journaliste qui habite à Marseille
07:28 et qui constatait que sur la Canebière on ne parle même plus le français,
07:31 on n'y parle pas le suédois, ni la langue anglaise.
07:35 – Sur la Champs-Elysées on parle beaucoup anglais.
07:37 – L'immigration africaine et en particulier maghrébine et comorienne à Marseille,
07:40 il suffit d'ouvrir les yeux pour constater qu'elle est en train de grand remplacer
07:43 le peuple historique de la ville.
07:45 Après on est d'accord ou on n'est pas d'accord.
07:46 – Mais monsieur le sénateur…
07:48 – Nicolas Corato, Nicolas Corato.
07:50 – C'est la réalité.
07:51 – Monsieur le sénateur.
07:52 – Il y a sa conséquence d'islamisation, pas seulement un acte islamiste,
07:57 mais d'islamisation au quotidien qui passe par le port de ses vêtements religieux par destination.
08:04 – Mais monsieur le sénateur, vous n'êtes pas vous-même le produit du grand remplacement,
08:09 vous êtes dans une ville qui a été 40 000 fois grand remplacée,
08:12 ça fait 2600 ans depuis les grecs que votre ville ne cesse d'être remplacée,
08:16 vous êtes vous-même le produit de plusieurs grands remplacements.
08:18 – Ça fait partie du mythe, ça fait partie du mythe.
08:21 – Non, il y a eu beaucoup d'italiens, d'arméniens, de portugais, d'espagnols, d'européens
08:25 qui se sont fondus dans la nation française, qui se sont fondus dans la nation marseillaise
08:30 et qui ont apporté, je dirais, un enrichissement culturel à Marseille
08:35 en lui permettant d'être plus marseillais encore.
08:37 – Vous pourrez nous définir le patrimoine génétique
08:41 qui permet de ne pas se sentir grand remplacé,
08:43 ou de se sentir grand remplacé, ça peut nous intéresser.
08:46 – La France, c'est le pays des clochers, pas des minarets.
08:50 Marseille, c'est la ville…
08:51 – Oui, on parlait de laïcité.
08:52 – C'est la ville des abbayes et pas des abayons.
08:55 C'est ça la réalité culturelle de Marseille.
08:57 Et l'immigration massive est en train de changer profondément cette réalité culturelle.
09:01 – Il y a aussi des synagogues à Marseille.
09:03 – Allez, François Closet !
09:05 – D'un mot, de ne pas vouloir voir comme vous, derrière ces manifestations
09:13 qui, encore une fois, prisent isolément, mais n'ont aucune importance.
09:17 Si derrière les jeunes filles qui veulent porter la baïa ou je ne sais quoi,
09:22 il n'y avait pas les iraniennes, les saoudiennes,
09:26 qui sont opprimées par les mêmes forces.
09:30 C'était exactement la même chose dans les années 50
09:33 quand il y avait le camp communiste qui portait.
09:36 Il y avait des communistes très sympathiques,
09:38 – Juste un mot.
09:40 – Et le résultat, je termine, c'est que je suis obligé,
09:44 quand je défends la laïcité, de me retrouver dans un camp
09:47 qui n'est pas le mien, qui est celui de l'extrême droite.
09:49 C'est ça, le référendum.
09:50 – Jean-Lalacaise.
09:51 – Pour qu'il n'y ait pas d'amalgame, la République française est laïque,
09:57 mais la France est chrétienne, nos racines sont chrétiennes.
09:59 – Ah non, mais non.
10:00 – Et ceux qui ont réussi à parfaitement s'assimiler chez nous
10:02 sont des gens qui ont été parfaitement compatibles avec nos racines,
10:05 parfaitement compatibles avec notre histoire, et moi, je les respecte toujours.
10:07 – Il faudrait citer le credo pour être, pour avoir la nationalité française.
10:10 – La France est chrétienne, notre histoire, moi je la respecte,
10:12 et je souhaite qu'elle soit respectée aussi,
10:15 et que ce ne soit surtout pas remise en question par des gens qui veulent en effet
10:17 la transformer, la modifier et qui la réalisent également.
10:21 – Elle est grecque, elle est romaine.
10:22 – Juste un mot, Amin Sah, moi je trouve surprenant dans ce que vous dites,
10:25 quand Stéphane Ravie ou moi, quand on vous dit
10:28 il y a de plus en plus de musulmans dans les rues de Marseille, etc.,
10:31 vous dites "ah ben non, ah ben non", je trouve dommage de cacher la réalité
10:35 et de vouloir nier la réalité à ce point-là.
10:37 – Mais il y a 10 ans, ils n'étaient pas là ?
10:39 – Moi ?
10:40 – Ils n'étaient pas là ?
10:41 – Moi, moins nombreux.
10:42 – Donc il y en a combien ? Moi je veux juste qu'on note les chiffres.
10:45 – Non mais je n'ai pas dit, mais remenez-vous sur la quête de bière à Marseille.
10:49 – Vous voulez dire que vous les voyez plus aujourd'hui qu'hier ?
10:51 – Bien sûr.
10:52 – C'est ce que vous dites.
10:53 – Mais parce qu'ils n'étaient pas là hier.
10:55 – Mais non, mais non.
10:56 – Ils étaient où alors ?
10:57 – Mais excusez-moi, quand moi j'étais gamin,
11:03 il n'y avait pas autant de femmes voilées dans Marseille.
11:06 Excusez-moi, il suffit d'ouvrir les yeux, il suffit de regarder.
11:08 – 310 000 qui ne séjournent, le record d'ailleurs en 2021.
11:10 – C'est dommage, 310 000 qui ne séjournent.
11:12 – Que des musulmans.
11:13 – Les deux tiers d'Afrique du Nord, permettez-moi quand même de croire,
11:17 de penser quand même que les gens qui proviennent d'Afrique du Nord
11:19 sont plutôt musulmans plutôt que chrétiens.
11:22 – C'est dommage de refuser la réalité en fait.
11:24 – Sans parler de la réalité, ils ne savent pas comment ils agissent.
11:26 – Ils ne savent pas la réalité, ils ne savent pas ce que je pense.
11:27 – En fait, je pense que c'était déjà là mais que vous ne les voyez pas.
11:31 – Mais pourquoi on ne les voyait pas ?
11:32 Parce qu'ils n'étaient pas voyés peut-être à l'origine.
11:34 – Parce que comme le disait M. Chevvenement, ils se tenaient discrets
11:37 et que peut-être la vraie question qu'on devrait se poser,
11:39 c'est la question de la citoyenneté de toutes ces personnes
11:42 qui sont des français de titre et de droit et qui ont le droit de vivre dans l'espace public.
11:49 Eh bien alors, quels sont les problèmes ?
11:51 – Allez-y Stéphane Rabier, qu'est-ce que vous dites Stéphane Rabier ?
11:52 – Vous ne pouvez pas dire la laïcité et dire tous chrétiens.
11:55 – Non, ce n'est pas possible.
11:56 – Allez-y Stéphane Rabier.
11:57 – Moi je pense qu'ils se sentent d'abord citoyens de la Houma,
12:03 qu'ils se sentent d'abord citoyens de la…
12:06 – Houma, la charia…
12:08 – Je dirais de…
12:09 – …de ce genre de bataille ou de…
12:09 – …de ce genre de musulmans.
12:10 D'abord, quand pour 57%…
12:13 – Au moins ils ne se sentent pas citoyens russes.
12:14 – … de la jeunesse qui vit en France, de la jeunesse musulmane,
12:21 se déclarent plutôt favorables aux lois de la charia plutôt que aux lois de la République,
12:26 on se sent d'abord appartenir à la religion musulmane qui est un projet aussi politique.
12:32 Il faut bien quand même faire savoir aux téléspectateurs et aux Français en général
12:36 que l'islam n'est pas une religion comme une autre,
12:39 que l'islam est un projet politique, que l'islam est un projet social, sociétal, économique
12:46 et même financier puisqu'il y a la finance islamique.
12:50 L'islam ne fait pas la séparation entre la politique et la religion.
12:55 L'islam est au-dessus du politique, c'est l'islam qui gère l'ensemble…
13:00 – Ne modifie pas ta proposition de loi, monsieur le sénateur.
13:02 – … de chaque musulman à chaque minute de sa vie.
13:08 – Merci Stéphane Ravier, sénateur au concours des Bouches d'Onde,
13:12 merci d'avoir été avec nous, mais Amine Sam, je vous promets, vous venez avec nous.

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