Sim nous a quitté ce dimanche 6 septembre 2009

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Transcription
00:00 Il a une bananerie à Abidjan. Alors il descend. Il descend tous les ans.
00:05 Il descend tous les ans. Il est à Abidjan.
00:08 Et puis il travaille, il bosse pour rentrer en France avec plein d'argent.
00:11 Une petite bananerie comme ça. Et tous les ans il va, alors là, vraiment faire la fête à Abidjan.
00:16 Il prend son 4x4 et puis il descend dans la nuit.
00:18 Mais longtemps pour descendre de la bananerie.
00:20 Il arrive à 3h du matin, un jour à Abidjan. Une nuit à Abidjan.
00:23 Il essaie de trouver des tas de boîtes ouvertes. Il n'y a rien.
00:26 Juste un petit troquet qui est un peu ouvert. Il voit de la lumière.
00:30 Mais on ne peut plus le mec. C'est un type baraqué comme moi qui a besoin de femmes.
00:35 Un an d'abstinence suffisant. Il a la lumière. Il y a bien une bonne femme là-dedans.
00:41 Il ouvre et il voit une mémé qui est enfin épluchée, déricoberte.
00:47 Oh, t'es une femme toi ?
00:49 Oui, je suis une femme. Je suis une mémé, épluchée.
00:53 Oh là, oh là. T'es une femme. T'es pas une femme.
00:56 Oui, je suis une femme.
00:58 Tu fais une gâterie ?
01:00 Oh ben, je peux vous faire une gâterie à ce jour-ci.
01:03 Il est 3h du matin, j'ai 85 ans. J'ai plus de dents.
01:07 T'as plus de dents, au contraire le confort.
01:09 Ah, allez, fais-moi une gâterie.
01:13 Il s'approche de la table. La petite vieille dépose ses ricoverts et lui fait une gâterie.
01:18 Oh, il dit, non, ça fait du bien.
01:20 Oh, allez, fais-moi une autre gâterie.
01:24 Je ne veux pas vous faire une autre gâterie.
01:26 Fais-moi une gâterie. T'es une femme ou quoi ?
01:28 Oui, je suis une femme.
01:30 Alors, elle leur fait une autre gâterie.
01:32 Au bout de la troisième gâterie, il fait, oh, ça fait du bien. Allez, ciao.
01:36 Et la vieille lui fait, tout pour un peu une bise par exemple.
01:41 Ciao.
01:43 Oh, il est dégueulasse.
01:46 Je l'avais averti. Je ne sais pas l'heure qu'il est.
01:50 Mais après, les infos, les catastrophes aux infos n'auront plus aucune importance.

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