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Le chef-d'œuvre de Jules Verne "20 000 lieues sous les mers", adapté par Christian Hecq, revient sur les planche de la Porte Saint Martin. L'utilisation des marionnettes marque l'originalité de cette adaptation. La pièce est une machine à rêve qui se met en mouvement.

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Transcription
00:00 A bord du Nautilus du capitaine Nemo, on croise un banc de méduses, un crabe terrifiant et un calamar géant.
00:06 Sous les écailles de mousse des marionnettes, il y a les mains expertes de Pauline et de Michaël.
00:13 Chaque poisson a sa gestion, sa manière de bouger, de respirer, son caractère.
00:18 En plus d'interpréter leur rôle sur scène, il donne vie à ces créatures des abysses en enfilant cette combinaison d'invisibilité pour disparaître aux yeux du public.
00:27 On a tout le visage caché, le corps caché, on a des gants.
00:30 On est dans le noir, on ne nous voit pas et on met le poisson en lumière et on le fait bouger comme ceci.
00:35 Des marionnettes chez Jules Verne, c'est là toute l'originalité de cette adaptation de 20 milliers sous les mers imaginée par Christian Eck.
00:43 Ce qui est génial avec les marionnettes, c'est qu'elles peuvent faire des choses que notre propre corps ne peut pas faire.
00:47 De par notre poids, notre inertie, de par nos articulations, c'est juste un prolongement d'expressivité.
00:57 Une performance artistique qui donne au roman de Jules Verne, qui n'a pourtant rien de théâtral, une touche poétique et burlesque.
01:03 C'était hyper surprenant, hyper immersif.
01:05 Ça refait plonger dans l'enfance, c'est merveilleux.
01:07 Dans le noir, on n'a vraiment l'impression d'y être, c'est vraiment sympa.
01:12 Créée en 2015 à la Comédie-Française, couronnée par le Molière de la création visuelle l'année suivante,
01:17 la pièce poursuit son odyssée au théâtre de la Porte Saint-Martin jusqu'en juillet prochain.
01:22 (Applaudissements)

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