• il y a 2 ans
Arthur Delaporte, député du Parti socialiste, était l’invité de BFMTV ce vendredi soir dans BFM Story. Il s’est exprimé sur l’injonction de la Direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) contre plusieurs influenceurs.

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Transcription
00:00 Arthur Delaporte aussi, vous êtes député socialiste NUPES du Calvados, à l'origine de la loi sur la lutte contre les dérives des influenceurs.
00:07 Ce qu'on est en train de raconter, ces influenceurs qui sont rappelés à l'ordre aujourd'hui, c'est un simple rappel à la loi.
00:13 Capucine Hanab le disait, en gros il y a un message qu'elle doit mettre régulièrement sur les réseaux sociaux pour dire qu'elle a fait de la publicité mensongère.
00:21 En fait, elle doit le mettre toutes les 24 heures pendant 15 jours. Est-ce que c'est suffisant ?
00:26 C'est un premier pas finalement. C'est un moyen de sensibiliser, de responsabiliser les influenceurs et de finalement les inciter à ne pas recommencer.
00:34 Mais de ce que j'entendais là, je voyais que le message n'était pas encore totalement bien passé.
00:39 C'est-à-dire que la publicité mensongère, les communications commerciales, les pratiques commerciales trompeuses, c'est déjà réprimé par la loi.
00:48 Et si un influenceur qui a affiché son message est en situation finalement de récidiver, dans ce cas-là, peut-être que la condamnation suivante sera un peu plus élevée.
01:00 Ça pourrait être quoi ?
01:02 Ça peut être finalement jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende.
01:05 Donc c'est quand même des choses qui sont assez dissuasives.
01:08 Et puis ça peut être aussi l'interdiction d'exercer l'activité d'influence commerciale ou encore une autre possibilité qui serait, par exemple,
01:18 de ne plus avoir accès à ses comptes réseaux sociaux, d'être suspendu d'un réseau social.
01:22 Ça, c'est aussi très compliqué pour un influenceur.

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