Pour le 51e numéro de Gym Tonic, Neal Maupay, attaquant d’Everton formé à l’OGC Nice, est notre invité exceptionnel.
Une émission dans laquelle Hugo Lloris nous offre un entretien exclusif et parle de son attachement au club de sa ville.
Tout comme Maupay, qui ne fermera jamais la porte à l’équipe de ses débuts.
Au menu de Gym Tonic : la réception de Lyon, les distinctions individuelles et un maillot à gagner de Lloris avec le #gymtonic !
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00:00:48 Salut à tous, bienvenue sur le plateau de Gym Tonic, une émission encore une
00:00:51 fois exceptionnelle puisque d'abord nous avons l'honneur et le plaisir d'accueillir
00:00:56 sur ce plateau l'ancien attaquant du gym qui vient tout juste de se
00:01:00 maintenir avec son équipe d'Everton, Nile Maupé est notre invité, salut Nile !
00:01:04 Bonjour à tous, merci pour l'invitation. Merci à toi d'être sur ce plateau, on le
00:01:08 disait, un tout juste tout juste maintenu avec cette équipe d'Everton, on en
00:01:11 parlera évidemment dans cette émission, émission exceptionnelle également car
00:01:16 nous vous proposerons tout à l'heure un entretien exclusif avec Hugo Lloris, il
00:01:21 sera question d'un éventuel retour au gym bien sûr mais pas que, donc restez
00:01:26 bien avec nous pour, eh bien, entendre les mots de l'ancien capitaine des
00:01:31 bleus. Autour de la table cette semaine les experts de la rédaction des sports
00:01:35 de Nice matin, ben oui un expert Vincent Melchini, tu fais partie des experts.
00:01:39 Bonjour ! Salut Vincent ! William Mimpercé, votre expert. Expert Miami.
00:01:43 Ouais c'est ça. C'est ça, bonjour. Et le plus grand des experts, le chef des experts, la
00:01:47 légende. Le plus grand des voleurs. Mais un gentleman, toujours notre filou.
00:01:51 Allez au sommaire de cette émission également l'opération reconquête de DJ
00:01:56 Diga, Arthur Ham, Thaudibot et Buanani, honoré l'avant match de Nice Lyon,
00:02:01 dernière rencontre de la saison et le souviens-toi consacré à notre invité
00:02:06 Nile Maupé, ça sera en fin d'émission. Allez on attaque ce gymto par la victoire
00:02:11 renversante des Aiglons à Montpellier samedi mené 2-0 au bout d'un quart d'heure
00:02:16 et bien l'OGC Nice s'est imposé 3 buts à 2 ce qui montre mon cher Will que
00:02:20 l'équipe n'a pas lâché cette fin de championnat. Exactement, ça montre que
00:02:23 cette équipe garde encore du caractère, de l'orgueil et peut renverser des
00:02:28 matchs. La qualité on savait qu'elle l'avait, c'était juste on avait la crainte
00:02:32 que cette saison soit finie en roues libres et on va remercier comme l'a fait
00:02:36 encore Dante en conférence de presse, Tegi Savanier qui les a un peu réveillés
00:02:40 avec sa séquence de jonglage. Alors raconte ça parce que ça c'est assez exceptionnel.
00:02:44 Il était en train de faire un grand match en plus Tegi Savanier puisque il a été
00:02:48 auteur des deux buts et puis juste avant la mi-temps il a un petit balance sur le
00:02:51 côté puis là il se permet de faire 3-4 jongles tranquillement et là les
00:02:56 niçois ça leur a pas plu du tout. Thaudibot lui a montré après derrière
00:03:02 avec quelques bons tampons et dans le vestiaire ils se sont dit
00:03:06 bon là on est en train de se foutre de notre gueule donc on a de l'orgueil on va
00:03:09 revenir et puis c'est ce qu'ils ont fait avec un guy temps la borde qui était
00:03:14 déjà très bon première mi-temps très volontaire et en deuxième il a confirmé
00:03:18 avec deux buts. Voilà c'est une belle réaction ça fait plaisir à la 37e
00:03:23 journée et puis ça montre aussi un vestiaire toujours soudé derrière son
00:03:26 entraîneur. C'est ça qui est important Vincent aussi ça montre que voilà on
00:03:30 aurait pu croire sur les matchs précédents que Nice avait un petit peu
00:03:33 lâché bien au contraire cette équipe elle a envie de continuer avec cet
00:03:38 entraîneur et elle l'a montré sur ce match là. Pour la borde après c'est
00:03:41 l'effet Jim Tony qui est un nid, tu viens là le prochain match c'est doublé donc ça c'est cool.
00:03:45 Mais elle finit sa saison. C'est bien dans deux mois.
00:03:49 Ce qui est sûr c'est que je pense qu'ils ne pouvaient pas faire pire que cette
00:03:54 première mi-temps catastrophique où malheureusement on a encore vu toutes les
00:03:57 failles de cette équipe mais on les connaît depuis un moment ce côté gauche
00:04:00 cataclysmique l'association Barbra et Mie. Je pense que voilà on l'a malheureusement
00:04:05 assez vu cette saison et on ne la verra plus la saison prochaine.
00:04:08 Mais oui la révolte elle est venue par les tauliers et c'est Dante 39 ans qui a
00:04:12 encore été exceptionnel derrière avec Thaudibaut deuxième meilleure
00:04:15 défense de Ligue 1 et devant Gaëtan Laborde avec des buts à la Laborde.
00:04:20 On lâche rien on va chercher un ballon dans la surface il gagne un magnifique
00:04:26 duel à la tête et le deuxième pareil il s'accroche il y croit. Donc une victoire
00:04:30 qui ressemble un petit peu à la saison de Nice mais comme tu l'as dit c'est sûr
00:04:34 que cette équipe n'a pas lâché son entraîneur et les joueurs le répètent
00:04:39 à longueur de temps là depuis plusieurs semaines. Après ce qui est dur c'est
00:04:42 quand tu ne joues plus rien c'est pas évident de se motiver et Nile pourra
00:04:45 confirmer quand tu joues dans des stades à moitié vide et que tu joues pour rien
00:04:50 il faut trouver la motivation ailleurs et comme l'a dit Will, merci, Teddy Savanier.
00:04:54 Alors ça fait peut-être longtemps que tu n'as pas joué dans un stade à moitié
00:04:57 vide parce qu'en Angleterre en général les stades sont plutôt pleins.
00:04:59 C'est vrai on a de la chance en Angleterre, les supporters qu'on gagne ou qu'on perd
00:05:03 ils sont là donc ça c'est cool. Tu as suivi évidemment cette saison de
00:05:05 l'OGC Nice comment tu la juges ? Oui bien sûr j'ai suivi je regarde les
00:05:10 matchs quand je peux. C'était une saison en particulier j'ai envie de dire c'est
00:05:14 une saison un peu comme toutes les saisons avec Nice il y a des hauts
00:05:18 il y a des bas. J'ai trouvé qu'ils étaient super bien jusqu'au quart de finale
00:05:26 d'Europa League et j'ai l'impression qu'après ça, ça a peut-être été le tournant de la
00:05:31 fin de saison et les supporters derrière ils attendaient beaucoup non mais c'est
00:05:36 vrai ils attendaient beaucoup de ce quart de finale mais quand on y pense moi je
00:05:40 trouve que déjà être en quart de finale après la saison, le changement
00:05:44 d'entraîneur etc qu'il y a eu je pense que c'était déjà pas mal et après c'est
00:05:49 vrai que c'est dur quand derrière il n'y a plus l'Europe et qu'en championnat
00:05:53 Nice est décroché donc il joue plus rien c'est compliqué de rester
00:05:57 motivé et non je pense que c'est bien pour le club et pour les supporters que
00:06:02 les joueurs restent concentrés et essayent de finir la saison comme il se doit.
00:06:07 Elle sera évidemment un peu loupée cette saison Philippe de l'OGC Nice
00:06:12 parce que tous les objectifs n'ont pas été atteints c'est pas encore l'heure
00:06:16 tout à fait du bilan mais quand on voit cette capacité de réaction quand même
00:06:20 des joueurs on se dit que voilà il reste concentré sur cette fin de saison.
00:06:24 En fait le match de Montpellier ça a résumé leur saison quoi, ils ont fait une
00:06:30 mi-temps où ils étaient complètement absents et puis en deuxième mi-temps ils ont
00:06:34 réagi et ils sont allés chercher la victoire.
00:06:37 Ils sont toujours là en fin de saison donc c'est bon signe il reste encore un
00:06:43 match on va voir et puis après on verra sur quoi ça débouche.
00:06:49 Alors on parlait évidemment de Didier Digard à ce poste d'entraîneur et on a un petit
00:06:55 trait opération reconquête pour Didier Digard pourquoi ? Parce que c'est vrai que
00:06:58 dans ses déclarations dans ses choix de joueurs aussi parfois en laissant
00:07:02 titulaire par exemple Kasper Schmeichel en mettant Ross Barkley on peut se dire
00:07:06 qu'il est peut-être dans une opération séduction auprès de l'actionnaire
00:07:10 principal Ineos et puis il y a eu cette... alors je sais pas si c'est une polémique
00:07:15 mais si on va en parler mais voilà c'est les mots de Dante après la
00:07:20 défaite... après le match nul pardon contre Toulouse.
00:07:25 Il y a eu la réaction derrière de l'entraîneur Nissan on va revoir tout ça
00:07:29 mais pour recontextualiser Dante avait gros tiré la sonnette d'alarme pour dire
00:07:34 que attention si on fait les mêmes erreurs si on prépare pas la saison
00:07:37 prochaine dès maintenant ça peut être compliqué et puis Didier Digard on va
00:07:42 l'écouter il avait eu ces mots dans la conférence de presse d'avant match
00:07:45 contre Montpellier on écoute l'entraîneur Nissa.
00:07:48 Toujours compliqué de parler après les matchs il a parlé il a exprimé sur le
00:07:58 coup de la frustration je pense voilà Dante c'est c'est un grand
00:08:05 professionnel c'est l'exemple c'est l'image de Nice quand il parle forcément
00:08:11 ça résonne beaucoup plus que n'importe quelle autre personne
00:08:14 donc ça a fait ça a fait du bruit mais je pense que si c'était à refaire il ne
00:08:21 ferait pas forcément parce que lui c'est quelqu'un qui aime être concentré sur
00:08:26 sur le terrain c'est ce qu'il fait au quotidien et je pense que voilà à
00:08:31 l'avenir il réfléchira c'est toujours difficile on sait que c'est une période
00:08:39 un peu un peu délicate que il y a de la frustration qui peut se créer mais
00:08:43 aujourd'hui ça y est il est retourné au travail et focalisé sur le terrain.
00:08:48 Alors il y a une phrase dans les propos de Digard qui fait surtout réagir c'est
00:08:52 à l'avenir il réfléchira avant alors soit avant de parler à chaud c'est peut-être
00:08:58 ce qu'a voulu dire Digard soit avant de dire ça là il faut qu'on décrypte
00:09:01 messieurs c'est quoi le c'est qu'est ce qu'il a voulu dire là Digard ?
00:09:04 En gros si on écoute bien c'est qu'il dit que peut-être Dante n'avait pas
00:09:08 senti que dire ça allait créer une polémique derrière allait être repris
00:09:13 partout et notamment en Angleterre qui en ont fait un papier parce qu'avec le
00:09:18 rachat de Manchester par Eneos c'était quand même écrit le capitaine
00:09:22 de l'OGC Nice se paye Jim Ratcliffe donc ça a fait un peu voilà une sorte de
00:09:26 polémique et donc c'est dans ce sens là qu'il dit que si Dante avait perçu que
00:09:31 ça allait prendre cette dimension là il n'aurait pas parlé et par
00:09:34 contre voilà la phrase de trop peut-être c'est à l'avenir il réfléchira de
00:09:39 l'extérieur quand on dit à l'avenir il réfléchira de la part d'un garçon de 39
00:09:42 ans qui a joué dans les plus grands clubs européens qui a gagné avec des
00:09:45 champions ça fait un peu presque leçon de morale qui passe mal.
00:09:50 C'est sûr que si tu sors juste cette phrase en plus de toutes cette
00:09:53 séquence c'est désastreux. C'est pour ça qu'on a mis la séquence entière.
00:09:57 C'est plus de la maladresse dans une période où...
00:10:01 Une fotte de com ?
00:10:03 Ouais et encore une fois ça arrêt et puis aujourd'hui je pense que on passe aussi de
00:10:06 notre temps nous à analyser tous les faits et gestes mais même au delà du
00:10:10 sportif on est devenu les spécialistes de l'extra sportif et de tout ce qui est
00:10:14 alors on commente les conférences de presse on analyse ce que la personne a
00:10:19 dit à tel moment je pense que ouais c'est de la maladresse et ça vient au
00:10:24 terme d'une séquence assez éprouvante où tu as récupéré l'équipe dans un
00:10:27 contexte assez brûlant tu as eu énormément de conférences de presse
00:10:30 des matchs tous les trois jours tu as été envoyé au front sur une période où il
00:10:35 y avait l'affaire Galtier où ça a été le seul à répondre il est émoussé je
00:10:39 pense lui aussi en fin de saison comme un jeune entraîneur mais comme beaucoup
00:10:42 d'entraîneurs et au final ça arrive tout simplement et en fait pour en avoir
00:10:48 discuté même avec lui en aparté à aucun moment il disait "Igar il veut mettre un
00:10:54 tir à Dante il a beaucoup trop de respect pour son capitaine pour venir
00:10:58 l'assassiner en conférence de presse" et quand on le connaît un peu et qu'il a joué
00:11:02 avec lui c'est un gars qui a quand même cette conviction que l'union sacrée il
00:11:06 va toujours défendre ses gars en fait et même c'est ce que lui reproche parfois
00:11:10 les supporters après une défaite en gros de protéger ses garçons mais c'est
00:11:14 sa personnalité il dira jamais en conférence de presse
00:11:17 "Bah Melvin Barre il a été bidon c'est pour ça que j'ai sorti"
00:11:19 Alors on va écouter après je te donnerai la parole Niel sur sur Didier Digard
00:11:23 mais on va écouter donc du coup Didier Digard est revenu sur la pendant la
00:11:26 conférence de presse d'avant Lyon sur ses propos de la semaine dernière et sur
00:11:30 cette affaire Dante entre guillemets même s'il n'y a pas d'affaires non plus
00:11:34 écoutez l'entraîneur Nissois devant la caméra de Philippe Bertini
00:11:37 alors Dante m'a pas expliqué parce que j'ai pas eu de propos polémiques
00:11:42 vous avez créé une polémique avec un titre qui n'était pas du tout en rapport
00:11:48 avec le contenu de mes propos mais ça fait vendre donc c'est bien mais avec mon
00:11:54 joueur il n'y a aucun problème j'ai cette chance d'avoir une relation très
00:12:00 franche avec mes joueurs donc tout se passe très bien.
00:12:07 Pas du tout puisque c'était pas du tout un recadrage c'était juste pour son bien
00:12:12 c'était pas en lien avec ses propos ou quoi que ce soit c'était pour son bien
00:12:18 voilà donc c'était pour son bien pour Dante, Philippe c'est la faute des
00:12:23 journalistes on en a trop fait autour de cette affaire là ?
00:12:27 Pas tous les journalistes, non mais après moi je suis de l'ancien monde
00:12:32 donc un monde où une polémique c'était une polémique
00:12:36 aujourd'hui en 2023, non en 2023, le moindre mot ça fait une polémique
00:12:45 mais c'est ridicule parce que franchement 1) les propos de Dante
00:12:51 ils sont parfaits sur Ineos et 2) il se loupe juste quand on l'a dit
00:12:58 il se loupe juste quand il dit l'avenir il réfléchira
00:13:01 après moi j'ai lu des titres d'Igar recadre Dante mais c'est n'importe quoi
00:13:08 recadre Dante voilà moi quand je le recadre Vincent et William c'est autre chose
00:13:14 je les colle contre le mur, ça se voit ils ont l'air traumatisés
00:13:21 je trouve qu'on en fait des caisses sur un dé à coudre au dos
00:13:28 on va écouter Dante tout à l'heure, Niel tu connais évidemment très bien Didier
00:13:32 d'Igar, c'était ton partenaire effectivement c'est quelqu'un d'entier
00:13:35 Didier et puis il dit ce qu'il a à dire quand il veut le dire
00:13:39 oui exactement et je pense que s'il avait eu envie de recadrer Dante
00:13:43 il l'aurait pas fait devant la presse Didier s'il a quelque chose à dire je le connais
00:13:47 il l'aurait dit en face mais je rejoins Philippe je pense que maintenant tout est
00:13:52 analysé en fait il n'y a plus le droit à l'erreur que ce soit pour les joueurs
00:13:55 pour les entraîneurs il y a des caméras tout le temps et c'est dur de parler en
00:13:59 direct et tout est repris mais je suis sûr que Didier en fait quand il a voulu
00:14:03 dire ça moi je comprends dans le sens où Dante quand il parlera à chaud
00:14:08 il réfléchira c'était pas du tout un coup de pression ou quoi que ce soit
00:14:11 et avant je pense qu'ils avaient une bonne relation enfin j'ai toujours lu qu'ils
00:14:15 étaient très proches c'est juste pour le protéger il est comme ça en fait Digar
00:14:20 exactement et Dante aussi je l'ai plusieurs fois que je suis allé au club
00:14:25 je l'ai rencontré c'est un super gars donc je pense que...
00:14:28 mais d'ailleurs c'est ce qui s'est passé aussi à Strasbourg il y a cette séquence
00:14:31 qui est filmée où Didier Digar pète un peu les plombs en fin de match avec un
00:14:34 supporter et en fait c'est parce que c'est Dante qui va saluer et ça
00:14:40 commence à se chauffer et en fait Didier Digar il défend son joueur
00:14:45 en lui disant non mais en fait tu parles pas comme ça au capitaine de 39 ans qui
00:14:51 après une défaite vient assumer après bien sûr que c'est maladroit il doit pas
00:14:55 réagir comme ça mais bon parfois... Mais dans un monde aussi aseptisé qu'est
00:14:59 devenu le football quasiment quand un joueur dit enfin quelque chose et ce
00:15:03 qu'il pense il n'est pas non plus être... c'est pas non plus d'être obligé d'être
00:15:07 repris par son entraîneur quoi. Non mais en fait c'est vrai que c'est le
00:15:11 traitement médiatique qui oblige l'entraîneur à revenir là dessus et à
00:15:15 tempérer un peu... Et nous les premiers hein, parce qu'on est en train de débattre.
00:15:18 Ca fait 10 minutes qu'on est en train de débattre. C'est ça. Moi je suis venu, j'avais pas...
00:15:22 Tu connaissais pas l'histoire. Non je connaissais pas l'histoire. Et quand je vois ce que c'est l'histoire
00:15:27 bah peut-être c'est parce qu'on manque de sujets, je sais pas, je vois plein de choses...
00:15:29 Non non t'inquiète pas, on en a un beau sujet aujourd'hui.
00:15:31 Non justement, le vrai sujet c'est ce que dit Dante en fait.
00:15:35 Et il va en voir les coutées. Et ben ça on l'a pas mis, j'ai pas...
00:15:37 Bah justement, et dans un monde justement comme tu disais aseptisé où les joueurs ils viennent,
00:15:42 ils te servent un robinet d'eau tiède parce qu'ils ont peur justement que le
00:15:45 moindre propos fasse polémique, Dante avait parlé avec son coeur, parlé pour
00:15:49 le bien du club et au final ça a été travesti par les médias. C'est ça qui
00:15:53 est malheureux. Moi je me mets à la place de Dante et on en a aussi discuté,
00:15:56 il est surtout traumatisé, enfin pas traumatisé mais déçu que en fait le fait
00:16:01 de dire ce qu'il pense pour le bien du club ça soit transformé en "je me paye
00:16:05 Ineos". Et si Ineos a mal pris les propos de Dante c'est qu'il comprenne rien.
00:16:10 Voilà, et que c'est des lulards. On va écouter justement Dante, attention au
00:16:18 recadrage les gars. On va écouter justement les réactions de Dante par
00:16:21 rapport à cette petite histoire. Non moi je regrette pas, ce que je trouve
00:16:28 dommage c'est comment les gens l'ont interprété. Parce qu'on est tous d'accord
00:16:33 que je vais commencer ma huitième année ici et si je parle c'est quelque chose
00:16:38 du bien pas pour Dante mais pour le club. Et si quelqu'un ici à l'intérieur qui peut
00:16:44 dire quelque chose je pense que moi je suis un des qui peut parler.
00:16:49 Donc j'ai attaqué personne, je dis simplement là ce que j'ai pensé, ce qu'il y avait
00:16:55 en coeur et je trouve dommage qu'après l'interprétation c'était venu comme un
00:17:00 attaque. Je prenais plutôt comme un message des
00:17:07 leçons d'avoir appris avec cette saison. C'est que ça. Et j'ai vu que dans d'autres
00:17:16 pays, en Angleterre notamment, ils ont commencé à mettre des titres un peu, je
00:17:22 trouve ça même très agressif. Et voilà encore une fois je veux simplement
00:17:29 clarifier les choses. Aucun moment j'ai cité le nom de notre
00:17:33 investisseur. On est tous d'accord. Et ça parce que je suis quelqu'un
00:17:41 loyal et j'ai un très gros respect à tout le monde qui est ici dans ce club.
00:17:47 Et j'ai osé pas du tout agresser qui que ce soit ici dans le club que j'aime
00:17:54 autant et que j'ai envie simplement de donner des conseils pour qu'on puisse
00:17:57 progresser. Voilà donc pour terminer cette polémique, cette histoire entre
00:18:02 Dante, Digard, Ineos et tout ça. On va pas en faire plus. On a déjà fait pas mal,
00:18:06 t'as raison Nice là-dessus. Sur le côté reconquête, Will, est-ce que tu as
00:18:10 l'impression qu'aujourd'hui Didier il est dans une sorte de posture où il met ses
00:18:16 atouts en avant. Il fait jouer les joueurs qu'il faut pour essayer de
00:18:20 garder sa place la saison prochaine ? Pour Barclay je suis pas sûr. C'est une
00:18:23 question de qualité de joueur. Pour Schmeichel c'est obligatoire en fait.
00:18:27 Pour Schmeichel c'est depuis le début, même Lucien Favre on s'en rappelle, il
00:18:30 était embêté avec la gestion des gardiens de but. Kasper Schmeichel c'est
00:18:33 un soldat Ineos, il a été pris pour ça. C'est le poulain de Dave Braceford et de
00:18:39 Ineos donc c'est compliqué de l'enlever. Et voilà là-dessus Digard il est un peu
00:18:43 coincé. Et pour l'opération reconquête envers Ineos c'est juste humain.
00:18:46 Il a envie de continuer à loger ses Nice. Il fait en sorte d'avoir
00:18:51 toutes les cartes en main et les chances de son côté. Donc ça là-dessus on va pas
00:18:56 lui jeter la pierre. Au contraire, Digard il a envie de rester. Il fait plutôt
00:18:59 du bon boulot. C'est normal qu'il caresse plutôt dans le sens du poil ses patrons.
00:19:04 Alors c'est évidemment très difficile pour toi de te prononcer.
00:19:07 Digard doit-il continuer à loger ses Nice ou pas ? Mais tu disais en tous les cas
00:19:11 tout à l'heure, ce qu'il a montré là sur cette phase retour, il faut lui laisser sa chance.
00:19:15 Je pense que c'est très dur pour un entraîneur, surtout quand c'est son
00:19:19 premier poste, d'arriver en cours de saison et faire ce qu'il a fait.
00:19:28 Je pense qu'il a fait du très bon travail. Après forcément il
00:19:32 apprend parce que c'est son premier poste. Et puis comme l'a dit
00:19:38 William, il a raison de tout faire pour pouvoir rester.
00:19:43 Parce que je pense que ce poste lui convient bien. C'est quelqu'un qui est
00:19:46 fédérateur, c'est un bosseur. Il aime le club. Quand il était là en tant que
00:19:53 joueur, c'était le capitaine du club. Et j'ai l'impression que les joueurs sont
00:19:56 derrière lui. Et moi je sais parce que j'étais dans le vestiaire avec Didier.
00:20:01 Quand Didier dit quelque chose, les joueurs écoutent. Parce qu'il a cette
00:20:05 aura, il a cette prestance. Et je suis sûr qu'il tient bien son vestiaire.
00:20:09 Donc lui, il a raison de vouloir continuer.
00:20:11 C'est la saison des trophées, des récompenses. Et les joueurs de l'OGC Nice,
00:20:16 en tous les cas un joueur de l'OGC Nice a été mis en avant lors des trophées
00:20:21 UNFP dans le 11 type de Ligue 1. Il s'agit de Kevren Thuram. Vote par les
00:20:27 joueurs de Ligue 1. Il a été élu parmi ses pairs.
00:20:31 Philippe, méritez-t-il pour toi que Kevren Thuram soit dans ce 11 type de Ligue 1
00:20:35 cette saison ? Pour moi oui. C'est un joueur que j'adore. Et puis le voir
00:20:40 parce que je crois que c'est le seul qui est... Tous les autres sont dans des
00:20:44 équipes qui jouent l'Europe. Donc c'est super pour lui, c'est super pour Nice.
00:20:50 Et puis en plus c'est les votes des joueurs.
00:20:55 C'est une récompense même si il a un peu baissé de niveau après balle.
00:21:00 Oui mais je pense que... Les votes ont été faits peut-être avant.
00:21:03 Peut-être avant mais bon ils ont pris sursis sur un ensemble de la saison.
00:21:08 Et je pense que sur la fin, comme l'avait très bien dit Didier Diga
00:21:11 lorsque Kevren s'est blessé, il a énormément joué de matchs cette saison.
00:21:16 Il avait quasiment joué tous les matchs de l'OGC Nice. Donc à un moment une baisse
00:21:19 de régime. Il avait été international aussi. Au-delà du temps dur en équipe de
00:21:24 France, c'est aussi la charge émotionnelle que ça représente d'aller jouer en
00:21:27 équipe de France avec son frère sous les yeux du papa. Donc il y avait plein de
00:21:30 choses aussi qui rentraient en compte et derrière un contre-coup est assez logique.
00:21:33 Et comme le souligne Philippe, c'est le seul joueur qui n'est pas dans une équipe
00:21:37 qui est européenne. Et je pense notamment à Thaudibaut. La différence avec Danso
00:21:41 se joue là-dessus. Danso il est avec Lens qui va finir deuxième. Thaudibaut il est à
00:21:44 Nice qui va finir huitième, neuvième. Donc c'est là que ça se joue et Kevren
00:21:49 pour moi la présence est méritée. Kevren Thuram en Angleterre il ferait
00:21:53 des ravages parce que c'est typiquement le joueur boxe-to-boxe que les
00:21:56 clubs anglais adorent. Ouais c'est un super joueur. Je pense qu'on pourrait être
00:22:00 voisin bientôt. J'ai entendu qu'il y a une équipe dans ma ville qui le voulait.
00:22:04 Avec un maillot rouge. Je peux pas le citer.
00:22:08 T'as une amante de colle si tu cites le nom de Liverpool.
00:22:11 Oui il peut pas citer le nom. Donc si il a besoin de contacts pour trouver une maison
00:22:18 ou quoi que ce soit. Ah tu fais aussi agent immobilier ?
00:22:21 Bah j'ai des contacts maintenant, ça fait un an. Je commence à connaître du monde.
00:22:24 S'il parle pas anglais je pourrais l'aider. Non mais blague à part, à chaque fois que
00:22:29 je regarde des matchs de Nice, on voit qu'il a quelque chose en plus.
00:22:34 Il attaque, il défend, il a qualité avec le ballon. Et puis il s'appelle Thuram.
00:22:42 Donc il a tout pour réussir. C'est vrai qu'il a la carte. Il est très
00:22:45 bien entouré. Khephren Thuram également. Thaudibo également a été honoré. Mais
00:22:51 ça cette fois ça a été du côté de l'aiglon de la saison. Jean-Claire Thaudibo.
00:22:54 Tout comme Badredi de Buonanni. Espoir de la saison pour ce joueur là.
00:23:00 Ce qui est drôle c'est que Thuram est dans l'équipe type de Ligue 1 mais il n'est
00:23:06 pas nommé aiglon de la saison. En revanche Thaudibo qui n'est pas dans l'équipe type
00:23:09 de Ligue 1, Vincent est nommé aiglon de la saison.
00:23:12 Je pense que Thuram, bien le joueur, il bénéficie aussi du fait qu'il n'ait pas une grande
00:23:18 concurrence cette année au niveau des milieux de terrain. À l'OM, Vertus ne fait pas
00:23:22 une saison exceptionnelle. À Monaco non plus, à Lyon non plus. Et puis Thuram on le voit
00:23:27 beaucoup dans cette équipe type. J'aurais certainement plus vu même un Dante qui réalise
00:23:33 une saison exceptionnelle, voire Thaudibo.
00:23:35 Moi je pense que Thaudibo a une réflexion très intelligente et très juste.
00:23:40 On va écouter l'air.
00:23:41 Quand il dit, quand c'est un défenseur qui est élu joueur de l'année, c'est qu'on
00:23:46 a fait une mauvaise saison. Donc j'espère que l'année prochaine je ne serai pas l'aiglon.
00:23:49 Je pense que c'est ça. C'est que les supporters en voyant la saison dans l'ensemble,
00:23:53 ils sont déçus sur le plan offensif. Ça ne marque pas les buts qu'ils voulaient.
00:23:56 Mais par contre on a beaucoup défendu et on a vu souvent Thaudibo faire des gros matchs.
00:24:01 Donc c'est Thaudibo qui est mis en avant.
00:24:02 Je pense que Dante fait une meilleure saison que Thaudibo.
00:24:05 Pour tout te dire, moi dans l'équipe RTL de l'année, j'ai mis Dante titulaire.
00:24:11 C'est pour ça que les votes, chacun a des opinions différentes. Mais je pense que les
00:24:20 deux ont quand même fait une bonne saison.
00:24:21 C'est la deuxième meilleure défense de l'année.
00:24:22 Après, préférence Dante, c'est une légende, 39 ans.
00:24:25 Il a été plus révélé peut-être Dante cette saison.
00:24:28 C'est vrai que quand tu es meilleur joueur de l'équipe, c'est le défenseur.
00:24:32 C'est plus impressionnant les interventions de Thaudibo, tout en puissance, dans les duels.
00:24:37 Dante, à part la classe absolue, c'est ses relances et les qualités qu'il peut avoir
00:24:41 en prime.
00:24:42 Mais j'y sais, dans le duel, il a quand même été impressionnant en début de saison.
00:24:46 On ne parlait que de lui et de Mario Lemina sous l'air Lucien Favre.
00:24:49 Je suis d'accord, mais j'y sais.
00:24:50 Moi, ce qui me dérange encore, et j'attends de voir, c'est pour ça qu'une saison de
00:24:53 plus à Nice, franchement, j'aimerais vraiment qu'il la fasse, mais sans une expulsion
00:24:57 à la 30e seconde, ni ce ballon, par exemple, à Strasbourg, où tu es pris dans le dos
00:25:03 dès la 30e seconde.
00:25:05 C'est deux petites erreurs sur une saison.
00:25:08 Mais s'il veut justement atteindre ce top-là, devenir un défenseur titulaire à Liverpool,
00:25:14 à City ou à United, je pense qu'il doit gommer ces petites erreurs-là.
00:25:17 Mais il le sait.
00:25:18 C'est pour ça qu'une vraie saison complète à Nice, je l'espère.
00:25:22 On me demande pas mon avis.
00:25:25 Après la petite vidéo, il y a un conducteur, il y a un ordre.
00:25:31 Mais il va dire Dominique Baratelli, le joueur de l'année.
00:25:33 Ça va arriver.
00:25:34 Mais comme Will a en partie spoilé la réaction d'Otto Dibou, on va quand même l'écouter
00:25:43 devant la caméra de GCNICE TV.
00:25:45 Ça fait plaisir.
00:25:46 C'est un honneur de recevoir ce trophée individuel.
00:25:52 Lorsque c'est un défenseur qui gagne un prix individuel, c'est que ça ne s'est pas forcément
00:25:57 bien passé durant la saison.
00:25:59 Comme je l'ai dit, j'espère l'année prochaine ne pas l'avoir.
00:26:03 Que ce soit un attaquant et qu'on fasse une très très belle saison, collectivement parlant.
00:26:10 Je suis vraiment très heureux de l'avoir eu.
00:26:11 Je remercie toutes les personnes qui m'ont soutenu, qui m'ont aidé.
00:26:16 J'en profite pour remercier mes coéquipiers.
00:26:19 En particulier, Dante, avec qui j'apprends énormément.
00:26:24 J'apprends encore de lui.
00:26:26 Je le remercie parce que c'est mon acolyte.
00:26:29 C'est mon acolyte numéro un sur le terrain.
00:26:31 Après, je remercie forcément le staff.
00:26:35 Le staff pour tout le boulot qu'ils font en dehors.
00:26:37 Et qui m'aide énormément dans ma progression.
00:26:41 Voilà donc Jean-Claire Thaudibaut, élu aiglon de la saison à l'OGC Nice.
00:26:46 Là, je vais te donner la parole.
00:26:48 Est-ce que tu aurais voté pour lui ?
00:26:51 Moi, j'aurais voté pour les deux.
00:26:55 Parce qu'ils ont fait une très belle saison.
00:26:59 Maintenant, je voudrais juste vous ramener un tout petit peu à la raison.
00:27:02 Parce qu'à mon époque, Kataninsky mettait 10 buts par saison minimum.
00:27:09 Ils ont marqué combien Thaudibaut et Dante ?
00:27:12 Dante, 1.
00:27:13 C'est ce qu'il leur manque.
00:27:15 Oui, mais tu es arrivé là pour le coachon.
00:27:17 Tu as tout à fait raison.
00:27:18 Et je voudrais aussi te recadrer.
00:27:20 Oulà, dissiper mon frottis.
00:27:23 Tout à l'heure, tu as parlé de la carte pour Thuram.
00:27:25 Je ne voudrais pas que Kevrain Thuram se résume au nom de son père.
00:27:31 C'est quand même un super joueur de foot.
00:27:33 Mais c'est une réalité quand même.
00:27:35 Son père est proche de Didier Deschamps.
00:27:37 Sans être proche.
00:27:39 Il s'appelle Thuram, il y a une dynastie.
00:27:42 Il y a une image extérieure.
00:27:44 Ça aide.
00:27:45 Bien sûr que ça aide.
00:27:47 Mais bon, ce garçon a tout pour lui.
00:27:49 Mais c'est évidemment sur ses qualités aussi qu'il est sujet.
00:27:51 Il est touchant aujourd'hui.
00:27:53 Il n'aurait pas été équipe de l'année juste par son nom.
00:27:55 Je pense que les gens voient sa qualité.
00:27:59 Mais forcément, il va être rattaché à son père.
00:28:01 Il y a des...
00:28:03 Vas-y, vas-y, va me faire ton pensée.
00:28:05 Il s'auto-censure.
00:28:07 J'allais déraper.
00:28:09 Tu as raison de t'auto-censurer.
00:28:11 Ça ne veut pas toujours tout dire.
00:28:13 Ah oui, on t'a vu venir m'en avoir là tout à l'heure.
00:28:15 Avec Nils.
00:28:17 Bois de Nani, mon cher Will, aussi églon de l'espoir de la saison.
00:28:21 Ça c'est indiscutable.
00:28:23 Bois de Nani, notre petite pépite pour les années à venir.
00:28:27 Un garçon plein de fraîcheur.
00:28:29 Qui a encore aussi une belle marge de progression devant lui.
00:28:33 Notamment physiquement.
00:28:35 Il reste encore un peu frêle au contact.
00:28:37 Mais par contre, cette qualité d'aller toujours vers l'avant.
00:28:41 De provoquer un super pied.
00:28:43 Des centres.
00:28:45 Ce qui manque beaucoup.
00:28:47 Côté dribbler, côté fantasque.
00:28:49 Ce but, on se rappelle qu'il avait mis un peu à la Ben Arfa.
00:28:51 On se rappelle, Florent Guizolfi avait été séduit en...
00:28:55 En stage.
00:28:57 En combien ? 30 minutes de jeu.
00:28:59 Rapidement.
00:29:01 Ça montre tout l'espoir qu'a le club en ce garçon.
00:29:05 Et nous aussi.
00:29:07 Il faut juste rappeler qu'il a fallu être prêté.
00:29:09 Et il y est resté une deuxième partie de saison.
00:29:13 Ça se joue à l'arrivée de Florent Guizolfi.
00:29:17 Il le voit lors d'un match amical en stage.
00:29:19 Didier Ligard en amont lui avait dit "Regarde-le, je ne pensais pas forcément me donner l'idée de le prêter".
00:29:23 Philippe, ça va ?
00:29:25 Ça va, on ne te dérange pas ?
00:29:27 Non, non, non.
00:29:29 Il y a des priorités. C'était ma fille.
00:29:31 Ça va, alors embrasse-la pour nous.
00:29:33 Tout va bien.
00:29:35 Tu peux filmer.
00:29:37 Il m'a fait peur.
00:29:39 Vous parlez de quoi, là ?
00:29:41 On va juste terminer sur Thaudibaut et Thu1.
00:29:43 Parce qu'on sait évidemment qu'ils sont très convoités pour la saison prochaine.
00:29:47 Et Didier Ligard est intervenu au sujet de ces deux joueurs.
00:29:51 Je ne veux pas qu'ils partent.
00:29:53 Après, quand je réponds de cette manière, forcément, c'est un peu égoïste.
00:30:05 Parce qu'ils auront très certainement des opportunités d'évoluer dans des grands clubs.
00:30:11 Mais moi, pour le bien du club, c'est des joueurs exceptionnels que je souhaite garder.
00:30:20 Après, c'est le rôle du directeur sportif.
00:30:24 Je sais qu'il s'est déjà attelé à ça.
00:30:28 Si cela doit arriver, de trouver la meilleure solution possible pour qu'on continue de performer.
00:30:37 Mais j'espère les garder.
00:30:40 Je pense comme tout le monde ici.
00:30:44 Parce que c'est des super joueurs.
00:30:48 C'est très difficile aujourd'hui de dire ce qui va se passer.
00:30:52 Entre les intérêts et les offres, bien souvent, il y a un fossé.
00:30:59 Si tout le monde est gagnant, tant mieux.
00:31:02 C'est la plus belle des choses.
00:31:04 Et s'il reste, forcément, je serai très heureux.
00:31:07 Voilà, donc Didier Ligard qui ne veut pas que Jean-Claude Thaudibaut et Kévin Thuram quittent l'OGC Nice.
00:31:13 Ce sera quand même compliqué de les garder les deux ensemble, certainement.
00:31:17 On en reparlera évidemment dans cette prochaine émission.
00:31:20 Mais on a un gros actionnaire, non ?
00:31:22 Oui, oui, oui.
00:31:23 Ineos. Enfin, le gym quoi.
00:31:25 Oui, ce matin aussi.
00:31:27 Un gros actionnaire.
00:31:28 Bien sûr.
00:31:29 Que l'on salue.
00:31:30 On passe au pour-contre.
00:31:32 On passe au pour-contre.
00:31:34 Et regarde l'émission d'ailleurs.
00:31:36 On va tout de suite, ça concerne Youssef Atal, ce pour-contre.
00:31:40 Et on va être bien clair dès le départ, ce n'est pas l'homme, évidemment, que...
00:31:43 Qui est pas la m*rde.
00:31:44 Que... Comment ?
00:31:45 C'est pas l'homme que l'on va attaquer.
00:31:47 Parce que l'homme, évidemment, ça fait beaucoup de peine ces blessures à répétition.
00:31:51 Mais il faut quand même se poser la question d'un point de vue sportif.
00:31:54 Faut-il encore compter sur Youssef Atal, qui une nouvelle fois s'est blessé lors du dernier match à Montpellier ?
00:32:01 Je vais donner la parole.
00:32:03 Moi je vais faire très court.
00:32:05 Quel autre joue arrière-droite de Ligue 1 donne autant de sensations que Youssef Atal sur un terrain de football ?
00:32:11 Il n'y en a pas.
00:32:14 Dès qu'il rentre sur le terrain, c'est un joueur absolument fantastique.
00:32:18 À Montpellier, il est rentré, un bon ballon vers l'avant, ça fait but,
00:32:21 et réduction du score, il change déjà le cours du match.
00:32:23 Quand il a le ballon dans les pieds, Atal, on regarde et on dit "Qu'est-ce qu'il va faire ?
00:32:27 Est-ce qu'il va provoquer ? Est-ce qu'il va déborder ? Est-ce qu'il va centrer ? Est-ce qu'il va...
00:32:30 Il y a toujours quelque chose.
00:32:31 S'il n'avait pas eu ces blessures, c'est au-dessus de Achraf Hakimi pour moi, Youssef Atal.
00:32:35 Donc pour moi, il n'y a pas question de blesser.
00:32:38 C'est malheureux ces blessures, mais son talent fait qu'il faut y croire encore et encore et encore.
00:32:42 En rappelant, Vincent, avant de te donner la parole, qu'il lui reste un an de contrat à Youssef Atal.
00:32:46 À toi.
00:32:47 Je suis très embêté parce que c'est un garçon que j'aime beaucoup et qui a un talent, comme on m'a dit,
00:32:51 assez singulier et qui est pour moi l'un des meilleurs latéraux de Ligue 1 quand il est à 100%.
00:32:56 Malheureusement, Youssef, ça fait deux ans, voire trois ans, qu'il est pollué par plein de pépins physiques.
00:33:02 Là, cette année, j'ai vu son temps de jeu. C'est sa pire saison sur le plan des minutes jouées.
00:33:08 Donc c'est hyper compliqué en tant qu'observateur de se dire, la saison prochaine, je mise sur Youssef Atal
00:33:17 en tant que numéro un à ce poste de latéral droit.
00:33:20 Un poste qui est tellement important aujourd'hui dans le foot moderne, qui demande des répétitions, des forts.
00:33:24 On repart souvent avec eux dans des relances courtes.
00:33:28 Et aujourd'hui, Youssef Atal, malheureusement, c'est compliqué de miser sur lui comme d'un titulaire indiscutable.
00:33:35 Moi, ce que je ferais, c'est évidemment de garder Jordan Lotomba parce que c'est une valeur sûre.
00:33:40 Et Youssef Atal, que ce soit une sorte de joker de luxe, en espérant que son corps le laisse enfin en paix
00:33:48 parce que c'est un garçon qui le mérite. Il se donne en plus les moyens de performer, enfin.
00:33:54 Mais c'est en effet compliqué aujourd'hui de se dire que Youssef Atal va te faire une saison à 90% de matchs joués.
00:34:01 Niels, tu as déjà joué avec des joueurs très talentueux, quasiment indispensables dans une équipe,
00:34:05 mais qui se blessaient régulièrement et qui, du coup, n'arrivaient pas à passer un cap. Ça t'est arrivé ?
00:34:10 Il y en a beaucoup. Enfin, il y en a quelques-uns, malheureusement.
00:34:14 Cette année, pour ceux qui suivent un peu l'Angleterre dans notre équipe, on a Dominique Calvert-Lewin,
00:34:18 un tacant international anglais, qui est jeune, qui a 25 ans.
00:34:22 Ça fait pareil de deux ans qu'il ne peut pas enchaîner plus de trois matchs sans se blesser.
00:34:29 Après, pour répondre à la question, je ne sais pas, ce n'est pas moi de juger, mais ça fait de la peine pour les joueurs.
00:34:35 Parce qu'on sait que, nous, les joueurs, les blessures, c'est le pire ennemi.
00:34:40 Et qu'il n'y en a qu'une très jeune.
00:34:42 Exactement. Mais se blesser à répétition, c'est compliqué. Je ne le connais pas à Tal,
00:34:49 mais apparemment, Vincent dit qu'il fait tout pour rester en forme.
00:34:52 Mais malheureusement, des fois, le corps lâche. Donc, c'est compliqué pour lui.
00:34:57 J'espère que, que ce soit à Nice ou ailleurs, il puisse pouvoir enchaîner les matchs.
00:35:00 Parce que le premier impacté, c'est lui. Ça va être très dur psychologiquement.
00:35:06 C'est malheureux. Franchement, ça fait de la peine. Parce que c'est un bon gamin.
00:35:09 Et surtout, encore une fois, c'est un joueur sensationnel.
00:35:12 Tu vas au stade pour voir ce genre de joueur.
00:35:16 Philippe, faut-il compter sur Youssef Atal la saison prochaine ?
00:35:19 En fait, ils ont un peu la même opinion. Parce qu'ils le gardent tous les deux.
00:35:25 Il n'y en a pas un qui dit qu'il faut s'en séparer.
00:35:28 Ce n'est pas la question. On ne l'a pas dit. Faut-il se séparer d'Youssef Atal ?
00:35:31 Faut-il construire autour d'Youssef Atal ?
00:35:33 Il ne peut pas construire autour de lui.
00:35:37 Après, c'est comme dans tout.
00:35:39 Ou tu es pragmatique et tu fais le constat, combien il a joué, et c'est difficile.
00:35:47 Ou alors, tu es dans l'humain, dans l'affectif, et puis dans les sensations.
00:35:53 Moi, je suis de ce côté-là.
00:35:55 Et donc, pour moi, le foot, ça reste encore un spectacle.
00:35:58 Et un club de foot, ça peut être encore un peu l'humain.
00:36:01 Donc, moi, Youssef Atal, je compte sur lui.
00:36:08 Mais c'est vrai que moi, maintenant, chaque fois qu'il rentre dans un match, je suis angoissé.
00:36:13 Dès qu'on le voit tomber par terre, dès qu'il grimace...
00:36:17 C'est ce qui ne fait pas tellement semblant. À Montpellier, où il y était, le premier duel, le tampon qu'il prend,
00:36:22 il passe tout près d'une fracture thymapéronée.
00:36:25 Non mais là, ce n'est pas trop de sa faim.
00:36:27 Les adversaires, peut-être que ça, aussi, ils connaissent sa fragilité.
00:36:31 Peut-être qu'il y a des plus franco sur lui.
00:36:32 Quand tu donnes tout, c'est un risque aussi.
00:36:34 Parce qu'il aime bien aller... Des fois, il a l'impression qu'il ne va pas avoir le ballon, et il se jette.
00:36:39 Ah oui, il y va comme à l'entraînement, en fait.
00:36:42 À l'entraînement, pareil, il va à 200%.
00:36:45 Mais je me rappelle une petite séquence qui montre aussi son talent de joueur.
00:36:48 Avec Teji Savani, ils ont un peu souri tous les deux parce qu'il a tenté un petit point sur Teji.
00:36:52 Et Teji, ça l'a fait rire.
00:36:54 Mais voilà, c'est ce genre de joueur qu'on aime.
00:36:57 Un joueur frisson.
00:36:59 Et de toute façon, on le disait, il lui reste un an de contrat.
00:37:01 Aujourd'hui, dans cette situation-là, il est invendable.
00:37:04 Il n'y a pas un club qui va lâcher quelques millions d'euros sur lui.
00:37:08 Ça va s'impliquer.
00:37:09 Alors qu'il y a quelques années, c'était 20-30 millions.
00:37:12 Et il y avait vraiment le PSG, l'Atlético-Madrid, tous les gros clubs qui étaient sur lui.
00:37:16 C'est triste, en fait.
00:37:17 Je me rappelle une phrase de Jean-Michel Aulas qui disait "Quand il y a le marché, il faut vendre".
00:37:20 On aurait peut-être dû...
00:37:21 Youssef, c'est un 96, je crois que c'est le temps d'acquérir.
00:37:25 C'est pas fini, vous dites cette douleur.
00:37:27 Non, non, non.
00:37:28 Il a 26 ans, 27 ans.
00:37:29 Il peut se remettre.
00:37:30 Effectivement, et c'est évidemment ce qu'on souhaite pour lui.
00:37:34 On passe à l'indiscret de la semaine.
00:37:36 C'est plutôt un gros indiscret, mon cher Vincent, cette semaine.
00:37:39 Parce qu'il y a un changement de cap du côté du projet INEOS.
00:37:43 Disons que le fameux...
00:37:45 On a eu l'été dernier le projet plaisir, Lucien Favre, le beau jeu, le retour du spectacle Allianz.
00:37:50 La Ligue des champions, tout ça.
00:37:51 Qui a été un retentissant échec.
00:37:54 Après, on nous a promis un petit peu le projet INEOS 3 avec l'arrivée de Jean-Claude Blanc.
00:37:58 Les grandes annonces apparemment en mois de février.
00:38:00 On les attend encore.
00:38:02 On était peut-être censé presque rivaliser avec le PSG.
00:38:05 On est loin de tout ça aujourd'hui, on l'a bien compris.
00:38:08 INEOS cherche à racheter Manchester United.
00:38:10 Mais quoi qu'il arrive, la tendance aujourd'hui, c'est un projet beaucoup moins prestigieux
00:38:14 que celui d'aller rivaliser avec le PSG.
00:38:16 Mais c'est aussi de redonner vie à ce club-là.
00:38:20 Et redonner aussi une certaine identité en allant chercher des joueurs qui correspondent à ce que les gens veulent voir.
00:38:28 Des garçons avec énormément d'entrain, une équipe qui va de l'avant.
00:38:32 Florent Guizolfi a réussi ça à Lens et c'est un peu ce qu'il a envie de mettre en place.
00:38:37 Lens n'est peut-être pas dans le jeu toujours très bien huilé.
00:38:40 Mais par contre, il y a énormément de cœur, une équipe qui va de l'avant.
00:38:43 Et Nice, je pense, va tendre vers ça avec une enveloppe sur recrutement peut-être moins énorme que celle qui avait été promis.
00:38:53 Mais il y aura toujours la capacité quand même de faire des transferts à 10, 15 millions.
00:38:57 Et on l'a vu à Lens, Florent Guizolfi a quand même l'intelligence et la capacité de surtout créer un ensemble complémentaire
00:39:05 et qui a envie de se battre pour une cause commune.
00:39:09 Et ce n'est pas interdit de voir l'an prochain l'OGC Nice aller se battre pour le top 5
00:39:15 parce que la concurrence n'est pas non plus si féroce à mes yeux.
00:39:18 Philippe, toi qui n'as toujours rien compris au projet INEOS.
00:39:21 Il change sans arrêt.
00:39:23 Voilà, tel que vient de te l'expliquer Vincent, qu'est-ce que tu penserais de ce INEOS saison 4, saison 5 ?
00:39:29 Je ne sais plus moi.
00:39:30 Il y a eu le projet Fournier, le projet Pha.
00:39:32 Quand on promit la lune, on a eu le bitume.
00:39:37 Donc peut-être s'ils nous promettent un truc moindre, peut-être que là, ça sera bien.
00:39:43 Parce que surpris, c'est ça que tu veux dire ?
00:39:44 Oui, oui, je ne sais pas.
00:39:46 C'est une petite déception quand même, oui, parce que concurrencer avec le PSG,
00:39:50 j'imagine que les supporters avaient envie d'entendre ça ou de faire ça à un moment donné
00:39:55 quand il y a un richissime propriétaire à la tête du club.
00:39:58 On sait le budget du PSG, on ne dit pas qu'on va concurrencer le PSG.
00:40:01 La déception, ça fait un petit moment qu'elle y est, sur ce projet INEOS.
00:40:05 J'ai toujours incompris.
00:40:06 Parce que même quand ils ont dit, soit disant, concurrencer le PSG,
00:40:10 je n'ai pas vu moi la réelle motivation de concurrencer le PSG avec Joe Bryant, Sorensen et Machiaviti.
00:40:16 Donc je suis désolé, je n'ai jamais vu ce projet-là.
00:40:19 Donc ce nouveau projet à réduire la voilure, on va finir à jouer le Manchester.
00:40:23 Moi, je ne pense pas justement, parce que quand tu vois Lens capable de rivaliser sur toute une saison avec le PSG
00:40:32 et d'être pas très loin sur la fin de saison de se tirer la bourre pour le titre de champion de France,
00:40:37 avec pas des grands joueurs, il y a quand même une défense, Jonathan Grady, c'est un soldat.
00:40:43 Bon, Medina, c'est un quelqu'un de brillant, mais au milieu, Abdul Samed, c'est un soldat.
00:40:50 Sotoka, Thomas Hodge, voilà, en Ligue 1, peut-être qu'il manque pas grand-chose.
00:40:54 Moi, je pense à cette équipe de Nice pour aller plus haut.
00:40:57 Un arrière-gauche, enfin, peut-être deux milieux et deux ailiers.
00:41:01 Mais attention, t'auras pas tous les ans ce PSG-là de Galchier et de Messi qui marchent.
00:41:05 Bien sûr, rivaliser avec le PSG.
00:41:07 Je pense que c'est le haut de tableau, je pense, le plus faible de ces dernières années en nombre de points.
00:41:12 Il y avait quelque chose à faire.
00:41:13 Cette année, mais peut-être que l'année prochaine.
00:41:15 Il y a beaucoup de points, je crois.
00:41:16 Quand je vois Rennes, combien de matchs ils ont perdus, ils sont encore en course pour l'Europe.
00:41:20 Monaco, combien de matchs ils ont perdus, et ils peuvent encore finir Européens.
00:41:23 Non, mais Européens, 6e, là. On se bat pour la 6e place.
00:41:26 L'année prochaine, t'as quand même 4 places pour la Ligue des Champions.
00:41:31 Donc, peut-être l'année où il y a le plus de places pour la Ligue des Champions, on t'annonce qu'on va réduire la voilure.
00:41:37 Moi, je comprends plus rien.
00:41:38 T'as raison, oui.
00:41:39 Merci.
00:41:40 Je peux comprendre ses arguments, mais moi, je ne suis pas persuadé que c'est en arrosant absolument que tu crées une équipe.
00:41:47 Surtout quand t'as rien à proposer sur le plan sportif aux joueurs.
00:41:51 Aujourd'hui, tu vas arriver sur le marché, tu vas dire "Ah ouais, je te donne 40".
00:41:54 Un joueur aujourd'hui, est-ce qu'il va venir à la Jocelyne pour ne pas jouer de Coupe d'Europe ?
00:41:58 Il va venir pour quoi ?
00:42:00 Prendre un gros salaire.
00:42:02 Mais par contre, si tu vas chercher des joueurs qui ont la mentalité, qui aiment le projet, qui aiment la ville.
00:42:08 Vous me voyez venir un peu.
00:42:10 On va voir après.
00:42:11 Mais c'est peut-être ça aussi, créer une unité.
00:42:14 Créer un club en élan.
00:42:15 C'est Guizolfi qui peut le faire.
00:42:17 Exactement.
00:42:18 Mais c'est pour ça que je dis que le Garanza, et ce qui est rassurant aujourd'hui, c'est que t'as Florent Guizolfi.
00:42:22 Je partage absolument les arguments de Will, s'il n'y avait pas eu ce garçon à la tête du club.
00:42:27 Si demain il part, et que tu te retrouves avec les pimpins qui ont fait leur truc l'an dernier, là tu joues le maintien.
00:42:33 Non mais il y a un pimpin qui est toujours là et qui continue aussi d'avoir sa voix.
00:42:36 Donc c'est compliqué.
00:42:38 Guizolfi, on me dit 100% décisionnaire, banco, je suis content.
00:42:42 Quand je vois ce qui se passe aujourd'hui, je suis inquiet.
00:42:45 Niel, comment tu juges un petit peu ce projet INEOS à l'OGC Nice ?
00:42:49 Est-ce que tu as compris quelque chose toi aussi ou pas ?
00:42:52 Moi je ne juge pas le projet INEOS.
00:42:55 C'est compliqué.
00:42:57 Ils sont dans le foot, on ne sait jamais ce qui peut se passer.
00:43:02 Mais c'est vrai qu'il y a eu pas mal de changements de cap.
00:43:06 Je pense que les gens qui suivent le gym et les supporters ont envie que les propriétaires du club soient honnêtes avec eux.
00:43:15 Qu'ils prennent une direction et qu'ils s'en tiennent.
00:43:18 Parce que je pense que ce n'est pas possible de construire un projet en six mois, en une saison.
00:43:25 Ce n'est pas possible.
00:43:26 Et de le changer, quand on change un projet, quand on change un entraîneur, quand on change une idée de recrutement,
00:43:31 on repart à zéro.
00:43:32 Et ça ne fait que repousser, repousser, repousser les futurs succès du gym.
00:43:37 Je suis assez d'accord avec Vincent.
00:43:40 Je pense que maintenant il faut qu'il y ait une ligne directrice et que le club s'en tienne une bonne fois pour toutes.
00:43:46 Et je pense que c'est ce qu'il faut, de la continuité.
00:43:49 Quand on fait cette saison exceptionnelle avec Lucin Favre, vous vous rappelez le nom de certains membres du 11 ?
00:43:56 Le Marchand, Paul Bays, Cosiello, Rémi Walter.
00:44:00 Jean-Luc Alcieri.
00:44:01 Et les actionnaires c'était qui ?
00:44:02 Ce n'était pas Ineos.
00:44:03 C'est pour ça que je dis ça.
00:44:04 Ce que je veux dire c'est qu'aujourd'hui, construire un effectif, une unité, ce n'est pas impossible.
00:44:15 Le plus dur c'est ça.
00:44:18 Est-ce que Ineos n'aurait pas pu le faire dès leur arrivée ?
00:44:21 Ce n'était pas possible avec Julien Fournier, avec Ineos, de le faire dès le début ?
00:44:24 Tu as tenté.
00:44:25 C'était cohérent.
00:44:30 Tu ne fais pas des saisons horribles.
00:44:32 Je me dis que pourquoi pas.
00:44:35 Je suis d'accord avec Nile quand ils parlent de continuité.
00:44:38 Quand on voit Séville, ils ont gagné 7 Europe Allianz.
00:44:43 Ils ont quand même changé 3 fois d'entraîneur.
00:44:46 Mais encore une fois, vous avez vu les noms de cette finale ?
00:44:50 Il n'y a que des garçons à l'aroma.
00:44:52 Il n'y a que des tauliers.
00:44:53 À Séville, tu sens aussi une unité.
00:44:55 Lucas Ocampos, sur son côté, ce sont des garçons qui ont du cœur, de la moelle.
00:45:00 Mais ça travaille bien.
00:45:02 Je n'ai jamais vu aucun coach satisfait de bosser avec Ineos sur tous les plans.
00:45:06 Galtier, c'était un échec.
00:45:07 Lucien, c'est un échec.
00:45:08 Didier Diguere, il est encore dans le flou.
00:45:10 Ça, c'est un problème parce que je changeais beaucoup d'entraîneur.
00:45:12 Moi qui suis joueur dans une équipe, parce que les méthodes d'entraînement ne sont pas les mêmes.
00:45:16 Les discours ne sont pas les mêmes.
00:45:18 La façon de travailler, de préparer les matchs, toutes ces choses-là changent.
00:45:22 Et pour les joueurs, c'est compliqué de s'adapter rapidement parce qu'on a une pression de résultat.
00:45:27 Et des fois, il y a un entraîneur qui arrive, le courant ne va pas passer ou le discours ne va pas passer auprès des joueurs.
00:45:33 Mais c'est un peu la mode.
00:45:35 Ce serait le sixième.
00:45:36 Marseille va encore changer.
00:45:37 Mais c'est ça le problème.
00:45:38 Maintenant, il y a une pression sur les clubs.
00:45:40 Il y a une pression mise par les supporters.
00:45:44 Et dans le foot, il n'y a plus le temps.
00:45:47 Et le problème, c'est que des fois, les décisions sont prises dans la précipitation.
00:45:52 Et comme je l'ai dit, ça ne fait que repousser.
00:45:54 Parce que Nice, changer d'entraîneur tout le temps, tout le temps, tout le temps, ça ne fait que...
00:45:58 Le club ne progresse pas.
00:46:00 Pour progresser, il faut travailler ensemble.
00:46:01 Il n'y a pas de continuité.
00:46:02 Ce serait le sixième, quand même, depuis 2019, si Nice venait à changer d'entraîneur.
00:46:05 Tu te rappelles qu'avec Puel, vous avez perdu sept fois d'affilée.
00:46:08 Et ça n'a pas bougé.
00:46:10 Et t'as fait de la force en Européen.
00:46:12 Voilà ce que l'on peut dire sur le changement de cap de l'OGC Nice et du projet INEOS.
00:46:17 N'oubliez pas, tout à l'heure, l'entretien exclusif que nous a accordé Hugo Lloris,
00:46:22 l'ancien capitaine de l'équipe de France.
00:46:24 Il y a plein de choses intéressantes à écouter et à voir dans cet entretien.
00:46:27 Mais avant cela, on va vous proposer un petit clip sur la cinquantième de Gym Tonic.
00:46:33 C'était la semaine dernière.
00:46:34 On a fait une belle soirée du côté de l'Allianz Riviera avec plein d'anciens du gym.
00:46:38 Voici le résumé de cette soirée préparée par Franck Fernandez.
00:46:42 Gym Tonic, c'est tonique.
00:46:44 Et ça parle du gym.
00:46:45 C'est la cinquantième émission et nous sommes toujours aussi enthousiastes.
00:46:49 C'est une super émission et l'OGC Nice fera toujours des battres.
00:46:53 Personnellement, Gym Tonic, c'est une émotion particulière.
00:46:57 Parce que c'est notre club, c'est notre vie, c'est notre enfance.
00:47:01 C'est tout un pan de notre vie qu'on peut amener sur le plateau de Nice Matin.
00:47:05 Cette soirée est fantastique parce qu'il y a les joueurs de toute une génération.
00:47:09 De quand j'étais petit, que j'allais au stade, les joueurs actuels.
00:47:13 C'est une soirée d'émotions fortes.
00:47:15 Soirée de retrouvailles, soirée d'images, de souvenirs qui remontent à la surface.
00:47:30 Personnellement, je suis très fier qu'on fête cette cinquantième avec vous.
00:47:35 C'est une vraie réussite.
00:47:36 On est vraiment très heureux de vous réunir ici ce soir.
00:47:40 Ce soir, à l'Allianz Riviera, c'était l'évidence.
00:47:44 Et puis surtout, un grand merci à ceux qui nous suivent, les supporters de l'OGC Nice
00:47:48 qui témoignent souvent de leur affection sur les réseaux sociaux.
00:47:51 Merci au groupe Nice Matin, je suis très fier et très honoré vraiment de présenter cette émission.
00:47:55 Moi, je souhaite une très longue vie à Gym Tonic.
00:47:58 C'est une émission sincèrement très agréable.
00:48:00 Je ne regarde pas beaucoup, mais celle-là, je la regarde.
00:48:02 Le Gym, c'est le ray à côté de son papa.
00:48:04 C'est Baratelli qui s'envole.
00:48:06 C'est la signature de Julien Jarizy dans Nice Matin.
00:48:09 C'est une passion qui ne prend jamais de RTT.
00:48:11 Ce soir, je suis heureux de voir deux familles réunies, celle du Gym et celle de Nice Matin.
00:48:15 Entre nous, ça n'a pas toujours été simple, mais ça a toujours été fort.
00:48:18 Le foot, c'est ça, des joueurs qui partent, mais qui ne disparaissent jamais.
00:48:21 Ce soir, on est 100, on est 1 000. Merci à tous.
00:48:23 [Musique]
00:48:37 Voilà donc cette soirée Gym Tonic.
00:48:40 C'était un super moment, Philippe.
00:48:41 On a passé avec tous ces anciens qui étaient là.
00:48:43 La larme à l'œil avec Dominique Bartelli.
00:48:45 Une petite parenthèse enchantée.
00:48:47 C'était top et on remercie encore tous ceux qui ont mis en place cette soirée.
00:48:52 On a eu la visite aussi de Dante et Thuram.
00:48:55 On les a mis sur la vidéo.
00:48:56 Thuram, Matal, Boulka, Lothomba, ils sont tous là.
00:48:59 Voir Thuram parler avec Toko.
00:49:01 Anna Bontenguet-Toko, c'était exceptionnel.
00:49:03 Pour moi, c'est le résumé de la soirée.
00:49:05 Nile, on va passer à toi.
00:49:07 Cette saison avec Everton, le maintien acquis à la dernière journée.
00:49:11 Vous avez tremblé un peu quand même.
00:49:12 On a eu chaud.
00:49:13 J'étais sur le banc.
00:49:15 Jusqu'à la 60e, on était relégués.
00:49:21 Parce que Leicester était en train de gagner.
00:49:23 On devait gagner.
00:49:24 Nous, il y avait 0-0.
00:49:25 Je n'étais pas sur le terrain.
00:49:26 J'étais encore plus stressé.
00:49:27 Quand on est sur le terrain…
00:49:28 Sans trahir un petit secret, si vous aviez été regalé, tu ne serais pas sur ce plateau aujourd'hui.
00:49:32 J'avais dit à Vincent Ferré.
00:49:34 Je ne suis pas trop média.
00:49:36 J'aime bien rester discret.
00:49:38 C'est les vacances.
00:49:39 Vincent m'avait proposé, comme on dit ce matin, et Nice c'est la maison.
00:49:43 Je ne veux pas venir avec le point à l'orignal de la saison.
00:49:47 Tu as joué 10 matchs, vous avez été relégués.
00:49:49 Qu'est-ce que tu en penses ?
00:49:51 Là, t'arrives tranquille.
00:49:53 J'arrive, la pilule passe un peu mieux.
00:49:56 Après, ça arrive.
00:49:57 C'est comme ça.
00:49:58 Mais on a assuré l'essentiel.
00:49:59 Première saison avec Everton.
00:50:01 Compliquée, parce qu'on parlait tout à l'heure du changement d'entraîneur.
00:50:04 Il y en a eu.
00:50:05 Tu as débuté avec Franck Lampard.
00:50:06 C'est lui qui veut te faire venir au club.
00:50:07 Et puis après, derrière, c'est un peu plus compliqué avec un autre entraîneur.
00:50:10 Ça a été une saison…
00:50:13 C'est pas trop long.
00:50:14 On n'est pas retransmis en Angleterre.
00:50:16 Oui, mais Nice a l'intention d'avoir son avis sur cette saison.
00:50:19 Et pour toi, dans le jeu, tu le disais, c'était un match vécu sur le banc.
00:50:23 Ça a été une saison un peu plus compliquée.
00:50:25 Oui, ça a été compliqué.
00:50:26 Comme je l'ai dit, on avait plutôt bien commencé.
00:50:29 Puis après, on a eu une période de moins bien, c'est vrai.
00:50:33 En Angleterre, ils n'ont pas le temps.
00:50:34 En Angleterre, on perd 3-4 matchs d'affilé.
00:50:37 Ils ont la pression des supporters.
00:50:40 Le club, surtout Everton.
00:50:42 Sur les 5-6 dernières années, je disais, Nice 6 entraîneurs, mais Everton, ça doit être 20.
00:50:47 C'était quoi les ambitions avec Lampard au départ, en plus ?
00:50:52 L'année dernière, Lampard était arrivé à 4 mois de la fin de saison.
00:50:56 Le club était déjà mal.
00:50:57 Ils les avaient maintenus.
00:50:58 Cette année, c'était le projet.
00:51:00 C'était de se réinstaurer dans le haut du tableau, dans la première partie du tableau.
00:51:04 Surtout avec l'effectif qu'on a à Everton.
00:51:07 Ils ne lui ont pas donné le temps.
00:51:09 On a changé d'entraîneur en janvier, à la mi-saison.
00:51:13 Du coup, pareil, c'est un changement de cap.
00:51:16 Au final, on a assuré le maintien.
00:51:18 J'espère que l'année prochaine, avec une vraie préparation, on va pouvoir rebondir.
00:51:23 Quand tu parles de pression des supporters, du public, est-ce que c'est comme en France ?
00:51:28 Chez certains clubs, il y a des comptes à rendre ?
00:51:32 Comment ça se passe là-bas ?
00:51:34 C'est un peu différent.
00:51:36 En Angleterre, par exemple, ici, ça se passe mal.
00:51:40 Les supporters vont au club directement.
00:51:42 En Angleterre, les supporters ne viennent pas.
00:51:46 Déjà, il n'y a aucun entraînement ouvert au public.
00:51:48 Ils ne sont pas autorisés à autre chose en entraînement.
00:51:50 Donc, ça, c'est différent.
00:51:51 Mais, par contre, au stade, tu as 40 000 personnes qui te sifflent de la première à la dernière minute.
00:51:58 Qui attendent au stade les dirigeants du club.
00:52:04 C'est un peu comme ça.
00:52:06 Et Everton, c'est un des clubs avec les supporters les plus chauds en Angleterre.
00:52:11 Donc, c'est vrai qu'ils n'ont pas de pouvoir.
00:52:13 Parce qu'au final, ils ne sont pas décisionnaires.
00:52:15 Mais les dirigeants, ils ont besoin que les supporters soient derrière le club.
00:52:22 Alors, ça fait six ans maintenant que tu es en Angleterre.
00:52:25 Depuis 2017, Brentford, Brighton, puis Everton.
00:52:29 69 buts marqués, je crois, sur ces saisons-là.
00:52:33 Tu es devenu un joueur du championnat anglais.
00:52:38 Aujourd'hui, on peut dire ça comme ça.
00:52:39 Un cadre du championnat d'Angleterre.
00:52:41 Un cadre, je ne sais pas.
00:52:42 Mais un joueur de première ligue, c'est sûr.
00:52:44 Et franchement, j'en suis content.
00:52:45 Parce que je suis passé par des moments difficiles.
00:52:49 Et j'ai pris des risques.
00:52:51 Parce qu'à l'époque, maintenant, c'est différent.
00:52:54 Mais à l'époque, je pense que pas beaucoup de monde connaissait la championship.
00:52:57 Et suivait la championship.
00:52:59 Tu es parti de Brest pour Brentford.
00:53:01 Et encore moins à Brentford.
00:53:02 Petit club de la banlieue de Londres.
00:53:04 Mais dans la vie, il faut prendre des risques.
00:53:06 Et j'avais envie de jouer et de prendre du plaisir.
00:53:08 Donc, j'ai tenté l'expérience.
00:53:10 Et j'ai fait deux saisons.
00:53:12 Puis depuis, ça fait quatre ans que je suis en première ligue.
00:53:14 41 buts en 95 matchs à Brentford.
00:53:16 Oui, à Brentford, je me suis régalé.
00:53:18 Une doublette exceptionnelle avec Saïd Ben Rama.
00:53:21 Tu t'es régalé.
00:53:22 Je l'ai recruté, mais je n'ai pas touché de prime.
00:53:25 C'est vrai, c'est toi qui avais été venu.
00:53:28 J'étais ici.
00:53:29 Après ma première saison à Nice, j'étais en vacances.
00:53:31 A Brentford, j'étais revenu à Nice en vacances.
00:53:33 Et je reçois un appel du directeur sportif de Brentford.
00:53:37 Qui me dit qu'ils veulent un aîné.
00:53:41 Et qu'ils suivent Saïd Ben Rama.
00:53:43 Et qu'est-ce que je pensais de lui en tant que joueur.
00:53:45 Et qu'en tant que personne, exactement.
00:53:48 Et je leur ai dit de foncer, tout simplement.
00:53:50 Parce que j'étais avec lui au centre de formation.
00:53:52 Et je venais de faire une saison en Championship.
00:53:54 Et je savais qu'avec ses qualités de dribbler de 1 contre 1.
00:53:57 En Angleterre et surtout en Championship.
00:54:00 Il allait se régaler.
00:54:01 Et ils l'ont acheté.
00:54:03 Ça va faire mal à la Jeunesse de Nice.
00:54:06 Mais ils l'ont acheté, je crois, à 1,5 million.
00:54:09 Et il a joué deux saisons.
00:54:11 Et il a été vendu 30 millions à West Ham.
00:54:14 Et il joue la finale de la finale de la Ligue.
00:54:16 Il est titulaire indiscutable.
00:54:17 Je crois que c'est un des meilleurs buteurs de l'équipe cette année.
00:54:20 Toi, t'as été vendu combien ?
00:54:21 Par Nice ?
00:54:22 Non.
00:54:23 De Brentford à Brighton ?
00:54:26 25 millions d'euros.
00:54:27 20 millions de livres.
00:54:28 C'est énorme.
00:54:29 Oui, c'est beaucoup.
00:54:30 Mais après, ça c'est les prix dans le foot.
00:54:32 Moi, j'ai rien fait.
00:54:34 À l'époque, il avait été vendu de Nice à Saint-Etienne.
00:54:37 Trois cacahuètes.
00:54:38 Et un ticket resto.
00:54:40 Ça, c'est quand même…
00:54:41 On ne savait pas vendre.
00:54:43 Nos jessénistes ne savaient pas vendre.
00:54:45 Ça, pour le coup…
00:54:47 Tu disais tout à l'heure, c'est bien de le rappeler,
00:54:49 tu pars quand même de Brighton en étant le meilleur buteur du club en première ligue.
00:54:53 Oui, c'est ça.
00:54:54 C'est que je suis fier quand même.
00:54:56 Parce que quand on regarde la première ligue,
00:54:58 il y a des grands joueurs dans tous les clubs.
00:55:02 Et c'est quand même compliqué de faire sa place.
00:55:06 Et je me suis imposé là-bas.
00:55:09 Tu es rentré dans la légende d'un club anglais.
00:55:12 Oui, exactement.
00:55:13 Et quand je vois cette année, avec le recul,
00:55:15 quand je vois l'accueil que j'ai eu,
00:55:17 quand on a reçu Brighton par les supporters qui ont fait le déplacement
00:55:21 et quand on les a joué ces Jeux,
00:55:23 je me dis que j'ai laissé des bons souvenirs là-bas.
00:55:26 Et donc, ça fait toujours du bien.
00:55:28 Sentiment de devoir accompli.
00:55:29 Oui, exactement.
00:55:30 Le joueur qui t'a le plus impressionné,
00:55:33 contre qui tu as joué ?
00:55:35 Il y en a plein.
00:55:37 Van Dijk, la première saison, c'est quand il était à son top.
00:55:39 Il était fort.
00:55:40 Mais pour moi, c'était De Bruyne.
00:55:42 Kevin De Bruyne, un manche de tensi.
00:55:44 À chaque fois qu'on les joue,
00:55:46 bon, on perd à chaque fois.
00:55:48 Mais non, en fait, il a une vision de jeu,
00:55:51 une qualité technique, une qualité de passe.
00:55:54 Mais après, il y en a plein.
00:55:56 Parce que ma première saison, on avait joué Manchester City,
00:55:59 il y avait Agüero en pointe.
00:56:01 Il avait mis un triplé, il avait enroulé Lukarn,
00:56:05 frappe du gauche, but de la tête.
00:56:07 Il avait fait la totale.
00:56:09 Pour moi, de jouer contre des équipes comme ça,
00:56:12 je suis heureux.
00:56:14 Agüero, c'est un Argentin.
00:56:16 Exactement, je l'avais donné.
00:56:17 D'ailleurs, je ne change jamais les maillots,
00:56:19 parce que je ne suis pas trop maillot.
00:56:21 Mais là, oui.
00:56:22 C'était mon premier maillot en Angleterre,
00:56:23 et c'était l'un des seuls que j'ai d'ailleurs.
00:56:24 J'étais allé le voir quand même, petit fan,
00:56:26 à la fin du match, j'avais parlé en espagnol.
00:56:28 Il me l'avait donné, il est encadré toujours chez moi.
00:56:30 Alors, marquer l'histoire de la Ligue 1 et de l'OGC Nice,
00:56:34 aussi un petit peu, d'une certaine façon,
00:56:36 tu es le premier membre à Thiem Pro à 16 ans et 32 jours,
00:56:39 contre Brest.
00:56:40 Tu es le quatrième plus jeune à l'époque joueur de Ligue 1.
00:56:43 C'était plutôt pas mal.
00:56:44 Et premier but en Ligue 1,
00:56:45 là tu es le deuxième plus jeune joueur
00:56:47 à avoir marqué ton premier but en Ligue 1.
00:56:48 C'était 16 ans, 4 mois et 1 jour.
00:56:51 Et là, devant toi, il y a Laurent Rousset,
00:56:53 qui était un tout petit peu plus jeune.
00:56:55 Donc c'est vrai que, dès le départ,
00:56:57 Nile Mbappé, il affolait déjà les stats.
00:56:59 Affoler les stats, je ne sais pas.
00:57:01 Mais c'est vrai que j'étais jeune.
00:57:03 J'ai marqué très tôt.
00:57:05 Les gens se rappellent de ça pour moi.
00:57:07 Moi, ça ne me dérange pas.
00:57:08 Je suis fier, justement, d'avoir réussi à marquer tôt
00:57:13 et à percer dans l'équipe professionnelle à Nice aussitôt.
00:57:18 Ça s'est fini.
00:57:19 Tu as été formé, d'ailleurs.
00:57:20 Il y a eu tout ça, surtout 10 ans après.
00:57:22 Parce que ce n'était pas évident à l'époque.
00:57:24 C'était un peu l'enfance star à Nice.
00:57:27 Et puis, il y avait une hype incroyable.
00:57:30 Et puis, une pression.
00:57:31 Il avait 15 ans.
00:57:32 Je m'en rappelle très bien.
00:57:34 Depuis 10 ans.
00:57:35 On parlait déjà de lui.
00:57:36 Pour la 50e, il y avait d'anciens joueurs,
00:57:38 notamment Romain Genevoix avec qui j'ai discuté.
00:57:40 Et Romain me disait, quand j'ai vu Nile Mbappé arriver,
00:57:43 je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est ce gamin ?
00:57:45 C'est le gamin qu'il a le plus impressionné.
00:57:48 C'est vrai qu'à l'époque, maintenant, ça a un peu changé.
00:57:51 Mais vous qui suivez le foot, à l'époque,
00:57:53 les joueurs ne commençaient pas aussitôt.
00:57:56 Maintenant, c'est assez "courant"
00:57:57 que des joueurs à 16-17 ans fassent leur début en équipe professionnelle,
00:58:00 déjà un contrat pro, etc.
00:58:02 À l'époque, j'étais un des premiers,
00:58:04 donc il n'y avait pas vraiment de recul.
00:58:06 C'est aussi le mérite de Claude Puel,
00:58:07 qu'il faisait confiance à ses jeunes.
00:58:09 Exactement.
00:58:10 Pour un jeune joueur, et pour les jeunes maintenant,
00:58:13 je suis sûr qu'ils se sont un peu mis encadrés,
00:58:15 parce qu'il y a plus de recul,
00:58:16 mais ce n'est pas facile à 16 ans d'être lancé.
00:58:18 Et fatalité, j'avais marqué tôt,
00:58:21 donc forcément, il y avait du bruit autour, etc.
00:58:23 Et il y avait des attentes super élevées.
00:58:26 On parlait de Claude Puel qui t'a lancé en Ligue 1.
00:58:29 Il y a toujours cette image de toi avec lui.
00:58:32 Il te lance, il te fait confiance.
00:58:34 Ça se termine un peu moins bien, ensuite,
00:58:36 avec l'ancien coach de l'OGC Nice.
00:58:38 Personnellement, avec lui, ça s'est pas mal passé.
00:58:42 Mais après, il a pris une direction opposée, tout simplement.
00:58:47 Il ne comptait plus sur moi.
00:58:50 Il y a son fils qui est arrivé dans l'équipe première,
00:58:53 et on joue le même poste.
00:58:55 Paulin.
00:58:56 Paulin, exactement.
00:58:57 Le choix a été fait, tout simplement.
00:59:00 C'est un entraîneur qui fait ses choix.
00:59:02 Moi, j'ai été écarté.
00:59:04 On peut dire que tu as quitté l'OGC Nice à contre-cœur.
00:59:07 Oui, moi, je ne voulais pas partir.
00:59:09 Je suis parti, j'avais 18-19 ans, à Saint-Etienne.
00:59:12 C'était la première fois que je partais de Nice,
00:59:16 que je partais de chez mes parents.
00:59:18 Et j'avais le sentiment d'avoir...
00:59:22 De ne pas avoir commencé à jouer.
00:59:24 Parce que j'ai commencé très tôt, j'ai joué quelques matchs.
00:59:26 Après, je me suis blessé.
00:59:27 Tu l'as croisé en 2013.
00:59:29 Et après, je ne suis jamais vraiment revenu dans l'équipe.
00:59:33 Et du coup, j'ai l'impression d'être parti,
00:59:35 alors que mon histoire, pour moi, n'avait même pas encore commencé.
00:59:38 Donc, c'était un regret.
00:59:39 Mais à l'époque, je n'avais pas le choix.
00:59:41 J'avais 19 ans.
00:59:43 À l'époque, le coach m'avait dit clairement,
00:59:47 je ne compte pas sur toi.
00:59:49 Si tu restes, tu joueras avec la CFA les week-ends.
00:59:52 Alors que j'avais déjà joué en Ligue 1 depuis 2-3 saisons.
00:59:55 Moi, je me devais de trouver une porte de sortie pour ma carrière, tout simplement.
00:59:59 Tu restes à revenir pour reboucler la boucle.
01:00:02 Merci, Philippe.
01:00:03 Je passe des...
01:00:04 Oui, évidemment, on va te la poser la question.
01:00:06 Un retour à l'OGC Nice, pas cette année où j'en sais rien.
01:00:08 Mais, rejouer dans ton club,
01:00:11 ça serait quelque chose qui t'intéresserait un jour ?
01:00:14 Forcément, Nice...
01:00:15 Mais moi, je l'ai toujours dit, je ne m'en cache pas.
01:00:17 Nice, c'est ma vie.
01:00:19 J'ai grandi ici.
01:00:20 Mes parents habitent toujours à Valbonne.
01:00:21 Moi, j'habite à Nice.
01:00:23 Dès que j'ai un week-end, dès que je suis en vacances,
01:00:26 là, pendant toutes les vacances, je ne pars pas, je reste ici.
01:00:30 C'est chez moi.
01:00:31 Et j'adore le club.
01:00:32 J'adore la vie, j'adore le club.
01:00:34 On va vous donner le numéro de téléphone de Florent Guizotti.
01:00:38 On va encore re-teaser l'interview du Golioris.
01:00:41 Quand on parlait de projet tout à l'heure,
01:00:42 quand tu as des garçons comme ça qui parlent d'un club avec autant d'amour,
01:00:46 moi, ça me donne envie de croire en ce projet et en croire en ces gens-là.
01:00:51 Je ne sais pas si les décideurs nous entendent,
01:00:55 mais je vais pas trahir de secret tout ce qu'on a pu dire ces dernières années,
01:01:00 mais il n'a jamais caché, même en privé, son amour pour ce club.
01:01:05 Il fait une réalité.
01:01:06 Et je peux confirmer que ce n'est pas des éléments de langage.
01:01:10 Il ne fait pas de la com parce qu'il est sur le plateau de Jim Toney.
01:01:13 Non, parce que pour revenir à ça, moi, j'adore l'Angleterre.
01:01:18 Je m'épanouis depuis six ans, donc je suis bien là-bas.
01:01:21 Mais bien sûr que Nice, j'étais petit, j'étais haut comme ça quand je jouais à l'UCL Nice.
01:01:27 J'ai tout gagné en tant que jeune.
01:01:29 Forcément, c'est un club…
01:01:31 Moi, ça m'a marqué.
01:01:32 Il a fait lever le rez à l'Allianz Riviera.
01:01:34 C'est vrai que je peux comprendre qu'il a ce sentiment d'inajoué.
01:01:38 Gagner la Gambardella.
01:01:40 Et tiens, d'ailleurs, on a une petite surprise pour toi en parlant de la Gambardella.
01:01:43 Un de tes coéquipiers vainqueur de la Gambardella avec toi, pu après sous les couleurs de l'équipe pro de l'OGC Nice.
01:01:49 Il a une petite question pour toi. On regarde.
01:01:51 Frérot, déjà, félicitations pour le maintien sur la dernière journée de ta saison.
01:01:59 J'avais une petite question.
01:02:02 Je voulais savoir si tu avais fait exprès de péter la jambe au coach Puel à l'entraînement.
01:02:07 Bonne vacances.
01:02:09 Bonne vacances.
01:02:11 Et si tu es dans le coin, on se voit.
01:02:13 Bisous, frérot. Bisous à tous.
01:02:15 Voilà donc Alexis, positif, organique. Il met bien dans la sauce.
01:02:19 Nul mot plus.
01:02:20 Donc, on va te laisser répondre à ce que tu as fait exprès.
01:02:23 Alors, tu n'avais pas cassé la jambe complètement non plus.
01:02:25 Mais…
01:02:26 Il y avait une botte, je crois.
01:02:27 Tu vois ici, une petite botte.
01:02:29 Il était avec une botte et des béquilles, c'est sûr.
01:02:31 Mais il y avait une fracture.
01:02:33 Mais non, ce qu'il faut savoir, c'est que Claude Puel adore s'entraîner avec ses joueurs.
01:02:38 Donc, c'était…
01:02:39 Philippe, ne me regardez pas comme ça.
01:02:41 Je n'ai rien fait de mal.
01:02:43 Et en fait, non, il était dans l'équipe adverse tout simplement.
01:02:45 Et je me souviens, je me souviens de l'action, parce que forcément, ça m'a marqué.
01:02:48 En fait, je pousse la balle, je fais un crochet extérieur et je tire.
01:02:52 Et en fait, il tacle un peu en retard.
01:02:54 Et en fait, en finissant ma frappe tout simplement, je tape son tibia.
01:02:59 Et je me souviens, il avait crié de douleur.
01:03:01 Il n'avait pas voulu quitter l'entraînement.
01:03:03 Donc, il s'était relevé.
01:03:04 Il avait dit, « Tu veux jouer comme ça ? »
01:03:07 Et il a dit, « Ok ».
01:03:08 Et il boitait, il voulait jouer.
01:03:10 Et au bout de 30 secondes, il a dit, « Ah Lionel ! »
01:03:12 Et il a dit, « Ah Lionel, je ne peux pas, viens me remplacer. »
01:03:14 Et du coup, il était sorti.
01:03:15 Et le lendemain, il est arrivé avec les béquilles.
01:03:17 Et du coup, ça m'a suivi, parce que tous les joueurs avaient dit,
01:03:19 « Ah, tu as fait exprès de… »
01:03:20 Parce que je ne jouais pas beaucoup.
01:03:21 « Tu as fait exprès de lui casser la jambe. »
01:03:23 C'est pour ça qu'il ne voulait plus te faire jouer après.
01:03:24 Oui, voilà, c'est pour ça, je pense.
01:03:25 Mais non, c'était un incident.
01:03:27 Il avait le nez aussi.
01:03:28 Il avait Pesinovic, non ?
01:03:29 Pesinovic.
01:03:30 Pardon, Nemanja Pesinovic.
01:03:31 Pesinovic ou Palin.
01:03:32 Ah, Palin.
01:03:33 Moi, il me semble que c'était Lloyd.
01:03:34 Ah, mais c'est toujours un peu des joueurs au niveau de la concurrence.
01:03:37 Peut-être, non.
01:03:38 De Donchik, quoi.
01:03:39 Mais là, pour le coup, c'était pareil.
01:03:41 Je me rappelle, c'était ce jeu sur des petits buts, un peu un deux contre deux.
01:03:44 Et il me semble que Lloyd ou Pesinovic étaient passés devant lui en vitesse,
01:03:49 en courant, tout simplement, le nez en sang.
01:03:52 Ça, c'est les risques du métier.
01:03:53 Quand on veut s'entraîner…
01:03:54 Et qu'on a plus l'âge, quoi.
01:03:57 Voilà.
01:03:58 La réponse pour Alexis, eh bien non, Nile n'a pas fait exprès.
01:04:02 Mais il le sait très bien.
01:04:03 Il le sait.
01:04:04 L'état chambri a fait son rasse.
01:04:05 On lui souhaite un bon maintien.
01:04:06 Voilà, on lui souhaite aussi le maintien.
01:04:07 Le maintien, oui.
01:04:08 Il est invité, il vient peut-être la semaine prochaine.
01:04:10 Ah, ben, ce serait sympa d'avoir Alexis.
01:04:12 Pour le bilan, après, on va peut-être attendre un moment un peu moins.
01:04:15 Mais il y a un moment, je ne sais pas, la semaine prochaine ?
01:04:16 Eh oui, il y a une émission au bilan.
01:04:17 Je ne suis même pas au courant.
01:04:18 Il ne faut pas s'endormir, quand même.
01:04:19 Je suis en bon bonheur.
01:04:20 Alexis ferait un bon bilan, je pense aussi.
01:04:21 C'est un très bon consultant.
01:04:22 Oui, c'est clair.
01:04:23 Il aurait des choses à dire.
01:04:24 Allez, avant de regarder et d'entendre Hugo Lloris pour cet entretien exclusif qu'il
01:04:27 a accordé à l'équipe de Gym Tonic, on va rapidement passer sur l'avant-match entre
01:04:34 Nice et Lyon, le dernier match de la saison.
01:04:37 Alors, on l'a dit, l'OGC Nice, pas qu'ils ne jouent plus rien, mais bon, c'est quand
01:04:40 même un match assez important quand même pour le gym et important également pour Lyon,
01:04:44 qui a un tout petit espoir.
01:04:45 On va regarder tout de suite, d'ailleurs, le classement de cette Ligue 1.
01:04:48 Tout petit espoir d'accrocher encore les places européennes, puisque Lyon a 62 points,
01:04:55 Monaco 65 à égalité avec Rennes.
01:04:57 Donc, c'est une place en Europa League Conference que cette équipe lyonnaise vient chercher.
01:05:02 Donc, il y aura de l'enjeu dans ce match, oui.
01:05:04 Mais Nice-Lyon, c'est toujours quelque chose.
01:05:06 Voilà, c'est ce que j'allais dire.
01:05:07 Un Nice-Lyon n'est jamais un match anodin.
01:05:09 Vaut mieux avoir ça en 38e journée qu'un Nice sans manquer de respect à Brest ou
01:05:13 quoi que ce soit.
01:05:14 Mais voilà, c'est une affiche.
01:05:15 On s'en rappelle l'année dernière, ça avait été un match très particulier avec
01:05:18 un renversement total dans les dernières minutes sous l'arrière-tier.
01:05:22 Là, il y a une belle équipe en face.
01:05:25 Il y a Lacazette, on en discutait hier aussi avec Vincent et Dante, qui cherchent à finir
01:05:31 devant Bappé au classement débuteur.
01:05:33 Donc, il y a de l'enjeu aussi là-dessus.
01:05:35 Deux belles équipes.
01:05:37 Un Lyon qui s'est bien relancé et un Nice qui s'est aussi bien relancé avec cette
01:05:41 deuxième mi-temps à Montpellier.
01:05:43 Je ne les vois pas lâcher complet à la 38e et dernière journée.
01:05:48 Il y a déjà les trois tribunes de la Populaire Sud qui sont pleines.
01:05:52 Les supporters sont de retour.
01:05:53 Il y a plus de supporteurs.
01:05:55 Que des bons arguments pour passer une belle dernière 38e journée.
01:06:00 25 000 personnes, c'est ce que nous disait Damien Rech, l'attaché de presse de l'OGC
01:06:03 Nice, que l'on embrasse.
01:06:04 Prévu pour ce match-là.
01:06:07 Lui, il a été élu meilleur attaché de presse de France au trophée UNIFI.
01:06:10 Du monde.
01:06:11 Il n'y a pas mieux que Damien Rech comme attaché de presse.
01:06:13 Parlé sourd.
01:06:14 Aujourd'hui en France.
01:06:16 Je vais me fâcher avec Francky Tourte de l'Est Monaco.
01:06:20 Francky, je t'embrasse aussi.
01:06:21 On va envoyer Didier Diguere.
01:06:23 Justement, qu'est-ce qu'il pense de ce match face à Lyon ?
01:06:26 Le regard que j'ai de cette équipe, c'est une équipe qui fait une fin de saison sensationnelle.
01:06:35 Qui a un jeu très offensif.
01:06:38 Il y a beaucoup de talent dans toutes les lignes.
01:06:41 Des super joueurs.
01:06:46 Ils ont trouvé l'équilibre qu'ils ont longtemps recherché.
01:06:51 Ils ont trouvé leur façon de jouer, ce qui leur correspond le mieux et ce qui les rend
01:06:57 le plus performants.
01:07:04 Quel est le match face à Lyon ?
01:07:08 Puisque Barclay a été malade toute la semaine, il devrait sortir du 11.
01:07:13 Puisque Bar a été plus gênant que gêné à Montpellier, il ressortira aussi.
01:07:19 Avec Mendy qui pourrait revenir dans le couloir droit.
01:07:24 L'Automba basculer à gauche.
01:07:26 Job qui devrait continuer en 8.
01:07:29 Il devrait rester avec Buonanimo au fil à borde.
01:07:34 Pas de grosse surprise.
01:07:36 On vous en parle depuis le début de cette émission.
01:07:42 L'entretien exclusif que nous a accordé Hugo Lloris, l'ancien gardien de but de l'OGC Nice.
01:07:48 Champion du monde avec l'équipe de France.
01:07:51 Il nous a reçu sur sa plage du côté de Beaulieu.
01:07:55 Je vous laisse découvrir cet entretien et on le débriefe juste après.
01:07:59 Salut Hugo, merci d'accueillir l'équipe de Gin Tonic.
01:08:03 On est sur ta plage, la Javanaise. Parle-nous de ce projet.
01:08:06 On est plusieurs associés, il faut les mettre en avant.
01:08:10 Je suis très heureux de vous accueillir ici à la Javanaise.
01:08:14 Un cadre, comme vous pouvez le voir, assez fantastique dans la baie de la petite Afrique.
01:08:21 On espère faire une belle saison pour une première.
01:08:27 On arrive avec humilité, sur le plan personnel on a envie d'apprendre,
01:08:33 mais on s'est entouré de grands professionnels.
01:08:36 On va mettre tout en oeuvre pour vivre une belle expérience.
01:08:40 Tu te doutes qu'on va parler football au-delà de cette belle aventure ?
01:08:46 C'est un petit passe-temps.
01:08:48 Cette fin de saison à Tottenham, ce n'est pas ce que tu espérais ?
01:08:53 Ce n'est pas ce que nous espérions en tant qu'équipe.
01:08:58 On est arrivé à mi-saison plutôt bien placé.
01:09:03 Que ce soit en Ligue des Champions, mais également en Première Ligue.
01:09:06 Et à la deuxième partie de saison, on a vécu pas mal de coups durs,
01:09:11 sur le plan collectif et sur le plan individuel, avec deux blessures.
01:09:17 Mais en tant qu'équipe, on a failli.
01:09:21 On n'a pas réussi à trouver les ressources nécessaires pour relancer une dynamique
01:09:24 et finir fort la saison.
01:09:26 C'est décevant, mais ça fait partie de la vie d'un club de football de très haut niveau.
01:09:32 Le plus important, c'est de préparer la saison prochaine,
01:09:36 en apprenant de ses erreurs.
01:09:39 Cette blessure est arrivée au plus mauvais moment de la saison pour toi ?
01:09:43 Les deux, j'ai envie de dire.
01:09:45 La première, juste avant la période importante du mois de février,
01:09:51 où on jouait un petit peu tout.
01:09:53 On était encore engagé en FA Cup, en course pour le top 4 en Première Ligue.
01:09:57 Et on était également toujours en vie en Ligue des Champions,
01:10:02 puisqu'il y avait cette double confrontation en huitième de finale face à la Céde-Milan.
01:10:06 J'ai raté cette période charnière.
01:10:10 J'ai fait l'effort de revenir.
01:10:12 Et puis, trois matchs après, une blessure encore un peu plus importante
01:10:16 au tendon de la cuisse gauche, qui a annoncé ma fin de saison.
01:10:22 Forcément, de vivre ça de l'extérieur, de voir une équipe fragilisée,
01:10:28 complètement déréglée, ça faisait mal,
01:10:33 parce qu'on se sent un petit peu impuissant face à cette situation.
01:10:38 Mais je sais également que par expérience, on est obligé,
01:10:42 parfois dans la vie d'un club, de vivre des saisons comme celle-ci
01:10:46 pour rebondir et pour revenir plus fort.
01:10:49 Il y a beaucoup de spéculation autour de ton avenir.
01:10:51 Est-ce que c'est la fin d'une aventure de plus de dix ans à Tottenham,
01:10:54 ou pas encore ? Il te reste un an de contrat.
01:10:56 Est-ce que c'est acté, toi, dans ta tête ?
01:10:58 On va dire qu'on arrive à un moment important,
01:11:01 que ce soit pour le club, mais également pour moi-même,
01:11:05 puisqu'on arrive vraiment à la fin d'une ère.
01:11:08 Et forcément, j'ai également des envies d'autre chose.
01:11:12 Je vais me poser tranquillement et étudier ce qui sera possible de faire.
01:11:18 Mais je n'oublie pas que j'ai encore un an de contrat avec le club
01:11:21 et que dans le football, il est toujours difficile de prévoir ce qui va se passer.
01:11:26 Je reste serein.
01:11:28 Le plus important pour moi, c'est de bien récupérer de cette blessure.
01:11:32 Même si je suis en vacances, je continue mes entraînements.
01:11:36 Mon objectif, c'est d'être en pleine forme pour le mois de juillet, pour la reprise.
01:11:40 Et puis, on verra ce que le destin me réserve.
01:11:43 Ton souhait, c'est quoi ? C'est d'avoir un club encore de très haut niveau,
01:11:46 de jouer, par exemple, sur les Coupes d'Europe,
01:11:48 ou on pense à des championnats un peu plus exotiques,
01:11:51 qui offrent aussi énormément d'argent, il ne faut pas le cacher.
01:11:53 C'est quoi ton souhait ?
01:11:54 Vous savez, on ne peut pas passer d'une Coupe du Monde réussie
01:12:02 à un joueur quelque part lambda en l'espace de quelques mois.
01:12:10 Forcément, j'ai connu quelques coups durs.
01:12:13 Il y a eu un petit peu d'irrégularité dans mes performances.
01:12:16 Et puis surtout, il y a eu deux blessures.
01:12:18 J'avais fini la Coupe du Monde assez émoussé,
01:12:22 dû à la Coupe du Monde, bien évidemment,
01:12:24 mais également à la première partie de saison,
01:12:26 où il y avait un rythme infernal.
01:12:28 Et puis, c'est la première fois dans ma carrière
01:12:31 que je suis confronté à cette situation,
01:12:34 où je me rends indisponible pour plusieurs semaines.
01:12:39 Mais le plus important, je me sens bien dans ma tête,
01:12:42 bien dans mon corps.
01:12:44 Et je suis sûr que cette période-là va pouvoir m'amener de la fraîcheur
01:12:50 pour encore me faire plaisir dans l'effort,
01:12:53 dans le travail, dans la performance, dans les résultats.
01:12:57 Et le plus important, c'est de retrouver un projet
01:13:00 où on se sent le bien-même à tout moment.
01:13:03 - Émotionnellement, ça a été une séquence aussi très intense
01:13:05 entre la Coupe du Monde, cette finale exceptionnelle,
01:13:08 l'arrêt de ta carrière aussi en janvier.
01:13:10 - Oui, attentionnée.
01:13:12 - Ça a été quand même riche.
01:13:15 - Surtout après autant d'années en équipe de France,
01:13:19 c'est une période importante.
01:13:24 Mais honnêtement, c'était vraiment le bon moment.
01:13:29 On se sent plus léger,
01:13:33 mais on a également encore cette fin de compétition.
01:13:37 Et surtout, on a un peu plus de temps pour soi et pour les siens.
01:13:41 Donc, c'est comme ça que j'aborde les choses,
01:13:44 avec enthousiasme, avec énergie.
01:13:47 J'ai encore envie de me faire mal.
01:13:50 C'est propre à tout sportif de haut niveau.
01:13:57 - De te faire mal, tu vas nous voir venir avec nos gros sabots, évidemment.
01:14:00 Mais tu es ici chez toi, quasiment à Nice.
01:14:03 Est-ce que revenir, faire partie du projet NEOS,
01:14:06 revenir à l'OGC Nice, avec les ambitions qu'il y a aussi ce projet,
01:14:10 est-ce qu'aujourd'hui, c'est quelque chose qui te trotte un peu dans la tête ?
01:14:14 On sait qu'à un moment donné, peut-être que tu aurais pu revenir aussi dans ce club.
01:14:19 - Non, Nice, que ce soit la ville ou que ce soit le club,
01:14:22 j'y suis attaché.
01:14:25 J'ai des racines niceoises.
01:14:28 Après, il y a une situation également à Nice.
01:14:32 Il y a une saison qui doit se terminer, j'espère du mieux possible.
01:14:35 Et puis, il y a une équipe en place.
01:14:39 Il y a des gardiens en place.
01:14:41 Honnêtement, je ne suis pas quelqu'un de demandeur.
01:14:45 Et je n'ai jamais voulu forcer les choses.
01:14:48 Comme je l'ai dit tout à l'heure, on verra où le destin m'amènera.
01:14:53 Mais je reste serein et tranquille par rapport à la situation.
01:14:57 Je suis ravi d'avoir été invité pour le dernier match de la saison à la Lances-Riviera.
01:15:05 Ça me fera plaisir de voir des copains, d'anciens entraîneurs,
01:15:10 d'anciens partenaires devenus entraîneurs,
01:15:13 et puis également tous les supporters nicois.
01:15:15 Ce sera un moment plutôt sympa, agréable.
01:15:18 J'espère en profiter au maximum.
01:15:20 Tu te projettes encore combien de temps sur les terrains ?
01:15:23 On sent que tu as encore très envie de jouer.
01:15:25 Oui, oui.
01:15:26 Tant qu'on prend du plaisir, tant qu'on a l'envie de faire les efforts,
01:15:32 il n'y a pas de limite à se mettre.
01:15:35 Mais il y a une vie avec l'équipe de France et il y a une vie sans l'équipe de France.
01:15:39 Forcément, lorsqu'on est engagé avec l'équipe de France,
01:15:43 on joue des saisons à 50-60 matchs par saison,
01:15:46 au moins toutes les deux saisons.
01:15:51 Maintenant, ça me laisse un peu plus de temps pour me ressourcer,
01:15:57 pour me régénérer entre les compétitions.
01:16:02 Après, on verra encore une fois où j'évoluerai dans le futur.
01:16:08 Mais en tout cas, l'envie est là parce que c'est ma passion.
01:16:14 J'ai fait ça depuis tout petit.
01:16:17 Mais j'ai également conscience que j'arrive dans la dernière phase de ma carrière
01:16:22 et que j'ai également l'ambition de préparer mon futur.
01:16:26 Petit à petit, comme vous pouvez le voir ici, il n'y a pas que ça comme projet,
01:16:30 mais ça fait partie d'un des projets,
01:16:33 de continuer à me développer également sur le plan personnel.
01:16:36 Le sport, c'est génial. Je continuerai à faire du sport.
01:16:40 J'ai eu la chance d'avoir une carrière extraordinaire sur le plan international,
01:16:45 d'avoir vécu des choses incroyables.
01:16:49 Mais j'ai également l'envie de donner la continuité à tout ça
01:16:53 dans d'autres domaines, dans d'autres projets.
01:16:56 On parlait de l'OGC Nice tout à l'heure. C'est un club que tu suis toujours.
01:16:58 Tu parlais de ton ancien coéquipier devenu entraîneur, Diedigar.
01:17:01 Comment tu juges un peu ?
01:17:03 En Angleterre, avec Ineos, on parle un peu de l'OGC Nice aussi.
01:17:06 Et toi, comment tu juges un petit peu ce qu'a réalisé Nice,
01:17:09 et en particulier Diedigar, cette saison ?
01:17:11 Pour être honnête, on parle un peu plus d'Ineos en ce moment
01:17:13 parce qu'il y a le rachat en cours de Manchester United.
01:17:16 Mais avant ça, pas forcément.
01:17:19 Même si, en 11 années passées sur le sol anglais,
01:17:23 je vois que ça commence à s'ouvrir sur les autres championnats.
01:17:26 Ce n'était pas le cas il y a quelques années en arrière.
01:17:30 Je suis plus à Ligue 1.
01:17:33 Et ça me permet également à moi de suivre les matchs de Ligue 1.
01:17:36 Mais je suis content.
01:17:41 Je suis convaincu qu'il est fait pour ce poste.
01:17:46 Et en tout cas, pour des débuts, c'est assez remarquable.
01:17:49 Il est jeune. C'est vrai qu'il a une expérience de joueur.
01:17:52 Mais il est arrivé dans un climat assez difficile,
01:17:56 dans une crise de confiance, de résultats.
01:17:58 Il a su redresser le bateau.
01:18:01 Et puis honnêtement, je sais qu'il y a beaucoup de déception
01:18:07 de voir Nice à cette position au classement.
01:18:11 Également de la frustration de voir Nice s'arrêter en quarts de finale
01:18:15 de la Conférence League.
01:18:17 Mais moi, quand j'étais au club, à l'époque, on jouait le maintien.
01:18:22 Donc il faut aussi relativiser.
01:18:25 Donner du crédit au projet.
01:18:28 Et on ne va pas construire le succès en quelques saisons.
01:18:34 Il faut donner un élan.
01:18:36 Il faut connaître également des périodes difficiles.
01:18:38 Apprendre de ses erreurs.
01:18:40 Et puis je pense qu'une personne comme le nouveau directeur sportif,
01:18:44 Elie Zolfi, il est capable de faire de grandes choses au club
01:18:48 si on lui laisse le temps, si on lui laisse également la direction.
01:18:53 Parce qu'il a fait un travail remarquable.
01:18:56 Où il a ses lances.
01:18:57 Justement, si Florent Guizzolefi, dans les prochains jours, venait à...
01:19:02 Ça fait beaucoup de suppositions.
01:19:05 Venait à te demander de tes nouvelles.
01:19:08 Comment tu vas ?
01:19:10 Est-ce que tu serais intéressé par un échange éventuel
01:19:14 avec le directeur sportif de l'OGC Nice ?
01:19:17 Déjà, de connaître la personne.
01:19:20 Parce que je pense comme vous, on aime l'OGC Nice.
01:19:24 On les suit.
01:19:26 Et c'est vrai que lorsqu'on a l'opportunité de rencontrer des acteurs importants,
01:19:29 il faut la saisir.
01:19:32 Maintenant, on peut très bien parler de tout et de n'importe quoi.
01:19:36 Mais il est là, il faut le soutenir.
01:19:39 Et je suis persuadé que c'est quelqu'un de bon sens.
01:19:43 Quelqu'un de réfléchi.
01:19:45 Jeune, ambitieux.
01:19:47 Il a un profil qu'on a envie de suivre.
01:19:53 Et j'espère que ça se passera du mieux possible pour lui.
01:19:56 Et surtout pour le club.
01:19:58 Tu en parlais tout à l'heure de l'équipe de France, avec cette retraite internationale.
01:20:01 Comment tu vis maintenant les matchs des Bleus ?
01:20:04 Quand tu vois les sélections, il n'y a plus ton nom dedans.
01:20:07 Alors que tu es un recordman en équipe de France.
01:20:10 Comment tu vis tout ça ?
01:20:12 Avec passion, avant tout.
01:20:16 Parce que j'aime l'équipe de France.
01:20:18 Je suis attaché jusqu'à la fin de mes jours.
01:20:23 C'est également quelque chose que j'ai pu partager avec mes enfants.
01:20:30 Et ça, honnêtement, ça n'a pas de prix.
01:20:32 On l'a fait pleinement lors du dernier mondial.
01:20:35 Et honnêtement, même si on n'a pas trop aimé la situation
01:20:41 de faire rater quelques jours d'école aux enfants,
01:20:44 j'ai aucun regret.
01:20:46 Parce que c'est quelque chose qui va nous suivre,
01:20:49 à moi et aux miens, tout au long de notre vie.
01:20:52 Au moins, ils auront pu voir leur père, avec le maillot des Bleus,
01:20:56 vivre des grandes émotions.
01:20:58 Mais après, aujourd'hui, j'ai plutôt un regard détaché.
01:21:03 Mais je suis là également pour les encourager à travers la télé.
01:21:08 Parce que j'ai tellement d'estime pour le sélectionneur, pour son staff.
01:21:12 Beaucoup également de liens forts avec la plupart des joueurs.
01:21:20 Et j'espère, honnêtement, qu'ils vont continuer à nous faire rêver,
01:21:24 à nous faire vivre.
01:21:25 Parce qu'il y a une grande échéance qui arrive l'année prochaine.
01:21:29 On espère les voir aller le plus loin possible.
01:21:32 Pour finir cet entretien, on a une coutume dans cette émission.
01:21:34 C'est d'écouter le nom de Dominic Baratelli, en hommage à notre chef.
01:21:38 - Dommé. - Dommé, voilà.
01:21:40 Tu l'as bien connu, tu peux nous en dire deux mots ?
01:21:43 Oui, alors c'était il y a un petit moment, maintenant.
01:21:47 Où je devais avoir peut-être 9-10 ans, la première fois que je l'ai rencontré.
01:21:54 Et si j'ai été amené à jouer pour l'OGC Nice, je pense que c'est grandement
01:22:00 sa responsabilité, puisque c'est lui qui a insisté pour que je vienne.
01:22:04 Car il avait repéré, lors d'un stage de détection à l'époque, un talent.
01:22:09 Je pense qu'il ne s'est pas trop trompé là-dessus.
01:22:13 Mais un grand nom du football français, du football niçois.
01:22:20 Lui nous dit que c'est toi le plus grand gardien niçois.
01:22:24 Non, chacun vit avec son temps, chacun vit à travers sa génération.
01:22:29 Je n'aime pas comparer, classer.
01:22:32 Parce qu'on est avant tout là pour faire vivre des émotions aux supporters.
01:22:36 Après génération, on se rend bien compte que le football est universel.
01:22:42 Et chacun vit avec son temps.
01:22:45 Hugo, merci beaucoup.
01:22:47 Grand plaisir.
01:22:48 On te souhaite un bel hommage samedi soir à l'Alliance Révillera,
01:22:51 avec ce trophée de l'aiglon du siècle.
01:22:53 Tant que tu comptes l'aiglon du siècle, c'est pas mal.
01:22:55 Oui, non, c'est...
01:22:57 L'aiglon de la sensibilité.
01:22:59 Oui, oui.
01:23:01 Je pense que ce club a connu des grandes époques, a connu de très grands joueurs.
01:23:07 Et forcément, ça donne un peu plus de fierté.
01:23:11 Donc ce sera un moment assez émouvant.
01:23:16 De par cette remise de trophée, de par cette visite à l'Alliance Révillera,
01:23:24 devant les supporters niçois, mais également la rencontre de copains et d'anciens entraîneurs.
01:23:30 C'est réuni pour moi, pour vivre un grand moment avec les miens.
01:23:34 Pour un Nice-Lyon, c'est évidemment parfait.
01:23:37 On ne peut pas faire mieux.
01:23:39 Merci beaucoup, Hugo, de nous avoir reçus.
01:23:42 Et bonne continuation à toi, et peut-être, on ne sait pas, peut-être,
01:23:45 sur le maillot, Nice-Roi.
01:23:46 On peut les garder à la page.
01:23:48 Vous savez où me trouver.
01:23:49 Merci, Hugo.
01:23:50 Merci.
01:23:51 C'était un super sympa du Golioris.
01:23:54 On remercie encore de nous avoir reçus.
01:23:56 Vous savez où me trouver.
01:23:57 Il finit comme ça, Vincent, Hugo Lioris.
01:24:00 À la Javanèse.
01:24:01 Voilà, à la Javanèse, premièrement.
01:24:03 En dansant la Javanèse.
01:24:07 T'étais obligé, évidemment.
01:24:08 Bonsoir, Philippe.
01:24:09 Bonsoir, mon chéri.
01:24:10 Bon, alors, est-ce qu'on peut parler d'appel du pied ou pas ?
01:24:12 C'est un peu compliqué de décrypter les réponses du Golioris par rapport à l'OGC Nice.
01:24:17 Ce qui est sûr, et comme Nils, c'est que c'est un garçon qui est attaché de manière viscérale à ce club-là.
01:24:24 Il le porte dans son cœur.
01:24:25 Il est parti de Nice à Lyon il y a maintenant plus de presque 15 ans.
01:24:30 Et il n'a jamais fermé la porte à un éventuel retour.
01:24:34 Il y a quelques mois, il était en fin de contrat à Tottenham.
01:24:37 Nice avait à peu près tout fait pour ne pas le faire.
01:24:39 Et ça avait été un rendez-vous manqué.
01:24:41 Aujourd'hui, la porte se rouvre.
01:24:43 C'est compliqué parce qu'en place, il y a un gardien, Kasper Schmeichel, qui est sous contrat jusqu'en 2025.
01:24:49 Ça va être très compliqué de le sortir.
01:24:51 Et il y a surtout un gardien, comme on l'a dit tout à l'heure avec Will, de grand talent, qui s'appelle Martin Mulca.
01:24:56 Donc encore une fois, le timing n'est peut-être pas le bon.
01:24:59 Mais à mes yeux, quand ça s'ouvre pour un garçon comme ça, il ne faut pas hésiter.
01:25:03 Et s'il y a la possibilité pour les dirigeants de Nice, de faire le Golioris, ou en tout cas de se mettre à table
01:25:09 et d'essayer de le convaincre d'intégrer ce projet sur un, deux ans, et après, ils nous reconverseront dans un rôle de président.
01:25:15 - À carrément ? - J'en sais rien.
01:25:18 - Après, c'est quand même le Golioris. - Il aurait cette stature-là.
01:25:21 Un peu comme Tony Parker à l'ASVL.
01:25:23 Et puis surtout, l'expertise du Golioris, elle va au-delà du terrain.
01:25:27 Et ça apporterait aussi, au sein de ce groupe, qui est encore assez jeune, de la solidité et un vrai lieutenant à denter.
01:25:38 Sportivement, je vais t'interroger là-dessus, Will.
01:25:41 Est-ce que sportivement, le Golioris dans les cases de l'OGC Nice a du sens aujourd'hui ?
01:25:46 Beaucoup plus que Kasper Spreichel devant Marcin Bulka.
01:25:49 Énormément plus pour le personnage du Golioris, pour aussi le joueur qu'il est, et pour Marcin Bulka.
01:25:56 On en parlait tout à l'heure, s'il n'y avait pas Bulka, l'Ori, c'est un grand oui à 150%.
01:26:04 Mais je m'inquiète un peu pour Bulka, parce que je pense vraiment que si on ne lui donne pas sa chance à un moment donné,
01:26:09 l'OGC Nice va le perdre, et c'est un très, très, très grand talent que risque de perdre l'OGC Nice.
01:26:14 Après, pour ne regarder que Golioris, il faut être fou pour dire non.
01:26:18 Après, peut-être que l'idée, c'est de prêter Bulka à non.
01:26:23 Et de le prolonger aussi, peut-être par la même occasion, pour lui montrer son torchon.
01:26:26 Mais bon, c'est un dossier complexe, parce que Kasper Spreichel est sous contraint encore pendant deux saisons.
01:26:32 Est-ce que tu as marqué un but à Golioris pendant que tu étais dans le championnat anglais à Nîles ?
01:26:36 Oui, j'en ai marqué un, et malheureusement le peuple, il va s'en sortir.
01:26:40 Avec le coude ?
01:26:41 Oui, en fait il fait une sortie, et en retombant, il trébuche et il tombe, je ne sais pas comment,
01:26:47 et il fracture du coude, et du coup il avait le but vide.
01:26:51 En fait, il m'a laissé le ballon au but vide.
01:26:52 C'est pour ça que tu as marqué ?
01:26:53 Oui, sinon je n'aurais pas arrêté.
01:26:55 Le pauvre, il s'était blessé pendant plusieurs mois, et c'était au bout de cinq minutes de match.
01:27:03 En Angleterre, évidemment, Golioris, ça a été et c'est toujours un personnage incontournable de la première ligue.
01:27:10 Je pense que quand un joueur reste 11 ans dans un club comme Tottenham qui joue l'Europe,
01:27:17 même si Tottenham c'est juste un cran en dessous des City et Liverpool, ce n'est pas par hasard.
01:27:25 Hugo, pendant des années, c'était un des meilleurs gardiens au monde, capitaine de l'équipe de France.
01:27:31 Je pense que dans le vestiaire, tout le monde rêverait d'avoir un joueur comme lui, donc moi je suis d'accord.
01:27:39 Imaginons un jour, après sa carrière de joueur, deux ambassadeurs pour l'OGC Nice, Dante et Hugo Loris, ça fait du lourd.
01:27:47 Dante, ce serait plus dans l'encadrement technique, peut-être.
01:27:50 Oui, mais avoir de tels personnages, ça aurait de la gueule.
01:27:55 Philippe, petit mot sur Dominique Baratelli, il pense que c'est le meilleur.
01:28:00 Pour moi ?
01:28:01 Non, Hugo le pense, donc il a raison.
01:28:03 Ah Hugo, dans le vrai, complète.
01:28:06 Il a une lucidité telle qu'on l'a connue.
01:28:10 Non, non, ça prouve toute son intelligence et sa modestie.
01:28:15 Voilà ce que l'on pouvait dire au sujet d'Hugo Loris, ce que l'on remercie encore.
01:28:18 Allez, on n'en a pas terminé avec Hugo, puisqu'on passe au cadeau de la semaine, regardez cette petite séquence.
01:28:23 Bonjour, c'est Hugo, pronostiquez le bon score du prochain Nice-Lyon et vous gagnerez mon maillot dédicacé.
01:28:34 Et le voilà, le maillot dédicacé par Hugo Loris que l'on vous fait gagner, vous en avez l'habitude.
01:28:39 Maintenant, c'est le maillot de Tottenham, maillot que nous a gentiment donné Hugo Loris.
01:28:46 Et pour ça, il faut pronostiquer le score de Nice-Lyon, avec évidemment le nom des buteurs pour départager les éventuelles égalités.
01:28:54 Et le petit hashtag #gymtonic pour gagner le maillot.
01:28:57 Tu vas jouer ?
01:28:58 Non, je ne vais pas jouer, je n'ai pas le droit de jouer, ça serait trop facile de jouer.
01:29:02 La semaine prochaine, le maillot de l'Olympe ?
01:29:04 Le maillot, je le garde et je ne le dirai pas, je l'aurai gardé chez moi aujourd'hui et je ne l'aurai pas amené sur le plateau.
01:29:09 C'est évidemment pour tous les supporters et tous les fidèles de Gymtonic qu'on vous fait gagner le maillot du Hugo Loris.
01:29:17 L'émission est longue, mais il nous reste encore une petite dernière rubrique, c'est le "Souviens-toi", concentré à Nîle.
01:29:24 L'émission est longue parce que l'invité est de qualité.
01:29:27 L'entretien était exceptionnel. Et là, on va parler du premier but en pro de la part de Nîle Mopé.
01:29:34 Vincent.
01:29:35 On va peut-être laisser le raconter, on attend la séquence.
01:29:38 C'était un match de coupe contre Lyon au Stade du Ré.
01:29:41 Je crois que c'est sa première titularisation au milieu d'une défense, c'était Coné et Bisevac.
01:29:48 Il faudrait que je revoie la compo lyonnaise.
01:29:50 Mais ce que je me rappelle surtout, c'est qu'au-delà du but, c'est la misère que Nîle avait mis ce jour-là à Milan Bisevac,
01:29:57 qui faisait partie des meilleurs défenseurs de Ligue 1 à l'époque.
01:30:02 Et le pauvre Bisevac, il avait vu débarquer ce gamin qui avait tout juste 16 ans, mais il avait pris un bouillon d'anthologie.
01:30:08 Et c'est le début d'une magnifique séquence, parce qu'après il y a ce match-là où Nîle se qualifie,
01:30:15 plein de matchs après, le but de la victoire aussi contre Evian en fin d'année.
01:30:22 C'était aussi l'une des premières titularisations de Valentin Isseri qui avait été très bonne,
01:30:27 et après il n'avait plus bougé de ce poste de numéro 10.
01:30:29 En même temps qu'on regarde les images, Nîle, évidemment, tu as un très bon souvenir de ce match-là.
01:30:34 Je me souviens super bien de ce match, je n'ai jamais vu les images, donc c'est marrant.
01:30:38 Je me souviens, je m'étais super bien senti ce match.
01:30:45 C'est la première fois que le coach Puel, tu t'y arrives dans un match.
01:30:48 Oui, c'est ça. J'avais fait un bon match, on avait tous fait un gros match.
01:30:52 Je me souviens que je crois que c'était Coné qui avait pris un carton rouge.
01:30:55 Oui, on regarde les images.
01:30:58 C'est aussi un match qui permet à Dami de Spina de revenir dans le 11.
01:31:02 Parce que c'était Joris Del.
01:31:03 Absolument.
01:31:04 Et là c'est Mamane Traoré qui met le deuxième but, et on va voir le dernier but de ce match-là.
01:31:11 Et voilà, au second poteau, petit filet.
01:31:16 C'est un super souvenir, Nîle.
01:31:19 Oui, c'est sûr, souvenir magnifique.
01:31:23 Mais ça fait plaisir de voir les images, de voir le ré, les sens de la coéquipier.
01:31:27 Non mais c'est vrai, parce que dans le foot, les saisons passent tellement vite,
01:31:31 les années passent tellement vite que j'avais jamais revu.
01:31:34 Donc c'est cool, ça fait plaisir.
01:31:35 Après un match, je me faisais flipper.
01:31:37 Renato, civilien, compatriote.
01:31:39 On avait eu Darius Zitanic aussi, un compatriote de Nîle.
01:31:43 Il faut rappeler qu'il est franco-orientain.
01:31:45 Oui, tu as la double nationalité, Nîle.
01:31:47 C'est vrai, effectivement.
01:31:49 C'était une belle époque, une magnifique saison.
01:31:52 Dix ans, déjà.
01:31:53 C'était à dix ans.
01:31:55 Non mais les joueurs que tu viens de citer, et puis quand je les vois, on avait franchement un bon groupe.
01:32:00 J'ai eu de la chance de faire partie, parce que c'était quand même des professionnels accomplis.
01:32:07 Et franchement, j'avais de la chance d'être dans ce vestiaire.
01:32:09 J'ai que des bons souvenirs.
01:32:10 D'ailleurs, j'ai eu Darius au téléphone il y a quelques semaines, quand il était à Nice.
01:32:15 Ah oui, il est venu sur ce poteau.
01:32:17 Il y avait une vraie unité dans ce groupe.
01:32:20 Des tauliers, Sivelli, Digaard, Ospina, Pessinovic, des gamins qui avaient les dents longues.
01:32:26 Ils s'envoyaient les petits amis.
01:32:29 Une magnifique alchimie.
01:32:30 C'est vrai qu'avec ceux que tu viens de citer, nous les jeunes, et puis les autres, un peu plus discrets dans le vestiaire, ça filait droit.
01:32:37 Renato, il ne fallait pas l'énerver.
01:32:41 Il pouvait t'accrocher au portement.
01:32:43 Exactement.
01:32:44 Il t'a forgé à la première ligue, Renato ?
01:32:48 Clairement, parce que je me souviens d'un entraînement, juste pour l'anecdote,
01:32:53 j'ai un ballon sur le côté, je le récupère, et c'est un peu un travail tactique,
01:32:57 donc le coach arrête, et lui, sans qu'il n'avait pas le ballon, il ne voulait pas s'arrêter.
01:33:02 Donc il ne s'est jamais arrêté, il m'a envoyé au sol jusqu'à ce qu'il récupère le ballon,
01:33:06 et là il s'est arrêté, et là on a pu recommencer.
01:33:09 Bon, la machine à Renato.
01:33:11 Merci Nile d'avoir été sur le plateau de Gym Tonic, c'était top.
01:33:15 Tu reviens quand tu veux, tu feras un très bon consultant, je ne sais pas ce que vous en pensez.
01:33:18 Non, je préfère le voir dans le ventre l'année prochaine.
01:33:20 Quand il aura fini sa carrière.
01:33:23 Je regardais Philippe tout à l'heure, il est sous le charme.
01:33:26 Et un petit coup de cœur, je l'avoue.
01:33:28 Que ma femme se rassure.
01:33:30 Que Doumé se rassure.
01:33:32 Un petit coup de cœur, on ne se connaissait pas, je le trouve top.
01:33:37 Merci à toi.
01:33:38 Il nous a permis de revoir le Ray.
01:33:40 Bon, il faut qu'on coupe, parce qu'il a des méduses à aller acheter.
01:33:44 C'était long, mais c'était bon.
01:33:46 Merci à Sophie de l'Onséclo et voir gare Franck Fernandez et Philippe Pertigny à la réalisation, préparation de cette émission.
01:33:54 Merci à vous de continuer de nous suivre sur les réseaux et sur tous les médias de Nismata.
01:33:59 On se retrouve donc Will la semaine prochaine pour l'émission Bilan.
01:34:03 Avec des bracelets.
01:34:05 Pourquoi pas.
01:34:06 Merci à tous, bonne fin de semaine à tous et à la semaine prochaine.
01:34:09 Bye.
01:34:11 Sous-titrage ST' 501
01:34:15 *Musique*
01:34:29 [Générique de fin]
01:34:31 [SILENCE]