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Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mardi, il s'intéresse à la dissolution du Parlement espagnol par Pedro Sanchez, qui convoque des élections législatives le 23 juillet prochain.

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Transcription
00:00 - Bon allez à tout de suite, mais d'abord sur Europe, l'édito international, bonjour Vincent Herouet.
00:03 - Mais bonjour Dimitri, bonjour à tous, bonjour à toutes.
00:07 - Vous revenez Vincent, cette surprise en Espagne au lendemain d'élections régionales et municipales
00:12 très largement perdue par la gauche. Le premier ministre espagnol
00:16 Pedro Sanchez va convoquer donc des législatives anticipées.
00:20 Il est pressé de donner les clés du royaume d'Espagne à la droite Pedro Sanchez ?
00:24 - Il est aux commandes et le virage à droite de l'Espagne est plus serré que prévu alors il accélère,
00:29 il parie que l'opposition n'aura pas le temps de s'organiser.
00:31 C'est un surfeur qui veut prendre la vague de vitesse.
00:34 - C'est le 23 juillet ces élections.
00:36 - Voilà, fin juillet et au vu des résultats de dimanche on comprend qu'il joue le tout pour le tout.
00:40 Sa majorité est en loque, elle ne contrôle plus que trois régions sur 17.
00:45 La droite ou plutôt les droites tiennent toutes les autres et les dix plus grandes villes du pays aussi.
00:51 En face, en fait il y a le PSOE, c'est le vieux parti socialiste ouvrier espagnol,
00:56 l'un des derniers au pouvoir en Europe qui recule de 3% seulement,
01:00 mais c'est la Bérezina chez les alliés de Podemos, les populistes d'extrême gauche.
01:06 Podemos, nous pouvons, oui, nous pouvons nous rhabiller.
01:09 - Alors en face le PP, le parti populaire, donc le parti de droite historique,
01:13 se refait une santé malgré des affaires de corruption qui l'ont miné,
01:16 le fait qu'il est un leader sans charisme, sa difficulté aussi à se définir Vincent.
01:21 - Oui c'était jadis l'auberge espagnole de toutes les droites,
01:24 les libéraux, les centristes, les conservateurs, les franquistes,
01:27 ils gouvernaient en alternance avec les socialistes,
01:29 Bruxelles était leur terre promise à tous,
01:32 la Godi au centre, leur stratégie, et l'atlantisme leur religion.
01:36 Et puis il y a eu l'usure, la crise de 2008, les scandales, la machine s'est enrayée
01:41 et tout le paysage politique s'était miété.
01:43 A gauche, l'affaissement de la social-démocratie comme partout en Europe,
01:47 c'est la surenchère idéologique des progressistes de tout poil,
01:52 des réformes sociétales à marche forcée,
01:54 l'histoire comme un champ de bataille au présent,
01:57 et le chantage permanent des indépendantistes basques, atlants, etc.
02:01 A droite, la réaction c'est l'irruption de Vox,
02:05 la voix du peuple, fondée par des anciens du Parti Populaire,
02:08 révoltés que le parti se couche devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme
02:12 et libère des terroristes basques.
02:14 Il y a dix ans, ils dénoncent la "deritschata kobarde",
02:18 la droite chétive et lâche.
02:21 Il y a cinq ans, ils s'imposent dans le fièvre de gauche, Tandalousie,
02:24 et depuis un an, ils gouvernent avec le Parti Populaire la région de Castille et Léone.
02:28 C'est l'expérience pilote de l'Union des Droites,
02:30 la martingale pour revenir au pouvoir,
02:33 et dimanche, ils sont devenus donc le troisième parti d'Espagne.
02:36 - Alors le Parti Populaire a franchi le Rubicon.
02:39 - Le Rubicon ne coule pas en Espagne.
02:41 Vox est anti-immigration, anti-indépendantiste et anti-woke.
02:45 L'un de ses slogans, c'est "exalte les valeurs de ton père et de ton grand-père".
02:50 Selon lui, le féminisme travaille à la désintégration du modèle de civilisation occidentale.
02:55 C'est un discours rugueux, mais il rejoint celui de la diva du Parti Populaire, par exemple,
03:01 Isabelle Dias Ayuso, réélue triomphalement à la tête de la région madrilène.
03:06 La cousine de l'italienne Giorgia Meloni, une autre femme du peuple, impossible à intimider.
03:12 Capable de dire "quand les progressistes vous traitent de fascistes,
03:16 vous savez que vous êtes du bon côté de l'histoire".
03:18 Bref, la droite est partout de retour en Europe.
03:21 En Espagne, elle est désinhibée et la Reconquista a commencé.
03:25 - Signature Europe 1, Vincent Herouette. Merci beaucoup Vincent.

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