Vide-maison au sein même de la brocante de la Pentecôte. Durant 2 jours, la maison familiale des Binamé a fait liquidation totale, ouvrant ses portes aux curieux, en mettant plein les yeux.
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00:00 C'est une occasion.
00:15 C'est vrai que maman est toujours en vie.
00:17 Donc je veux dire, c'est une partie de tout ce qu'elle possédait qui s'en va pour une
00:23 autre vie, une seconde, une troisième.
00:26 Et donc voilà, ça, ça fait plaisir.
00:28 Donc on trouve ici des outils, du matériel d'équitation, pas mal de vaisselle aussi,
00:34 un village d'Indiens et de Cowboys.
00:35 Oui, mais en fait, c'est vrai qu'au cours d'une vie, on accumule plein de choses.
00:43 On a des passions.
00:45 Donc papa adorait les chevaux.
00:48 Et donc le cheval ici était roi.
00:50 Il est représenté dans toutes ses formes.
00:54 Maman, elle a toujours aimé les enfants puisqu'elle était institutrice.
00:59 Et donc forcément, les jeux, les jouets, il y en a ici.
01:02 En plus, elle a eu des petits-enfants.
01:06 Donc forcément, il fallait les occuper.
01:09 Et donc voilà, on trouve tout ça ici.
01:13 Les outils, évidemment, parce que papa était un bricoleur, un fameux bricoleur, un fameux
01:19 conservateur.
01:20 Donc plein d'outils qui sont repartis pour une vie suivante.
01:26 Donc ça, c'est gratifiant.
01:28 Il y a un côté musée, un côté vie de maison forcément, mais ce n'est pas fouille.
01:32 Tout a été bien organisé.
01:33 Il y a un sens de la visite.
01:34 Oui, mais mon épouse qui est hors pair dans l'organisation, a organisé vraiment pour
01:42 que ce soit vraiment une visite de la maison tout en étant une brocante.
01:47 Et donc chacun trouve un petit peu ce qu'il cherche.
01:52 Même si on n'a pas trouvé chaussure à son pied, on repart de là avec le souvenir
01:57 d'une belle expérience.
01:59 Oui, et souvent d'une belle rencontre parce qu'on a eu énormément de compliments sur
02:05 la maison.
02:06 Les gens étaient aussi contents de trouver, peut-être pas, chaussure à leur pied, mais
02:13 ils étaient tout aussi contents d'avoir vu cette maison de l'intérieur.
02:16 Elle date de 1920.
02:18 Je crois que c'est quatre mètres sous plafond, au rez-de-chaussée et à l'étage, avec des
02:25 greniers qui sont tout aussi importants.
02:26 Mes parents, ils adoraient Floreff puisqu'ils y ont vécu toute leur vie.
02:31 Ils voulaient vraiment que Floreff soit représenté dans la maison.
02:36 Mes parents ont eu l'opportunité de travailler avec Guy Petit, qui était un peintre renommé
02:45 et qui a fait quatre fresques dans le hall d'entrée.
02:49 Ces fresques représentent quatre endroits vraiment symboliques de Floreff.
02:56 Il y a l'abbaye, évidemment, son école, mais aussi la Bastiale.
03:00 Il y a la célèbre cascade près du Colombier, le Colombier en lui-même et alors, la face
03:07 à l'affaire de la maison.
03:09 C'était vraiment pour personnaliser ici, avec le bouleau qui était là derrière nous,
03:15 mais qui malheureusement, depuis, a disparu parce qu'il devenait dangereux.
03:19 Lui, il a disparu, mais il est toujours dans le hall.
03:25 Alors, un succès fou.
03:26 Il a fallu fermer la maison à un moment parce qu'il y avait trop de monde dedans ?
03:28 Oui, on avait fait un séance de visite.
03:33 C'est vrai que les gens qui sont venus, ils respectaient vraiment très gentiment et très
03:41 cordialement.
03:42 À certains moments, ils n'avançaient plus parce que, même dans la cour ici, on était
03:50 vraiment serré tellement il y avait des gens.
03:52 Donc, on a dû demander de fermer quelque temps pour dire désengorger.
03:56 [SILENCE]