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Robert Ménard, maire divers droite de Béziers, est l'invité de BFMPolitique ce dimanche 28 mai.

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Transcription
00:00 Charles de Courson, c'est son heure de gloire.
00:02 - Il sera là ce soir d'ailleurs.
00:04 - Vous pouvez lui dire de ma part.
00:06 Il vit son moment de triomphe médiatique et politique,
00:10 tant mieux pour lui.
00:11 Je pense qu'il a raison de dire que c'est irresponsable.
00:14 Je pense qu'il connaît assez bien la situation de la France
00:17 pour ne pas nous faire croire qu'on peut aujourd'hui
00:20 faire l'économie d'une réforme, encore une fois,
00:22 difficile pour tout le monde,
00:23 difficile encore plus pour un certain nombre de gens.
00:26 Donc il fallait faire en sorte, expliquer clairement
00:29 que ceux pour qui c'est le plus difficile
00:31 ont trouvé des solutions.
00:31 Mais regardez, vous ne vous rappelez pas,
00:33 au début, les 1200 euros,
00:35 on ne savait plus si c'était net ou brut,
00:37 ce qui n'est pas tout à fait la même chose pour les gens.
00:39 Net ou brut, ce n'est pas la même chose.
00:40 Mais vous vous rappelez, au début, c'était des millions.
00:42 On a fini par quoi ?
00:43 Entre 10 et 20 000, c'était ça.
00:45 Enfin, il faut arrêter, il faut dire des choses claires.
00:47 - Et les décrets d'application permettront d'y voir plus clair.
00:49 Vous ne voteriez pas ce texte s'il arrivait en proposition,
00:52 c'est-à-dire que vous soutenez la stratégie actuelle de la majorité
00:55 d'essayer d'évacuer ce texte, soit en commission,
00:57 soit par l'article 40, qui interdit aux députés
01:00 de créer des charges budgétaires ?
01:01 - Non.
01:02 - Il faut aller au vote.
01:02 - Il faut aller au vote.
01:03 Et je trouve la présidente de l'Assemblée nationale,
01:06 je ne sais plus trop où elle en est,
01:08 je la trouve courageuse.
01:10 Dans les déclarations que j'ai entendues jusqu'à présent d'elle,
01:12 elle a raison.
01:14 À l'Assemblée, on vote et on ne trouve pas des stratagèmes.
01:18 En plus des stratagèmes, tu finis par ne plus rien comprendre.
01:20 Parce que je n'ai plus compris qui pouvait décider
01:24 qu'on ne vote pas, le président de la Commission des Finances…
01:27 - Ça c'est concret, il ne le fera pas.
01:28 Mais le rapporteur du budget peut soulever ça.
01:30 La présidente peut soulever ça.
01:32 - Vous voyez, plus personne, d'abord l'article 40,
01:35 plus personne ne savait ce que c'est,
01:36 plus personne n'a jamais su ce que c'est à part trois spécialistes.
01:38 - Mais quand même, depuis 2008, on sait que ça crée un devoir,
01:40 un impératif pour les parlementaires.
01:42 - Vous, vous savez.
01:43 - Ah, c'est la Constitution.
01:44 - Les Français le savent parce que Christophe Barbier l'a expliqué.
01:46 - Ah, pardon, je regrette.
01:47 - Alors, juste, d'abord, monsieur Mélenchon…
01:49 - Le nombre de textes, le nombre de projets de loi qu'on a votés,
01:53 alors qu'on sait pertinemment qu'ils gagent et qu'ils font
01:58 plus de dépenses d'argent, à ce moment-là,
02:00 le gouvernement n'a pas dit "Oh, article 40, ce n'est pas possible".
02:03 On sort l'article 40 quand ça t'arrange.
02:05 Vous avez compris, il faut aller au vote et puis tu perds, tu perds.
02:08 De toute façon, c'est juste un débat de politiciens.
02:11 Parce que de toute façon, vous, moi, tous les quatre,
02:13 on sait parfaitement que ça n'ira jamais plus loin que ça.
02:16 C'est de l'ordre du symbole.
02:17 - Alors, justement…
02:18 - Parce que ça ne sera pas adopté au Sénat.
02:20 Donc, c'est juste le microcosme politique qui se passionne pour un truc,
02:24 mais qui aura des conséquences.
02:25 Ça veut dire qu'on remet une pièce dans le jukebox…
02:27 - Bien sûr, un vote contre, c'est le seul vote.
02:30 - Et on va recommencer les manifestations.

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