En 2023, BNP Paribas célèbre 50 ans de fidélité et d’engagement dans le tennis, avec la conviction toujours plus forte que ce sport a la capacité de mobiliser au-delà des courts et d’avoir un impact positif, notamment pour les nouvelles générations. A l’occasion de ce 50e anniversaire, BNP Paribas organise le « Match Solidaire », en association avec la Fédération Française de Tennis. Une rencontre festive et caritative autour d’un match du 1er tour, le dimanche 28 mai à partir de 19h sur le court Philippe Chatrier. Près de 10 000 jeunes seront conviés au match, et une cagnotte solidaire sera mise en place au profit de l’association Attrap’la Balle, de Jo-Wilfried Tsonga, qui œuvre en faveur de l’inclusion des jeunes par le sport.
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00:00 On dit souvent que le tennis est un sport individuel, alors qu'il n'est jamais plus
00:06 beau que quand il est collectif.
00:08 BNP Paribas, fidèle au tennis de demain, depuis 50 ans.
00:14 Monsieur le directeur général, 50 ans dans le tennis pour BNP Paribas, ça fait quoi ?
00:21 C'est à la fois deux valeurs, la fidélité, ça c'est vraiment important quand on fait
00:26 le métier de banquier, on accompagne des clients parfois sur des générations.
00:29 Donc ça c'est une première valeur, puis la deuxième c'est vraiment cet engagement,
00:33 puisque le tennis a beaucoup évolué à 50 ans, et notre engagement aussi.
00:36 A titre personnel, vous êtes un fan de tennis ?
00:40 Moi j'ai joué, pas très bien mais j'ai joué longtemps, je joue encore un peu.
00:44 Et puis quand on fait ce métier, qu'on a fait plein de métiers dans le réseau, j'ai
00:50 déménagé 10 ou 12 fois dans ma carrière professionnelle.
00:52 Quand on négocie un tournoi à Strasbourg par exemple, avec le tournoi WTA de Strasbourg,
00:58 quand on négocie le tournoi à Monaco parce que leur partenaire principal les avait lâchés,
01:05 quand on rattrape le tournoi de Marseille à une époque, ça crée des liens dans le
01:09 monde du tennis, et puis ça crée des histoires humaines, j'en ai quand même beaucoup avec
01:13 Joe, avec Jean-François Caujol, et donc ça crée cet amour du tennis quelque part, et
01:18 ce lien qui unit BNP Paribas avec le tennis aujourd'hui.
01:20 C'est qui votre joueur préféré du coup ?
01:22 Moi ça a toujours été Raphaël, Raphaël Nadal, et puis de le voir gagner 14 fois
01:27 ici, mais j'ai des anecdotes, mon souvenir préféré de tennis c'est quand même le
01:32 match entre Chang et Landel, pas pour le service à la cuillère dont beaucoup se souviennent,
01:37 mais regardez ce match, c'est comment sur la balle de match, Chang se met à 1 mètre
01:43 de la ligne de service, et Landel, le grand Landel de l'époque, fait une double faute,
01:48 parce qu'il est impressionné de voir Chang qui n'en peut plus, qui est perdu de crampes,
01:52 et qui gagne le match sur une double faute d'Ivan Landel.
01:55 Vous préférez Chang-Landel à Yannick Noah 1983 ?
01:57 Ah non, j'aime beaucoup Yannick Noah, je peux vous citer les 7 matchs, Jarride au premier
02:01 tour, Petschi au second, au troisième tour c'est le joueur américain Pat Dupré, John
02:06 Alexander au quatrième, Landel en quart, encore un match exceptionnel de Yannick avec
02:12 le smash de revers en extension sur un passing haut de Landel, la demi avec un français,
02:17 Christophe Roger Vasselin, et puis bien sûr la finale avec Mats Wienander, donc non ça
02:21 c'est un grand souvenir aussi, j'y étais d'ailleurs, j'y étais dans le vieux stade
02:23 Châtrier, tout en haut dans les tribunes, j'avais 7 mois à l'époque d'expérience
02:28 à la BNP.
02:29 Est-ce que c'est mesurable pour la BNP l'impact qu'a ce partenariat sur l'image de marque
02:35 de la banque ?
02:36 Alors aujourd'hui on ne cherche plus à le mesurer comme ça pendant longtemps, regarder
02:39 l'antenne, puisqu'on voit la marque 31 secondes par minute, dans un match de tennis, sur plus
02:45 de 400 millions de téléspectateurs, mais ce n'est pas ça le sujet.
02:49 Aujourd'hui ce qu'on essaie de faire c'est d'avoir un impact global, d'être à l'écoute
02:54 des besoins que peut avoir ce sport, d'amener des idées, on se dit qu'on peut aussi amener
02:58 des idées, on ne le fera jamais pour soutenir un joueur, on soutient des collectifs, ou
03:03 on soutient des causes.
03:04 Ce que l'on fait avec Félix Ogé-Aliassime par exemple au Togo, ce qu'on fait avec Joe,
03:10 ce qu'on fait avec les jeunes talents, et je dirais que sur les dernières années, ce
03:13 dont on est le plus fier c'est d'avoir réussi à faire fonctionner ces jeunes talents, d'abord
03:18 en partant de la France, ensuite la Pologne, l'Italie, la Belgique, et maintenant le Canada,
03:23 le Japon et le Portugal, donc d'étendre cette initiative pour aider des jeunes peut-être
03:29 un peu plus défavorisés que d'autres avec des bourses, mais aussi avec des cours, avec
03:33 des rencontres avec des grands joueurs qui généralement parrainent ces teams, des cours
03:38 sur la diététique, des cours de langue, des cours aussi pour préparer la reconversion
03:42 puisque tous ne seront pas des grands champions de tennis, et ça c'est une grande fierté
03:47 pour le groupe BNP Paribas.
03:48 Puisque vous parlez des jeunes talents, notamment les français, on disait 50 ans de partenariat,
03:54 40 ans pour la victoire française, donc je vous pose la question qu'on vous pose régulièrement,
03:57 mais ces jeunes talents, est-ce qu'il y en a un qui a un potentiel suffisant pour prétendre
04:03 un jour, selon vous, remporter un tournoi du Grand Chème ? Je ne dis pas Roland-Garros,
04:06 un tournoi.
04:07 Alors sur un tournoi du Grand Chème, on voit que quand même hier il s'est passé quelque
04:10 chose avec la victoire d'un jeune français de 18 ans.
04:14 Félix me faisait remarquer tout à l'heure qu'il a gagné à Félix Auger Aliasim son
04:17 premier tournoi à 21 ans.
04:19 Avant il a perdu 9 finales avant de gagner son premier tournoi.
04:22 Arthur Fils a gagné le premier à la première finale hier, on verra, là aussi il faut être
04:26 patient, il ne faut pas brûler les plus jeunes, les choses se font dans la durée, mais je
04:31 pense que dans les 20 ans on aura des joueurs français, des joueurs italiens aussi, parce
04:35 que nous on est aussi une grande banque italienne, il suffit de regarder ce que fait Yannick
04:39 Sinner aujourd'hui, qu'ils seront dans les 10 premiers mondiaux, ça j'y crois vraiment.
04:42 On sent que pour fêter les 50 ans c'était un lieu parfait aussi, la place des Mousquetaires,
04:47 c'est une très belle journée pour ce premier anniversaire.
04:50 Ah oui, franchement comme je l'ai dit tout à l'heure, on avait prévu cette date il
04:54 y a 50 ans.
04:55 Voilà, non je plaisante, mais si on l'avait prévu on n'aurait pas pu mieux faire parce
04:58 que le temps est magnifique, on aura un très beau programme, on aura le match à Lidère,
05:03 la place des Mousquetaires c'est l'ancien cours rond, il faut savoir que ce cours là
05:07 aussi c'est une initiative qu'on avait portée il y a 3 ans quand il a été détruit, on
05:11 a fait de l'économie circulaire, c'est à dire qu'on a donné des petits sabliers avec
05:17 la terre battue de secours, les sièges, vous avez plein de fans du tennis qui ont des sièges
05:22 de l'ancien cours chez eux, des bâches de fond de cours qui ont servi à faire des sacs
05:26 etc.
05:27 Donc cette initiative on l'avait aussi menée à bien et de se retrouver sur cette place
05:31 un peu mythique qui est le carrefour aujourd'hui des rencontres à Roland-Garros, c'est en
05:36 effet un très bel endroit.