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SDJ Maritima en direct (86)

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00:00:04 (Propos inaudibles)
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00:18:20 -Un, deux.
00:18:21 Un, deux.
00:18:22 Un, deux.
00:18:24 Un, deux.
00:18:25 ...
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00:21:08 -Bonjour à tous.
00:21:09 Aujourd'hui, on est en stand de Maritima.
00:21:12 Et aujourd'hui, on a 2 personnes qui vont nous raconter
00:21:16 qu'est-ce qu'elles font, si j'ai bien compris, au cinéma.
00:21:20 Donc, bonjour à tous.
00:21:21 J'aimerais vous demander de vous présenter d'abord
00:21:23 pour que je puisse bien vous comprendre qu'est-ce que vous faites
00:21:27 et quel est votre rôle au cinéma, si j'ai bien compris.
00:21:31 -Moi, je m'appelle Sarah De Vos.
00:21:32 Je suis script sur les plateaux de cinéma.
00:21:35 -Oui.
00:21:37 -Et je suis membre aussi de l'association régionale
00:21:39 des techniciens du Sud
00:21:40 pour laquelle on est venus ici aujourd'hui à Martigues.
00:21:43 -D'accord. Et vous, monsieur ?
00:21:44 -Et moi, je m'appelle Marc Barbeau.
00:21:46 Je suis directeur de production et producteur exécutif parfois
00:21:50 et maintenant, je suis en train de passer à la production
00:21:52 puisque je vais arrêter vraisemblablement d'ici peu
00:21:55 la direction de production pour passer à la production pure.
00:21:58 Je suis aussi membre de l'ARTS,
00:22:00 qui est donc l'association des techniciens du Sud-Est.
00:22:03 -D'accord. C'est intéressant.
00:22:05 Si j'ai bien compris, parce que moi, je fais partie aussi
00:22:07 de spécialité à plus tard...
00:22:10 Enfin, non, option de cinéma à plus tard spécialité,
00:22:13 et j'aimerais vous poser quelques questions
00:22:16 peut-être plutôt personnelles de votre enseignement.
00:22:19 Inspiration. Où vous avez trouvé votre inspiration ?
00:22:22 A quel âge, peut-être ? Après quel moment ?
00:22:26 Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
00:22:28 -Alors, je commence.
00:22:30 Alors, dans nos métiers, il y a beaucoup de choses
00:22:33 qui se passent aujourd'hui, qui sont très différentes
00:22:35 de quand j'ai commencé, moi, puisque moi, j'ai quand même
00:22:37 un certain âge, ça fait quelques années que je le fais.
00:22:40 Et à l'époque où moi, j'ai commencé,
00:22:42 il y avait vraiment un espace
00:22:43 pour ce qu'on appelle la formation professionnelle,
00:22:47 c'est-à-dire qu'on pouvait assez facilement
00:22:51 rentrer dans ce métier en apprenant sur le tas.
00:22:56 Aujourd'hui, c'est un peu plus difficile, ça,
00:22:58 et je pense que ça passe beaucoup plus par des écoles.
00:23:01 C'est certain que le monde aussi a changé,
00:23:05 et même en passant par les écoles,
00:23:07 souvent, les jeunes entrants dans le métier
00:23:10 sont quand même obligés de passer par des stages
00:23:14 qui sont extrêmement importants pour eux
00:23:16 parce que ça leur fait prendre conscience véritablement
00:23:20 de ce qu'est le métier et comment il va falloir l'aborder.
00:23:24 Mais je pense que c'est aussi un peu compliqué
00:23:28 parce qu'il y a beaucoup de monde
00:23:31 et moins d'élus que ce qu'on pourrait espérer.
00:23:35 À l'RTS, justement, qui est quand même une association
00:23:38 qui regroupe plus de 800 adhérents,
00:23:41 je crois qu'on est à 820 maintenant,
00:23:43 on est en train de mettre en place une espèce de...
00:23:46 je dirais de tutorat pour les jeunes entrants
00:23:49 ou pour les gens qui sortent d'école
00:23:54 pour justement les aider à appréhender ça, quoi,
00:23:57 parce que c'est vrai que ce métier, aujourd'hui,
00:23:59 est devenu quand même avec un certain critère
00:24:03 de rentabilité très vite et très rapide.
00:24:05 Et on... Voilà.
00:24:08 Et on voudrait également, dans ce tutorat,
00:24:11 amener aussi la dimension artistique de nos métiers
00:24:13 parce qu'il faut essayer de ne pas la perdre.
00:24:15 Ce qui nous pousse, là, aujourd'hui, à tourner vite,
00:24:19 à réfléchir moins,
00:24:21 diminue un peu les conditions artistiques.
00:24:23 Et ça, il faut essayer de le sauvegarder.
00:24:26 Voilà. Donc ça fait partie un peu des enjeux de ce métier, quoi.
00:24:29 Donc c'est des métiers de passion, quand même,
00:24:32 et il faut essayer de ne pas le perdre, quoi.
00:24:34 -Oui, je suis d'accord avec vous.
00:24:37 Avant, le cinéma était plus...
00:24:40 Un peu comme privé.
00:24:42 Je crois pas pour un peu tout le monde,
00:24:45 parce que maintenant, il y a beaucoup de gens
00:24:46 qui peuvent filmer avec leur téléphone.
00:24:48 Il y a plus de productions, petites productions.
00:24:50 Et parfois, nous pouvons avoir un peu le mix
00:24:54 des différents styles de cinéma.
00:24:55 Mais je suis totalement d'accord avec vous
00:24:57 qu'il faut garder plus de choses artistiques
00:25:02 et bien réfléchir en avance
00:25:04 avant d'entrer dans la production du cinéma.
00:25:09 -Oui. Mais aussi, ça dépend des filières.
00:25:11 -Alors, il faut pas oublier que c'est une industrie
00:25:13 et que donc, c'est une industrie qui coûte cher
00:25:16 et que donc, pour trouver les investissements
00:25:18 suffisants et nécessaires pour faire un film,
00:25:21 il y a des critères qui sont quand même très sélectifs.
00:25:25 Donc moi, je parle essentiellement
00:25:29 du milieu cinématographique qui est commercial, un peu.
00:25:34 Alors, il est évident qu'en France, on a quand même assez de chance
00:25:37 parce qu'on peut garder un panel de films, je dirais, d'auteurs
00:25:42 plus que dans certains pays,
00:25:44 même si c'est toujours un peu en danger,
00:25:46 parce que c'est vrai qu'on parle beaucoup en ce moment
00:25:50 d'essayer de faire moins de films, mais des films mieux financés
00:25:53 et avec un spectre public le plus large qu'il est possible.
00:25:58 Voilà. Heureusement qu'on garde encore une possibilité
00:26:03 pour avoir des films d'auteurs
00:26:06 qui racontent des choses de la vie,
00:26:08 qui soient sociologiques, mais pas que,
00:26:10 qui parlent des gens.
00:26:11 Je pense que c'est extrêmement important.
00:26:14 - D'accord. - Et espérons que ça dure, en tous les cas.
00:26:18 Parce qu'il y a eu des déclarations il n'y a pas très longtemps
00:26:21 de grands PDG qui disaient un peu le contraire.
00:26:24 On ne dira pas qui, mais je pense que tout le monde a deviné.
00:26:27 C'est privé.
00:26:29 D'accord. Merci.
00:26:30 On a parlé plutôt d'inspiration maintenant.
00:26:32 Et jusqu'au début, vous avez parlé des stages,
00:26:34 que c'est trop important pour les jeunes,
00:26:36 après avoir passé par l'école, par les spécialités,
00:26:41 d'avoir ce stage qui leur permet de faire la pratique.
00:26:44 Parce que le cinéma, il ne se termine pas que en théorie,
00:26:48 mais c'est bien, c'est plutôt la pratique
00:26:51 après laquelle on peut trouver son style
00:26:55 ou découvrir un autre style.
00:26:58 Peut-être que vous avez...
00:27:01 Vous vous souvenez du stage que vous avez fait ?
00:27:04 Par quel stage vous avez commencé ?
00:27:07 Oui, moi, j'ai fait un BTS audiovisuel,
00:27:10 donc j'ai fait plusieurs stages à Paris à l'époque.
00:27:14 C'était un peu obligé de faire des stages à Paris.
00:27:18 En boîte de production, essentiellement.
00:27:20 Soit dans des sociétés vraiment télé,
00:27:23 donc fabrication, bureau d'écriture.
00:27:26 Et sinon, un autre stage dans une société de production
00:27:30 de films plutôt court-métrage, cinéma.
00:27:33 Après, moi...
00:27:35 J'étais très contente d'avoir fait ces stages.
00:27:40 Et quand j'ai fini mon BTS audiovisuel,
00:27:42 j'ai pu rentrer assistante,
00:27:45 donc j'étais vraiment payée déjà,
00:27:48 sur un film comme assistante script.
00:27:51 Et ce métier s'est révélé à moi.
00:27:54 J'ai vraiment adoré rencontrer ce métier.
00:27:58 Et je l'ai rencontré que en le faisant, en fait.
00:28:01 Je ne l'ai pas appris à l'école.
00:28:04 Mais les stages, c'est important,
00:28:10 parce qu'en fait, ce qu'il faut comprendre,
00:28:13 c'est que sur un plateau de cinéma, un plateau de film télé,
00:28:17 les postes sont très définis, les tâches sont très précises.
00:28:23 On ne peut pas...
00:28:24 Si on a une... En fait, dans une équipe caméra, par exemple,
00:28:28 il y a déjà au moins 4 personnes qui travaillent dans l'équipe caméra,
00:28:31 et chacun a ses tâches bien définies.
00:28:34 Donc c'est très hiérarchisé.
00:28:36 Et en fait, de faire un stage sur un plateau,
00:28:39 ça permet de comprendre le fonctionnement d'un tournage,
00:28:43 de comprendre pourquoi ça fonctionne comme ça,
00:28:45 et de connaître aussi les attitudes qu'il faut avoir,
00:28:48 qui sont des attitudes sur un plateau
00:28:52 pour que ça fonctionne correctement.
00:28:54 Oui, je sais.
00:28:56 D'accord, le stage nous permet de mieux rentrer dedans,
00:29:00 de comprendre comment ça se passe, le processus,
00:29:02 comment bien communiquer avec les gens,
00:29:05 parce que sans communication au cinéma, c'est un peu difficile.
00:29:08 Il faut bien, je pense, savoir communiquer.
00:29:10 Oui. Allez-y.
00:29:13 Oui, et il y a aussi une chose, c'est qu'il y a ce qu'on apprend à l'école.
00:29:16 La manière dont l'école vous positionne pour commencer dans le métier
00:29:21 est la réalité d'un plateau.
00:29:23 Quelqu'un qui a fait une école de mise en scène, par exemple,
00:29:27 va arriver sur un plateau, se retrouver 3e assistant réalisateur,
00:29:31 pour le mieux, et la plupart du temps,
00:29:33 il va être en train de couper la circulation,
00:29:35 d'empêcher les gens d'aller sur le plateau,
00:29:36 voire même, parfois, derrière la porte, pour empêcher les gens d'entrer.
00:29:39 Donc, c'est sûr qu'il y a la nécessité d'apprendre ça.
00:29:45 C'est aussi, du reste, l'idée,
00:29:46 quand je vous parlais d'avoir un espèce de tutorat au sein de la RTS,
00:29:50 c'est aussi ça, cette idée,
00:29:52 c'est aussi d'apprendre aux gens la réalité du métier, du travail,
00:29:56 de comment ça se passe.
00:29:57 Et ensuite, lorsque les gens rentrent dedans,
00:29:59 bien sûr, de garder comme ça une espèce d'œil sur la personne
00:30:02 et surtout que ces gens puissent avoir
00:30:06 quelqu'un à qui s'adresser en cas de difficulté.
00:30:09 Parce que c'est pareil, on va vous demander des choses
00:30:11 quand vous allez commencer,
00:30:12 et vous ne saurez pas forcément si c'est exactement ça,
00:30:15 si ça fait partie de votre travail,
00:30:17 si on n'est pas en train d'abuser d'une position hiérarchique, etc.
00:30:21 Donc voilà, c'est vrai que ces stages sont très utiles,
00:30:24 notamment, ils sont parfois un petit peu déviés,
00:30:28 parce que je parle par rapport au métier de Sarah qui est script,
00:30:32 souvent on se retrouve à deux caméras,
00:30:35 et avec une seule script,
00:30:37 et on dit "on va te donner un stagiaire",
00:30:38 sauf que le stagiaire, c'est souvent quelqu'un qui arrive,
00:30:40 mais qui a besoin d'apprendre et qui ne sait pas,
00:30:43 et ce n'est pas forcément très formateur du coup pour le stagiaire.
00:30:47 Mais ça aussi, ça fait partie des réalités des tournages,
00:30:50 et c'est pas mal de s'en rendre compte.
00:30:53 Après, bon, des fois il y a des films aussi
00:30:55 où ça se passe très très bien,
00:30:57 je ne dis pas qu'il y a toujours des problèmes,
00:30:59 c'est parfois très agréable,
00:31:00 mais bon, c'est vrai que c'est indispensable de passer par des stages.
00:31:04 Après, c'est mieux quand ce sont des stages rémunérés aussi,
00:31:06 parce que souvent les stages ne sont pas rémunérés du tout,
00:31:09 et c'est un peu dur.
00:31:10 On loge les gens, on leur donne parfois un défraiement,
00:31:13 mais on ne les rémunère pas du tout,
00:31:15 pour finalement ce qu'on leur demande qui est un vrai travail.
00:31:18 Et maintenant, qu'est-ce que vous en pensez de l'autonomie ?
00:31:21 Parce que moi, je parle même de personnellement,
00:31:25 j'apprends les choses théoriques,
00:31:28 et même pratique sur Youtube, en particulier en anglais,
00:31:33 mais je peux vous dire, il y a beaucoup de professionnels
00:31:36 qui expliquent trop bien,
00:31:38 même parfois on peut regarder une vidéo de 2h, 2h30,
00:31:43 et c'est le sujet qu'on peut voir au lycée,
00:31:46 au pardon, aux universités pendant quelques semaines.
00:31:50 Donc je pense aussi que c'est trop bien de dire aux jeunes
00:31:53 qui ont envie de rentrer au cinéma,
00:31:56 de commencer à être autonome.
00:31:58 Parce que sans autonomie, je pense que ça peut être compliqué,
00:32:01 parce que comme dans la vie, on peut dire adulte,
00:32:06 on va tout apprendre plutôt tout seul.
00:32:08 Oui, il y aura les spécialistes qui vont expliquer,
00:32:11 qui vont donner des conseils,
00:32:13 donc maintenant c'est aussi important de dire aux jeunes
00:32:16 qu'autonomie c'est indispensable.
00:32:18 Alors moi, j'ai envie de m'inscrire en faux par rapport à ça,
00:32:22 parce que pour moi la meilleure école pour apprendre le cinéma,
00:32:25 c'est d'aller au cinéma.
00:32:27 Et c'est vraiment la seule école, vraiment,
00:32:29 qui pour moi est l'école de la vie,
00:32:32 et l'école de toute la vie en fait.
00:32:34 Toute la vie, quand on travaille dans le cinéma,
00:32:37 notre travail, quand on n'y travaille pas,
00:32:39 c'est d'aller au cinéma, de voir des films,
00:32:42 parce que c'est pas en voyant des vidéos sur Youtube,
00:32:46 je pense qu'on apprend des métiers,
00:32:48 mais surtout en réalisation,
00:32:50 mais c'est en s'inspirant de grands auteurs, de grands réalisateurs,
00:32:53 qu'on va apprendre et se forger un oeil,
00:32:56 se forger un oeil cinématographique.
00:32:59 Et à chaque fois que je fais des jeunes,
00:33:02 et que je leur parle, je leur dis,
00:33:05 vraiment le seul devoir que vous avez,
00:33:08 c'est de continuer à regarder des films, des séries,
00:33:12 et à sans cesse vous interroger
00:33:17 sur votre envie sur ce métier,
00:33:20 parce que c'est des métiers de passion.
00:33:22 - Oui, c'était comme votre message aux jeunes, on peut dire.
00:33:25 - Oui, mais c'est mon message même à toutes les personnes,
00:33:28 à tous les adultes aussi.
00:33:30 - Et n'a pas l'âge au cinéma.
00:33:32 - On peut se retrouver aussi,
00:33:34 surtout maintenant avec les formats très très longs de tournage
00:33:37 pour des grosses séries comme Yaa ici,
00:33:39 qui sont tournées à Martigues,
00:33:41 on peut se retrouver pendant 6 mois à ne faire que travailler,
00:33:44 à ne pas avoir de vie sociale.
00:33:46 Et c'est ça aussi la réalité de l'intermittence du spectacle.
00:33:50 L'autre réalité, c'est aussi qu'on est amené à bouger
00:33:53 et parfois à partir très loin de chez soi pendant des mois.
00:33:56 Ça c'est aussi une autre réalité dont il faut avoir conscience.
00:33:59 - Être prêt déjà dès le début.
00:34:01 - Le quotidien, c'est important de savoir que c'est ça la réalité.
00:34:05 - Oui, c'est mieux de savoir.
00:34:07 - Il ne faut pas faire ce métier si on a envie de rentrer chez soi tous les soirs.
00:34:10 - Vraiment. - Pile à 18h, ça ne va pas marcher au cinéma.
00:34:13 On a encore le montage qui va durer pendant toutes les nuits.
00:34:16 - Oui. - Je comprends.
00:34:18 - Je vois que vous connaissez.
00:34:20 - Je peux vous dire, oui.
00:34:22 Ma mère aussi, elle fait partie de...
00:34:24 Elle travaille en tant que photographe et vidéographe.
00:34:27 Donc j'ai un peu une petite ambiance chez moi déjà
00:34:30 et j'essaie de rentrer dedans le plus fort possible, je peux dire comme ça.
00:34:35 Je vous remercie beaucoup pour cette interview.
00:34:38 Je pense que les jeunes, vous avez beaucoup de chance.
00:34:41 On a beaucoup de chance à apprendre grâce à vous, les spécialistes.
00:34:45 Et encore une fois, merci beaucoup.
00:34:48 - Merci à vous. - Merci Anastasia.
00:34:51 Très belle interview. - Merci.
00:34:53 - Merci à vous.
00:34:54 Sous-titrage ST' 501
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