Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, était l’invitée de BFMTV dans le cadre d’une émission spéciale “Tour de France de l'inflation”.
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00:00 J'habite Paris et quand je vais faire mes courses, je ne vois pas les paniers à inflation.
00:05 En fait, un panier à inflation, comment je l'imagine ?
00:08 J'imaginais un vrai panier, comme ici, avec un haut en couleur qui donne envie.
00:15 Et en fait, ce n'est pas ça du tout.
00:16 En fait, je ne sais pas ce qu'est le panier à inflation
00:20 et j'ai l'impression d'y passer à travers.
00:23 Voilà.
00:24 Alors, déjà, je me permets ce panier ou trimestre.
00:34 L'idée déjà, c'était qu'il soit anti-inflation.
00:37 Ce n'est pas un panier qui vous augmente l'inflation,
00:39 c'est plutôt un panier qui vous la diminue.
00:42 C'est un dispositif qu'on a mis en place avec les chaînes de grande distribution
00:47 qui se sont engagées pendant trois mois sur un certain nombre de leurs produits
00:52 à faire en sorte que les prix n'augmentent pas.
00:54 Et pour que les prix n'augmentent pas,
00:56 je vais juste vous dire, à prendre sur leurs marges
00:58 pour faire en sorte que les prix n'augmentent pas.
01:01 Après l'effort de l'État,
01:02 parce que l'État fait quand même des efforts importants
01:04 pour accompagner les Français dans l'inflation,
01:06 ça a été l'effort des distributeurs.
01:08 Et puis là, on a l'effort des industriels qui arrive avec la réouverture des négociations.
01:13 Vous habitez à Paris, il s'avère que je suis député de Paris à la base,
01:16 donc je ne peux pas vous dire que c'est une mauvaise idée.
01:17 Moi, j'y suis né, j'y vis.
01:20 On a des chances et parfois moins de chances.
01:22 Parmi nos malchances, il y a le fait qu'il y a peu ou pas d'enseignes de grande surface.
01:27 Il n'y a pas d'hyper, ou quelques-uns aux confins de Paris,
01:30 mais très peu dans Paris.
01:32 Donc, c'est vrai que vous l'avez moins vu,
01:35 et je ne vais pas vous raconter des âneries.
01:37 Moi-même qui fais mes courses à Paris, on le voit moins.
01:40 Même dans les enseignes de proximité des grandes surfaces,
01:44 on le voit moins.
01:44 Il y a des endroits où on le voit, je ne vais pas citer de marques là,
01:47 je vous le dirai en plateau, il y a des endroits en proximité où on le voit.
01:51 En revanche, moi ce que j'ai fait, c'est que je n'ai pas parlé qu'à la grande distribution,
01:54 autant aller en plateau pour le dire,
01:57 mais j'ai parlé par exemple aux dames,
01:59 puisque ce sont deux dames et qu'on est un plateau de femmes,
02:01 qui dirigent les marchés de France.
02:03 Je leur ai demandé ce qu'elles étaient susceptibles de faire aussi.
02:06 Vous avez sur les marchés et dans des marchés à Paris,
02:10 alors c'est le panier anti-inflation mode proximité du marché.
02:14 Donc là, tu n'as pas de logo,
02:16 mais il y a par exemple des 1 kg pour 1 euro,
02:19 qui sont proposés par pas mal de primeurs sur les marchés,
02:22 dans des marchés parisiens, j'en ai un en tête au marché d'Alligre par exemple,
02:25 il y en a aussi dans le 15ème,
02:27 et où les commerçants de proximité font aussi une proposition moins chère
02:35 pour les gens sur certains produits.
02:37 Donc vous avez dans les marchés classiques de Paris,
02:42 des opérations sur les fruits et légumes.
02:44 Vous avez aussi des bouchers, des poissonniers,
02:47 peut-être qu'on en parlera puisque je crois que vous madame,
02:51 vous êtes poissonnière.
02:53 - Nous n'avons plus de poissonniers ni de bouchers à Paris.
02:57 - Comme je ne suis pas ministre de l'Agriculture,
03:00 je vais vous dire, et vous ne lui répéterez pas,
03:01 je suis 2000% d'accord avec vous,
03:03 donc si madame on peut en parler,
03:04 si vous voulez qu'on ouvre une poissonnerie à Paris,
03:05 on manque de poissonniers à Paris,
03:07 on a besoin de manger du poisson,
03:08 mais on a surtout envie, et je suis d'accord avec vous,
03:10 il y en a de moins en moins.