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Emmanuel Macron appelle le gouvernement à "travailler pour contrer le processus de décivilisation", en référence aux violences qui ont visé élus et agents de la fonction publique ces dernières semaines.

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00:00 avec ses propos, à quoi a voulu en venir Emmanuel Macron.
00:03 C'est-à-dire que c'est la nouvelle poudre de perlimpinpin du Gérald Majax de l'Élysée,
00:07 pour nous faire oublier qu'il y a quelque chose de crucial qui arrive à l'Assemblée,
00:11 le 8 juin prochain, c'est le vote sur la réforme des retraites.
00:14 Et depuis ce temps-là, M. Macron n'arrête pas d'agiter partout,
00:18 des chiffons rouges, et là en l'occurrence,
00:22 de faire la courte échelle à l'extrême droite à Mme Le Pen,
00:25 qui visiblement est son opposante de cœur,
00:28 et avec la complicité de certains élus qui feraient bien de respecter la loi chez eux,
00:32 en appliquant notamment la loi SRU, par ailleurs.
00:35 Donc voilà, c'est tout à fait classique.
00:38 Nous l'appliquons parfaitement bien, si c'est une attaque, elle est totalement inutile.
00:42 Non mais pardon, vous dites chiffon rouge,
00:43 néanmoins les faits existent, M. Picmal,
00:46 lorsque trois policiers sont tués parce qu'un jeune homme est alcoolisé,
00:50 a pris des stupéfiants, roule à contresens,
00:52 lorsque une infirmière, uniquement parce qu'elle porte une bouse blanche,
00:56 est prise pour cible par un homme qui, visiblement, n'a pas toutes ses fonctions,
01:00 mais qui est en liberté parce qu'on n'a pas trouvé de solution.
01:02 Pardon, il y a quand même des faits qui s'additionnent,
01:04 et là on est loin d'Emmanuel Macron, c'est la société qui l'élimine.
01:07 - Je vous remercie d'en parler,
01:09 et moi je tiens à avoir une pensée pour les proches de Manon, Steve et Paul,
01:12 les policiers de Tourcoing qui ont été tués dans cet accident de voiture,
01:16 et pour les proches de Karen, l'infirmière en question.
01:20 Maintenant, vous êtes bien d'accord que ce sont des faits de nature différente.
01:25 - Mais c'est une violence qui s'exerce.
01:27 - Par contre, ce qu'il y a derrière, y compris, on en a parlé,
01:29 la violence vis-à-vis des petits maires locaux, des agents des services publics,
01:34 c'est quelque chose qu'on pourrait appeler le processus de déshumanisation,
01:37 et dans lequel la politique d'Emmanuel Macron a un rôle crucial.
01:42 Et c'est pour ça que, par exemple, nous, on a proposé une loi qui va être transpartisane,
01:45 donc vous voyez que des élus de la droite républicaine parviennent à travailler avec nous à l'Assemblée,
01:50 sur remettre de l'humain dans les services publics.
01:52 Parce que ce qu'a eu à tendance à oublier le gouvernement de M. Macron, ce mandat et le précédent,
01:58 c'est que les services publics, ce n'est pas simplement des services,
02:01 c'est aussi un rôle de régulateur social.

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