La parole aux agriculteurs !

  • l’année dernière
Avec Katia Garrouste (Laboratoire de transformation : La Nonna Lina), Christophe Sovran ( Co-fondateur et co-gérant de HOOPE) et Bastien Xuereb (Producteur Bio)
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##LES_GRANDS_DEBATS_DU_MATIN-2023-05-24##
Transcript
00:00 En direct de Toulouse.
00:02 Oui, en direct de Toulouse, on avait une petite coupure de notre retour, mais tout va bien.
00:13 Nous sommes donc en direct du Grand Marché d'Intérêt National à Toulouse pour vous expliquer comment ça fonctionne.
00:20 La souveraineté alimentaire, ça a beaucoup de sens en fait ici bien sûr.
00:24 Et puis de la production, une nouvelle façon de produire pour ensuite avoir une nouvelle façon de consommer.
00:29 Et donner peut-être aussi du sens dans ce que l'on fait, dans son travail, ce que nous disait tout à l'heure,
00:34 de jeunes productrices qui sont avec nous, de jeunes femmes qui reprennent l'exploitation de leurs parents ou de leurs grands-parents.
00:40 Bien sûr, beaucoup ont encore de l'espoir dans une agriculture que l'on a un petit peu dénigrée ces dernières années avec la grille bashing.
00:51 Ce que nous disait aussi tout à l'heure la directrice générale du Mines, Maglone Pontier, c'est que, bah oui, il faut y croire.
00:58 Et si on y croit, on peut y arriver. Il y a des gens qui y croient justement qui sont autour du micro Sud Radio ici.
01:04 C'est Katia Garouste. Bonjour. - Bonjour.
01:07 - Vous avez un laboratoire de transformation, l'Anona Lina. Vous allez nous expliquer de quoi il s'agit.
01:11 Des pâtes fraîches, c'est ça ? - C'est ça.
01:13 - Bon, vous devriez être en cuisine, en labo, en train de les faire. - J'y étais.
01:16 - J'y étais. Vous y étiez et vous êtes venue quelques minutes ici.
01:20 Et Bastien Xuerrem qui est producteur bio. Bonjour. - Bonjour.
01:23 - Vous allez aussi nous parler de votre production, vous, tomates, courgettes et puis beaucoup d'autres.
01:29 Là, on est en pleine saison, là. - On va commencer vraiment la tomate.
01:33 - Tout à l'heure, j'étais sur le carreau. C'est là où il y a l'échange entre les producteurs à 6 heures du matin.
01:38 - Oui, c'est ça. - Il y a l'échange entre les producteurs et puis les grossistes qui viennent, des commerçants.
01:43 Il y avait quelques producteurs bio, mais pas énormément. Pourquoi ? C'est pas encore... C'est encore un peu tôt, c'est ça ?
01:50 - C'est encore un peu tôt. Oui, on va dire oui et non. C'est vrai qu'aujourd'hui, la demande du bio a quand même faibli et faibli de plus en plus.
01:59 - C'est vrai ? - C'est vrai. C'est quand même quelque chose qu'on remarque.
02:04 Et puis, bon, voilà. C'est vrai que ce qui dit bio, généralement, qui dit serre non chauffée également.
02:08 Ça veut dire que les produits vont arriver. Personnellement, voilà.
02:11 Donc sur nos tomates, on a commencé à les manger les premières, donc il y a quelques jours.
02:16 Donc nous, on va arriver d'ici une semaine, 15 jours sur le carreau avec cette production de tomates, justement.
02:23 - Oui. Bastien, vous êtes jeune, vous avez repris l'exploitation familiale, c'est ça ?
02:26 - Exactement. Je suis à la troisième génération, donc j'ai 26 ans et j'ai repris ça il y a 4 ans.
02:31 Ça va faire 5 ans bientôt. Voilà. Donc je travaille avec mon père. Il y a toujours mon grand-père qui était avec moi et qui m'aide sur l'exploitation.
02:37 - Est-ce que vous avez un peu hésité ? Parce que quand on voit qu'en agriculture, c'est compliqué, en fait, aujourd'hui, est-ce que vous vous êtes dit "Bon, j'y vais, j'y vais pas" ?
02:44 - Clairement, la question ne s'est pas vraiment posée parce que c'est vrai que moi, je sors d'une école de commerce,
02:48 donc je n'étais pas du tout voué pour reprendre l'exploitation.
02:50 - Ah justement, raison de plus !
02:51 - Mais d'ailleurs, mes parents n'ont rien fait pour que je le reprenne. Ils ne m'ont pas vraiment initié à la chose.
02:56 Et c'est vrai que c'est au retour d'une expérience en Chine qu'il y a eu cette opportunité, où c'est vrai qu'il y avait quand même cet engouement sur la production locale,
03:03 sur le bio également, et c'est vrai qu'on avait déjà une exploitation qui avait une certaine taille et qui ronronnait un peu.
03:08 Donc c'est vrai qu'il y avait aussi cette opportunité pour moi.
03:11 - Et le fait d'avoir fait peut-être des études dans une école de commerce vous donne une nouvelle façon d'envisager les choses,
03:17 une stratégie commerciale en quelque sorte, et même de production, non ?
03:20 - Clairement, c'est vrai que derrière, outre la partie production, c'est vrai que j'ai quand même un œil un peu plus averti sur la partie commerciale.
03:28 Et c'est vrai que ça m'aide beaucoup, c'est vrai qu'on sélectionne aussi les produits en fonction de ça.
03:35 - Est-ce que le bio est en danger aujourd'hui en France ?
03:37 - Pour moi, le bio est en danger. Moi, je m'en aperçois depuis plus d'un an, voire presque deux.
03:43 Quand je suis arrivé, il y a 4-5 ans, il y avait un gros engouement, les prix étaient intéressants, il y avait une forte demande.
03:48 Et plus les années passent, plus la demande s'affaiblit et plus les prix régressent.
03:52 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, moi je vends plus de trois quarts de ma production en tomate, qui est en bio, je la vends en conventionnel.
03:58 À des prix qui sont égaux, voire même plus chers en conventionnel qu'en bio.
04:03 - C'est-à-dire en conventionnel pour le grand public ?
04:05 - En conventionnel pour le grand public, c'est le hors bio.
04:10 - C'est le non bio. C'est-à-dire qu'il faudrait probablement que sur les exploitations, il faudra être capable de faire un peu aussi les deux,
04:16 du bio complet et puis peut-être du hors bio, mais avec une agriculture raisonnée, raisonnable, comme on dit.
04:24 - Oui, c'est une agriculture raisonnée, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, nous, on continue à faire du bio,
04:28 parce que ça ne nous change pas la vie. Maintenant qu'on a appris à travailler comme ça, c'est vrai qu'après, c'est des habitudes de travail.
04:34 Et finalement, ça ne nous change pas tellement la vie de le faire en bio.
04:37 Donc ça nous coûte un petit peu plus cher au niveau des plans, au niveau de la main d'oeuvre.
04:41 Mais c'est vrai qu'au fond, c'est quand même mieux, on va dire.
04:45 - Et puis il y a la qualité. Merci Bastien. Il y a la qualité, évidemment, des produits.
04:49 Ça, c'est capital, j'imagine, Katia Garouste, pour la nonnalina et réaliser vos pâtes fraîches.
04:56 - Ah oui, très, très important.
04:58 - Alors comment faites-vous pour sélectionner vos produits, justement ?
05:03 Parce que vous, vous vous êtes installée ici.
05:05 - Oui, on est installé ici depuis un an. La nonnalina existe depuis trois ans.
05:09 On a commencé dans une petite épicerie qui existe toujours, Place Victor Hugo à Toulouse,
05:13 dans laquelle on produisait les pâtes que l'on vendait quasi exclusivement à la boutique.
05:18 - À la boutique, oui.
05:19 - Voilà. Et puis on a eu une forte demande des professionnels.
05:22 Et donc, il nous a fallu avoir un véritable labo de production.
05:27 - Oui, c'est ça. Et vous êtes venu, vous vous êtes installé ici, pourquoi ?
05:30 - Ben, l'attractivité du mine. Là, aujourd'hui, c'est vraiment un incontournable à Toulouse.
05:36 Tout se passe ici.
05:38 - Oui, tout se passe ici, c'est-à-dire les acheteurs, les grossistes, etc.
05:41 - Il y a une dynamique incroyable.
05:43 - Et vous, donc, vous sentez, vous êtes sur une ascension avec votre laboratoire.
05:48 - Ah oui, oui, oui.
05:49 - Racontez-nous, alors.
05:50 - Ben oui, une véritable ascension. On a commencé, on était deux il y a trois ans,
05:53 donc ma nièce et moi, où on était toutes les deux en reconversion.
05:58 On a posé des questions, et voilà. Donc l'idée de faire des pâtes est venue parce que,
06:01 de tradition italienne, voilà, mes parents ont immigré italiens, on mange des pâtes tous les jours.
06:05 Voilà, on s'est dit, on va faire des pâtes.
06:07 Donc on a commencé toutes les deux, aujourd'hui, année 8.
06:09 - En faisant des pâtes fraîches, quoi.
06:11 - En faisant des pâtes fraîches.
06:12 - Alors, ça change totalement, évidemment, des pâtes en supermarché, entre guillemets,
06:15 même si, bon, je veux pas les dénigrer, mes frères sont bonnes aussi, mais c'est pas la même chose.
06:18 - Non, non, non, parce que, oui, oui, elles sont très bonnes, mais nous, on travaille avec des produits locaux.
06:20 Donc les farines sont... on achète des farines dans le loraguet.
06:24 Les oeufs, pareil, les oeufs viennent d'un jeune agriculteur de Savenès, qui nous fournit les oeufs.
06:31 On essaie de travailler au maximum avec des produits locaux.
06:35 Et de toute façon, farine et oeufs sont locales.
06:39 - Ah, quelle est la différence, pour ceux qui n'ont pas encore goûté aux pâtes fraîches, avec des pâtes traditionnelles, quoi ?
06:44 - Alors, c'est vraiment totalement différent.
06:47 C'est un point de vue, déjà, nutritionnel.
06:50 Manger des pâtes fraîches, c'est des pâtes industrielles.
06:54 On a quand même une sensation de satiété qui est incroyable, quoi.
06:58 Et puis au niveau du goût, ça change tout.
07:01 On met des oeufs frais, les poules sont élevées en plein air.
07:05 On fait vraiment attention au sourcing de nos produits.
07:08 - Oui, c'est ça. Mais alors, il y a des auditeurs qui doivent se dire,
07:10 "Oui, mais alors, évidemment, forcément, il faut avoir un bon budget, ça doit être plus cher."
07:13 - Non, non. - Non ? Alors, on dit non. Pourquoi ?
07:16 - Non, parce que ça ne coûte pas plus cher.
07:19 Les produits locaux ne sont pas forcément plus chers, c'est faux.
07:22 Donc, il n'y a pas de raison de vendre plus cher des produits qui sont locaux.
07:26 Donc, on est au même prix. - C'est ça l'avantage du circuit court.
07:29 - Alors, évidemment, on est plus cher que l'industriel qui va acheter.
07:32 Mais c'est de l'industriel. Nous, on est des artisans.
07:35 - Oui, oui. Et comme on dit souvent, au mieux, manger peut-être un petit peu moins, mais mieux, quoi.
07:40 - Exactement. - Voilà, c'est ça.
07:42 - Merci, Katia Garouste, donc, l'anonalina. - L'anonalina.
07:46 - On peut, d'ailleurs, comment ça fonctionne pour en trouver ?
07:49 Il faut être vraiment sur la région toulousaine, non ?
07:51 - Oui, oui, oui. On n'en voit pas. On ne fait pas d'expédition.
07:54 Mais à Toulouse, on en trouve. Place Victor Hugo, à Toulouse.
07:57 - Oui, voilà. Mais pour l'expédition, c'est possible. - Ça a un second temps.
08:01 - Nous sommes aussi avec Christophe Sauvran, qui est gérant de Houppes,
08:04 c'est des produits savoureux à base de super aliments.
08:07 C'est ça, tel qu'on vous définit. Bonjour, Christophe Sauvran.
08:10 - Bonjour, Christophe. - Bonjour.
08:12 - Qu'est-ce que vous faites ? - Je fais à base de spiruline.
08:15 - À base de spiruline, c'est ça. Qu'est-ce que vous produisez, vous, alors ?
08:18 Qu'est-ce que vous fabriquez ? - Alors, nous, en fait, la marque Houppes,
08:21 c'est une marque de produits 100% naturels, à travers lesquels, en fait,
08:24 on utilise la spiruline, qui est un ingrédient, une micro-algues
08:27 très riche en protéines, vitamines et minéraux, pour rééquilibrer
08:30 ses produits gourmands du quotidien. Donc, on fait des biscuits, des céréales
08:33 pour le petit déjeuner, des boissons végétales, des pâtes à tartiner.
08:36 - Et vous êtes où ? Parce que, pas évident de trouver de la spiruline, quoi.
08:40 - Alors, on passe par un gros ciste qui est du côté de la Bretagne.
08:43 - Oui, oui. - Voilà. Et là, on est en train de s'associer avec
08:46 plusieurs fabricants français de spiruline. - Alors, quand on dit que
08:49 c'est compliqué en France, etc., vous montrez, comme Katia, en fait,
08:53 à l'instant, comme Bastien, juste à présent, que tout est possible
08:56 si on a la volonté et puis un peu d'idées. Vous, vous avez...
09:00 Vous êtes une start-up, vous, ici, au Mine, hein ?
09:03 - Oui, on est une start-up. On a démarré il y a quelques années, il y a 5 ans.
09:06 Et on se développe bien. Maintenant, on est présent au niveau national
09:08 dans les enseignes. - Oui, dans les enseignes.
09:10 Qu'est-ce que vous a apporté, alors, justement, le fait d'être ici
09:13 au marché d'intérêt national à Toulouse, quoi ?
09:16 - Oui, c'est suite à un concours qu'on a rencontré à Maguelone-Pontier,
09:18 la directrice du Mine, qui a voulu qu'on soit au grand marché.
09:23 En fait, ça nous permet d'être sur la place de l'agroalimentaire
09:26 toulousain. C'est une place logistique, c'est une place où il y a beaucoup
09:29 d'agroalimentaires, à la fois avec les enseignes, à la fois avec les restaurateurs.
09:34 Donc, c'est vraiment la place où il faut être quand on fait de l'agro à Toulouse.
09:38 - Oui, c'est ça. Alors, du coup, je vois là, vous avez des boissons d'avoine,
09:41 des biscuits, c'est ça ? - C'est ça, exactement.
09:45 On a les céréales, les biscuits. Tout est bio, made in France,
09:49 sans huile de palme, sans additifs. C'est vraiment le crédo sain et naturel.
09:52 - Bon. Et que l'on peut trouver où, alors ?
09:55 - Alors, on peut trouver dans toutes les grandes enseignes en France,
09:57 chez Intermarché. - Dans toutes les grandes enseignes, quoi.
09:59 C'est-à-dire que tout à l'heure, on parlait de guerre avec les surfaces commerciales.
10:02 Ben non, il n'y a pas toujours une guerre, quand même.
10:05 - Alors, nous, on ne considère pas qu'il y a une guerre.
10:08 On va à la fois sur Internet, à la fois dans les grandes enseignes.
10:10 On commence à faire de la CHR. On est partenaire aussi...
10:13 - C'est quoi de la CHR ? - Chez les cafés, hôtels, restaurants.
10:17 On est aussi présent au petit-déjeuner du TFC, Toulouse Football Club,
10:21 où ils peuvent petit-déjeuner avec nos céréales.
10:25 Donc voilà, on essaye d'avoir un maillage suffisamment large de clients pour diversifier.
10:29 - Oui, Christophe, on rappelle les qualités et les vertus de la spiruline,
10:34 qui se développe, mais qui n'est pas encore connue de tout le grand public.
10:39 - Alors, beaucoup plus qu'il y a quelques années. - Oui, bien sûr.
10:42 - Tous les médias en parlent. L'OMS en fait l'ingrédient du 21e siècle,
10:45 parce que c'est très riche en protéines, vitamines et minéraux.
10:47 C'est l'aliment le plus riche au monde en termes de protéines.
10:50 Ça contient 70% de protéines.
10:52 Et donc vraiment, c'est l'aliment du futur.
10:56 - Qui est à base d'algues, c'est ça ?
10:58 - Alors, c'est une micro-algue. - Oui, c'est une micro-algue.
11:01 - C'est pour ça que vous parliez de la Bretagne tout à l'heure.
11:04 - Alors, pas que. On y sert en Bretagne, mais il y en a un peu partout.
11:08 - Et ça vient beaucoup, évidemment, d'un peu partout.
11:11 Et vous pouvez les fabriquer.
11:15 On disait tout à l'heure mettre du sens à son travail, ce que vous avez fait, vous.
11:21 - Alors, je dis nous parce qu'on est deux fondateurs.
11:24 Et maintenant, on est une équipe de 13 personnes.
11:26 Et en fait, oui, c'est vraiment mettre du sens.
11:29 On est un gé agro de formation.
11:30 Et nous, ça nous paraissait évident de faire ça,
11:32 de faire des produits plus sains, plus naturels directement après les études.
11:35 - Merci, Christophe Sauvrant, d'être venu cofondateur et cogérant de HOOP,
11:39 donc ces produits à base de spiruline.
11:41 Je vous recommande, je vous conseille.
11:43 On va terminer ici en direct du marché d'intérêt national
11:47 avec aussi des auditeurs, un auditeur en particulier.
11:51 C'est René qui nous a rejoint de Toulouse.
11:53 Bonjour, René.
11:54 Alors, parlez bien dans le micro, mon cher René.
11:57 Ce n'est plus qu'au motel.
11:59 Christine Bouillaud, qui est là, notre correspondante.
12:01 Bonjour, Christine. - Bonjour, Patrick. Bonjour à tous.
12:02 - René, parce que vous, vous avez connu le mine quasiment au tout début.
12:07 - Pendant sa construction, oui.
12:08 - Pendant sa construction, c'était quand alors ?
12:10 - Au début des années 60.
12:13 - Et c'était quoi ? Ça donnait quoi, alors, la construction de ce mine ?
12:16 Comment vous l'aviez perçu, vous ?
12:18 - Eh bien, si vous voulez, c'était la volonté générale
12:22 à la fois de permettre aux commerçants
12:27 d'avoir des surfaces disponibles importantes
12:30 et de ne pas déranger, on va dire, la vie des centres-villes.
12:34 Et en même temps, avec le gros développement de l'agriculture de l'époque,
12:39 il fallait absolument un poumon.
12:41 Et ce poumon, ça a été le mine.
12:43 - Oui, voilà, c'est ça, le mine qui est passé par des moments difficiles
12:45 et qui revit. J'imagine que ça doit vous faire chaud au cœur, ça, non ?
12:49 Et quand on parle de cette souveraineté alimentaire et de la production locale, mon cher René.
12:52 - Je crois que là, on est au cœur du débat,
12:55 puisque dans ce système inflationniste que nous vivons,
13:00 je tiens à remercier personnellement
13:04 SUD Radio et Patrick Roger en particulier.
13:06 - Ah bah, non, mais attendez, Christine Bouillot, tout le monde, tout est électif.
13:09 - Et bien entendu, Christine Bouillot, d'avoir mis en lumière
13:12 le dynamisme du mine de Toulouse,
13:15 qui représente par son importante dimension
13:19 le poids considérable et historique de l'agriculture en Occitanie.
13:25 - En Occitanie, bien sûr. Merci René, Christine Bouillot, un mot de conclusion.
13:29 - Oui, le mine, c'est quelque chose aujourd'hui qui compte et qui pèse
13:34 dans l'écosystème et dans l'alimentation de l'agglomération toulousaine, mais pas que.
13:39 Véritablement, un poumon économique, un poumon alimentaire,
13:42 donc c'est important aussi de s'y intéresser, il y a beaucoup de choses à voir.
13:46 Et il s'ouvre aussi à l'extérieur, il s'ouvre au grand public
13:49 par certains moments, et ça c'est important.
13:52 - Les auditeurs qui nous entendent un petit peu partout peuvent venir, par exemple,
13:55 ici au grand buffet où on nous accueille, le week-end,
13:58 notamment parce que c'est buffet à volonté.
14:00 Comme a dit le chauffeur de taxi, il m'a dit "oui, je vais de temps en temps avec Maëlle,
14:04 je vais de temps en temps", parce qu'en plus, on sait qu'il y a de très bons produits.
14:08 Merci en tout cas, merci à toutes les équipes, à Naël,
14:13 toutes les équipes qui m'ont aidé à préparer cette émission,
14:16 l'équipe qui nous a accueillis ici depuis, nous étions là ce matin à 5h30,
14:22 et Maglone Pontier, la directrice générale.
14:24 Dans un instant, c'est évidemment Valérie Expert, Jean-Jacques Bordin, André Bercoff,
14:28 toutes les équipes, les vrais voix ce soir.
14:30 Et puis je rappelle aussi que nous aurons rendez-vous cet après-midi
14:32 au stade Ernest Vallon avec un certain Antoine Dupont,
14:35 c'est un petit jeune qui monte, on va beaucoup parler de lui.
14:37 Il y a d'ailleurs beaucoup de...
14:39 - Et ce soir il rentre au musée Grévin.
14:41 - Et voilà, c'est la raison pour laquelle évidemment, nous allons le rencontrer tout à l'heure.
14:47 Merci, et on se retrouve demain matin avec la présidente de l'Assemblée nationale,
14:51 Yael Brown-Pivet, qui sera mon invité pendant une heure, de 8h à 9h,
14:54 toutes les questions sans tabou, parlons vrai sur Sud Radio.

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