• l’année dernière
Il en a tellement gagné... Franco Baresi, en sa qualité de capitaine du Milan AC, a soulevé la coupe d’Europe, la coupe intercontinentale et d’autres trophées à plusieurs reprises et l’homme garde une aura de seigneurs des pelouses, sous la tunique rossonera. Dès lors, il n’était pas évident de lui faire évoquer l’une de ses rares défaites en finale.
Mais pour ce quatrième épisode de notre série vidéo sur LaProvence.com, "Les coulisses d’un sacre", c’est bien le grand joueur italien qui reconnaît humblement que, si les Milanais "auraient dû se montrer plus attentifs sur un corner en finale", le mérite du but marseillais revient avant tout à Boli, qui "a anticipé et pris le meilleur sur Rijkaard". "Ainsi, Boli il est devenu le héros de Marseille". "Cette finale, j’aimerais la rejouer, mais il faut reconnaître tous leurs mérites aux Marseillais." En version originale sous-titrée, Baresi, c’est la classe...

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Transcription
00:00 Et c'est le but !
00:02 Nous l'avions vraiment voulu et eux peut-être encore plus.
00:06 Qu'est-ce que tu penses ? Je le refais, je veux le refaire, mais ce n'est pas possible.
00:12 Franco, l'OM était la bête noire du Milan ?
00:26 Oui, en 1991, nous avons déjà souffert.
00:32 Nous avions peur de l'OM, car nous savions qu'ils étaient un groupe solide, difficile à battre.
00:38 Quel souvenir gardez-vous de cette finale ? Une injustice ?
00:43 La finale m'a laissé un peu de malheur.
00:47 Quand tu arrives au final, tu espères gagner.
00:50 Nous avions le pouvoir de gagner cette finale, mais les épisodes ne nous ont pas favorisés.
00:58 Nous avons eu des malheurs, surtout à l'initiative.
01:03 Les premiers 20 minutes, je me souviens bien, il y a eu des occasions avec Marco, Daniel.
01:09 Nous n'avons pas utilisé ces moments et nous savons que quand tu n'as pas gagné la finale, tu es puni.
01:18 Il faut toujours utiliser ces moments.
01:22 Ce sont des matchs très difficiles.
01:27 Ils ont été plus forts que nous à prendre l'occasion et à nous punir.
01:32 Dans quel état d'esprit est-il arrivé le Milan en finale ?
01:37 Avec l'esprit de revanche par rapport à 1991 ?
01:41 Ou étiez-vous surtout sûr de vous ?
01:43 Nous ne nous sommes pas oubliés que Marseille était une équipe difficile.
01:49 Mais nous venions d'un moment extraordinaire.
01:52 Nous avons fait la saison de l'année en faisant 9 victoires en ligne.
01:59 Nous étions dans la championnate, dans la coupe de championnat, pour arriver à la finale.
02:03 Il y avait donc peur, nous n'avons jamais même pas paré.
02:07 Nous avons toujours gagné et nous arrivons à cette finale.
02:10 Nous pensions que nous n'avions que la finale.
02:15 Mais je répète, la seule chose que nous avons retenue, c'est que c'était un petit petit petit peu.
02:21 Parce que nous avons pensé à un joueur qui n'était pas en mesure de jouer, qui était Gullit.
02:34 Il avait des problèmes de genoux.
02:37 Nous espérions qu'il pouvait se récuperer.
02:40 Jusqu'à la fin, jusqu'au jour de la partie, j'espérais qu'il pouvait jouer.
02:46 Parce que nous n'avons jamais perdu une finale avec les trois Hollandais au terrain.
02:50 Malheureusement, il n'a pas joué.
02:53 Donc, sa présence aurait été différente.
02:59 Elle aurait donné une diversité à la partie et à l'équipe.
03:03 Et c'est aussi le dernier match de Marco Van Basten qui n'était plus tout à fait Van Basten.
03:08 Nous savons que Marco avait joué quelques matchs avant la finale.
03:14 Il a joué un match de la dernière saison.
03:19 Mais nous savions qu'il avait une capacité qui n'était pas à 100%.
03:25 Mais il était déterminé.
03:28 Nous étions heureux qu'il soit au terrain.
03:30 Parce que même si il n'était pas à 100%, sa classe et sa capacité étaient fondamentales pour nous.
03:37 Et peut-être que c'est pour cela qu'il n'avait pas cette sécurité physique et sa capacité.
03:48 Certains mouvements l'ont conditionné.
03:52 Il pouvait peut-être faire un peu mieux.
03:56 Mais je le répète, la équipe a fait un grand match.
04:02 Mais nous devons aussi remercier Marseille.
04:07 C'est une équipe qui a réussi à nous faire croire, à nous concéder peu.
04:14 Et à toujours être dangereuse.
04:16 Parce qu'il y avait des joueurs extraordinaires devant.
04:19 Le centre-court était solide.
04:21 Et devant les boxers, il y avait Föhler.
04:24 Ils faisaient toujours peur.
04:27 Ils étaient très rapides.
04:30 Ce n'était pas facile.
04:32 Ils ont été forts.
04:44 Ils ont toujours été très forts.
04:48 Et quand ils ont pu repartir, ils ont été très forts.
04:54 Et quand ils ont pu repartir, ils ont été très forts.
04:58 Ils ont été dangereux.
05:05 Ils ont eu des occasions.
05:08 Nous avions peur de nous exposer.
05:12 Je suis toujours le poil.
05:19 Il était aussi très fort.
05:22 Il était l'ex-Marseillais.
05:25 Il voulait vraiment gagner ce match.
05:30 Il est arrivé chez nous avec grand enthousiasme.
05:34 Il est arrivé au final.
05:37 Il a beaucoup senti Marseille.
05:41 Nous savons ce qu'il a fait pour Marseille.
05:45 Avec lui au terrain, je ne sais pas.
05:49 Peut-être que ça aurait pu aller mieux.
05:52 Mais c'est ce qui s'est passé.
05:54 Tu ne peux pas prendre le but sur un coup de pied.
06:00 C'est ça.
06:02 Un coup de pied, c'est un doute.
06:05 J'étais dans la zone.
06:08 Je me souviens de la zone de l'avant.
06:11 Ils étaient très forts.
06:14 Les plus forts et les plus capables.
06:17 Boli est vraiment très bon.
06:20 Il a anticipé le Rijkaard.
06:23 Il était très proche.
06:26 Ce n'était pas facile.
06:29 Je ne peux même pas me dépasser.
06:33 Ils sont arrivés très vite.
06:36 Boli était vraiment bon.
06:39 Il a réussi à dépasser Rijkaard.
06:42 Ce n'était pas facile.
06:45 Mais c'était toujours un coup de pied.
06:48 Il fallait être plus prudent.
06:51 Prendre le but à ce moment-là,
06:58 c'était difficile.
07:01 Au début, tu vas en bas.
07:04 Tu vas te reposer.
07:07 Tu vas réorganiser les idées.
07:10 Si tu as un but,
07:13 tu te prépares différemment.
07:16 Au second temps,
07:19 on risquait de prendre le but.
07:22 Mais on a eu la possibilité.
07:25 C'était toujours plus difficile.
07:28 Ils étaient très forts physiquement.
07:31 Ils étaient forts mentalement.
07:34 On les voulait fortement.
07:37 Et ils ont eu encore plus de chance.
07:40 C'est pourquoi ils ont été remis.
07:43 Oui.
07:50 C'est ce qui fait que tu peux gagner ou pas.
07:54 Les portiers ont un rôle important dans les finales.
07:57 Quand il y a une occasion,
08:00 ils te la sauvent.
08:03 Barthes, oui.
08:06 Il a fait une grande parade.
08:09 Il était un grand portier.
08:12 Mais ils ont pensé à ça.
08:15 Ils ont pensé à ça.
08:18 Ils ont pensé à ça.
08:21 Quand je suis demandé ce que je pensais,
08:24 je me disais que je voudrais refaire cette partie.
08:27 Mais ce n'est pas possible.
08:30 Donc on accepte.
08:33 On donne un mérite aux adversaires.
08:36 Il a pris le but dans l'angle opposé.
08:42 Notre portier est resté là-bas.
08:45 Il a été surpris.
08:48 Il a pris le second but.
08:51 Il a pris le but.
08:54 Il est devenu l'héros de Marseille.
08:57 Il est toujours là.
09:00 Il est dans la histoire.
09:03 Je crois que Marseille,
09:06 dans sa histoire,
09:09 est la seule victoire en Coupe des Champions.
09:12 Il faut remercier que ces années-là,
09:15 la société a toujours été forte.
09:18 Elle a toujours gardé des bons niveaux.
09:21 Avec des grands joueurs.
09:24 Elle a été remise en première place.
09:27 Pour gagner cette finale.
09:30 Pourquoi ne pas réussir ?
09:37 C'est le destin.
09:40 Un joueur peut rester sur le terrain
09:43 et être le protagoniste.
09:46 Les épisodes, les moments,
09:49 le destin.
09:52 Ce sont des matchs qui sont marqués.
09:55 C'est tout.
09:58 C'était le président qui donnait les règles.
10:07 A la tribune.
10:10 Je ne savais pas que c'était un anécdote.
10:13 Le président avait raison.
10:16 Il a été bien.
10:28 Il a pris le temps.
10:31 Il a été rapide.
10:34 Il a anticipé.
10:37 L'équipe de France qui a gagné la Coupe du Monde en 1998
10:40 est un peu l'enfant de l'OM de 1993 ?
10:44 Il y avait des joueurs qui sont devenus champions du monde.
10:47 Ils ont grandi à Marseille.
10:50 Desailly, Barthez, Deschamps.
10:53 Des joueurs qui étaient la spina dorsale de la France.
10:56 Des joueurs extraordinaires.
10:59 Qui ont fait la histoire de la France.
11:02 C'est vrai.
11:06 C'est ce moment, ce Milan.
11:09 Il faisait des choses extraordinaires.
11:12 Je me souviens de la déclaration du coach.
11:15 Il disait "Comment est-ce possible que le Milan ne perde jamais ?"
11:18 Parce que nous venions du championnat.
11:21 Nous venions de la Coupe du Monde.
11:24 C'est un moment très important.
11:27 C'est un moment très important.
11:30 C'est un moment très important.
11:33 Nous venions du championnat.
11:36 Il y avait beaucoup de matchs qui ne se perdent pas.
11:39 Un championnat complet.
11:42 Il y a des équipes qui ne sont pas combattables.
11:45 Nous allons les combattre.
11:48 Il a essayé de charger l'ambiance.
11:51 De charger l'équipe.
11:54 Quand nous avons entendu cette déclaration,
11:57 nous ne voulions pas continuer.
12:00 Nous manquions l'ultime victoire.
12:03 Comme je l'ai dit avant,
12:06 nous venions de toutes les victoires.
12:09 Nous manquions la cilie.
12:13 Quand l'OM vous a éliminés en 1991,
12:16 il y avait des gens qui minimisaient l'exploit marseillais
12:19 en disant "Milan est au bout du rouleau.
12:22 C'est la fin d'un cycle".
12:25 Ce qui vexait Raymond Guttalz.
12:28 La saison d'après, quand vous dominez le championnat italien,
12:31 Guttalz répétait toujours "Vous avez vu que Milan est toujours grand ?
12:34 Ce ne sont pas des cow-boys."
12:37 On est venu de Capelle.
12:40 On est revenu en Coupe du Monde.
12:43 Il y a eu une continuité de ce cycle.
12:46 Il y avait d'autres joueurs.
12:49 La Rosa s'est améliorée.
12:52 Nous sommes arrivés à la finale.
12:55 Nous savons tous comment ça s'est terminé.
12:58 Bien pour les Français, mais moins pour nous.
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