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« The Zone of Interest est un film dont il faudra retenir le nom », Jean-Luc Wachthausen a vu le nouveau film de Jonathan Glazer à Cannes et pour lui, il a toute ses chances. Film inspiré du roman de Martin Amis, écrivain britannique décédé hier, sur la vie de Rudolf Höss un commandant SS. En charge du bon fonctionnement du camp de Auschwitz Birkenau il vit à côté du camp avec sa famille, où sa femme plante des rosiers et ses enfants courent dans l'herbe... « Le point positif, c'est un peu la sécheresse, la mise en scène minimaliste de ce film qui renforcent encore plus l'horreur de la solution finale », affirme Jean-Luc.

Article à lire en kiosque jeudi 25 mai.
Vidéo Alice Dubernet.

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#Cannes2023 #FestivaldeCannes #CANNES #IFFCannes #cinéma #JonathanGlazer #AuschwitzBirkenau #WW2 #RudolfHöss #TheZoneofInterest
Transcription
00:00 Zone of Interest est un film dont il faudra retenir le titre parce qu'il a de fortes chances d'obtenir un prix à Cannes et qui sait la Palme d'Or.
00:06 L'idée de son cinéaste, Jonathan Glaser, c'est de suggérer l'Holocauste plutôt que de la montrer, de ne pas montrer l'horreur, mais de la suggérer.
00:16 L'histoire est tirée du livre de Martin Amis et on a gardé certains épisodes, notamment La Preuté du Thon, La sécheresse.
00:23 C'est l'histoire du commandant SS de Auschwitz-Birkenau, Rudolf Hoss, qui a été condamné en 1947 d'ailleurs et qui s'occupe de la bonne gestion du camp.
00:31 Pendant que sa femme plante des rosiers, lui gère les faux crématoires, il gère le bon déroulement de la solution finale.
00:39 C'est à la fois horrible et très banal dans l'exposition des images.
00:44 Le hors-champ notamment, on entend des cris, on entend des coups de feu, on voit des voiles de fumée, suggère qu'il se passe des choses derrière ces murs barbelés.
00:51 Mais le jardin et la maison où vivait le commandant et sa famille, la proximité du camp était démentie.
01:01 Je pense que ça m'est vraiment arrivé.
01:05 J'ai senti que je faisais quelque chose sur la murée qui divise le camp du jardin.
01:14 Et cette murée est devenu une sorte de manifestation de quelque chose que nous nous disons,
01:21 de la façon dont nous nous compartmentalisons les choses pour notre convenance.
01:26 Le point positif, c'est la sécheresse, la mise en scène minimaliste de ce film qui renforce encore plus l'horreur de la solution finale.
01:37 Et avec un petit bémol, c'est la bande-son qui est très forte, mais encore une fois, qui est assourdissante, même comme le cri d'un mourant.
01:44 Mais c'est un parti pré-esthétique qui rentre totalement en logique avec le film.
01:48 [Musique]

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