Attention légende ! L’inoubliable gardien de but de l’OGC Nice des années 70 est l’invité du 49e numéro de Gym Tonic, l’émission de Nice-Matin consacrée à l’actualité de l’OGC Nice.
Au menu, la percée de Reda Belahyane, l’heure du départ pour Khephren Thuram et Jean-Clair Todibo, à quoi joue Ineos, Rivère un destin à la Aulas, qui pour remplacer Digard, la compo probable de dimanche face à Toulouse, ou encore un débat le retour de Lloris à Nice serait-il une bonne chose ?
Enfin, le souviens-toi est bien sûr consacré à la carrière de Dominique Baratelli qui a fait rêver une génération de Niçois.
Autour de Michaël Lefebvre, on retrouve cette semaine sur le plateau Philippe Camps (le supporter numéro 1 de ‘’Doumé’’), Romain Laronche et Vincent Menichini.
Au menu, la percée de Reda Belahyane, l’heure du départ pour Khephren Thuram et Jean-Clair Todibo, à quoi joue Ineos, Rivère un destin à la Aulas, qui pour remplacer Digard, la compo probable de dimanche face à Toulouse, ou encore un débat le retour de Lloris à Nice serait-il une bonne chose ?
Enfin, le souviens-toi est bien sûr consacré à la carrière de Dominique Baratelli qui a fait rêver une génération de Niçois.
Autour de Michaël Lefebvre, on retrouve cette semaine sur le plateau Philippe Camps (le supporter numéro 1 de ‘’Doumé’’), Romain Laronche et Vincent Menichini.
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00:00:46 Salut à tous, très heureux de vous retrouver sur le plateau de Gymtonic,
00:00:49 une émission exceptionnelle puisqu'il est là en chair et en os,
00:00:53 la légende de la légende, le gardien de but mythique des aiglons des années 70,
00:00:58 Dominique Baratelli est notre invité. Salut Dominique.
00:01:01 Bonjour.
00:01:02 Merci beaucoup d'être avec nous, grâce au lobbying de Philippe Camps,
00:01:05 vous êtes sur le plateau aujourd'hui de Gymtonic.
00:01:07 C'est nouveau ça.
00:01:08 On va tout de suite donner la parole, Philippe, bonjour déjà,
00:01:11 bonjour Philippe, bonjour à Vincent et bonjour à Romain qui sont à nos côtés,
00:01:14 mais on est des figurants.
00:01:16 Je me moque complètement de vous.
00:01:18 C'est une vraie émotion, déjà, d'entrer Philippe.
00:01:21 Bien sûr, bien sûr, Dominique Baratelli, tout le monde sait ce qu'il représente pour moi,
00:01:25 donc l'avoir à l'émission, c'est un rêve réalisé.
00:01:30 On peut dire que Philippe quitte le journal après cette émission,
00:01:34 c'est une sorte de krall.
00:01:36 C'est mon jubilé.
00:01:40 Avant de parler du jubilé de Philippe et d'un souviens-toi, évidemment, exceptionnel.
00:01:45 On t'a présenté Romain et...
00:01:47 Romain Larrange, Vincent Menic.
00:01:49 Mais les téléspectateurs de Gymtonic, ils ont l'habitude.
00:01:52 Les figurants.
00:01:53 C'est ça.
00:01:54 Au sommaire de ce Gymto, le souviens-toi, évidemment, en fin d'émission,
00:01:58 consacré à Dominique Baratelli, mais avant cela, à quoi joue Ineos,
00:02:02 rachat de Manchester United ?
00:02:04 Divergence sur l'entraîneur, le rôle de Jean-Pierre Rivère,
00:02:08 nous vous donnerons les dernières informations.
00:02:11 Nous ferons un focus également sur le petit jeune qui monte,
00:02:14 Reda Belahyan, Thuram, Thaudibot, l'heure du départ, point d'interrogation.
00:02:18 Qui, pour remplacer Didier Digard s'il venait d'être démis de ses fonctions
00:02:22 en fin de saison ?
00:02:24 Voilà un sommaire assez riche pour ce 49e numéro de Gymtonic.
00:02:29 Mais avant cela, on va s'intéresser très rapidement à la défaite de Nice
00:02:33 à Strasbourg la semaine dernière.
00:02:35 Et à la méno, Nice qui a quasiment tout loupé samedi dernier, défaite de zéro.
00:02:40 On peut dire que c'est la seule vraie prestation catastrophique de l'OGC Nice
00:02:44 sous Didier Digard.
00:02:46 Cela arrive après plus d'une vingtaine de matchs.
00:02:49 C'est dommage parce qu'il y avait peut-être la possibilité d'encore espérer
00:02:53 se mêler à la lutte pour le top 5.
00:02:55 C'est clair que cette fin de saison sur le plan sportif,
00:02:58 elle n'a plus aucun intérêt.
00:03:00 Mais oui, une prestation apocalyptique de l'OGC Nice.
00:03:04 Tu prends un but au bout de 30 secondes sur une action pas anodine,
00:03:07 mais un long ballon dans le dos de Jean-Claire Thaudibaut
00:03:10 qui n'avait pas encore mis le réveil.
00:03:13 C'est dommage.
00:03:14 Ça fait longtemps qu'il est bloqué le réveil de Thaudibaut, non ?
00:03:16 Oui, il est moins bien.
00:03:17 Après, ça arrive.
00:03:18 Mais c'est surtout pour lui, s'il veut aller plus haut,
00:03:21 c'est des erreurs qu'il n'a plus le droit de faire
00:03:24 parce qu'on ne peut pas être pris aussi facilement à ce moment-là du match.
00:03:28 Et je pense que Kasper Schmeichel, lui aussi,
00:03:31 on voit sur ce genre d'action que ce serait préférable
00:03:35 qu'il joue peut-être 2 ou 3 mètres, voire 10 mètres plus haut.
00:03:38 Mais on sait que ce ne sera jamais ce genre de gardien.
00:03:41 Après, je ne voudrais pas qu'on fasse le procès de Thaudibaut.
00:03:44 Après, les saisons qu'il a faites...
00:03:47 On a le droit de dire qu'il est un peu moins bien ces temps-ci.
00:03:49 Mais lui, il a le droit d'être un petit peu moins bien.
00:03:51 Il y en a qui ont le droit d'être mal depuis des mois.
00:03:55 Donc, il a le droit d'être un petit peu moins bien.
00:03:57 On va regarder les stats de ce Strasbourg-Nice rapidement.
00:04:00 On va voir que finalement, au niveau des statistiques,
00:04:03 on ne se rend pas compte du mauvais match réalisé par les niçois
00:04:07 parce que c'est plutôt équilibré avec une possession en faveur des niçois.
00:04:11 Plus de tirs cadrés, par exemple, que les strasbourgeois,
00:04:14 même si on ne peut pas parler de grosses occasions non plus dans cette rencontre.
00:04:18 Dominique, on est un peu déçu par cette saison de l'OGC Nice ?
00:04:22 Oui, mais je crois que ce n'est pas ce match de Strasbourg
00:04:25 qui les fait éviter la Coupe d'Europe.
00:04:28 Non, je crois qu'ils ont perdu beaucoup trop de points à domicile,
00:04:31 notamment contre des équipes qui étaient jouables.
00:04:34 Je crois que c'est surtout ça, cette constance dans les résultats
00:04:39 qui leur rend préjudiciables.
00:04:42 Pourtant, on y croyait un peu avec Didier Digard qui commence à gagner tous ses matchs.
00:04:46 Oui, il a fait un début vraiment coup de canon
00:04:49 parce qu'il a fait de super résultats.
00:04:52 Et puis, il y a eu une cassure et maintenant, c'est un peu plus laborieux.
00:04:56 Il faut attendre la suite.
00:04:58 C'est le gros problème, je crois, de l'OGC Nice,
00:05:00 c'est un manque de régularité dans la saison.
00:05:02 Oui, et ce n'est pas nouveau, ça peut-être.
00:05:04 Oui, je pense.
00:05:05 Dominique parlait d'une cassure, Romain,
00:05:07 la cassure c'est cette élimination face à Balles.
00:05:09 On l'a vu là, en finale, ce sera la Fiorentina qui a éliminé Balles
00:05:12 dans les dernières secondes face à West Ham.
00:05:15 Oui, c'est sûr que pour la fin de saison, c'est plus compliqué pour motiver le groupe.
00:05:19 Ça, je pense, depuis un petit moment,
00:05:21 une fois qu'il n'y a plus l'enjeu de la Coupe d'Europe,
00:05:24 pour moi, tu étais trop loin en classement pour espérer jouer plus haut.
00:05:29 Je ne suis pas du tout étonné du match à Strasbourg.
00:05:32 En fait, c'était un manque d'envie de Nice.
00:05:35 Tu prends un but au bout de quelques secondes comme ça,
00:05:37 tu as encore 90 minutes pour revenir, mais on n'y a jamais cru.
00:05:40 Les stats, elles sont plutôt pour Nice, mais il n'y a jamais eu d'occasion franche.
00:05:44 Ça a ronronné.
00:05:46 Il y avait une équipe qui jouait sa survie en Ligue 1
00:05:49 et une autre qui n'a plus rien à jouer.
00:05:51 Le niveau était trop important entre ces deux équipes-là.
00:05:54 Parmi les rares satisfactions de ce match à Strasbourg,
00:05:56 malgré tout, il y a évidemment Badreddin Bouanani,
00:05:59 mais il y a aussi le jeune Reda Belayan.
00:06:02 Vincent, tu l'as vu évoluer.
00:06:04 C'est vrai qu'il commence à grignoter un petit peu du temps de jeu
00:06:08 et il a l'air de répondre présent.
00:06:10 Il n'a pas froid aux yeux, il joue, il récupère pas mal de ballons,
00:06:14 il avance, il prend des risques.
00:06:16 C'est un gamin qui a 19 ans, mais de l'extérieur,
00:06:18 on a le sentiment qu'il est un petit peu tout frais,
00:06:20 qu'il a du mal un petit peu à faire la différence.
00:06:22 Mais en fait, tous ceux qui le côtoient au quotidien me disent
00:06:25 que c'est vraiment un garçon qui met vraiment énormément d'impact,
00:06:28 qu'il faut parfois même un petit peu le canaliser
00:06:30 parce qu'il met de vrais gros coups, même à l'entraînement.
00:06:34 C'est un joueur qu'on a encore envie de voir
00:06:36 lors des trois prochains matchs
00:06:38 parce qu'il apporte un petit vent de fraîcheur
00:06:40 dans cette fin de saison, comme l'a dit Romain, assez morose.
00:06:43 Aujourd'hui, je ne le trouve pas moins bon qu'un Pablo Rosario
00:06:47 ou même d'un Kevren Thuram,
00:06:49 qui lui, malheureusement, ne pourra plus jouer cette saison.
00:06:52 Mais oui, on a encore envie de revoir le petit Belayan.
00:06:54 Et ça peut aussi lui permettre de s'affirmer
00:06:57 et de prétendre à un prêt, pourquoi pas,
00:06:59 dans une très bonne équipe de Ligue 2 la saison prochaine
00:07:01 pour revenir plus fort dans un an à l'OGC Nice.
00:07:04 On va regarder les stats de Reda Belayan sur cette saison.
00:07:08 Évidemment, je parlais de grappiller du temps de jeu.
00:07:10 Il n'y a pas beaucoup de minutes jouées pour l'instant.
00:07:13 Il est apparu dans 5 matchs, 174 minutes jouées.
00:07:17 Dominique, c'est important, malgré tout,
00:07:20 de faire monter ces jeunes, même quand c'est une saison compliquée,
00:07:23 même quand c'est une saison décevante,
00:07:25 parce que ça leur apprend aussi.
00:07:27 C'est absolument indispensable.
00:07:29 Un bon groupe doit avoir dans son effectif
00:07:32 quelques bons jeunes qui sont prêts à rentrer à tout moment.
00:07:35 Je crois que c'est ce qu'on avait fait à une époque avec Jean Sneller.
00:07:39 Il y avait des petits jeunes derrière,
00:07:41 comme Bernard, Castellani, Manele Sanchez,
00:07:44 qui étaient derrière les titulaires
00:07:47 et qu'on pouvait faire rentrer à n'importe quel moment
00:07:50 et on savait qu'on pouvait compter sur eux.
00:07:52 C'est indispensable d'avoir une bonne formation chez les jeunes.
00:07:55 Ça prend le chemin, évidemment, avec le travail de Manu Pires.
00:07:59 Juste pour finir, ce qui est déplorable, c'est qu'en fait, à Strasbourg,
00:08:01 les deux meilleurs, ce sont les deux minots de 18 ans
00:08:04 et celui qui a presque 40 ans, c'est Dante.
00:08:07 Donc voilà, quand tu résumes ce match comme ça...
00:08:09 Et on voit les deux un peu le néant.
00:08:11 Ah ben, c'est catastrophique.
00:08:12 C'est vrai, et puis, il n'y a pas tous, mais certains ont fait des rentrées grotesques, j'ai trouvé.
00:08:18 Tu penses à qui ?
00:08:19 Je pense à Barclay et Brahimi, qui ont fait des rentrées...
00:08:24 Enfin, j'ai trouvé ça...
00:08:26 Ce qui n'est pas très étonnant.
00:08:28 C'était consternant quand ils sont rentrés.
00:08:30 Vu leur niveau de cette saison, aux deux joueurs,
00:08:32 ils n'ont jamais pu confirmer ce qu'on attend des deux.
00:08:35 Effectivement, on va écouter Didier Ligard, justement, sur le jeune Reda Belayan
00:08:40 et son temps de jeu qui augmente, et ses performances au sein de cette équipe d'OGC Nice.
00:08:45 Mais Reda, il travaille énormément au quotidien.
00:08:49 La chance qu'on a, c'est qu'il ait confiance en nous
00:08:53 et qu'il est conscient que son tour reviendra,
00:08:57 mais qu'aujourd'hui, ce qu'il faut, c'est travailler de son côté,
00:09:02 de faire plus que les autres.
00:09:07 Parce qu'aujourd'hui, c'est un jeune joueur avec un manque de temps de jeu.
00:09:11 Avec ce qu'il nous montre à l'entraînement,
00:09:14 on a toujours envie de le prendre dans le groupe.
00:09:16 Mais c'est aussi ce qui lui fait défaut,
00:09:19 parce que le week-end, il ne peut pas s'exprimer, même avec la réserve.
00:09:25 Mais il travaille beaucoup, il est bien intégré dans le groupe.
00:09:31 Après, ses qualités, vous l'avez vu,
00:09:34 c'est des appuis et une conduite de balle vraiment très intéressante,
00:09:39 très fort dans le duel, dans le 1 contre 1.
00:09:43 Ça me fait un peu penser à Hicham sur certains points.
00:09:51 Il a la mentalité pour continuer à grandir ici
00:09:57 et j'espère devenir un membre à part entière de cette équipe.
00:10:01 Un membre à part entière de cette équipe pour le jeune Reda Belayan.
00:10:04 Il n'a pas encore, en tous les cas, Romain,
00:10:06 malgré tout, impressionné comme l'a pu faire Badreddin Bouadani.
00:10:10 C'est ce que je trouve.
00:10:12 Bouadani, il est rentré dans l'équipe, il changeait la phase du jeu du gym.
00:10:17 Clairement, il accélérait le jeu, il provoquait le danger.
00:10:21 Il ne joue pas au même poste non plus.
00:10:23 Mais moi, pour le moment, j'ai du mal à dire que Belayan,
00:10:25 c'est le jeune qui monte. Je n'en sais rien, en fait.
00:10:27 Je n'ai pas un avis. Il n'a pas assez joué.
00:10:29 On parle surtout sur le match à Strasbourg.
00:10:31 C'est une mi-temps, en plus.
00:10:33 De ce que dit Didier Digard, il compare à Abou Daoui sur certains aspects.
00:10:40 Abou Daoui a montré tellement d'autres choses.
00:10:43 Je ne sais pas, peut-être, j'espère pour lui.
00:10:45 En tout cas, il y a trois matchs qui ne servent plus à grand-chose.
00:10:47 Autant lui donner du temps de jeu pour voir ce qu'il vaut.
00:10:50 Évidemment, préparer la saison prochaine et pourquoi pas,
00:10:52 comme l'a dit Vincent, un prêt dans un autre club pour s'aguerrir.
00:10:56 L'événement de cette semaine du côté de l'OGC Nice,
00:10:59 c'était la séance de dédicaces de Kevren Thuram et de Jean-Claire Thaudibon.
00:11:04 On va regarder quelques images fournies par OGC Nice TV.
00:11:08 Vincent, ça avait tout l'air d'un au revoir.
00:11:11 Un pot de départ.
00:11:13 C'est classe de la part du club d'avoir mis à disposition les deux stars de l'effectif.
00:11:18 Ce sont vraiment deux bons garçons, Jean-Claire Thaudibon et Kevren Thuram.
00:11:23 Plus d'un millier de personnes sur la place Masséna, ce n'est pas rien.
00:11:29 Mais oui, aujourd'hui, ça va être très compliqué de les garder
00:11:33 parce que Nice n'a pas de Coupe d'Europe.
00:11:35 Nice ne sait toujours pas aujourd'hui quel projet sera le sien la saison prochaine.
00:11:41 Donc, c'est compliqué aujourd'hui de promettre à Kevren Thuram
00:11:44 des jours heureux à l'OGC Nice.
00:11:46 Ce sont deux garçons qui ont les plus grosses sollicitations au sein de l'effectif
00:11:50 et qui vont surtout rapporter peut-être entre 80 et 90 millions d'euros aux finances du club.
00:11:56 C'est peut-être pour le club aussi le bon moment de les vendre.
00:12:01 Peut-être que moi, je suis un peu sévère sur Kevren Thuram notamment.
00:12:05 Mais quand j'entends certains prix, 40-50 millions d'euros,
00:12:09 je ne pense pas que Nice ferait une très mauvaise affaire.
00:12:11 Dominique, ça serait une perte assez importante quand même,
00:12:14 malgré tout, d'avoir plus Odibo et Thuram dans son équipe ?
00:12:16 C'est toujours embêtant d'avoir les deux meilleurs joueurs qui s'en vont à la fin de saison.
00:12:22 Surtout qu'il faut savoir si l'OGC Nice a encore des ambitions
00:12:26 pour jouer des Coupes d'Europe l'année prochaine.
00:12:29 Si on veut jouer des Coupes d'Europe, il faut quand même garder ses meilleurs joueurs.
00:12:32 On aurait cru, Philippe, qu'avec Ineos par exemple,
00:12:35 on pouvait garder ce type de joueurs. On n'avait pas besoin d'argent.
00:12:39 On le pensait, mais finalement, on se rend compte qu'on est encore en club tremplin.
00:12:44 C'est assez décevant parce qu'il va falloir reconstruire.
00:12:51 C'est vrai que c'était les deux meilleurs, Odibo et Thuram.
00:12:56 Jeunes, plein de qualité, internationaux.
00:13:00 C'est un peu… pas désespérant, mais c'est dommage.
00:13:05 C'est vraiment dommage.
00:13:06 Est-ce que le prix de leur transfert peut compenser cette perte du collectif, du terrain ?
00:13:13 Effectivement, si les sommes évoquées par Vincent sont confirmées.
00:13:17 40 millions chacun, c'est beaucoup pour s'asseoir dessus.
00:13:22 Tu peux recruter avec ça.
00:13:24 Après, il ne faut pas se louper.
00:13:26 Parce que passer derrière eux, ça va être compliqué aussi.
00:13:29 Après, oui et non. Parce qu'avec eux, tu as fait quoi au final ?
00:13:33 Un quart de final de Coupe d'Europe.
00:13:35 Tu le mets en championnat, l'an dernier tu finis 4 ou 5e.
00:13:39 L'an dernier, voilà, 4 ou 5e.
00:13:42 Mais ils ont quel âge ?
00:13:43 Thuram, 22 ans et Odibo bientôt 23 ans.
00:13:48 Est-ce que pour eux, ce n'est pas aussi le moment de partir dans un club plus UPR
00:13:55 et surtout de jouer la Coupe d'Europe ?
00:13:57 Parce qu'elle est bleue aussi, pour jouer en équipe de France.
00:13:59 Je pense quand même qu'ils vont certainement encore progresser.
00:14:03 Ils sont à un âge où on progresse encore.
00:14:05 Et si vraiment le GC Nice a des ambitions, il faut qu'ils gardent ces deux joueurs.
00:14:09 Je ne vois pas comment on peut faire autrement.
00:14:11 Mais non, c'est vrai, ils vont récupérer pas mal d'argent, mais pour prendre qui ?
00:14:16 C'est vrai qu'ils devraient...
00:14:17 Après, c'est peut-être aussi le moment de bien vendre pour une fois.
00:14:21 Parce que le club, par le passé, a fait de belles ventes,
00:14:25 mais pas encore de ventes exceptionnelles.
00:14:27 Peut-être que Thuram et Odibo, si tu les vends, on va dire,
00:14:30 à Newcastle pour 50 millions et l'autre, on va dire à Newcastle pour 40 millions,
00:14:34 tu t'assoies un petit peu à la table des grands clubs en termes de vente.
00:14:38 C'est aussi un tremplin de se dire que Nice est capable de très bien vendre.
00:14:42 Tu cites ces deux clubs, Thuram, ça serait pour le PSG, mais sans Galtier ?
00:14:46 Impossible de retravailler avec Galtier pour Thuram.
00:14:49 Et pour Newcastle, c'est un des clubs qui est sur Odibo
00:14:52 avec Liverpool et Manchester United en particulier.
00:14:55 Il y a les clubs italiens aussi, Naples, Milan, qui aiment beaucoup J7 Odibo.
00:14:59 Est-ce qu'ils ont envie de partir ?
00:15:01 Sans Coupe d'Europe, c'est peut-être l'année pour eux.
00:15:05 Il faudra voir, parce que même qu'il y ait Frent Thuram,
00:15:08 ça dépend de ce que va lui vendre Florent Guizolfi aussi.
00:15:11 Parce qu'il y a un euro dans un an, et ça peut être aussi la solution de sécurité,
00:15:17 de se dire, je fais encore une grosse saison à l'OGC Nice, et je vise l'euro 2024.
00:15:25 Et puis t'as déjà recruté très cher des joueurs à leur poste, Vity, BKBK,
00:15:30 et tu les as payés cher. Peut-être qu'ils vont s'affirmer la saison prochaine.
00:15:34 Je pense qu'ils s'affirment, mais je ne les vois pas trop s'affirmer à l'OGC Nice.
00:15:38 Et puis il y a juste aussi peut-être qu'ils sont tous les deux un peu déçus
00:15:42 de la tournure de l'affaire Galtier.
00:15:45 J'allais y venir justement, c'est une belle pastée.
00:15:47 Qui pour eux est en train de faire pchit, et c'est pour ça qu'ils regardent plus encore la porte de sortie.
00:15:54 Parce qu'on le disait, il y a eu des déclarations de Kevren Thuram chez nos confrères du Canal Football Club.
00:15:59 Cette semaine, on va aller lire ces déclarations de Kevren Thuram à propos de l'affaire Galtier.
00:16:05 Plutôt déçus, il y a des gens au club qui sont bien placés pour savoir exactement ce qu'il s'est passé.
00:16:10 Pas d'eux, j'ai entendu que. Je pense que ces gens-là devraient parler pour clarifier tout ce qu'on entend.
00:16:15 Ça me touche énormément et ça me perturbe que les gens concernés ne parlent pas pour que la vérité sorte.
00:16:21 Donc ça, c'est une déclaration très forte de la part de Kevren Thuram à propos de cette affaire Galtier.
00:16:27 Il vise qui là, Vincent Kevren Thuram ?
00:16:29 David Van Leesford et Jean-Pierre Rivère.
00:16:32 Les patrons du club ?
00:16:33 Moi, j'ai trouvé ça assez… pas violent, mais il a quand même le courage de dire ce qu'il a sur le cœur.
00:16:42 Et ça confirme en fait que durant toute cette période de l'affaire Galtier,
00:16:46 le club et surtout les cadres de l'équipe ont été hyper perturbés.
00:16:51 Parce que tout le monde essaie de nous faire croire "non, machin, ils sont dans leur bulle".
00:16:55 Ça non, c'est pas vrai. Kevren Thuram, Jean-Claire Thaudibot, tes deux meilleurs joueurs ont été franchement très chagrinés par la tournure des événements.
00:17:03 Ton coach Didier Digard était également dans la tournante.
00:17:06 Et personne n'a vraiment géré ça au sein du club.
00:17:10 Donc voilà, Kevren Thuram, il met clairement les pieds dans le plat en pointant du doigt ceux qui savent et ceux qui n'ont rien dit.
00:17:17 Ce qu'on a toujours nous dit.
00:17:19 Ça prouve sa personnalité aussi quand même, Romain.
00:17:21 Kevren Thuram, il ne s'en laisse pas compter.
00:17:23 Oui, on a l'impression que c'est un joueur qui est parti de l'OGC Nice.
00:17:26 Pour faire une déclare comme ça, dans la France, c'est quand on est parti.
00:17:29 Il est encore salarié du club et il pointe du doigt les dirigeants.
00:17:33 Donc oui, ça montre une grosse personnalité.
00:17:35 Ils sont un peu embêtés parce que tu ne peux pas sanctionner quelqu'un.
00:17:41 Parce que toi aussi, tu n'es pas clean dans l'affaire.
00:17:43 Cette affaire Gaultier Dominique, c'est une cassure aussi dans la saison de l'OGC Nice.
00:17:50 C'est important pour les joueurs d'être bien dans leur tête.
00:17:53 S'il y a un problème dans le groupe, c'est vrai qu'on est en dedans.
00:18:00 On joue avec le frein à main.
00:18:01 On n'est pas serein.
00:18:03 On ne peut pas s'éclater.
00:18:04 Donc c'est possible que cette affaire Gaultier, que je ne connais pas du tout d'ailleurs,
00:18:10 ait pu peser sur ces deux joueurs.
00:18:12 Ce qui est décevant, c'est que quand je vois le traitement de l'affaire à Boucal,
00:18:15 les petits différents à Toulouse avec une élue, tout ça,
00:18:18 là il y a eu vachement moins de retenue.
00:18:20 On est allé vraiment les deux pieds dans le plat.
00:18:22 Tout le monde a parlé.
00:18:23 Alors que sur l'affaire Gaultier, tout le monde a été un petit peu pendant longtemps.
00:18:27 Et nous les premiers, il faut le reconnaître.
00:18:29 Nous, tant qu'on n'avait pas de preuves, on est allé à tâtons.
00:18:33 C'est un peu tout le sens de notre travail, d'avoir des preuves
00:18:36 et d'affirmer des faits le plus objectifs possibles.
00:18:39 Je pense que c'est pour ça que les joueurs, au fond d'oeil,
00:18:42 ils ont quand même le sentiment de s'être fait un petit peu avoir.
00:18:44 Et ça continue d'ailleurs, puisque des auditions ont encore lieu au club ces derniers jours.
00:18:49 On respecte les plannings d'entraînement.
00:18:51 Mais des joueurs sont entendus par la police judiciaire de Nice sur cette affaire Gaultier.
00:18:55 Donc on en saura certainement plus à la fin de ces auditions.
00:19:01 On parlait tout à l'heure de Dave Braceford, de Jean-Pierre Rivère.
00:19:04 Qu'est-ce qui se passe autour de l'OGC Nice aujourd'hui ?
00:19:06 Il y a ce rachat de Manchester United qui monopolise un petit peu tout l'état-major d'Ineos.
00:19:12 Et on nous avait dit que ça ne changera rien pour l'OGC Nice si Ineos rachète Manchester.
00:19:16 On peut déjà constater que même si Manchester n'a pas encore été racheté,
00:19:20 ça change déjà beaucoup de choses pour l'OGC Nice, Vincent.
00:19:23 Ça change chaud parce que tout est à l'arrêt actuellement.
00:19:25 Le projet de l'OGC Nice dépend totalement du rachat ou pas de Manchester United.
00:19:32 Si Ineos parvient à devancer le Qatar dans la dernière ligne droite,
00:19:36 ce qui était la tendance la semaine dernière mais ça ne l'était plus,
00:19:39 parce que le Qatar les a un peu excités donc ils sont revenus à la charge,
00:19:42 ça va tout changer parce que si Manchester United est racheté par Ineos,
00:19:46 on peut clairement affirmer que l'OGC Nice sera l'un des clubs satellites
00:19:51 et avec Manchester United en tête de gondole.
00:19:53 Par contre, si Ineos ne rachète pas Manchester United,
00:19:57 on peut dire clairement que tous les moyens à disposition vont être axés sur l'OGC Nice
00:20:03 et que le projet ne sera pas le même qu'un projet de club satellite.
00:20:07 Toi qui adore le projet Ineos, Philippe, que de temps perdu malgré tout.
00:20:11 J'adore tellement que je ne sais toujours pas ce que c'est.
00:20:15 Oui, t'as une scie.
00:20:17 C'est envoyé 15 millions sur des joueurs très moyens.
00:20:22 Mais t'as aussi mis 30 millions sur un Mofi qui répond plutôt présent.
00:20:28 Je sais pas, j'attends, je ne peux pas me permettre de juger là.
00:20:34 Si je peux me permettre, le seul point rassurant, c'est qu'à la tête du club,
00:20:38 à la direction sportive, il y a quelqu'un comme Florent Guizolfi
00:20:41 qui a déjà réussi des miracles à Lens avec des moyens limités
00:20:45 et qui est une personne qui a une connaissance parfaite
00:20:48 de l'environnement foot et du foot mondial.
00:20:53 Donc ça, c'est le vrai point positif.
00:20:56 Mais est-ce qu'on le laisse travailler ?
00:20:58 Ce que je veux dire c'est attention.
00:21:00 Parce qu'on entend d'ici et là qu'il y a déjà des noms d'entraîneurs qui sortent
00:21:04 et ils ne sont pas d'accord entre Guizolfi, Bressort.
00:21:06 Au-delà du nom de l'entraîneur, il faut surtout donner les moyens à Florent Guizolfi
00:21:11 d'imposer ses idées et son projet.
00:21:13 Parce que demain, si Florent Guizolfi vient à partir ou à être débauché par un autre club,
00:21:18 parce que c'est quelqu'un qui a encore une très bonne cote,
00:21:20 le club de l'OGC Nice pourrait, pour moi, courir à la catastrophe.
00:21:24 On l'a déjà vu l'été dernier.
00:21:26 Je pense que s'il n'y a pas un rapide changement avant la Coupe du Monde
00:21:29 ou juste après la Coupe du Monde, je pense que l'OGC Nice
00:21:32 aurait été aujourd'hui à la lutte pour sauver sa peau en Ligue 1
00:21:35 avec Nantes, avec Brest, avec Strasbourg,
00:21:39 parce qu'on n'est passé pas très loin de la catastrophe déjà.
00:21:42 Donc voilà, il faut faire confiance aux gens compétents dans ce club.
00:21:45 Dominique, on a l'impression que chaque année, depuis qu'Igneos est arrivé,
00:21:48 on reconstruit, on a un nouveau projet, on fait quelque chose de nouveau.
00:21:51 Il faut une ligne directrice à un moment donné.
00:21:53 Absolument. Moi, je trouve d'abord qu'il y a beaucoup de monde dans ce club.
00:21:56 À mon époque, ce n'était pas comme ça.
00:21:59 Il y avait un président, il y avait un entraîneur,
00:22:01 il y avait un directeur sportif.
00:22:03 Le club se construisait comme ça.
00:22:05 Là, on a l'impression qu'on ne sait pas sur quel pied danser.
00:22:09 J'avoue que c'est maintenant qu'il faut prendre les décisions.
00:22:12 Parce que la saison prochaine se joue maintenant.
00:22:15 C'est un résumé parfait.
00:22:17 C'est ça. Mais avec quel entraîneur ?
00:22:20 Avec quel entraîneur ?
00:22:21 Parce que c'est aujourd'hui que les décisions doivent se prendre au niveau de l'entraîneur.
00:22:24 On va vous citer les noms qu'on a pu entendre ces derniers temps.
00:22:28 On a De Zerbi, on a Thiago Mota, on a Graham Potter
00:22:34 et on a encore Didier Ligard qui est en poste.
00:22:36 Ça fait un sacré pataquès Romain, non ?
00:22:38 Tout dépend qui décide au club en fait.
00:22:41 Avant de choisir l'entraîneur, est-ce que c'est Guy Zolfi qui va pouvoir choisir son entraîneur ?
00:22:48 Est-ce que c'est Dave Reisford ?
00:22:50 Ce qui est cocasse, c'est que De Zerbi ne viendra jamais.
00:22:53 Mais c'est Jean-Marie De Zerbi qui est mort.
00:22:56 De Zerbi, il est 6e ou 7e de Première Ligue avec Brighton.
00:23:01 Il a signé il y a un peu moins d'un an.
00:23:03 Ce qui est cocasse, c'est que c'était le choix numéro 1 que Julien Fourney a eu il y a un an.
00:23:07 Qui a été débauché par la bande à Dave Reisford, bien aidé par Jean-Pierre Rivère pour faire venir Lucien Favre.
00:23:16 Ce qui fait peur, c'est qu'on a l'impression qu'ils peuvent refaire des...
00:23:22 Et c'est ce qu'on écrivait un peu après Strasbourg, se tromper une fois c'est mal, se tromper deux fois c'est grave.
00:23:28 C'est une faute lourde.
00:23:30 Une belle formule de Vincent.
00:23:32 On peut faire une fois, voilà il est connerie.
00:23:35 On peut pas tromper mille fois mille personnes.
00:23:37 C'est l'histoire de Manchester United aussi qui revient.
00:23:42 Parce que si Nice reste la tête de gondole, je pense que Radcliffe va vouloir mettre le paquet sur Nice.
00:23:50 Et à mon avis, il va vouloir un entraîneur de renom.
00:23:52 D'ailleurs, on a vu le déclar de Solskjaer.
00:23:55 Apparemment, Radcliffe l'a négocié en direct avec lui.
00:23:57 Il voudra quelqu'un qui a connu la Première Ligue, qui a une sacrée réputation.
00:24:02 Si maintenant c'est un club satellite, peut-être qu'il laissera faire Ghisolfi et qu'il y aura un entraîneur français.
00:24:07 En tout cas, ce qui est sûr, c'est que des noms comme Régis Lebris ou Franck Hes, pour l'instant, ce n'est plus d'actualité.
00:24:12 Franck Hes, il va jouer la Ligue des Champions la saison prochaine avec Lens.
00:24:15 Donc lui, on peut oublier.
00:24:16 Régis Lebris, il n'est quand même pas non plus auteur d'une deuxième partie de saison exceptionnelle avec Lorient.
00:24:21 C'est pas non plus un nom qui fait rêver le Girond-Ineos.
00:24:25 Et il y a Graham Potter, dont le nom...
00:24:28 Là, c'est un peu plus ambitieux.
00:24:30 C'est un nom qu'on a révélé la semaine dernière, qui est un nom qui plaît notamment à Dave Brysford.
00:24:36 Mais ça va être compliqué.
00:24:37 Il sort quand même d'une saison à Chelsea.
00:24:39 Certes, il s'est fait naissancer, mais il n'a pas l'obligation de retrouver rapidement un banc.
00:24:43 Il est assis, je pense, sur un matelas confortable sur le plan financier.
00:24:46 Et il faut encore le convaincre.
00:24:48 Mais Graham Potter...
00:24:51 Mais est-ce qu'on est sûr que si, en cas d'échec à Manchester, ils mettront quand même le paquet à Nice ?
00:24:58 Ou est-ce qu'ils vont continuer ?
00:25:00 C'est la preuve que lors du dernier Mercato d'hiver, ils ont quand même montré une réelle volonté de se renforcer.
00:25:05 Ils ont quand même investi 40 millions d'euros.
00:25:07 Ce qui est énorme.
00:25:09 Mais il n'y a pas un cas qui l'a fait en France.
00:25:11 Oui, c'est énorme.
00:25:12 Il faut surtout, je pense, que Florent Guizolfi et notamment Fabrice Boquet aient la possibilité d'imposer leurs idées, leurs projets.
00:25:19 Ça va être ça, la clé.
00:25:21 Et Dizier Digard dans tout ça.
00:25:22 Pourquoi pas, en fait.
00:25:23 Pour l'instant, la décision n'est pas non plus complètement...
00:25:26 Ce n'est pas acté que ce ne sera pas lui la saison prochaine.
00:25:29 Comme l'a dit Romain, si demain Ineos ne rachète pas de Manchester United.
00:25:32 Et comme nous l'a dit Doumé en début d'émission, Dominique Verratti en début d'émission.
00:25:37 Il sent que c'est un entraîneur, et c'est vrai, qui est vraiment apprécié de ses joueurs.
00:25:44 Absolument.
00:25:45 C'est assez important.
00:25:46 C'est quand même la clé.
00:25:47 On va écouter Dizier Digard à ce propos.
00:25:51 Comment il vit cette période où des noms d'entraîneurs sortent dans les médias ?
00:25:56 Écoutez, l'entraîneur logistique.
00:25:58 Je prends du recul.
00:26:00 Je me dis qu'à aucun moment c'était prévu dans ma tête que je prenne cette équipe cette saison.
00:26:08 Donc je profite déjà avant tout de ça.
00:26:12 Ensuite, moi, personnellement, on n'est pas venu.
00:26:19 Ça ne fonctionne plus.
00:26:21 C'est bon.
00:26:22 Quoi que ce soit, et puis très sincèrement, quoi qu'il arrive, j'ai tellement de respect pour mon staff et mes joueurs
00:26:32 que même si on devait me dire demain que ça s'arrêtait, je serais à fond jusqu'à la fin de saison.
00:26:39 Dizier Digard à fond jusqu'à la fin de saison.
00:26:42 Il reste trois matchs.
00:26:43 Philippe.
00:26:44 Je voudrais juste revenir.
00:26:45 J'ai écouté Vincent tout à l'heure qui est au courant de toutes ces choses-là.
00:26:48 Il disait qu'ils ont le FIB.
00:26:51 Il va falloir qu'ils imposent.
00:26:53 Mais normalement, on est allé les chercher.
00:26:55 Ils sont là pour ça.
00:26:56 Non, mais ils ne sont pas là pour s'imposer.
00:26:58 Ça devrait être naturel.
00:27:00 C'est leur job.
00:27:03 On devrait les laisser travailler.
00:27:05 Je ne sais pas, comme disait Dominique tout à l'heure, il y a beaucoup de monde dans ce club.
00:27:12 On ne sait plus qui c'est qui dirige, qui commande, qui tranche.
00:27:17 Maintenant, Jean-Claude Blanc est là.
00:27:21 On ne sait toujours pas ce qu'il fait, ce qu'il veut.
00:27:24 Sa présentation sera peut-être faite quand je serai parti à la retraite depuis quatre ans.
00:27:29 On le présentera.
00:27:31 On vous avait dit février.
00:27:33 Nous, on ne nous avait pas dit l'année.
00:27:35 On ne nous avait pas dit l'année, effectivement.
00:27:37 D'ailleurs, c'était le président Jean-Pierre Ribert qui nous avait dit, vous verrez au mois de février.
00:27:41 On n'a rien vu.
00:27:43 On pensait que justement, Jean-Claude Blanc allait devenir un allié un petit peu dans ce marasme un peu en interne.
00:27:50 Un allié de Jean-Pierre Ribert.
00:27:52 Que devient Jean-Pierre Ribert ?
00:27:54 Il est quand même de toutes les réunions stratégiques, mais avec un rôle clairement limité.
00:28:01 Parce qu'il a eu quand même la possibilité l'été dernier d'imposer son choix et ses idées.
00:28:05 Parce que c'est quand même lui qui a été l'instigateur du retour de Lucien Favre.
00:28:10 Qui sur le papier ressemblait plutôt à une bonne idée.
00:28:12 Ça ne s'est pas passé comme tout le monde l'espérait.
00:28:15 Mais aujourd'hui, il n'est pas isolé, mais il a moins de pouvoir clairement.
00:28:21 Alors que c'est le président.
00:28:23 Et comme l'a dit Dominique, en réalité, le plus important, ça doit être le président.
00:28:28 C'est lui qui doit quand même poser le rythme d'un club.
00:28:32 Et aujourd'hui, on se retrouve avec un président un petit peu isolé.
00:28:35 On peut imaginer, on a titré "Un destin à Laolas".
00:28:38 Jean-Michel Aulas qui a été débarqué gentiment par les nouveaux propriétaires de Lyon, John Textor.
00:28:45 Je ne sais pas si c'est aussi gentiment que ça.
00:28:48 Gentiment, mais c'est bien pour ça que je l'ai dit.
00:28:51 Est-ce qu'on peut imaginer, Romain, qu'à un moment donné, Ineos se dise "Merci, au revoir".
00:28:57 Merci, au revoir quoi.
00:28:58 A Jean-Pierre Rivère, c'est le risque.
00:29:00 Comme dit Vincent, il est allé chercher Lucien Favre l'été dernier.
00:29:04 Donc il avait les mains libres pour faire sa politique sportive.
00:29:09 Ça n'a pas fonctionné.
00:29:10 Donc il sort quand même de plusieurs saisons où on est passé proche d'un trophée,
00:29:17 proche d'une qualification en Ligue des Champions.
00:29:20 Mais ça ne marche jamais.
00:29:21 Donc ils ont quand même investi énormément d'argent.
00:29:23 À mon avis, c'est un risque pour tout le monde.
00:29:25 De toute façon, avec Ineos, je pense qu'il y a un risque pour tout le monde.
00:29:28 Quand tu as de l'argent comme ça, tu peux changer très vite les personnes.
00:29:32 Malgré tout, le public.
00:29:34 Jean-Pierre Rivère, c'est un président qui a aidé à faire grandir ce club de OGC Nice.
00:29:38 C'est lui qui est allé chercher Ineos également.
00:29:41 Et donc c'est vrai qu'il a œuvré de très belles façons pour ce club.
00:29:45 Oui, absolument.
00:29:46 Il a repris ce club.
00:29:48 Il a fait des structures.
00:29:50 Il a fait changer de dimension.
00:29:53 Il a fait changer de dimension ce club, absolument.
00:29:56 Maintenant, on ne sait pas ce qui peut se passer.
00:29:59 Moi, je ne suis pas assez au courant de tous ces faits et gestes
00:30:03 pour savoir ce qu'il en est.
00:30:05 Mais même lui, personnellement, il a parfois l'impression d'être là sans être là.
00:30:09 Alors qu'il a encore ce rôle de président.
00:30:11 Ça doit être même dur pour lui aussi.
00:30:13 Parce que Jean-Pierre Rivère, on le connaît.
00:30:15 C'est un homme d'action.
00:30:16 Voilà, ce n'est pas un suiveur.
00:30:18 Et ce n'est pas parce qu'il s'est "trompé" une fois sur Lucien Favre
00:30:21 qu'il n'a pas encore plein d'idées.
00:30:22 Oui, et puis si on doit faire le bilan de Jean-Pierre Rivère,
00:30:25 de 12 ans, on se rappelle ce qu'était le Lucien Sainiste en 2011.
00:30:29 Quand tu t'étais maintenu, tu étais content.
00:30:31 C'est dommage que ça finisse comme ça, en se disant
00:30:33 "Voilà, Jean-Pierre Rivère, on ne sait plus trop ce qu'il fait au club."
00:30:35 Je pense que même Florent Guizolfi, il aimerait bien lui aussi avoir,
00:30:39 par moment, une voix présidentielle, un accès direct.
00:30:45 Mais là, aujourd'hui, quand tu veux prendre une vraie décision,
00:30:48 tu te rapproches de qui ?
00:30:49 De Dave Bricefort ?
00:30:50 De Jean-Pierre Rivère ?
00:30:51 De Jean-Claude Blanc ?
00:30:52 De Jean-Claude Blanc, de Jim Ratcliffe, qui ne parle qu'à Dave Bricefort.
00:30:56 C'est compliqué.
00:30:57 Et juste, tout à l'heure Dominique parlait à l'époque de Roger Leillet,
00:31:01 mais est-ce qu'il y avait un directeur sportif ?
00:31:04 Ça ne me dit rien.
00:31:05 Posing Cole, non, je ne me rappelle pas.
00:31:08 Il me semble qu'il y avait...
00:31:09 Il y avait un secrétaire général, il y avait un entraîneur...
00:31:13 Il y avait Roger Leillet et Jean Snella.
00:31:16 Jean Snella, oui, et puis il y avait un bureau qui était composé de plusieurs...
00:31:19 Il y avait un directeur sportif.
00:31:21 L'OGC Nice a été peut-être Roger Ricord, l'un des premiers, peut-être ?
00:31:24 Avant, il y en a eu, oui.
00:31:25 Il y en a eu, il y en a eu quelques-uns avant également.
00:31:28 Voilà ce que l'on pouvait dire sur ce qui se passe en ce moment autour de la Galaxy Ineos,
00:31:32 puisqu'on va l'appeler comme ça.
00:31:34 On passe à l'indiscret de la semaine avec Vincent, des nouvelles des prêtés du côté de l'OGC Nice.
00:31:40 Les joueurs prêtés par l'OGC Nice, que va-t-on en faire ?
00:31:44 Les nouvelles ne sont pas bonnes, parce que tous nos prêtés ne sont pas catastrophiques, mais presque.
00:31:50 Kasper Dolberg, il a eu quatre mois...
00:31:53 Deux clubs !
00:31:54 Deux clubs, il a démarré la saison à Séville, il est en train de la finir à Hoffenheim, qui se bat pour le maintien.
00:31:59 Raré Chilier, qui joue très peu en Israël.
00:32:02 Evan Gessan, qui ne joue pratiquement plus à Nantes.
00:32:05 Andy Delort, lui, c'est vraiment la descente aux enfers.
00:32:08 Il n'est même plus dans le 11.
00:32:10 Et si Nantes venait à descendre, l'option d'achat ne serait plus du tout automatique,
00:32:14 et Andy Delort reviendrait à Nice.
00:32:16 Bamboo, lui, ça ne se passe pas trop mal, tant mieux,
00:32:19 parce que Nice veut absolument s'en débarrasser.
00:32:21 Il y a Anja Ossou, N. Gessan, Calvin Stengs, qui arrive, lui, qui a remporté la Coupe de Belgique.
00:32:26 Et Alexis Claude-Maurice, qui, lui, joue peu à Lens,
00:32:29 mais qui serait le seul susceptible de réintégrer l'effectif professionnel la saison prochaine.
00:32:34 Tous les autres, on cherche une porte de succès.
00:32:36 Merci pour tout, et on les invite à trouver un club.
00:32:41 Il va falloir qu'ils trouvent le club, mais ils sont tous sous contrat.
00:32:46 À la rentrée prochaine, on aura droit à Kasper Dolberg.
00:32:50 Si ils reviennent, c'est qu'ils ont le second droit.
00:32:52 Imaginons que Nantes descende en Ligue 2, avec tout ce qui s'est passé autour d'Andy Delort.
00:32:57 Ça va être compliqué de revenir au service.
00:33:00 Là, tu récupères une attaque Gessan, Dolberg, Delort.
00:33:03 Ça fait du monde, non ?
00:33:05 Ça va être compliqué d'intégrer ces joueurs-là.
00:33:09 Il faudra leur trouver des clubs, évidemment.
00:33:11 Mais ils sont sous contrat, comme l'a dit Dominique.
00:33:13 Il va falloir faire un loft.
00:33:15 Il y a déjà pas mal d'attaquants ici.
00:33:18 Ils sont en situation d'échec.
00:33:21 Je ne vois pas pourquoi un joueur qui serait en situation d'échec,
00:33:24 dans un club un peu moins huppé que Nice, marcherait ici.
00:33:28 Et surtout, une deuxième chance comme ça...
00:33:30 Ils ne incarnent pas ce que veut mettre en place Florent Guizolfi.
00:33:35 En termes d'état d'esprit, je ne suis pas sûr qu'un garçon comme Kasper Dolberg
00:33:39 coche les cases en termes d'état d'esprit, de don de soi, de supplément d'âme.
00:33:44 Ce sont des garçons qui vont devoir trouver une...
00:33:47 Après, Stings était un titulaire en début de saison.
00:33:50 Dans la première jeune à Toulouse, absolument.
00:33:53 Avec une attaque "Gouiri Stings Delort".
00:33:56 Sur le papier, il était dit par tes titulaires.
00:33:59 Il n'a pas fait beaucoup de bons matchs, celui-là.
00:34:02 Et il n'y a pas Will pour le défendre.
00:34:05 Kevin Stings, oui.
00:34:07 Will les défend.
00:34:08 Kasper Dolberg, tu as raison.
00:34:10 Il reviendra la semaine prochaine pour défendre qui ?
00:34:12 Notre Willow qu'on embrasse.
00:34:14 On va passer aux abjims, messieurs.
00:34:16 Les coulisses et l'actualité de l'OGC Nice, suivie par les caméras d'OGC Nice TV.
00:34:22 1-2, 1-2, test. Vous m'entendez ?
00:34:25 On accueille les anciens du Racing, les anciens de l'OGC Nice.
00:34:36 Pour ce match amical qui se passera en levée de rideau du gros match Strasbourg-Nice.
00:34:41 C'est pour l'association Femmes de Foot, qui est l'association de la femme de Marc Keller.
00:34:44 Nous, on remercie vraiment le Racing Club de Strasbourg de nous avoir invités.
00:34:48 Parce que ce sont des gens vraiment adorables.
00:34:51 Ils ont une identité similaire à celle de l'OGC Nice.
00:34:53 Comme vous voyez, j'ai une belle écharpe de Strasbourg et de l'OGC Nice.
00:34:59 Parce que j'ai joué dans les deux clubs.
00:35:01 C'est bien que certains clubs comme Strasbourg, Nice, parce que ce n'est pas tout le monde.
00:35:05 Il faut le dire, il faut être honnête.
00:35:07 Qui ont autant d'estime et qui attachent l'importance aux anciens.
00:35:12 Et ça fait plaisir.
00:35:13 Parce que même si la carrière se termine, ça reste une bonne partie de notre vie malgré tout.
00:35:19 Tu as ton regard de braise ou pas ?
00:35:21 Le regard de braise, je pense que je l'ai toujours.
00:35:29 Je remercie les âmes gym de m'avoir rendu célèbre grâce au regard de braise.
00:35:36 [Musique]
00:36:01 Moi j'ai deux questions globales pour les deux.
00:36:03 Comment vous vivez la saison en tant que joueur ?
00:36:06 Et quand vous enchaînez les défaites ou les blessures, comment vous faites pour garder la motivation ?
00:36:11 Quel était ton joueur préféré quand tu étais petit ?
00:36:13 Je vais vous dire Messi, mais c'est le joueur préféré de tout le monde on va dire.
00:36:19 C'est Dante ? C'est bien.
00:36:26 Est-ce que vous serez là l'année prochaine ?
00:36:28 Oui, je serai là l'année prochaine. Je serai le GC Nice bien sûr.
00:36:33 1, 2, 3, Nice à l'Etoile !
00:36:36 [Musique]
00:36:54 On est venu célébrer la fête d'Aimé et comme on aime bien le foot, on est allé au stand de l'OGC Nice.
00:37:03 Nice à Nice !
00:37:05 Voilà donc pour ce zap-gym des images super sympas, en particulier du côté de la fête d'Aimé avec ses jeunes joueurs.
00:37:15 J'ai une chaise qui couine.
00:37:17 Oui c'est vrai, tu grinces un peu, c'est pas ta prothèse de hanche ?
00:37:20 Non, c'est la chaise.
00:37:22 Il bouge, il est enfoncé.
00:37:25 Ça arrive, le souviens-toi.
00:37:27 T'inquiète pas, t'as 4 heures devant toi.
00:37:29 On va se faire d'abord un petit pour-contre, messieurs, tranquillement, un petit pour-contre parce que ça ne vous a certainement pas échappé.
00:37:36 Hugo Lloris va quitter Tottenham en fin de saison.
00:37:39 Alors on pose la question tout simplement puisque Hugo Lloris a débuté sa carrière à l'OGC Nice
00:37:44 et puis on va profiter de la présence de Dominique également pour parler d'Hugo.
00:37:48 L'OGC Nice doit-il rapatrier Hugo Lloris ?
00:37:52 Vincent, on commence avec toi.
00:37:54 Pour moi, il n'y a même pas de débat.
00:37:56 S'il y a une chance sur 100 d'essayer de récupérer le gardien champion du monde, le recordman des sélections en équipe de France,
00:38:01 c'est le moment.
00:38:03 Ça l'avait déjà été il y a deux ans.
00:38:05 Nice avait à peu près tout fait pour ne pas le faire.
00:38:07 Là, aujourd'hui, ça s'ouvre peut-être un tout petit peu.
00:38:10 Ça va être très compliqué.
00:38:12 Mais il faut se donner les moyens de récupérer l'un des plus grands sportifs de l'histoire du foot français.
00:38:17 Nice, attaché à cette ville, qui a toujours montré dans tous les clubs où il est passé un état d'esprit exemplaire,
00:38:25 une mentalité exceptionnelle et surtout, c'est un garçon encore capable de jouer un match par semaine en Ligue 1.
00:38:32 Il va apporter immédiatement à l'ensemble de ce jeune effectif et puis redonner aussi un coup de feu aux ambitions
00:38:41 et une identité à cette équipe, mais aussi à ce club-là qui en manque cruellement ces dernières années.
00:38:46 Il a de bons arguments, Vincent. Romain, à toi.
00:38:48 C'est le cœur qui parle.
00:38:50 L'intitulé de la question, c'est "Faut-il tout tenter pour repasser à Nice ?"
00:38:54 Est-ce que le poste de gardien est la priorité de l'effectif de l'OGC Nice,
00:38:59 sachant qu'il y a encore Schmeichel sous contrat et qu'il y a Boulka, qui est un numéro 1 bis ou un numéro 2,
00:39:05 qui risque de devenir numéro 1 par le futur ?
00:39:10 Si tu prends un troisième gardien, Boulka, tu le perds.
00:39:13 Schmeichel, tu en fais quoi ?
00:39:15 Tu paies un salaire astronomique pour le mettre sur le banc ?
00:39:19 Bon courage pour lui retrouver un autre club aussi avec un salaire pareil.
00:39:24 Tout tenter pour apatrier Hugo Lloris, oui, comme ça, en tant que supporter, ça peut être une bonne idée.
00:39:31 Mais en tant que gestionnaire d'un club, c'est une épine dans le pied.
00:39:35 Après, l'inquiétude que j'aurais pour Hugo Lloris, c'est par rapport à son âge et les blessures qu'il a connues cette saison.
00:39:43 Cette saison, il n'a joué que 25 matchs sur 38, alors que d'habitude, il jouait quasiment tous les matchs.
00:39:48 Il a eu des blessures au genou, à la hanche, à la cuisse.
00:39:51 Est-ce que sur la durée, il va avoir 37 ans en décembre, est-ce que c'est un risque pour lui, pour l'OGC Nice ?
00:39:59 C'est là le petit bémol sportif.
00:40:01 Voilà, la parole, ça va être la voix de la sagesse.
00:40:05 C'est Dominique Baratelli qui connaît parfaitement Hugo Lloris.
00:40:08 Je connais très bien Hugo Lloris, puisque je l'ai vu arriver à l'OGC Nice.
00:40:11 Mais je veux savoir, est-ce qu'il a enfin le contrat ?
00:40:14 Oui. En fait, il lui reste un an, mais Tottenham a prévu de le libérer de sa dernière année de contrat.
00:40:19 Donc ça pourrait coûter zéro.
00:40:22 C'est lui qui peut décider s'il a envie de revenir ou pas.
00:40:25 S'il veut boucler la boucle, ça serait beau.
00:40:29 C'est vrai qu'il y a le petit risque, comme l'a dit Romain sur Marcin Bulkac, qui est là, qui attend.
00:40:36 Mais enfin, sentimentalement, ça serait formidable que Hugo Lloris revienne.
00:40:41 Une saison, pourquoi pas.
00:40:43 Ça peut peut-être booster aussi l'OGC Nice.
00:40:45 Et puis ça mettra un coup de projecteur médiatique.
00:40:48 Philippe, la synthèse de tout ça.
00:40:51 Hugo Lloris, c'est un grand gardien.
00:40:53 C'est le deuxième gardien de l'histoire derrière Dominique Baratelli.
00:40:57 Il l'a placé.
00:40:59 Loin de derrière.
00:41:01 Franchement, j'ai un respect énorme pour Hugo Lloris.
00:41:05 Comme nous tous ici.
00:41:07 Mais il y a aussi un truc qui m'inquiète un petit peu.
00:41:11 C'est-à-dire qu'on aurait Hugo Lloris et juste devant lui, il y aurait Dante, c'est-à-dire la colonne vertébrale.
00:41:17 Et on aurait 77 ans.
00:41:19 Déjà, ça me dérange pas les vieux. J'en suis.
00:41:23 Après, revenir à Nice, il y a un risque.
00:41:27 C'est qu'à Nice, on va attendre beaucoup de lui.
00:41:30 Comme Daniel Bravo.
00:41:32 Et que si les gens sont déçus, s'ils le sifflent, moi j'aimerais pas qu'il ait une vilaine sortie, Hugo.
00:41:39 Donc, moi je pense que c'est un risque de faire revenir Lloris, même si c'est un super gardien.
00:41:48 Si c'était passé avec Daniel Bravo.
00:41:50 Si c'était passé avec Daniel Bravo, qui avait eu des difficultés sur son re-retour, son deuxième retour.
00:41:57 C'est toujours difficile de revenir à Nice, qui a un public exigeant.
00:42:01 Et voilà, maintenant, s'il est au top de sa forme, il n'y a pas photo.
00:42:07 Parce qu'il est meilleur que Schmeichel.
00:42:09 Après, il y a le boule cas qui est jeune.
00:42:13 La gestion boule cas, oui.
00:42:14 Et qui est...
00:42:15 Tu m'as accepté une deuxième saison sur le banc.
00:42:17 Peut-être.
00:42:18 Tu peux aussi envisager de prêter boule cas.
00:42:20 Si tu donnes les moyens de convaincre Hugo Lloris.
00:42:23 Après, nous on a ce débat, mais je pense que Lloris de son côté est le pire de l'autre.
00:42:27 Non, en fait, pour être honnête, Hugo Lloris ne serait pas forcément contre l'idée de revenir.
00:42:34 Et ça avait déjà été le cas il y a deux ans.
00:42:36 En revanche, aujourd'hui, le poste de gardien, comme l'a dit Romain, c'est un peu un terrain miné.
00:42:41 Donc, il y a déjà Kasper Schmeichel qu'il va falloir sortir.
00:42:45 Il reste encore deux ans de contrat, donc bon courage.
00:42:47 Martin Boulka, qui lui est l'un des plus gros talents à ce poste-là en Ligue 1, lui aussi va vouloir jouer.
00:42:54 Donc, si tu arrives à convaincre Hugo Lloris de venir, après tu as deux chantiers à gérer.
00:42:59 Boulka et Schmeichel.
00:43:01 Donc, c'est pour ça que je pense que le club n'ira pas sur le dossier Lloris.
00:43:04 Après, quitte à faire un comeback, moi je demanderais aussi à Dominique s'il ne veut pas revenir.
00:43:10 Non, mais parce que oui, pour boucler la boucle, Dominique pourrait faire encore un an.
00:43:15 Toujours aussi agile.
00:43:17 Ou un match. Un demi-match.
00:43:19 Allez, on va passer à l'avant-match de Nice-Toulouse, là aussi rapidement.
00:43:24 Regardons le tableau du classement de cette Ligue 1, où on va voir que le GC Nice est bien.
00:43:30 10e dorénavant au classement.
00:43:32 Depuis longtemps, les places européennes sont très loin pour les niçois.
00:43:37 Il reste trois matchs à jouer seulement.
00:43:40 Toulouse, 13e, qui a gagné la Coupe de France.
00:43:43 A quoi il va servir ce match, Romain, quand on voit ce que les Aiglons ont fait à Strasbourg ?
00:43:46 C'est énorme. On peut passer devant Clermont et Lorient.
00:43:50 Non, c'est un match de fin de saison qui ne sert plus à grand-chose.
00:43:53 Deux équipes qui n'ont rien à jouer.
00:43:55 Peut-être faire jouer des jeunes, ce qu'on disait tout à l'heure.
00:43:58 Sinon, sportivement, il n'y a aucun intérêt.
00:44:00 C'est quand même mieux de finir 7e.
00:44:03 Tu peux récupérer un beau billet quand même.
00:44:06 Si tu finis 7e, tu peux encore finir 13e ou 14e.
00:44:09 Les joueurs ont le droit aussi d'avoir des...
00:44:12 Alors, oui, ils ne servent pas à la Coupe d'Europe, mais de se dire qu'il y a encore trois matchs.
00:44:17 Ils ont un peu de fierté, d'amour propre. Dominique a été joueur.
00:44:21 Je crois que quand on est un joueur, on veut gagner tous les matchs.
00:44:23 C'est un match comme les autres.
00:44:25 Même s'il n'y a pas d'enjeu, il faut le jouer.
00:44:28 J'espère qu'ils vont le jouer avec un maximum d'envie.
00:44:32 J'espère qu'ils se disent... Je ne suis pas pour les primes, mais ils ont trois matchs.
00:44:36 Ils vont passer de belles vacances. Il y a trois primes de matchs à aller chercher.
00:44:38 Même pour eux, ça les motive.
00:44:40 Pour les vacances à Dubai ou à Mykonos.
00:44:42 Vous avez déjà connu ça en fin de saison ? Des matchs sans enjeux ?
00:44:47 Oui, bien sûr.
00:44:48 Du coup, quand même, le groupe lâche.
00:44:50 J'ai toujours joué à four.
00:44:52 Et tout le monde...
00:44:54 Je ne peux pas me mettre à la tête de tout le monde.
00:44:57 Mais même en tant que compétiteur, c'est difficile de se dire...
00:45:00 Je vais tout donner sur ce match.
00:45:02 Quand on va rentrer sur le terrain, c'est pour le gagner, le match.
00:45:06 Il ne faut pas arrêter de philosopher là-dessus.
00:45:09 Je pense.
00:45:11 Et puis, ils ont des moments à se faire pardonner, quand même.
00:45:15 Oui, c'est vrai.
00:45:16 Et en particulier, le match face à Strasbourg.
00:45:18 On va écouter les mots de Didier Diguard sur l'adversaire Toulousain.
00:45:22 Je pense que ça va être très intéressant.
00:45:25 J'aime bien ce que propose cette équipe.
00:45:28 Qui a un projet de jeu très clair.
00:45:31 Qui leur a permis, pour leur première saison...
00:45:35 Même si c'est un club habitué de la Ligue 1.
00:45:38 Première saison où ils reviennent, de se maintenir assez facilement.
00:45:42 Et à travers leur projet de jeu.
00:45:45 Ils n'ont jamais dévié.
00:45:47 Ils sont restés dans ce qu'ils font.
00:45:50 Et ce qu'ils font bien.
00:45:51 Ça leur a aussi permis de remporter une Coupe de France.
00:45:54 De disputer une Coupe d'Europe la saison prochaine.
00:45:56 Donc, ils font une très bonne saison.
00:46:01 Et je pense que ça va être un match très intéressant.
00:46:06 Puisqu'on aime bien ces équipes qui jouent au ballon.
00:46:10 Qui essaient de produire des choses.
00:46:12 Il va falloir beaucoup courir.
00:46:14 Parce que c'est une équipe qui court énormément.
00:46:16 Et je pense qu'on aura quelques opportunités.
00:46:21 Et qu'on les jouera à fond.
00:46:22 Voilà, ça promet peut-être un match spectaculaire ce Nice-Toulouse.
00:46:26 Avec le retour des supporters de la Puy-leur-Sud à l'Allianz Riviera.
00:46:30 Puisque la tribune avait été suspendue pour deux rencontres.
00:46:33 Vincent, la compo probable de ce Nice-Toulouse du côté de José Cinis ?
00:46:37 Tu l'as dit tout à l'heure, Kévren Thuram.
00:46:39 Saison terminée, mais ce n'est pas le seul sur l'isle des blessés.
00:46:41 Nicolas Pépé ne rougera certainement plus.
00:46:44 Également en rouge et noir.
00:46:46 Ce qui ne va pas forcément déplaire à de nombreux supporters.
00:46:50 Youssouf Endaichimié lui aussi toujours blessé.
00:46:52 Donc on a mis Diop à la place de Thuram au milieu.
00:46:55 Qui lui a rejoué à Strasbourg.
00:46:57 Il n'a pas été exceptionnel, loin de là.
00:46:59 Mais il a besoin de retrouver du rythme.
00:47:01 Et on a aussi décidé de mettre Youssef Atal au poste de latéral droit.
00:47:05 Qui a effectué quelques bonnes entrées lors des derniers matchs.
00:47:08 Et qui obligerait Lothomba à basculer à gauche.
00:47:13 On est resté sur un 4-3-3.
00:47:16 Avec Laborde, Mossi et Buonanni.
00:47:20 Après le petit Belayan aussi postule.
00:47:23 Parce que Rosario, ce n'est pas non plus...
00:47:27 Tu ne prépares pas l'avenir avec Rosario.
00:47:29 Après lui, on ne peut pas lui enlever.
00:47:32 C'est un joueur de devoir.
00:47:33 Irréprochable dans l'état d'esprit.
00:47:35 Qui ne râle jamais.
00:47:36 Qui a été plein de fois sur le banc cette saison.
00:47:39 Et à chaque fois qu'on fait appel à lui, il donne tout.
00:47:41 Il est juste un petit peu limité avec le ballon dans les pieds.
00:47:44 C'est un peu embêtant.
00:47:46 Quand on joue au football, il est tout de suite dans.
00:47:48 Philippe, c'est ton grand moment.
00:47:51 Avant de te passer la parole pour le souviens-toi.
00:47:53 On va regarder cette petite séquence qui date de la première émission.
00:47:57 Du premier Gym Tonic.
00:47:59 Le premier moment où on a parlé de Dominique Baratelli.
00:48:02 La semaine prochaine, je parlerai avant en ISPSG de Leif Eriksson.
00:48:07 Et ça durera deux heures.
00:48:09 Ça nous étonne que vous ne parliez pas de Dume Baratelli.
00:48:12 Dume Baratelli dit le chat.
00:48:14 Ça sera mon invité bientôt.
00:48:16 Et on sera tous les deux, lui et moi, ici.
00:48:19 Et voilà, 48 émissions plus tard.
00:48:21 Dominique Baratelli.
00:48:23 Il y avait effectivement Christophe Gattier qui était le premier invité.
00:48:26 48 émissions plus tard, Dominique Baratelli est avec nous sur le plateau de Gym To.
00:48:31 Et c'est l'heure de ton souviens-toi.
00:48:33 Un souviens-toi exceptionnel.
00:48:34 Attention, tu as la pression.
00:48:35 Je n'ai pas de pression.
00:48:36 J'ai fait un papier il y a deux jours.
00:48:38 Donc, je vais le lire.
00:48:40 Il a 120 lignes.
00:48:42 Non, mais tout le monde sait que j'ai un attachement particulier à Dominique Baratelli.
00:48:47 Parce que c'était mon idole quand j'étais jeune.
00:48:51 Il tapissait ma chambre.
00:48:53 Il y avait des posters de lui partout.
00:48:55 J'ai monté au Ré avec mon papa.
00:48:58 Le foot, c'est ça.
00:49:00 C'est des émotions, c'est des souvenirs, c'est une vie.
00:49:03 J'allais voir ce gym-là.
00:49:05 Ils étaient sublimes dans les maillots rouges et noirs.
00:49:08 Il y avait une équipe de fous.
00:49:11 Et Dominique, c'était l'idole.
00:49:17 Mais pas que de moi.
00:49:18 Toute une génération, c'était notre gardien.
00:49:21 Après, il a joué au PSG.
00:49:23 Chaque fois que le PSG allait à droite, à gauche, j'allais le voir.
00:49:26 Il jouait au PSG avec Monaco.
00:49:29 À Monaco, j'allais à Monaco.
00:49:30 J'ai été à Turin le voir.
00:49:32 A Turin.
00:49:33 A Turin, au Coup d'Alpes.
00:49:34 Coupe d'Europe.
00:49:36 Coupe d'Europe avec Platigny en face.
00:49:38 0-0.
00:49:39 Il avait fait une horizontale à un moment donné.
00:49:42 Exceptionnelle.
00:49:43 Un truc fantastique.
00:49:45 Bref, c'est plus qu'un gardien de but.
00:49:47 Pour moi, c'est une légende, Dominique.
00:49:52 Comme le sont Luc, Jouve, toute cette époque-là.
00:49:57 Et heureusement qu'ils n'ont rien gagné.
00:49:59 Parce qu'autrement...
00:50:00 On aurait eu la grosse tête.
00:50:03 C'est une époque formidable, Dominique.
00:50:06 Ce gym des années 70.
00:50:08 Ça laisse des souvenirs impérissables.
00:50:10 C'était une équipe très offensive.
00:50:12 Quand vous voyez le milieu de terrain,
00:50:14 les trois attaquants devant et derrière,
00:50:17 simplement quatre défenseurs,
00:50:18 c'est vrai que forcément, les matchs étaient ouverts.
00:50:21 Ça partait de tous les côtés.
00:50:23 Et c'est vrai que le gardien dont j'étais était très sollicité.
00:50:26 Moi, j'aimais bien comme ça.
00:50:29 Du moment qu'on gagnait à la fin, c'était le principal.
00:50:32 Et souvent, on a fait des matchs où on a gagné 5-3.
00:50:35 Je me rappelle un match contre Ajaccio où on avait gagné 5-3.
00:50:38 C'était formidable pour le spectacle.
00:50:41 Dominique Baratelli a joué d'abord au Stade Niçois, au Cavigal.
00:50:47 Mais il a commencé en pro et en première division à Ajaccio.
00:50:51 Donc en deux ans, il est passé de la PHA à la première division.
00:50:55 Donc si ça, c'est pas un phénomène...
00:50:58 C'est à Ajaccio que j'ai appris mon métier.
00:51:01 Il faut être fort.
00:51:03 Je m'entraînais jamais.
00:51:05 Une fois par semaine au Stade Saint-Roch.
00:51:08 Et là, je suis arrivé à Ajaccio.
00:51:10 J'avais un ou deux entraînements tous les jours.
00:51:12 Plus Alberto Muro qui me faisait du spécifique gardien.
00:51:15 J'ai fait mes gammes.
00:51:18 Avant, c'était un supporter du gym qui allait au stade avec son papa.
00:51:24 Justement, quand on se retrouve à être supporter logistiquiste
00:51:29 et puis en devenir le gardien emblématique.
00:51:32 Qu'est-ce qu'on ressent à ce moment-là ?
00:51:34 C'est une grande émotion.
00:51:36 Le premier match que j'ai fait avec le gym, c'était contre Nantes.
00:51:41 On avait eu beaucoup de réussite.
00:51:44 On avait réussi à faire 1-1.
00:51:46 J'avais fait vraiment un bon match.
00:51:48 C'était pour moi une grosse émotion.
00:51:50 Et ça a démarré de ce match-là.
00:51:52 Ça devait être une pression particulière.
00:51:55 Il y avait la famille dans les tribunes.
00:51:57 J'étais tendu.
00:51:59 Avant le match, j'étais tendu.
00:52:01 Une fois que le coup de sifflet a été donné, c'est fini.
00:52:05 On se concentre sur le mariage.
00:52:07 C'est horrible.
00:52:08 Et à l'époque où les vestiaires étaient de l'autre côté.
00:52:10 De l'ancienne tribune.
00:52:11 Les joueurs sortaient...
00:52:13 Un derrière l'autre.
00:52:15 Par une petite porte.
00:52:17 C'était magnifique.
00:52:19 C'est inoubliable.
00:52:20 Ils sortaient la pénombre un après l'autre.
00:52:23 Huck sortait souvent le dernier.
00:52:26 Il y avait toute une...
00:52:28 Cérémoniale.
00:52:29 Cérémoniale inoubliable.
00:52:31 Et donc, Doumé a joué 7 ans à Nice.
00:52:35 Pas tous les gardiens ont fait ça.
00:52:37 J'ai eu des gardiens, on en a vu passer, défiler.
00:52:41 7 ans à Nice.
00:52:43 Et c'est vrai qu'il est parti après cette Coupe de France.
00:52:48 On va avoir quelques images de ce final.
00:52:50 Après cette finale de Coupe de France perdue contre le Nancy de Platini.
00:52:53 Vous avez fait très mal cette année-là.
00:52:55 Je ne sais pas si même tu voulais quitter le club.
00:52:58 C'est peut-être les dirigeants qui avaient poussé certains joueurs vers la sortie.
00:53:02 Oui, mais il y avait une cassure dans le courant de la saison.
00:53:05 Et je me voyais mal re-signer un nouveau contrat avec l'OGC Nice.
00:53:10 J'ai eu la chance que le PSG me contacte.
00:53:13 Donc je n'ai pas hésité, je suis monté à Paris.
00:53:16 Le PSG de Francis Borelli.
00:53:18 Mais ce n'était pas une grosse affaire.
00:53:20 Parce qu'à cette époque-là, l'équipe n'était pas terrible.
00:53:23 Elle était même plutôt mal au PSG.
00:53:26 Et on s'était sauvé 2-3 journées de la fin, la première saison.
00:53:30 C'est après que ça a démarré.
00:53:32 Et il a gagné.
00:53:34 Souvent, comme Jouffre, par exemple, qui a quitté Nice.
00:53:37 Parti pour Strasbourg, il a été champion.
00:53:40 Et Dominique est parti de Nice pour aller au PSG.
00:53:43 Il a gagné deux Coupes de France.
00:53:44 On a l'image d'ailleurs de Dominique Baratelli
00:53:47 qui soulève cette Coupe de France sous le maillot du Paris Saint-Germain.
00:53:51 A l'époque, c'était Jacques Chirac, le maire de Paris.
00:53:54 On va voir sur ces images.
00:53:56 Le capitaine, c'était Dominique Battenet.
00:53:59 Mais il s'était blessé en cours de match.
00:54:02 Et on devait monter tous les deux, recevoir la Coupe.
00:54:07 Et je lui avais demandé, comme il avait soulevé contre Saint-Etienne l'année précédente,
00:54:11 "Laisse-moi la prendre".
00:54:13 Il a été super gentil.
00:54:15 Il m'a laissé porter la Coupe.
00:54:17 Et là, j'ai vu Didier Rousteing, le maître.
00:54:20 Il porte ce maillot de temps en temps aux émissions.
00:54:24 Et pour revenir à l'OGC Nice,
00:54:26 le meilleur joueur avec qui tu jouais à Nice,
00:54:29 parce qu'il y en a tellement,
00:54:31 c'est souvent cité Leif Eriksson.
00:54:33 Vous allez en fâcher quelques-uns.
00:54:35 Je ne veux pas fâcher.
00:54:36 Il y avait Leif, Roger, Jean-Noël, Jean-Noël Huc.
00:54:41 Leif Eriksson était un facilitateur de jeu.
00:54:44 Il s'agit d'un maître d'hommes.
00:54:46 Il récupérait souvent le ballon derrière.
00:54:48 Après, il relançait le jeu.
00:54:50 Et ils se retrouvaient souvent à la finition.
00:54:53 Et comment tu expliques que cette génération,
00:54:56 qui était souvent finie deuxième,
00:54:59 derrière des gros clubs,
00:55:00 Nantes, Saint-Etienne, Marseille,
00:55:04 n'ait rien gagné,
00:55:06 alors qu'il y avait des internationaux.
00:55:11 On avait une sélection.
00:55:13 On était 7 ou 8.
00:55:14 7 titulaires contre l'Allemagne.
00:55:17 On avait perdu 2.
00:55:20 Perdus en Allemagne.
00:55:22 7 Nisso a titulaires en équipe de France.
00:55:24 Je ne sais pas si on reviendra un jour.
00:55:27 Comment tu expliques que vous n'ayez pas gagné un titre de champion ?
00:55:32 La coupe, il est platoche.
00:55:35 Chaque fois, on est tombé sur des grosses équipes.
00:55:37 On l'a fait exprès pour qu'on parle plus de nous.
00:55:40 C'est hyper magnifique.
00:55:42 On aime tellement Poulidor.
00:55:44 Maintenant, on nous aime, nous.
00:55:46 Oui, c'est ça.
00:55:48 Il n'y a que Tocco qui disait
00:55:52 que Saint-Etienne était mieux préparé que nous.
00:55:54 Il prenait l'avion.
00:55:56 C'est vrai qu'il était bien organisé.
00:55:59 Mais autrement, souvent,
00:56:01 on est revenu à la main de Lopez.
00:56:03 On a toujours trouvé des excuses.
00:56:05 Ce qui était juste.
00:56:07 On avait souvent une cassure après la trêve,
00:56:10 pendant la période hivernale,
00:56:12 avec les terrains qui n'étaient pas en très bonne état.
00:56:15 Ce n'était pas les terrains qu'il y a maintenant.
00:56:17 Trop joueurs.
00:56:19 Oui.
00:56:21 Ils étaient champions d'automne.
00:56:23 Champion d'automne, souvent.
00:56:25 Une fois avec 7 points d'avance sur Nantes.
00:56:27 Avec le bonus quand même.
00:56:29 Je ne sais pas si ça avait été...
00:56:31 Quand on marquait 3 buts, il y avait un point de plus.
00:56:34 Il faudrait l'en faire, ça.
00:56:36 C'était génial.
00:56:38 C'est vrai qu'il fallait aller jouer à Metz,
00:56:42 à Nancy, pleuver.
00:56:44 Il y avait de la boue.
00:56:46 Ça a réussi à développer le jeu.
00:56:48 Oui.
00:56:50 Parce que les terrains étaient vraiment catastrophiques.
00:56:52 Je suis allé une fois sur le terrain de l'OGC Nice.
00:56:55 C'est un billard.
00:56:57 Il n'y a pas de faux rebonds.
00:56:59 Il n'y a jamais un ballon qui arrive en mauvaise condition
00:57:02 devant le gardien.
00:57:04 Il n'y a pas d'excuses pour le jeu.
00:57:06 Tu en as parlé.
00:57:08 Gardien de l'équipe de France, ensuite.
00:57:10 De Big Baratelly.
00:57:12 Deux Coupes du Monde, mais à l'âge de Coupes du Monde,
00:57:14 vécues en tant que numéro 2.
00:57:16 Je suis rentré juste contre l'Argentine
00:57:18 après la blessure de Bertrand Demann.
00:57:20 Ça, c'est un gros manque dans ma carrière.
00:57:23 Moi aussi, je le ressens comme ça.
00:57:25 Un très gros manque.
00:57:27 Je n'ai jamais pardonné à Michel Hidalgo.
00:57:30 Pourtant, il n'est plus là.
00:57:32 Pourtant, vous étiez de cette équipe magnifique de 82.
00:57:35 Je vous dirais.
00:57:37 Je trouve que 78 était très belle aussi.
00:57:39 Avec Henri Michel, Guy Houët et Jean Petit.
00:57:44 Et puis devant, il y avait du monde.
00:57:47 En 82, c'était Jean-Luc Ettori, le voisin monégasque
00:57:50 qui était dans les buts.
00:57:52 Jean-Luc avait fait une grosse saison.
00:57:54 Ils ont été champions de France cette année.
00:57:56 Il venait de monter et ils avaient été champions.
00:57:59 Il venait de monter et ils ont été champions de France.
00:58:01 Il avait fait une grosse préparation.
00:58:03 Je crois que vous aviez été à Font-Romeu.
00:58:06 C'est vrai que Dominique se gérait.
00:58:09 Jean-Luc était plus jeune que...
00:58:12 Je ne sais pas si ce n'était pas Kurkovic,
00:58:15 l'entraîneur des gardiens de but.
00:58:17 Il s'était peut-être fié sur les séances d'entraînement.
00:58:21 Et ce Françalman dont on a parlé,
00:58:23 vous l'avez vécu du banc.
00:58:25 Oui, j'étais dans les tribunes.
00:58:27 Dans les tribunes avec Gérard et Larios.
00:58:30 Gérard, Larios et Mahut.
00:58:33 L'émotion était la même dans les tribunes que sur le terrain ?
00:58:36 Il y avait plus de colère peut-être dans les tribunes
00:58:38 de voir ce que avait fait Schumacher par exemple ?
00:58:40 Je vous fais une confidence,
00:58:42 lors de la séance de tir au but,
00:58:44 on était tellement tendus qu'on a escaladé les grillages.
00:58:46 On est allés sur la pelouse avec Bernard Lacombe.
00:58:49 Et ça, malgré tout, même si vous ne jouiez pas,
00:58:53 c'était une déception phénoménale.
00:58:55 Ça a été terrible.
00:58:56 Non mais surtout que là,
00:58:58 Dominique, c'était le grand spécialiste des tirs au but, des pénaltis.
00:59:03 Contrairement à Hugo Lloris.
00:59:05 Je le dis doucement.
00:59:07 Lloris est un grand gardien.
00:59:09 Je sais qu'une fois,
00:59:11 en demi-finale de la Coupe de France avec le PSG,
00:59:13 il en a sorti 4 sur 5 contre Tour,
00:59:17 le Tour de Délieu au Nice.
00:59:19 C'était à Rennes.
00:59:21 C'était le spécialiste des pénaux.
00:59:23 D'ailleurs, il gagne une Coupe de France
00:59:25 grâce à un arrêt de Dominique contre Christian Lopez.
00:59:28 Il arrête du pied.
00:59:30 Il n'avait pas très bien tiré.
00:59:32 Non, il a dit qu'il ne voulait pas tirer.
00:59:34 Il a eu peur.
00:59:36 Tout le monde se regardait.
00:59:38 C'est lui que j'ai vu barater.
00:59:40 C'est lui que j'ai vu barater.
00:59:42 C'est lui que j'ai vu barater.
00:59:44 C'était la finale.
00:59:46 On battait avec l'Italie.
00:59:48 C'était fini.
00:59:50 98, Lissidan, tout ça.
00:59:52 La Mille-Italie était une belle équipe.
00:59:55 On les avait battus deux mois avant.
00:59:59 Avec un but de Daniel Bravo.
01:00:03 Il avait fait sa rentrée, sa première sélection.
01:00:06 Les Français n'avaient pas battu les Italiens
01:00:09 depuis une cinquantaine d'années.
01:00:11 40-50 ans.
01:00:13 Ça a resté un de mes meilleurs souvenirs.
01:00:15 En équipe de France.
01:00:17 Avoir battu les Italiens alors qu'ils étaient
01:00:19 intouchables depuis 40-50 ans.
01:00:21 Dinosophes dans la cage.
01:00:23 Surtout quand on est niçois.
01:00:25 La proximité avec l'Italie faisait l'hiver.
01:00:27 Il y avait beaucoup de sombrage.
01:00:29 Et à Nice, ton match référence,
01:00:31 ça reste la double confrontation
01:00:33 avec Barcelone.
01:00:35 On a des images aussi.
01:00:37 On va les voir en même temps que vous parlez.
01:00:39 De cette double confrontation
01:00:41 contre l'UFC Barcelone.
01:00:43 C'est Philippe qui avait fait le compte-rendu
01:00:45 et les notes du match à l'époque.
01:00:47 Mais Cruyff était dans la tribune.
01:00:49 Il n'était pas qualifié pour les deux premiers matchs.
01:00:51 Contre nous.
01:00:53 Il n'était pas qualifié.
01:00:55 Mais s'il était passé,
01:00:57 il aurait échappé.
01:00:59 Ça a peut-être changé le cours de l'histoire.
01:01:01 Non.
01:01:03 Ça c'est dans le stade du Ray.
01:01:05 Regardez.
01:01:07 Ça c'est...
01:01:09 Le stade n'était pas plein.
01:01:11 Là c'est vrai.
01:01:13 À l'époque déjà, quand on jouait Barcelone.
01:01:15 C'est incroyable.
01:01:17 Pourtant il était toujours plein le Ray.
01:01:19 Non mais ça doit être Philippe Bertigny
01:01:21 qui a enlevé des spectateurs.
01:01:23 Le magicien.
01:01:25 But de Van Dijk.
01:01:27 Ah oui Van Dijk c'est le défenseur.
01:01:29 Van Dijk.
01:01:31 Et donc 3-0 à l'aller.
01:01:33 C'était un souvenir exceptionnel.
01:01:35 Ah oui la parade.
01:01:37 Ça c'est la claquette.
01:01:39 Il avait arrêté
01:01:41 trois pénaltis mais on ne les voit pas à l'image.
01:01:43 (rires)
01:01:45 Ça c'est le grand souvenir
01:01:47 de votre carrière à l'OGC Nice.
01:01:49 Je sais qu'après notre
01:01:51 qualification à Barcelone
01:01:53 on s'était réunis tous dans une chambre
01:01:55 et vraiment on sentait que
01:01:57 entre nous il se passait quelque chose de très fort.
01:01:59 Il y avait une équipe fantastique.
01:02:01 Marco Moulitor pour le deuxième but.
01:02:03 Il y avait une équipe fantastique.
01:02:05 Van Dijk et Loubet s'adoraient.
01:02:07 C'était une grosse entente.
01:02:09 Ah oui.
01:02:11 Et je me souviens que Dominic a toujours dit
01:02:13 au match retour que tout le monde avait défendu
01:02:15 même Van Dijk.
01:02:17 Il était dans les 6 mètres et il mettait la tête.
01:02:19 Et parce que vous aviez été ultra dominé au retour.
01:02:21 C'était la tempête.
01:02:23 Vraiment je ne pensais pas qu'on pouvait être
01:02:25 autant dominé que dans un match.
01:02:27 Et à 2-0
01:02:29 il tire deux fois sur les poteaux.
01:02:31 Une fois poteau, le ballon revient transversal.
01:02:33 Non mais ça c'est la chance des grands.
01:02:35 (rires)
01:02:37 Aujourd'hui dans la génération
01:02:39 actuelle des gardiens de but
01:02:41 quel est le joueur que vous admirez
01:02:43 le plus ?
01:02:45 Il y a une Neuer
01:02:47 à une époque.
01:02:49 Oui mais moi je n'aime pas trop les gardiens
01:02:51 trop costauds, qui bouchent les angles.
01:02:53 Mais il y a Courtois quand même.
01:02:55 Le match qu'il a fait malgré toi.
01:02:57 Et puis déjà
01:02:59 l'année dernière en finale
01:03:01 c'était contre le PSG.
01:03:03 Oui c'est ça je ne me trompe pas.
01:03:05 En quarts de finale.
01:03:07 Oui en quarts de finale.
01:03:09 Quand le PSG avait fait des sacrés arrêts.
01:03:11 Et sans quoi je dirais
01:03:13 Loris.
01:03:15 Oui Hugo.
01:03:17 Vous l'avez dit, vous l'avez connu
01:03:19 quand il était jeune joueur au Sédac de Simier.
01:03:21 Vous l'aviez repéré un petit peu
01:03:23 à ce moment là.
01:03:25 Non ce n'est pas moi qui l'ai repéré, on me l'a amené.
01:03:27 C'est Bruno Thon qui l'a amené.
01:03:29 Regis Bruno Thon qui l'avait effectivement amené.
01:03:31 Que vous connaissiez très bien.
01:03:33 J'ai joué contre lui.
01:03:35 Ce joueur il a quelque chose.
01:03:37 Quand on a essayé
01:03:39 on avait 3-4 gardiens comme ça.
01:03:41 Il y avait Hugo dans le tas.
01:03:43 Et tout de suite on s'est regardé
01:03:45 avec mon adjoint et on a dit
01:03:47 celui là il faut le faire venir.
01:03:49 Et à cette époque là vous étiez à l'OGC Nice.
01:03:51 Oui entraîneur des gardiens.
01:03:53 Mais je n'aurais jamais pensé
01:03:55 à un sale instant qu'il ferait une telle carrière.
01:03:57 Parce qu'il était plus petit.
01:03:59 Il se dénommait.
01:04:01 Il anticipait beaucoup.
01:04:03 Mais bon.
01:04:05 Je lui dis toujours que ce n'est pas grave.
01:04:07 Et ils sont du 26 décembre.
01:04:09 Mais à Nice
01:04:11 on a quand même eu
01:04:13 des super gardiens.
01:04:15 C'est une vraie école de gardiens à Nice.
01:04:17 Je t'avais dit au Cavigal déjà.
01:04:19 Il y en a un paquet qui étaient au Cavigal et qui sont allés dans les clubs pro.
01:04:21 On pense à Lionel Etizy.
01:04:23 Jérôme Alonso.
01:04:25 Galina. Bernard.
01:04:27 J'en oublie parce que...
01:04:29 Tamia Grigorini.
01:04:31 C'est vrai que Nice a souvent sorti
01:04:33 des gardiens de but.
01:04:35 Et Hugo Lloris et Dominique Baratelli
01:04:37 en sont les deux internationaux
01:04:39 français de cette époque.
01:04:41 Exactement.
01:04:43 Donc après Dominique a
01:04:45 quitté le... Parce que tu as joué jusqu'à quel âge
01:04:47 en première division ? - 37.
01:04:49 À l'âge de Hugo.
01:04:51 Tu es en 38 exactement.
01:04:53 Je me suis arrêté à 37 ans et demi.
01:04:55 A peu près.
01:04:57 Et en équipe de France, jusqu'à quel âge ?
01:04:59 En 82.
01:05:01 En 82.
01:05:03 J'avais 35 ans.
01:05:05 Et la précarrière alors ?
01:05:09 La précarrière,
01:05:11 je me suis reconverti dans...
01:05:13 D'abord j'ai entraîné une équipe
01:05:15 de division 4.
01:05:17 Puis on est monté en division 3
01:05:19 avec un infirmaire.
01:05:21 Et parallèlement, j'étais éducateur
01:05:23 dans les écoles au niveau sportif.
01:05:25 Éducateur sportif.
01:05:27 Et puis quand j'ai arrêté
01:05:29 d'entraîner
01:05:31 avec un infirmaire, j'ai continué
01:05:33 dans les écoles. Et jusqu'à ma retraite.
01:05:35 Et maintenant passionné
01:05:37 de brocante. Votre vie c'est la brocante.
01:05:39 Ah oui, j'avais commencé déjà avant.
01:05:41 Avant la retraite.
01:05:43 Toujours à Saléa pour la brocante ?
01:05:45 Tous les lundis.
01:05:47 Si les supporters de GC Nice veulent croiser Dominique Baraté,
01:05:49 il dit "tous les lundis, au marché,
01:05:51 Saléa, la brocante".
01:05:53 C'est une passion. - Il y a Philippe aussi.
01:05:55 C'est vrai.
01:05:57 Mais lui, il fait partie des antiquités.
01:05:59 Philippe Baraté.
01:06:01 Je vais l'accrocher dans mon stand.
01:06:03 Je vais l'accrocher dans mon stand.
01:06:05 Et je suis ravi.
01:06:11 Une belle émotion. Il y a certains internautes
01:06:13 qui nous avaient dit cette semaine "préparez les mouchoirs".
01:06:15 Oui, parce que...
01:06:17 Je le dis, je le redis,
01:06:19 le foot c'est les souvenirs,
01:06:21 les émotions,
01:06:23 je me revois au Ré.
01:06:25 Et donc...
01:06:27 Rien que le fait
01:06:29 de les voir sortir
01:06:31 sur le côté,
01:06:33 c'était quelque chose, de les voir s'entraîner, s'échauffer.
01:06:35 On allait au stade bien avant.
01:06:37 Maintenant, je ne sais pas si les gens vont au stade
01:06:39 tôt pour les voir s'entraîner, s'échauffer.
01:06:41 Il y a des petites animations
01:06:43 sur le parvis quand même.
01:06:45 Oui, mais autour du stade.
01:06:47 Il commence un petit peu quand même.
01:06:49 Le club bosse.
01:06:51 C'est Charles qui faisait l'échauffement.
01:06:53 Ah oui, Charles.
01:06:55 Ah, Charles, celui qui prenait du milieu du terrain.
01:06:57 Oui, qui se mettait un maillot sur la tête.
01:06:59 J'avais 8 ans quand je le voyais.
01:07:01 C'était fantastique.
01:07:03 C'est vrai.
01:07:05 Quand on voyait, il passait en mobilette
01:07:07 dans la ville.
01:07:09 Et il te tirait des pelletiers.
01:07:11 Oui, il tirait.
01:07:13 On n'a jamais vu ça.
01:07:15 Romain, il se demande où il est tombé.
01:07:17 Il regarde Philippe.
01:07:19 Je me souviens.
01:07:21 On l'a appelé Charles le fou du gym.
01:07:23 Il était fantastique.
01:07:25 Il était formidable comme gars.
01:07:27 Préparateur physique.
01:07:29 C'était l'entraîneur des gardiens.
01:07:31 Non, mais à l'époque,
01:07:33 il n'y avait pas d'entraîneur des gardiens.
01:07:35 Je regarde le banc.
01:07:37 Je suis halluciné.
01:07:39 C'est une armée mexicaine.
01:07:41 Ils sont 150. Il y a le diététicien.
01:07:43 Mais c'est dingue.
01:07:45 J'ai toujours souvenir d'une photo.
01:07:47 Comme le dominique,
01:07:49 il y a trop de monde.
01:07:51 Une photo du banc de l'OGC Nice.
01:07:53 Il y avait Markovic.
01:07:55 Il y avait Snella.
01:07:57 Snella.
01:07:59 Il y avait un remplaçant.
01:08:01 Il y en avait qu'un.
01:08:03 Et il y avait Bebergal.
01:08:05 Le kiné.
01:08:07 Ils étaient trois sur le banc.
01:08:09 Aujourd'hui, les stars ne sont plus complets.
01:08:11 Mais ça s'est professionnalisé.
01:08:13 Oui, ça s'est professionnalisé.
01:08:15 Ils vivent le passé.
01:08:17 Les diététiciens, c'est important.
01:08:19 Si vous les aviez eu
01:08:21 sur les deuxièmes parties de saison,
01:08:23 vous étiez un diététicien.
01:08:25 C'était la grande époque.
01:08:27 Les joueurs apprisaient de sortir.
01:08:29 Ils allaient manger au Félix.
01:08:31 Ils allaient à la Camargue.
01:08:33 C'était des stars.
01:08:35 La pinata.
01:08:37 Les filles couraient derrière les joueurs.
01:08:39 C'est comme ça.
01:08:41 On arrête là.
01:08:43 On l'a attendu trop.
01:08:45 Il faut l'arrêter.
01:08:47 Il commence à dérailler.
01:08:49 On a tout dit.
01:08:51 On en aura encore à dire.
01:08:53 Après cette émission,
01:08:55 c'est bon.
01:08:57 On va lui parler.
01:08:59 Il a joué avec Tocco.
01:09:01 Il a fini le jeu.
01:09:03 Il n'y a plus aucun intérêt.
01:09:05 Il y a la cinquantième la semaine prochaine.
01:09:07 Il faut que tu sois en forme.
01:09:09 L'attaquant de l'OGC Nice.
01:09:11 Gaëtan Laborde ?
01:09:13 C'est un super joueur.
01:09:15 Il n'a absolument pas l'intérêt.
01:09:17 Il aurait été septième attaquant.
01:09:19 On lui sortira la séquence.
01:09:21 Merci Dominique.
01:09:23 Merci à vous.
01:09:25 C'était super.
01:09:27 Ça fait plaisir à notre filou.
01:09:29 On est content d'avoir offert ça.
01:09:31 C'est mon cadeau.
01:09:33 La légende de la légende.
01:09:35 C'est un cadeau.
01:09:37 C'est un cadeau.
01:09:39 La légende de la légende.
01:09:41 Il est surexcité depuis 10 jours.
01:09:43 Même chez lui, ça ne doit pas être facile.
01:09:45 C'est bien.
01:09:47 La femme ne me parle plus depuis 3 jours.
01:09:49 La semaine prochaine, ce sera la cinquantième émission
01:09:51 de Gym Tony.
01:09:53 Cinquantième.
01:09:55 Quelques petites surprises avec Gaëtan Laborde
01:09:57 qui sera notre invité.
01:09:59 Merci beaucoup.
01:10:01 Merci Romain, merci Philippe.
01:10:03 Merci Vincent.
01:10:05 Merci à Sophie Doncé, Chloé Voregar et Philippe Bertigny
01:10:07 pour leur préparation et la réalisation
01:10:09 de cette émission.
01:10:11 On se retrouve la semaine prochaine pour la cinquantième.
01:10:13 Merci à toutes et à tous.
01:10:15 Merci de votre fidélité.
01:10:17 [Musique]