Chroniqueur : Damien Thévenot
Aujourd’hui c’est Aymeric Lompret qui est venu nous rendre visite pour nous parler de « YOLO » son décapant seul en scène que vous pouvez découvrir à l’Européen depuis le 16 mai.
Aujourd’hui c’est Aymeric Lompret qui est venu nous rendre visite pour nous parler de « YOLO » son décapant seul en scène que vous pouvez découvrir à l’Européen depuis le 16 mai.
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00:00 C'est exactement en mode et c'est bien connu, l'humour est dans l'ompré.
00:02 Est-ce qu'on vous l'a déjà faite, celle-là ?
00:04 Oui, mais c'est vous qui la faites le mieux.
00:06 Oh, vous êtes gentil.
00:07 Oui.
00:08 Vous me flattez.
00:09 Merci d'être là.
00:10 Je vois que vous êtes super réveillé, Émeric.
00:11 C'est génial.
00:12 La heure du matin, c'est vraiment mon horaire préféré.
00:14 Pour de vrai, vous réveillez à quelle heure, normalement ?
00:15 Je ne sais pas, midi, je crois.
00:18 Ah oui, donc là, c'est violent.
00:19 Mais je me couche tard.
00:20 Je me couche vers 11h, donc…
00:21 11h.
00:22 Du soir.
00:23 C'est tôt, 23h, c'est tôt.
00:30 Non, je dors beaucoup.
00:31 Vous êtes là chez nous ce matin pour nous parler de votre quatrième spectacle intitulé
00:32 « YOLO ».
00:33 Oui.
00:34 Alors, « YOLO », en anglais, ça veut dire « You Only Live Once ».
00:35 « Live once ».
00:36 En gros, on ne vit qu'une fois.
00:37 Oui.
00:38 Et c'est ironique parce que ça vous gonfle, cette expression.
00:41 En fait, c'est Guédré, la chanteuse, qui m'a donné cette idée.
00:46 C'était pour se foutre un peu de la gueule des gens qui disent « YOLO ».
00:48 Mais je regrette d'avoir appelé ce spectacle comme ça.
00:50 Pourquoi ?
00:51 Parce que c'est un journaliste nul, sauf vous.
00:52 Il me demande pourquoi « YOLO » et à chaque fois, je ne sais pas quoi répondre.
00:55 Non, mais on l'a dit du coup.
00:56 Oui, c'est super.
00:57 Bon, allez-vous camper, Éric, sans abri, qui parcourt la ville à la recherche de
01:01 son chien.
01:02 C'est un constat au vitriol des inégalités de notre époque.
01:04 Voici quelques petits extraits.
01:06 On découvre que le personnage est sapiosexuel.
01:09 Qu'est-ce que c'est que ça ? Réponse !
01:10 Je vais vous expliquer.
01:11 Moi, je suis sapiosexuel.
01:12 Ça veut dire que j'aime bien faire l'amour avec des gens intelligents.
01:13 Ça ne veut pas dire que j'aime que les hommes.
01:14 Je ne sais pas si je suis féministe.
01:29 Non, je ne sais pas si c'est parce que parfois, les mecs sont là.
01:33 « Ouais, extrême gauche, extrême droite, c'est la même chose. »
01:36 Non ! Ça n'a rien à voir.
01:41 C'est pas pareil de combattre les pauvres et de combattre la pauvreté.
01:48 C'est pas pareil de combattre les pauvres et de combattre la pauvreté.
01:56 Vous acceptez le terme d'humoriste engagé ?
01:59 Est-ce que vous ne racontez pas les péripéties de votre femme, de votre gamin, etc. ?
02:04 Comme certains le font.
02:05 Il est quand même plus engagé.
02:07 Il y a des messages.
02:08 Engagé, je trouve que ça fait un peu années 80.
02:11 Investi, quoi.
02:12 Humoriste investi, ouais.
02:14 Humoriste de gauche, vous revendiquez ?
02:17 Ouais, pour moi, c'est un pléonasme, je pense.
02:19 C'est rare les humoristes.
02:20 Si, il y a Michel Lebbe, mais sinon, humoriste de droite, ouais.
02:23 Sinon, ils sont tous de gauche, plus ou moins.
02:24 Salut, Michel.
02:25 Salut, Laurent.
02:26 Salut, Michel.
02:27 Vous n'allez pas m'inviter le matin, aussi.
02:29 Vous avez dit quelque chose qui m'a interpellé.
02:31 Vous avez dit, en gros, « je trouve ça cool qu'on ne puisse plus te redire de trucs,
02:34 parce que quand on voit les spectacles des années 90,
02:36 il y avait beaucoup de blagues racistes, homophobes, misogynes,
02:38 donc oui, on ne peut plus rien dire et c'est plutôt pas mal ».
02:40 Vous trouvez que dans votre spectacle, vous ne pouvez plus rien dire ?
02:42 Je trouve que vous dites vachement de choses.
02:44 En fait, on a écrit avec Pierre-Emmanuel Barré le spectacle.
02:47 Et on a fait en sorte…
02:49 On dit des choses, mais à chaque fois, elles sont justifiées, quoi.
02:51 Là, on a eu une blague misogyne, mais à la fin,
02:53 on se rend compte qu'on essaie de le justifier.
02:56 Et non, tout est…
02:58 C'est un peu un spectacle woke.
03:00 Ouais.
03:01 Un peu.
03:02 Et je trouve ça cool.
03:03 Je trouve ça cool de pouvoir un petit peu faire attention à ce qu'on dit,
03:06 parce que je pense que les temps ont changé, et ça, c'est plutôt cool.
03:10 Il y a quelqu'un qui vous connaît bien et qui avait envie de vous dire…
03:13 Emmanuel Macron ?
03:15 Peut-être qu'il vous connaît bien, le président, mais je ne pensais pas à lui.
03:18 Il y a quelqu'un qui a une question à vous poser,
03:20 il vous connaît bien et vous le connaissez bien.
03:22 Regardez devant la caméra, s'il vous plaît.
03:23 Oui.
03:24 Regardez.
03:25 Salut, Emeric, c'est Alex Vizorek.
03:27 Alors, je te fais un petit coucou.
03:29 On m'a demandé de te saluer.
03:30 Alors déjà, je te demande pardon, parce que c'est vrai que…
03:33 Tu tombes un mauvais jour à Télématin, c'est l'équipe B',
03:38 parce que bon, Maud, encore ça va, mais Damien…
03:42 Tu l'as, c'est entre nous.
03:44 Juste, on m'a demandé de te poser une question, et c'est vrai que ça m'intéresse,
03:47 parce que, comme à la radio, j'ai entendu que c'était un petit peu compliqué en ce moment,
03:51 est-ce que ton passage sur Télématin, ce ne serait pas un petit peu dans l'objectif
03:56 d'essayer de prendre la place d'un humoriste déjà installé sur le plateau
04:01 et qui, je pense, est assez talentueux ?
04:04 Est-ce qu'on ne serait pas là un petit peu en taupe ?
04:07 Voilà, c'est une question totalement désintéressée.
04:10 Et je te salue bien bas au passage.
04:13 Bon, M. Vizorek, ça se réglera à la machine à café pour l'équipe B',
04:17 qui fait des cartons d'audience, M. Vizorek.
04:19 Donc, en gros, il vous demande s'il ne voulait pas lui piquer sa place chez nous.
04:22 Non, parce qu'on parlait d'humoriste de droite, et c'est Vizorek qui arrive,
04:24 donc ça y est, nickel.
04:26 Non, je ne pourrais pas piquer sa place, parce que je trouve qu'il est trop fort.
04:30 Il est trop fort. Vous êtes potes ?
04:31 On est potes, oui. Il est belge, je suis un peu copain avec tous les Belges.
04:34 Ah ben oui, alors. Vous, vous êtes de l'autre côté de la frontière,
04:37 vous êtes originaire de Lille.
04:38 Lille, oui.
04:39 Qu'est-ce qu'il y a de ch'ti en vous, Numerik ?
04:41 Je chante avec ma sœur.
04:43 [Rires]
04:45 Oh non, pas celle-là.
04:47 Mais ce n'est pas en direct.
04:49 Ah, si on est en direct.
04:50 Ah bon ?
04:51 Ah ben bien sûr.
04:52 Et si c'est en direct, je suis plutôt sympa.
04:54 Oui, c'est ça.
04:55 Ouais ? Cool, quoi.
04:56 Je vous montre un petit photomontage, Emeric.
04:58 Vous me dites à quelle période de votre vie je fais référence.
05:00 Bon, c'est fabriqué avec mes petites mains, donc vous allez voir.
05:02 Regardez, c'est un photomontage de deux, justement, deux éléments qui…
05:05 Ah, là.
05:06 Ah oui.
05:07 C'est quoi ?
05:08 C'est quand je faisais Kiki le kiwi.
05:09 Oui, alors c'était quoi Kiki le kiwi ?
05:11 J'ai adoré quand j'ai vu cette histoire de Kiki le kiwi.
05:13 Non, c'est à la fête des écoles, je crois que j'avais fait Kiki le kiwi.
05:17 C'est mon premier personnage que j'ai fait.
05:19 Et c'est de là qu'est né l'amour des planches, de se produire devant des gens ?
05:23 Oui, pas des fruits, vraiment du théâtre, quoi.
05:26 On a votre bouille quand vous étiez gamin.
05:28 On vous aurait donné le bon Dieu sans confession ?
05:30 Ouais.
05:31 Regardez-moi ça.
05:32 Oh là là. Là, j'étais de droite.
05:33 Ah.
05:34 Ouais.
05:35 D'accord, c'est après que ça a changé.
05:36 C'est juste après la glace à la vanille, ouais.
05:38 Vous vannez les autres, évidemment, Eric, mais vous ne vous épargnez pas.
05:43 On va regarder cette photo qui est publiée sur votre Instagram avec ce commentaire gros lambe-tas.
05:49 Gros lambe-tas, ouais.
05:51 Vous êtes gourmand, M. Lampré ?
05:53 Ouais, mais là, je vais faire attention.
05:55 Ah bon ?
05:56 Ouais, je vais faire attention.
05:57 C'est vrai que vous aimez la raclette ?
05:58 Oui.
05:59 Ça se voit, vraiment.
06:00 Mais beaucoup ?
06:01 J'aime beaucoup la raclette.
06:02 Je suis passé à la fondue, là.
06:04 C'est kiff-kiff, non ?
06:06 La raclette, on s'en laisse très vite, alors que la fondue, vraiment, c'est une partie qui…
06:09 Mais la fondue, c'est laquelle ? La savoyarde avec le pain et le fromage ou la bourguignonne ?
06:12 Je fais les deux en même temps. Je fais la bourguignonne et la savoyarde.
06:14 En fait, on fait chauffer la viande dans du fromage chaud.
06:17 Les nutritionnistes sont en PLS devant la télé.
06:20 C'était comment, votre passage à Perrault ?
06:23 Perrault ?
06:24 Ouais, regardez. Vous êtes quand même très drôle.
06:27 Et là, vous dites "Ah, Perrault !"
06:29 Ah ouais, putain.
06:30 Mais vraiment, les gens vont se désabonner de mon compte Instagram, je crois.
06:33 Mais non, vous êtes souvent torse nu, quand même. Vous êtes un peu exible.
06:36 Quand on a un corps comme celui-ci, il faut le montrer.
06:39 Il faut le montrer, bien sûr.
06:40 C'est vrai cette information sur laquelle vous avez fait une prépa HEC ?
06:45 Oui.
06:46 Non, c'est vrai. Mais j'ai fait deux mois d'une prépa HEC.
06:49 Vous auriez été dans le commerce, normalement ?
06:52 C'est quand j'ai vu ce que c'était le commerce que je me suis dit que je ne serais pas dans le commerce.
06:55 Et à l'époque, vous étiez de droite ou de gauche, là ?
06:58 J'étais de gauche pour une prépa HEC, mais donc au milieu, quoi.
07:01 Bon, en tout cas, est-ce qu'on peut aller vous applaudir ? Parce que c'est complet, je crois, à l'européen.
07:05 Oui, c'est complet à l'européen, mais on revient en janvier.
07:08 Ah ben voilà ! Donc c'est gentil d'être venu nous voir. Vous restez avec nous ?
07:11 Ah bon ?
07:12 Vous êtes réveillé.
07:14 Oui, c'est bon. Allez.
07:15 Votre spectacle s'appelle ?
07:16 YOLO.
07:17 Donc on va partir en pause avec Yalla. À tout de suite.
07:19 *Rire*