Aymeric ne sait pas qui choisir entre Adèle Van Reeth et Guillaume Meurice. Il a l'impression que la direction n'a pas compris la blague de ce dernier. Il a donc décidé d'essayer de la leur expliquer, de même qu'à la présidence de Radio France.
Retrouvez toutes les chroniques d'Aymeric Lompret dans « Le grand dimanche soir » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-d-aymeric-lompret
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AmusantTranscription
00:00 Emmeline Lomprey !
00:07 Non, non, non !
00:09 Pas d'applaudissements aujourd'hui !
00:11 Non !
00:12 Aujourd'hui je suis triste, j'ai le cœur gros, il est gros comme ça mon cœur !
00:18 Même mon médecin il s'inquiète, il me dit toujours "Monsieur Lomprey, la couenne de jambon ça ne se mange pas !"
00:23 Après moi je suis là "J'ai pas à me justifier, je...
00:27 J'arrive pas, je suis trop triste."
00:30 Non, c'est parce qu'en fait moi Adèle vend des frites, je l'adore, et tu vois, Guillaume-Maurice aussi je l'adore.
00:35 On peut pas choisir, c'est impossible !
00:37 Tu sais c'est comme si on te dit "Tu préfères toute ta vie tu manges de la couenne de jambon ou toute la vie tu manges ce que tu veux ?"
00:42 *Rires*
00:45 Moi je pense, non en fait moi je pense, voilà, je pense simplement il y a eu un malentendu.
00:48 Vous savez ce que j'ai l'impression ? J'ai l'impression qu'en fait la direction tout simplement elle a pas compris la blague.
00:53 Et ça arrive, ça arrive, c'est humain.
00:56 Moi aussi ça m'arrive de pas comprendre des trucs.
00:58 Tu sais par exemple je vois des gens parfois ils enlèvent la couenne du jambon.
01:01 Je suis là "Couenne ! J'en ai !"
01:03 Après ça m'arrange parce que je leur dis "Je peux manger votre couenne ?"
01:05 *Rires*
01:06 Et ça fait des chouettes rencontres.
01:08 Du coup je vais expliquer la blague à la direction.
01:11 Et à la présidence aussi s'il vous plaît.
01:13 Et à la présidence.
01:14 Plutôt la présidence.
01:15 Alors, puis en plus c'est bien connu quand une blague est expliquée c'est encore plus drôle.
01:18 *Rires*
01:20 La blague de départ.
01:23 Alors la blague de départ c'est Guillaume qui dit "Netanyahou c'est une sorte de nazi sans prépuce."
01:28 Alors prenons la première partie.
01:30 Netanyahou c'est une sorte de nazi.
01:32 Tiens, tiens, tiens.
01:33 Alors, y'en a ils se disent "Mais t'as peut pas être un nazi parce qu'il n'adhère pas au parti national socialiste allemand Hitler."
01:39 Oui.
01:40 *Rires*
01:42 Alors ceux qui disent ça je vous déconseille de vous lancer dans l'humour.
01:44 *Rires*
01:45 Et soyez pas déçus si y'a personne à votre anniversaire.
01:48 Ce que je pense c'est que Guillaume il voulait pas dire que c'est un vrai nazi d'Hitler.
01:52 Non.
01:53 Déjà parce que Netanyahou il était même pas né.
01:55 Netanyahou il est né en 49.
01:58 Juste après la signature de la convention de Genève.
02:00 D'ailleurs pour ça il faut peut-être le mettre au courant de ça aussi.
02:03 *Rires*
02:04 Moi je pense que Guillaume...
02:06 *Applaudissements*
02:08 Guillaume il faisait référence au nationalisme, au colonialisme, aux bombardements d'hôpitaux,
02:12 d'écoles, d'immeubles, de l'utilisation de la famine comme arme de guerre aux 40 000 morts dont 12 500 enfants.
02:17 Et à mon avis sur le moment Guillaume il s'est dit "Tiens c'est plus proche du nazi que du chenapan".
02:21 *Rires*
02:23 Après Guillaume il a dit "Sans prépuce".
02:25 Tiens, tiens, tiens.
02:26 Là c'est le mécanisme humoristique en place, c'est l'opposition frontale.
02:29 Nazi, sans prépuce.
02:30 Sans prépuce, nazi.
02:32 Voilà.
02:33 Et il est clair que pour la plupart des gens les nazis d'Hitler n'aimaient pas les gens sans prépuce.
02:36 D'ailleurs ça me fait penser que c'est assez stupide d'appeler les féministes des féminis nazis.
02:40 Car normalement les filles elles préfèrent quand y'a pas de prépuce.
02:42 *Rires*
02:43 A cause de l'odeur.
02:45 Peut-être la direction, et c'est là où ça coince, elle a compris "Sans prépuce".
02:49 Mais sans le chiffre.
02:50 *Rires*
02:52 C'est vrai que sans prépuce c'est trop.
02:54 Déjà 1, tu sens le fromage.
02:56 Alors 100, c'est une carte d'affinage.
02:58 *Rires*
03:00 Un point pour la direction.
03:02 Mais c'est le seul.
03:03 *Applaudissements*
03:04 Donc voilà, maintenant que c'est plus clair pour la direction, peut-être la direction elle va rigoler.
03:08 Et dire "Mais oui j'ai surréagi, pardon Guillaume, allons se serrer la main.
03:11 On va quand même pas se fâcher à cause d'un nazi sans prépuce."
03:14 Merci de m'avoir écouté.
03:15 *Rires*
03:16 *Applaudissements*
03:17 Emerick Montfrey, merci pour votre soutien à notre camarade.
03:23 (Applaudissements)