• l’année dernière
Chaque jour, Roselyne Dubois répond à vos questions.

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Transcription
00:00 Allez, on en passe à l'affaire Tronieux et ses suites avec une sécurité renforcée
00:03 après l'agression d'une petite neveu du couple Macron.
00:05 Des rondes, notamment de police devant sa boutique, une célèbre chocolaterie d'Amiens.
00:09 La famille Tronieux, c'est le nom de jeune fille de Brigitte Macron,
00:13 qui est souvent prise à partie depuis la première élection d'Emmanuel Macron,
00:16 au point, vous allez voir, de devoir acheter des alarmes et d'embaucher des vigiles.
00:20 Vous avez quelques insultes qui commencent à fuser différemment dans chacun des magasins,
00:27 depuis sur les réseaux sociaux, sur notre compte Facebook.
00:30 Et on en arrive à avoir des petites dégradations, un coup de tac par ici, un fumigène par là.
00:37 Il y a quelques semaines, par contre, on a eu toutes les vitres de nos magasins de Lille qui ont été explosées.
00:42 Depuis six ans, on a été bien évidemment dans l'obligation de le faire tout doucement.
00:45 C'est-à-dire que ça nous a déjà obligé d'équiper tous nos magasins de caméras.
00:50 On a des videurs qui sont en période des fêtes présents dans chacun de nos magasins.
00:56 Il y a des réflexes qui sont, il y a des alarmes qui sont tenues par nos vendeuses,
00:59 qui elles-mêmes se font insulter par certaines personnes, alors qu'elles n'ont rien à voir, encore une fois, encore moins.
01:05 Mais bon, ce n'est pas suffisant apparemment, mais on ne peut pas se permettre non plus de mettre un policier
01:09 derrière chaque membre de la société, ce qui serait absolument invraisemblable.
01:14 Alors ça vous a fait beaucoup réagir cette affaire.
01:15 Est-ce qu'il n'existe pas un service de mangeon pour protéger la famille du président ?
01:19 Alors le chef de l'État et son épouse, bien sûr, sont protégés en permanence.
01:23 C'est le GSPR, le groupe de sécurité de la présidence de la République.
01:26 Il y a des gendarmes et des policiers.
01:27 Pour leurs proches, en fait, ça dépend du contexte.
01:30 Information du service PJ de BFMTV, la police a proposé à Jean-Baptiste Rognier une protection rapprochée,
01:36 mais il l'a refusée. En fait, cette protection, elle n'est que ponctuelle.
01:39 Elle dépend de la menace, évidemment.
01:41 C'est l'UCLAT, l'unité de coordination de la lutte antiterroriste, qui va fixer ce niveau de menace.
01:47 Ça va être en fonction des renseignements qu'ils ont obtenus.
01:49 Est-ce qu'il y a eu des précédents d'agressions, par exemple ?
01:51 Est-ce qu'il y a eu des lettres anonymes, des messages inquiétants ?
01:53 Il y a quatre niveaux, du plus important au plus modeste.
01:57 Et chaque évaluation va être transmise au service de la protection,
02:00 qui fixera le dispositif pour chaque personnalité.
02:03 Ça peut être un binôme de policiers, jusqu'à une dizaine pour des personnalités plus exposées.
02:08 Et vous voyez l'émission l'accompagner partout, vérifier évidemment les lieux, la sécurité des lieux en amont,
02:14 prendre contact aussi avec des invités.
02:16 Sachez que des patrouilles de police ont la consigne de faire preuve d'encore plus de vigilance autour des boutiques,
02:21 en ce moment, de la chocolaterie en particulier.

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