• l’année dernière
Huit personnes ont été interpellées à Amiens lundi soir après l’agression d’un petit-neveu de Brigitte Macron, patron de la chocolaterie “Trogneux”, à l’issue de l’interview télévisée d’Emmanuel Macron. Brigitte Macron dénonce "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs de son petit-neveu. Ce dernier a reçu quatre jours d'ITT pour ses blessures.

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Transcription
00:00 Il faut quand même juste réexpliquer, si ça n'a pas été bien compris, qu'on est dans une crise sociale majeure,
00:05 une crise politique majeure, une crise économique, une crise démocratique majeure,
00:11 et que, évidemment que ça génère de la tension.
00:13 Évidemment que ça génère...
00:14 Oui, mais évidemment que ça ne justifie rien derrière.
00:15 Mais ce n'est pas ça la question.
00:17 La question, c'est que vous n'allez pas ensuite contrôler, diriger la manière dont les uns, les unes, les autres
00:22 vont exprimer ce mécontentement, ou, je reprends ce mot, ce désespoir.
00:27 Il est là, et c'est là qu'on en revient à Emmanuel Macron et à ses ministres.
00:30 C'est que, bien évidemment, par leur attitude de déni, par leur attitude de cécité, de surdité,
00:37 eh bien, ils alimentent en effet cette colère qui peut...
00:39 Oui, mais ce que disait Nora à l'instant, c'est qu'il y avait une responsabilité collective.
00:42 Il y avait une responsabilité collective.
00:44 Les combats sociaux, c'est une responsabilité qui est collective.
00:49 Les combats sociaux se sont souvent gagnés, toujours gagnés, autour de colère.
00:52 C'est ça la réalité.
00:54 Et c'est l'histoire de notre pays, c'est l'histoire qu'on apprend à nos enfants.
00:56 Donc, donc...
00:57 Non, est-ce que j'ai dit cela ?
00:58 Non, mais est-ce que...
00:59 Pourquoi faire cette conclusion ?
01:00 Non, mais...
01:01 Je suis en train de faire un état des lieux.
01:02 Je suis en train de...
01:03 Il y a un désir révolutionnaire, ça, historiquement.
01:04 Il y a un désir révolutionnaire.
01:05 Quand Jean-Luc Pélenchon appelle à l'insurrection, le 1er mai...
01:07 C'est bien plus ça.
01:08 Son discours, le discours de Jean-Luc Pélenchon, le 1er mai...
01:10 Je ne pense pas qu'il y a un désir révolutionnaire.
01:12 Le 1er mai, le discours de Jean-Luc Pélenchon, c'est l'insurrection, c'est renverser la République.
01:17 Ah, il faut échanger de République, évidemment.
01:19 Évidemment qu'il faut changer de République.
01:21 Mais immédiatement, c'est-à-dire que c'est la priorité.
01:23 Il y a un appel de Jean-Luc Pélenchon à l'insurrection.
01:26 Assumez-le, c'est votre stratégie, c'est votre stratégie.
01:28 Mais cette insurrection, elle peut passer par des moyens démocratiques.
01:30 C'est une insurrection des esprits.
01:31 C'est une insurrection qu'on renverse.
01:33 C'est le système, il y a une révélation par les moyens légaux qui nous sont donnés.
01:35 Bah oui, mais quand vous avez une insurrection, si vous voulez, il y a des gens qui comprennent
01:38 que l'insurrection, ça, c'est avec les armes.
01:41 C'est là où on est.
01:42 Non, je vais juste répondre.
01:43 Il n'y a pas, vous disiez, un désir révolutionnaire.
01:46 Il n'y a pas de désir révolutionnaire.
01:47 Vous savez, le vrai désir des gens, c'est de vivre correctement.
01:50 C'est d'être heureux.
01:51 C'est de pouvoir, effectivement, ne pas se poser des questions sur leur avenir.
01:54 C'est ça, le vrai désir.
01:55 Le désir, c'est de vivre bien.
01:57 Et simplement, en raison des conditions qu'on leur impose aux gens en ce moment,
02:01 depuis quelques années, mais plus particulièrement depuis le second quinquennat de Macron,
02:05 et bien, effectivement, les gens sont obligés de se radicaliser dans leur manière d'exprimer leur désir.
02:11 C'est là où vous êtes dans une impasse.

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