Innovation et formation : Ffollozz et L'atelier des Chefs

  • l’année dernière
Les Vraies Voix de l'emploi avec Frédéric ABECASSIS, Directeur de l’école FFOLLOZ, Nicolas BERGERAULT, Co-fondateur de l’atelier des chefs.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2023-05-16##

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Bienvenue dans les vraies voix de l'emploi avec Jérôme Lavergne.
00:02 Bonsoir Jérôme, comment ça va ?
00:03 Vous êtes content d'être là ?
00:05 Formidablement heureux, pas content.
00:07 Montrez-le un petit peu.
00:09 Allez-y, vous pouvez chanter, danser, comme vous voulez.
00:12 Je suis super content.
00:14 Au sommaire de cette émission des écoles de service de nouveaux métiers à quatre mois de la rentrée,
00:18 c'est le moment de se préparer justement pour cette rentrée et son autre orientation.
00:22 Le choix d'une école avec un métier, le métier du futur peut-être.
00:26 Pas d'emploi sans formation, le monde de la formation et des écoles est en pleine mutation
00:29 avec des perspectives de nouveaux métiers, de nouvelles tendances à coller au plus près des besoins des entreprises.
00:34 Et ils sont là avec nous, on va vous parler d'entreprise bien entendu,
00:38 mais on va surtout vous parler de formation.
00:41 Oui, le marketing d'influence, une expertise en plein boom.
00:44 Le groupe IGS a lancé Follows, une nouvelle école qui répond au développement du secteur du marketing de l'influence.
00:50 Par une formation ciselée, les étudiants deviendront de futurs responsables en marketing d'influence,
00:55 social media managers ou social media managers pour prendre l'accent.
00:59 Ou influenceur, Frédéric Abbé, qui est assis directeur de l'école Follows, est en notre compagnie.
01:04 Et puis vous connaissez certainement, ça s'appelle l'école des chefs,
01:07 à la pointe de l'innovation en matière de formation.
01:10 L'atelier des chefs est devenu un acteur incontournable de la formation professionnelle.
01:13 Le marché est énorme, 100 000 jobs seraient à pourvoir chaque année dans la restauration.
01:18 Pour répondre à cette demande, cet atelier a développé une offre 100% digitale
01:22 pour former, accompagner les candidats dans la préparation des CAP cuisine et pâtisserie.
01:26 Avec nous pour en parler, Nicolas Bergeron, le cofondateur, sera avec nous.
01:31 Futura E, ou E si on prononce ça à l'américaine, fait place à l'industrie créative au marketing digital.
01:37 Une école de l'enseignement supérieur nouvelle génération dédiée au métier du numérique,
01:41 communication digitale, animation 3D, jeux vidéo.
01:44 Tout un programme pour former au métier de 2030.
01:46 12 formations dès la sortie du bac, 6 ans bachelor, 5 ans master, une formation continue sur un an.
01:52 Une des vrais voix qui devient vrais voix de l'emploi aujourd'hui,
01:55 Virginie Calmel, cofondatrice de l'école Futura E, sera avec nous.
01:59 On vous souhaite la bienvenue, c'est les vrais voix de l'emploi, jusqu'à 20h.
02:02 Jérôme Lavergne, Twitter, Instagram, TikTok ont forcément bouleversé nos habitudes
02:12 et ont déclenché, c'est sûr, des nouveaux métiers et des nouvelles perspectives professionnelles.
02:19 Commençons déjà par un petit préambule, Philippe me demandait de s'associer à sa démarche de mot du jour.
02:25 J'en ai sélectionné deux, le verbe vaticiner qui signifie prophétiser comme un oracle,
02:30 et puis le verbe rémiandrer qui signifie prophétiser,
02:34 mais en passant systématiquement sur le fait que ce mardi soir est toujours une éclaircie dans la semaine.
02:39 Oui, de très belles nouvelles, parce que de très belles perspectives.
02:41 On râle très fréquemment en perdant l'opportunité de se féliciter
02:46 de l'inventivité, de l'innovation qui règne dans la formation, dans l'école,
02:52 en oubliant aussi au passage que cette école, cette formation, elle marche pied.
02:58 L'antichambre de l'emploi, il y a eu pendant de nombreuses décennies
03:02 une espèce d'antagonisme, voire même d'opposition assez franche
03:08 entre le monde de l'éducation et le monde du travail,
03:10 comme s'il ne revenait au premier que de former des gens qui échapperaient au deuxième.
03:16 Alors qu'en réalité, la réconciliation, elle se fait formidablement
03:20 par des initiatives qui surgissent au sein des entreprises,
03:23 au sein de parcours assez prestigieux et très riches.
03:27 Bref, de très belles surprises, Rémi André a eu tort.
03:30 Rémi André, notre monsieur météo qu'on adore bien entendu.
03:34 J'invite nos invités, si vous voulez réagir à ce que va dire Frédéric Abékassis,
03:39 directeur de l'école Follows du groupe IGS.
03:42 Aujourd'hui, il y a un nouveau métier qui est né, forcément,
03:46 c'est celui d'influenceur, qu'on essaye d'encadrer en ce moment,
03:51 ce qu'il faut absolument encadrer, parce que ça part un petit peu dans tous les sens,
03:56 mais en tout cas, on sent que c'est quelque chose qui peut perdurer dans le temps.
04:00 - Absolument, sachant qu'il y a même d'autres métiers,
04:02 - Attention, près du micro.
04:03 - Il y a d'autres métiers, on va y revenir, mais effectivement,
04:05 ce métier d'influenceur, on en parle beaucoup depuis un certain temps.
04:08 Le terme est en train de changer, on est plus des recréateurs de contenu,
04:11 ça fait partie de l'encadrement et de la régulation actuellement en cours,
04:14 et ça permettra de nettoyer l'image que peut avoir le mot influenceur parfois,
04:18 même si l'influence, je ne vais pas faire un cours d'histoire,
04:20 mais ça remonte à très longtemps.
04:21 Le premier influenceur, c'est le Père Noël dans la pub Coca, par exemple.
04:25 - Oui, c'est vrai, bien sûr.
04:26 - Et puis, après, on a eu les ambassadeurs Ouégéry,
04:29 tout le monde se souvient de Michael Jackson,
04:30 quand il avait fait la pub pour Pepsi,
04:32 qui est la seule année où Pepsi a dépassé Coca en vente dans le monde,
04:36 et c'était parce que Michael Jackson...
04:38 - L'influenceur, c'est Jean-Romain Lavertre,
04:39 depuis qu'il est dégarni, il y a plein d'hommes qui sont dégarnis.
04:42 - Les hommes dégarnis sont souvent influenceurs.
04:44 - J'ai créé une mode, bien sûr.
04:46 Oui, est-ce qu'on ne peut pas y voir quand même un écho moderne,
04:52 de quelque chose pour autant effectivement très très lointain,
04:55 qui s'appelait, alors qu'il est devenu une sorte de gros mot,
04:58 tant il apparaît un peu suranné, un peu désuet, de rhétorique,
05:02 mais cette capacité de pouvoir comprendre un discours,
05:05 rendre un discours, alors en le modélisant effectivement version moderne.
05:09 D'ailleurs, moi je lirais bien "futurae" plutôt que "futurae".
05:13 - Et c'est vrai, c'est "futurae", c'est du latin.
05:15 - Bah oui, c'est ça.
05:16 - Ça veut dire "avenir" en latin.
05:17 - Voilà, c'est l'avenir.
05:18 - Magnifique.
05:19 - Et l'avenir de ses formations et de ses métiers.
05:21 - Comme un écho moderne, donc, de quelque chose qui n'existe plus d'illustre.
05:24 - Alors, ce qui est intéressant, c'est qu'il y a 2, 3, 4, 5 ans,
05:28 puisque maintenant ça commence à durer un petit peu,
05:30 les influenceurs, ils étaient plutôt jeunes.
05:32 Aujourd'hui, on voit que finalement, ils ne sont pas tous jeunes.
05:36 C'est-à-dire que l'influence en général, ou telle que vous venez de l'exposer,
05:41 des adultes, des plus âgés, finalement tout le monde peut s'y mettre.
05:45 - Il y a même des non-digitales natifs, comme on dit aujourd'hui,
05:48 de ceux qui ne sont pas nés à l'art du numérique.
05:50 - Oui, ça commence tout doucement, mais ce sera surtout sur un réseau social comme LinkedIn,
05:55 qui est beaucoup plus mature et dont la moyenne d'âge est plutôt 40-45 ans,
05:59 plutôt que des CSP+.
06:00 Donc là, on va voir une nouvelle génération de créateurs de contenu,
06:03 j'insiste sur ce nouveau terme, plutôt qu'influenceurs.
06:06 Après, les premiers influenceurs, ils vieillissent aussi.
06:09 C'était il y a 10 ans, donc forcément, ils vieillissent,
06:11 ils sont plus matures aussi, ils font plus attention,
06:14 - Il était temps, j'aurais voulu le dire.
06:16 - Il y a l'encadrement, et on va de plus en plus vers ce qu'on appelle les créateurs de contenu,
06:19 à la fois ils font du contenu sur des thématiques qu'ils aiment,
06:22 et évidemment au service des marques aussi.
06:24 - Et qu'est-ce qu'on va apprendre chez Follows ?
06:26 - Tous les métiers du marketing d'influence.
06:28 La nouveauté aussi, par rapport à la notion d'influence qui existe depuis Aristote,
06:32 on pourrait même remonter encore plus loin,
06:34 la nouveauté c'est évidemment l'utilisation des réseaux sociaux,
06:37 le marketing digital, d'où le nom de marketing d'influence.
06:39 C'est ça qui a fait un peu changer les choses.
06:41 - C'est devenu un peu la tête de proue des entreprises,
06:43 c'est leur façon à eux de communiquer.
06:45 - Et parfois de demander à quelqu'un de le faire pour eux, un influenceur.
06:48 Donc nous on forme à tous les métiers de marketing d'influence,
06:50 que ce soit chez l'annonceur,
06:51 puisque maintenant dans beaucoup de départements de communication,
06:53 il y a un poste influence,
06:55 des fois on appelle ça "chief influence officer",
06:57 il y a encore beaucoup de termes en anglais.
06:59 Et puis dans le monde des agences, c'était une vraie révolution.
07:01 Moi qui ai travaillé en agence média et agence de com,
07:03 ça a complètement changé.
07:04 Il y a des agences de marketing d'influence qui sont soit au service des marques,
07:07 soit côté influenceurs, ce qu'on appelle les talent managers,
07:10 ils gèrent, c'est les agents qui gèrent les influenceurs,
07:13 soit les agences font les deux.
07:14 Les marques à gauche, les influenceurs à droite.
07:16 - Chez vous, qu'est-ce qu'on va apprendre ?
07:17 Parce que c'est ça aussi l'intérêt, c'est de...
07:19 Pardon Philippe.
07:20 - Non, non, non, allez-y, allez-y.
07:21 - Vous avez pas pris votre question.
07:23 - Elle est mieux que la vôtre ?
07:24 - On verra.
07:25 - Par contre, je peux en poser une si vous voulez.
07:27 - Allez-y, allez-y.
07:28 - Non mais puisque...
07:29 - Puisque vous êtes là, ben, profitons-en.
07:31 - Allons-y.
07:32 Non, moi j'ai une petite requête tout de même,
07:34 parce que c'est vrai qu'on peut pas ignorer
07:36 que ces métiers sont pas forcément toujours très connus
07:39 chez les jeunes et surtout chez leurs parents.
07:41 Bon.
07:42 Et que, en remettant une couche,
07:44 une petite aspiration de vieux schnock, admettons,
07:46 je l'assume bien volontiers.
07:48 Non mais, la dénomination en anglais d'un certain nombre de postes
07:52 est sans doute nécessaire pour recoller, recouper
07:56 ce qui existe dans d'autres...
07:58 Mais ce serait peut-être un peu efficace
08:02 de franciser un petit peu tout cela,
08:04 de telle sorte à rendre plus limpide,
08:06 de plus clairvoyant, on va dire.
08:08 - Créateur de contenu ?
08:09 - Oui, voilà, alors créateur de contenu, pourquoi pas,
08:11 mais un certain nombre de postes, je vous le mets,
08:13 à la place d'un certain nombre de candidats, de jeunes candidats,
08:15 c'est complètement illisible
08:17 lorsque l'on voit la dénomination de ces choses-là.
08:19 Or, or, c'est un petit peu dommage,
08:21 parce que ce serait là aussi un marche-pied
08:23 dans la connaissance, la vulgarisation
08:25 d'un certain nombre de ces métiers,
08:27 qui risquent donc, et par conséquent, d'être l'apanage
08:29 des milieux qui vont bien,
08:31 et c'est toute la vertu de Futur.ai
08:33 de pouvoir ouvrir les horizons dans une perspective
08:35 d'égalité des chances,
08:37 de cette connaissance un petit peu plus étendue.
08:39 Donc, petite requête,
08:41 non pas de vieille schnockerie
08:43 à vouloir absolument lutter contre l'obsession,
08:47 mais tout de même, la langue française est suffisamment riche
08:50 pour pouvoir s'en servir
08:52 afin de divulguer la nature de ces métiers et leur contenu à l'adresse du public.
08:56 - Mais c'est vrai que dans le monde du digital, malheureusement,
08:58 on a perdu la bataille, en fait.
09:00 - Voir un de la communication, un cours, du marketing.
09:02 - On a perdu la bataille du vocabulaire,
09:04 de la langue française, et c'est vrai qu'on va parler
09:06 de full stack, on va parler du
09:08 UI/UX designer, de full stack programmer,
09:11 c'est difficile en fait à traduire,
09:13 et d'ailleurs quand on le traduit,
09:15 malheureusement on n'a pas un mot, on a toute une phrase
09:17 pour expliquer. - C'est ça.
09:19 - Là où je veux rejoindre, c'est qu'il y a un vrai besoin d'explication,
09:22 parce que tous ces métiers sont souvent inconnus,
09:24 et c'est vrai que déjà dans le libellé, c'est abscon,
09:27 alors c'est sûr que ça...
09:29 - Il y a quelques métiers en français, il y a chef de projet influence,
09:31 et qui vient chef de projet dans... - Oui, oui, oui, c'est vrai.
09:33 - Il y en a quand même d'autres. - Les amis, recentrons un peu le sujet,
09:35 parce que moi j'ai envie de savoir ce qu'on va apprendre dans cette,
09:37 forcément, formation. - Oui, mais j'avais une question aussi.
09:40 - Ah bon, allez-y. - Vous recrutez 100% de vos étudiants,
09:43 100% en ligne, comment ça se passe ce recrutement ?
09:47 - C'est sûr qu'on communique beaucoup en ligne, ça c'est sûr, c'est évident.
09:51 - J'ai vu ça sur votre site web, c'est pour ça.
09:53 - Voilà, après, non, on fait aussi quelques events parfois,
09:56 faisant venir des créateurs de contenu. - Des événements.
09:59 - Des créateurs de contenu très connus.
10:01 Alors Masterclass, pareil, à terme encore un peu anglais, voilà.
10:05 Et puis après, il y a des épreuves d'admission,
10:09 c'est pas juste, ils nous envoient en ligne, ils appellent et puis ils rentrent.
10:12 - Pour les gens qui nous écoutent aujourd'hui,
10:14 ils disent "je vais aller voir cette formation",
10:17 on propose quoi, combien de temps et quels sont les différents métiers ?
10:20 Parce que là, il ne nous reste malheureusement plus beaucoup de temps.
10:23 - On propose quoi ? Alors les cours, il y a production et création de contenu,
10:26 il y a tout ce qui est le droit, droit d'influence et influence responsable,
10:29 on est en partenariat avec la RPP, donc c'est quand même pas n'importe qui,
10:33 avec l'Observatoire d'Influence Responsable, qu'ils ont monté,
10:35 maintenant on est leur partenaire.
10:37 Il y a beaucoup de cours de communication,
10:39 parce que c'est quand même de la communication, stratégie de communication.
10:43 Et évidemment tout ce qui est autour des indicateurs clés,
10:46 les likes, les followers, les engagements,
10:49 il y a le mot de terme anglais encore, etc.
10:51 - Gérer les algorithmes, les gens passent, etc.
10:53 - On prend les algorithmes des réseaux sociaux,
10:55 - Qui évoluent tout le temps.
10:56 - C'est extrêmement important et qui évoluent tout le temps.
10:58 Et puis il y a tout ce qui est autour de l'image,
11:01 pour ceux qui veulent devenir agent, je préfère dire agent que talent manager,
11:04 il y a pouvoir gérer les contrats, pouvoir gérer l'image,
11:07 qu'est-ce qu'on a le droit de faire avec les marques,
11:09 qu'est-ce que j'ai le droit de faire avec mon informateur, etc.
11:11 - Ça va exploser, parce qu'on parle toujours des filières aujourd'hui,
11:14 il n'y a rien au bout, mais ça c'est une filière qui va exploser.
11:17 - Ça fait presque une dizaine de métiers,
11:18 entre les différentes agences qui font différentes choses,
11:20 les annonceurs, être créateur de contenu soi-même,
11:23 être aux côtés d'un créateur de contenu,
11:24 certains gagnent suffisamment d'argent pour maintenant employer à leur côté
11:27 des co-créateurs de contenu ou leur propre agent, etc.
11:30 Moi je dirais que tant qu'il y a l'appui du digital aussi,
11:33 ça fait 20 ans qu'on voit tous les métiers du digital
11:35 et tout ce que ça apporte,
11:36 pour moi je pense que ça va durer évidemment.
11:38 - Et c'est une formation de combien de temps ?
11:40 - Pour l'instant on a l'ouverture sur la base d'alternance,
11:42 elle n'est pas ouverte au post-bac,
11:44 soit à 3ème année de bachelor, donc un an en alternance,
11:46 soit master, deux ans en alternance.
11:48 - Voilà, et en allant sur le site internet...
11:51 - Il y a tout ce qu'il faut, le site followos.com,
11:52 alors followos c'est écrit 2FO2Z,
11:55 au moins on s'en souvient après.
11:57 Sur le site il y a tout sur les programmes,
11:59 il y a évidemment comment concourir,
12:01 je me souviens qu'il y a des épreuves d'admission,
12:03 la durée de la formation, tout ce qu'on peut apprendre.
12:05 - Et pas d'âge minimum ni maximal ?
12:08 - Pour l'alternance, si, il y a des lois par rapport à ça,
12:10 et pour les contrats d'alternance.
12:12 Sinon non, après on peut prendre des gens
12:14 qui ont fait avant deux ans de commerce
12:16 et qui font une troisième année en marketing d'influence.
12:19 - Merci beaucoup, vous restez avec nous Frédéric Abékassis.
12:21 Vous cuisinez ou pas ?
12:23 - Un peu, honnêtement.
12:25 - On va vous apprendre comment cuisiner beaucoup dans quelques instants.
12:27 L'atelier des chefs, vous l'avez certainement entendu parler,
12:31 on a tous envie d'y aller,
12:33 on va vous expliquer comment y avoir accès.
12:35 C'est très facile, on en parle dans quelques instants,
12:37 c'est Les Vraies Voix avec Jérôme Lavernie, notre expert.
12:41 On revient dans un instant, on fait une petite pause.
12:43 Les Vraies Voix de l'emploi, Jérôme Lavernie,
12:53 on parle beaucoup d'école,
12:55 parce que c'est bien aussi de faire des formations,
12:57 ce qui est important avec nous, Frédéric Abékassis,
12:59 directeur de l'école Follows, 2F, 2L, 2Z,
13:02 comme ça c'est réglé, et c'est tout en double.
13:05 Et l'atelier des chefs,
13:07 vous avez certainement entendu parler,
13:10 Nicolas Bergerot est avec nous, confondateur,
13:12 bienvenue, bonjour, merci d'être avec nous,
13:15 et Virginie Calmels aussi est avec nous,
13:17 fondatrice de l'école Futur.a.e.
13:19 On va en parler dans quelques instants,
13:21 vous pouvez réagir. L'atelier des chefs,
13:23 finalement, c'est pas si récent que ça,
13:27 ça a eu du mal à démarrer.
13:30 - On peut même dire que c'est vieux ça, 19 ans.
13:32 - Je ne voulais pas le dire.
13:34 - C'est un état cartonne, en fait.
13:36 Est-ce que ça a été difficile au début,
13:38 d'aller chercher des candidats,
13:41 parce que j'imagine que la télé a démultiplié
13:45 l'envie d'apprendre à cuisiner,
13:48 ou à pâtisser, comme on dit maintenant,
13:51 mais ça a été difficile au début ?
13:53 - Fermez les yeux, en 2004, il n'y avait pas de réseaux sociaux,
13:55 il n'y avait pas d'influenceurs, il n'y avait pas Facebook,
13:57 il n'y avait pas Instagram.
13:59 Les premiers clients qui venaient chez nous,
14:01 nous disaient que c'était une corvée ménagère.
14:03 - Au même niveau que le repassage et le ménage ?
14:06 - Oui, oui, oui.
14:07 Mais comme on était trois mecs,
14:09 deux frères et un chef qui avions ouvert cette école de cuisine,
14:11 ça a interpellé quand même.
14:13 On avait inventé des cours à l'heure du déjeuner,
14:15 des team building pour les entreprises,
14:17 et donc il y a eu un effet d'entraînement qui a été magique.
14:19 C'était avant la télé, mais Cyril Lignac
14:21 est venu tourner ses premières émissions chez nous en 2006 ou 2007.
14:24 Après il y a eu Top Chef, après il y a eu Master Chef,
14:27 et là, l'emballement, et puis après il y a eu les réseaux sociaux,
14:30 et maintenant c'est Insta qui donne envie de cuisiner à tout le monde.
14:32 Donc ça cartonne encore plus qu'avant.
14:34 - Mais une formation culinaire en cuisine,
14:36 une culinaire à distance, c'est quoi ?
14:38 - À l'Atelier des Chefs, il y a deux choses.
14:40 On a des ateliers physiques présentiels dans lesquels on fait des cours
14:43 en présentiel, en cuisine tous ensemble, et en déguste tous ensemble.
14:47 Depuis 2017, on a lancé une préparation digitale,
14:50 une formation digitale au CAP de cuisine.
14:52 Le vrai CAP de l'éducation nationale.
14:54 Mais simplement, on a dit, en fait, le CAP de cuisine,
14:56 il y a beaucoup de théories et beaucoup de pratiques,
14:58 mais la théorie, on peut l'apprendre en ligne,
14:59 apprendre la différence entre un poisson plat et un poisson rond,
15:01 apprendre la différence entre une pâte feuilletée et une pâte brisée,
15:05 et puis après, une fois qu'on a bien appris, on le fait.
15:07 Mais il y a 200 heures de théorie, 200 heures de pratique.
15:10 Et les gens font la pratique chez eux,
15:12 nous font des photos de leurs ingrédients, de leur mise en place,
15:14 de leur cuisson, de leur dressage, nous on a des experts qui corrigent,
15:16 et on a 98% de réussite à l'examen du CAP.
15:19 - Ah oui, c'est extraordinaire !
15:20 - Ce qui est assez dingue !
15:22 - On a présenté 1500 candidats, en ce moment,
15:24 en mai-juin, c'est la période des CAP,
15:26 on a 1500 candidats qui passent le CAP cette année.
15:28 - On parle de pénurie, forcément, dans ces métiers de la restauration,
15:30 je le disais tout à l'heure en prélude,
15:32 il faut, et c'est vrai que ces chaînes de télé ont redoré un petit peu
15:36 ces métiers qui étaient un peu, on disait,
15:38 "tu finiras pâtissier comme tu finiras boucher",
15:40 aujourd'hui, on se rend compte que ces métiers d'artisanat
15:43 reviennent au goût du jour,
15:46 il manque combien aujourd'hui ?
15:48 Il y a des postes à pourvoir ?
15:49 - Dans tous les jobs.
15:50 Nous, on appelle ça les métiers de la main et de l'humain,
15:52 on essaye justement de marketer un tout petit peu
15:54 ces jobs qui ont été dévalorisés.
15:56 En 85, il y avait un ministre de l'Éducation qui a dit,
15:58 "je veux 80% d'une génération qui sera col blanc, informaticien, etc."
16:02 - 80% de classe d'âge au bac.
16:03 - Exactement, sauf que tout le monde n'avait pas ni l'envie,
16:06 ni le besoin, enfin le marché n'avait pas le besoin
16:08 et les gens n'avaient pas forcément l'envie.
16:09 Donc on a complètement dévalorisé ces métiers.
16:11 Et aujourd'hui, si on parle de nos enfants,
16:13 est-ce qu'on a très envie que notre fille soit esthéticienne
16:15 et notre fils plombier ?
16:16 Pas forcément, c'est moins chic que je ne sais pas quoi d'autre.
16:19 - Excusez-moi, plombier, ça paye mieux que sociologue.
16:21 - Or, il y a énormément de boulot,
16:23 vous avez parlé des 100 000 jobs qui manquent en restauration,
16:25 c'est à peu près la même chose chez les coiffeurs, les esthéticiennes
16:27 et chez les plombiers.
16:28 Ils gagnent beaucoup mieux leur vie que plein de gens
16:30 qui sortent de Bac +5 et qui se retrouvent un peu
16:32 à s'embêter, à s'en soudler devant un ordi.
16:34 Donc, nous, c'est ce qu'on essaye de faire,
16:36 c'est revaloriser tous ces métiers, faire des formations,
16:38 trouver les gens qui vont avoir envie de le faire.
16:40 - En combien de... Allez-y Jean-Romain Bernier.
16:42 - Il y a un petit commentaire.
16:43 C'est vrai que c'est important de redire,
16:45 de revaloriser par le salaire, mais ça n'est pas suffisant.
16:47 C'est pas ça qui va, à mon sens, convaincre un certain nombre de jeunes.
16:50 Et c'est vrai, vous avez mille fois raison,
16:52 on a passé des décennies à considérer qu'un jeune était en échec scolaire
16:55 et que par conséquent, il convenait de l'orienter
16:57 vers une filière professionnelle.
16:59 Professionnelle, c'est dire.
17:01 Mais ça a perduré jusqu'à une époque encore très récente.
17:03 En 2016, le gouvernement lançait un emploi d'avenir,
17:06 les emplois d'avenir, qui était réservé aux jeunes
17:08 et dont on considérait qu'il fallait les aider
17:10 car ils étaient éloignés de l'emploi.
17:12 Et on considérait que ces jeunes éloignés de l'emploi
17:14 étaient pour certains d'entre eux titulaires d'un diplôme
17:16 niveau 5, c'est-à-dire pour le gars qui a construit ce contrat aidé,
17:20 il considérait qu'un type qui était titulaire d'un CAP
17:22 était éloigné de l'emploi.
17:24 Donc c'est dire combien votre travail est éminemment précieux
17:26 en ce sens qu'indépendamment de l'aspect salaire,
17:28 on oublie trop aujourd'hui que des organismes de formation
17:31 sont vides dans certains secteurs.
17:33 C'est fou.
17:34 Qu'il a suffi, il a suffi, d'émissions de téléréalité
17:37 pour que le CAP pâtissier augmente de 450%
17:41 d'une année à l'autre.
17:43 Donc votre travail est fondamental.
17:46 Et puis il est fondamental sur un autre aspect.
17:48 Les organismes de formation ne sont pas toujours tous présents
17:51 dans toutes les régions.
17:53 Il est donc par conséquent super précieux,
17:56 tant pour un employeur, petit restaurateur de Lardèges,
18:00 de La Creuse ou de La Lauser,
18:02 que pour un jeune apprenti de ces mêmes départements,
18:05 il est la possibilité par votre biais
18:07 de pouvoir continuer à travailler dans ces mêmes départements.
18:10 Donc ce que vous faites est une formidable aventure,
18:12 tant du point de vue de l'information,
18:14 de la communication métier,
18:15 que du point de vue de la mise en place méthodologique,
18:17 de l'outillage pour des choses concrètement.
18:19 Nicolas Bergeron, vous ne faites pas que de la cuisine,
18:21 vous faites du bâtiment, de l'art décoratif,
18:24 de la santé, du social, de la beauté.
18:26 Il n'y a pas que les restos qui ont besoin de main d'oeuvre.
18:29 En fait, on a listé tous ces métiers de la main et de l'humain,
18:32 tous ces métiers en tension,
18:33 je déteste ce mot, mais les métiers en tension,
18:35 et on a fait le tri des deux,
18:37 et puis on propose des formations là où il y a le plus de besoin.
18:40 Mais Jérôme a tout à fait raison.
18:41 D'un département à l'autre, il n'y a pas d'équilibre.
18:44 Et puis l'autre jour, je parlais à un entrepreneur de Saint-Jean-de-Maurienne
18:46 qui m'a dit "moi je vois tous mes jeunes qui se barrent de Saint-Jean-de-Maurienne à Chambéry,
18:49 c'est pas loin pour aller se former,
18:51 mais ils ne viennent plus jamais à Saint-Jean-de-Maurienne."
18:52 Alors qu'avec notre CFA et notre CAP digital,
18:55 ils peuvent rester sur place,
18:56 ils peuvent travailler sur place, se former sur place,
18:58 et ça c'est indispensable pour les territoires.
18:59 - Est-ce que, moi je reviens toujours sur la formation,
19:02 d'abord la formation continue,
19:03 et surtout les reconversions,
19:04 parce qu'on en parle énormément, énormément.
19:06 On peut se reconvertir à tout âge,
19:08 c'est-à-dire qu'à un moment donné,
19:09 et c'est ça qui est intéressant,
19:10 le Covid a fait que des pétages de plomb en disant "ça c'est fini, je reviens".
19:14 Et c'est en combien de temps ce CAP ?
19:16 - Alors ce CAP, la contrainte du CAP,
19:19 c'est qu'il est organisé par l'éducation nationale,
19:21 il faut s'inscrire au mois de novembre et le passer au mois de juin.
19:23 Donc une fois qu'on est inscrit au mois de novembre et qu'on le passe au mois de juin,
19:25 on peut se préparer en six mois, en huit mois, en un an,
19:28 selon le temps qu'on a et consacré.
19:30 Quand on se reconvertit, généralement on est déjà dans un autre job,
19:32 donc il faut trouver le temps de le faire.
19:34 Mais là où vous avez raison, c'est que la reconversion,
19:36 la première année quand on a lancé en 2017,
19:38 on avait plutôt du cinquantenaire, puis du quarantenaire, puis du trentenaire.
19:40 Là cette année, on a 249 étudiants de grandes écoles,
19:43 quand je parle des grandes écoles,
19:44 c'est les meilleures grandes écoles de commerce et d'ingénieur,
19:46 qui passent un CAP.
19:47 En plus avec nous, parce qu'ils veulent trouver un métier qui a du sens.
19:50 Au-delà de l'argent, vous avez tout à fait raison Jérôme,
19:52 c'est pas que l'argent c'est un métier qui a du sens.
19:53 Ils ne veulent pas forcément faire du conseil,
19:55 ils ne veulent pas forcément être banquier d'affaires,
19:56 ils veulent un métier qui a du sens.
19:57 Alors ça ne veut pas dire qu'ils ne vont pas créer une boîte et développer le truc,
19:59 mais ce sera un métier qui sera concret.
20:01 Petit commentaire, c'est vrai que métier du sens,
20:03 il faut utiliser ça avec beaucoup de précautions,
20:07 parce que le métier de serveur a du sens également,
20:09 mais il est très mal connoté chez les jeunes,
20:12 parce que qui dit service, qui dit serveur, dit service,
20:15 dit quelque chose qui relève de la subordination.
20:18 Et on a besoin de la communication que vous êtes en train de réaliser
20:22 par le biais de vos formations.
20:23 - Étymologie du mot service, le mot sert, je pense qu'on revient à la révolution,
20:27 le seigneur est le larbin.
20:28 - Et le servage, c'est une profession.
20:29 - Et en fait c'est un cercle vicieux,
20:30 parce que nos amis serveurs, et Dieu sait si on les aime,
20:32 on reste aussi que quand on fait une belle assiette,
20:33 il faut qu'elle soit bien servie,
20:34 mais s'ils sont maltraités, ils ne répondent pas bien,
20:36 ils ne répondent pas bien, ils sont mal servis,
20:37 ils servent mal, et il y a un cercle vicieux là-dessus.
20:39 Alors que vous avez raison, c'est un job hyper important.
20:41 - Et bien sûr, on parle de ces métiers,
20:43 et ces métiers qui ont besoin forcément du digital aussi,
20:47 de la communication, peut-être même de l'animation 3D,
20:51 en tout cas ce sont des entreprises et des formations qui sont très complémentaires.
20:56 On va en revenir dans quelques instants avec Virginie Calmel,
20:58 qui est avec nous, ça s'appelle Futura.
21:01 Et écoutez bien aussi, parce que ça aussi c'est très important,
21:03 et on reviendra aussi sur Follows, parce que ça aussi, il faut en parler.
21:07 Vous restez avec nous, 0826-300-300,
21:09 vous avez le droit de poser des questions intelligentes, attention,
21:11 parce que ici le niveau est haut.

Recommandée