La députée Renaissance des Hauts-de-Seine, Prisca Thévenot, était invité dans La Matinale, ce jeudi 20 avril, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur l’interview d’Emmanuel Macron : «Nous devons continuer à aider la classe moyenne».
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00:00 On pourrait résumer la situation ainsi, les classes moyennes,
00:02 c'est ces Françaises et ces Français qui gagnent trop pour être aidés
00:06 et pas assez pour bien vivre de leur travail.
00:10 Vous parliez d'objectif.
00:12 Eh bien oui, l'objectif d'Emmanuel Macron,
00:15 c'est la réussite de notre pays.
00:17 Et force est de constater que les résultats sont là.
00:20 Nous avons un pays qui est sorti du chômage de masse,
00:22 qui crée aujourd'hui plus d'emplois, moins d'impôts.
00:26 Et oui, sur les impôts, nous devons continuer.
00:28 Nous avons supprimé la taxe d'habitation,
00:30 supprimé la redevance audiovisuelle, baissé l'impôt sur le revenu.
00:35 C'est 4 milliards d'euros qui bénéficient surtout
00:38 aux plus modestes des travailleurs.
00:41 Et nous devons continuer à aller sur cela,
00:43 notamment pour les Françaises et les Français qui,
00:45 comme je vous le disais, ne s'en sortent pas en fin de mois
00:48 alors qu'ils travaillent.
00:50 Mais Prisca Téveneau, de plus en plus de classes moyennes
00:53 sont tentées par le vote FN.
00:54 Vous regardez les sondages, comme moi évidemment.
00:57 C'est pour ça que vous lui parlez à cette classe moyenne.
01:01 Parce qu'en fait, on a aidé les entreprises.
01:05 On a aidé, notamment avec l'impôt sur la fortune,
01:08 qui est devenu un impôt sur la fortune immobilière,
01:10 les contribuables très aisés.
01:12 C'est très bien.
01:13 On a aidé ceux qui en ont vraiment besoin,
01:16 les personnes très en difficulté.
01:18 Et puis au milieu, il y a 80 % des Français
01:21 qui ne dealent pas de drogue, qui paient ses impôts,
01:24 qui s'arrêtent au feu rouge, qui payent des impôts,
01:27 qui payent des taxes et qui commencent un peu à en avoir ras le bol.
01:30 Est-ce que c'est à cette France-là que vous voulez parler ?
01:33 Ça vous fait sourire.
01:35 On se connaît, mais dites-moi ce que vous en pensez.
01:38 Non, mais je me permets, je suis sûre que ce n'est pas du tout
01:41 ce qui était le blé d'état de votre propos.
01:43 Mais la classe qui s'en sort le moins bien et celle qui s'en sort le mieux
01:48 ne sont pas non plus des dealers de drogue
01:50 et ne grille pas tous les feux rouges de la terre et de l'histoire.
01:54 Mais au-delà de cette petite boutade, si vous me permettez,
01:58 nous devons continuer à agir pour les Français.
02:00 Encore une fois, il n'y a que les résultats pour les Français qui comptent.
02:04 Et c'est ce que nous faisons depuis 2017
02:06 et c'est ce que nous devons continuer à faire.
02:08 Nous sommes aujourd'hui en capacité de pouvoir regarder vers l'avenir.
02:13 Nous sommes en capacité aujourd'hui de donner à la France
02:16 les moyens de ses ambitions.
02:17 Nous sommes, je le disais encore une fois,
02:20 dans une situation qui n'a rien à voir à celle de 2017.
02:23 Nous avions un chômage important,
02:24 nous avions un pays qui était désindustrialisé.
02:27 Nous ne savions pas si nous pouvions répondre à des crises
02:31 qui pouvaient venir à nous.
02:32 Et bien, force est de constater qu'aujourd'hui, en 2023,
02:36 eh bien oui, nous sommes aujourd'hui encore,
02:38 pour la quatrième année consécutive, le pays le plus attractif d'Europe.
02:42 Nous avons 13 milliards d'euros qui seront investis,
02:45 des emplois à la clé.
02:47 Et je le dis encore une fois, ce n'est pas exceptionnel,
02:49 c'est la quatrième année consécutive.
02:52 Mais cela ne doit pas nous faire oublier que oui,
02:54 nous devons continuer à travailler pour cette classe moyenne
02:58 qui a souvent été désignée, mais très peu aidée.
03:02 Eh bien, nous devons continuer à les aider.
03:03 Nous l'avons fait au cours de ces cinq dernières années,
03:06 nous allons continuer à le faire.
03:07 2 milliards d'euros de baisse d'impôts, ce n'est pas anodin.
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