Invité de Punchline, Jean-Pierre Fabre-Bernadec s'est exprimé sur l'interdiction de manifester. Le président de Places d'Armes, rappelle que «l’Action français a eu quatre jours pour se retourner», contre quatre heures pour son groupe.
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00:00 Comment vivez-vous cette interdiction de manifester ?
00:02 Et moi ce qui me marque, c'est qu'on vous mette en fait dans la même case
00:06 que ces militants la semaine dernière, néofascistes, cagoulés, qui sont mobilisés.
00:11 – Alors évidemment, je le vis très mal.
00:14 Je le vis très mal, je vais répondre quand même à une objection
00:19 sur le problème du référé.
00:22 Vous savez certainement que nous avons reçu l'arrêté
00:29 à 16h40 vendredi.
00:32 Or, le greffe fermée à 18h.
00:36 Inutile de vous dire qu'entre le fait de nous réunir,
00:39 entre le fait de trouver un avocat,
00:42 entre le fait qu'il puisse faire un référé,
00:47 nous n'avons pas eu le temps d'y être avant 18h.
00:50 Donc notre référé n'a servi à rien parce que le greffe du tribunal était fermée.
00:55 Voilà pourquoi.
00:56 Alors, est-ce que ceci est un hasard ?
00:59 Je crois peu au hasard.
01:01 Je pense que nous étions les principaux vis-et-qu'à.
01:06 L'action française a eu 4 jours pour se retourner.
01:09 Nous, nous avons eu même pas 4 heures.
01:12 Donc c'est ça la grande différence.
01:14 Et donc à partir de ce moment-là, eh bien, il y a eu ce que vous nous avez dit,
01:17 mais c'était quelque chose d'assez ahurissant.
01:19 C'est-à-dire que nous nous sommes réunis à Danfer-Rochereau
01:23 et immédiatement la gendarmerie, la police et les bravins sont arrivés.
01:30 Alors, vous connaissez l'âge que nous avons.
01:33 Généralement, on a des anciens, des gens qui sont à la retraite,
01:37 c'est-à-dire des gens entre 50 et 70 ans, comme moi.
01:40 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:43 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]