Burkina Faso : De l’enseignement à l’aviculture

Agribusiness TV

Honoré OUANGO a pris un congé  de son poste à la fonction publique pour se lancer dans l'aviculture et à la restauration.  Malgré les incertitudes et les dissuasions de ses collègues, il s'est résolu à réaliser son rêve. Aujourd'hui, il dispose de plusieurs sites d'élevages et de points de grillades qui emploient des jeunes.  Les activités de Honoré OUANGO lui ont permis de construire sa maison et de subvenir aux besoins de sa famille.  #AgribusinessTV #BurkinaFaso #Entrepreneuriat #Aviculture

Transcript

00:00 Je suis instituteur dans la formation publique.

00:02 J'ai fait pratiquement 13 ans.

00:04 C'est à l'issue de la 3ème année maintenant que j'ai pris la disponibilité.

00:08 Aujourd'hui, je suis élève, agriculteur et restaurateur.

00:13 J'ai pris juste le temps de dire à mes supérieurs

00:22 quand j'ai rédigé ma demande,

00:24 "Tu veux demander si tu veux aller en Europe ?"

00:27 Ils m'ont dit non, mais j'ai toujours reçu des soutiens pour faire mon élevage.

00:30 C'est aussi risqué, monsieur Van Gogh, je dis moi-même.

00:32 Vous verrez aussi l'heure qui tombe.

00:34 Nous avons au total ici 800 sujets.

00:42 Le bâtiment voisin également, c'est 1200 sujets.

00:46 En plus, le bâtiment de Koba, qui abrite parfois 2000-2100,

00:52 on a un cumul souvent d'une production de 4200 environ.

00:56 La stratégie mise en place ici pour faciliter le coulissement

01:01 est justement la mise en place des points de grillage.

01:04 C'est par là qu'on fait la transformation du poulet.

01:07 Ici, la ferme.

01:09 C'est par là qu'on fait les poulets flambés et grillés, tout à l'ail.

01:13 C'est par là également qu'on fait du poulet au four.

01:16 Ça me permet de mieux m'en sortir que de vendre ici au grossisme.

01:21 Ici, les cuisiniers, près de 4 ans, on peut vendre dans la semaine.

01:25 De 80 à 90 poulets.

01:28 Ici, il y a les coumanes ou bien les ferriers.

01:32 On peut aller à 140-150.

01:34 L'unité fait 4000.

01:36 Nous avons ici en actif 6 personnes qui travaillent.

01:45 Il y a 4 qui travaillent dans la journée et il y a les deux, justement,

01:48 il y a un couple qui veille sur les poulets dans la nuit.

01:51 Moi, je vais prendre un gros avec les grillages, je ne serai pas moins de 15 personnes.

01:56 Je suis très content de travailler ici.

01:58 Je ne suis pas un peu fatigué, mais je suis content de travailler ici.

02:03 Dès qu'on dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent au lard,

02:06 ça peut dire beaucoup de choses.

02:08 Personnellement, à partir de 6 heures, c'est que je suis déjà sur pied.

02:12 Je rentre parfois qu'à la matinée autour de 2 heures du matin.

02:15 Vous voyez un peu le cumul de fatigue.

02:18 Il faut dire à chacun de se préparer parce que quand on parle d'entrepreneuriat,

02:23 honnêtement, ce n'est pas un coin de repos.

02:25 Je vis pleinement de l'élevage à présent.

02:34 Je nourris ma famille par ça.

02:36 Sur le terrain où nous sommes, ce n'était pas moins de 5 à 6 millions.

02:39 C'était grâce également justement à l'élevage que j'ai atteint ça.

02:44 C'est de par l'élevage que j'ai pu construire l'année passée.

02:46 Pour l'heure, je ne me suis pas d'abord assis pour déjà conclure.

02:51 S'il faut rester ici comme éleveur, mais déjà comme je dis, c'est une passion.

02:58 Mon rêve le plus absolu, c'est de créer aussi autant de sites de grillades

03:05 pour faciliter rapidement le coulisment.

03:08 Plus on a plusieurs sites de grillades, plus on développe la chance de pouvoir aussi écouler de poulet.

03:14 [Musique]

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