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00:00 "La France bouge"
00:02 "Elizabeth Assayag"
00:04 Et nous sommes toujours avec Sophie Vigée, vous êtes la directrice de l'école 42,
00:08 nous sommes avec Gilles Bélissal, le fondateur de GEDS,
00:10 et Isabelle Van Overbroek, la fondatrice d'Atorica.
00:13 Tous les trois vous avez mis en place, vous dirigez des écoles,
00:17 des formations qui nous apprennent à apprendre autrement,
00:21 à apprendre différemment.
00:23 Quand on sait que 80% des métiers de 2030 n'existent pas,
00:27 Sophie Vigée, comment on se projette pour y répondre,
00:31 notamment, vous êtes actuellement en train d'effectuer déjà des expérimentations
00:35 dans les écoles, ça démarre dès le plus jeune âge.
00:38 Bien sûr, alors justement, comment on fait pour se projeter,
00:41 puisqu'on ne connaît pas encore ces métiers,
00:43 il faut justement développer toutes les capacités d'agilité,
00:45 de pouvoir s'adapter, et justement cette notion d'apprendre à apprendre,
00:48 de ne pas être dépendant par exemple d'une petite formation
00:50 pour apprendre telle ou telle technologie ou langage ou autre,
00:54 c'est très important de pouvoir justement être habile,
00:57 de pouvoir développer cette créativité.
00:59 Et donc on a la chance de pouvoir faire une expérimentation
01:02 actuellement avec l'éducation nationale,
01:04 donc sur le cycle 3, c'est-à-dire CM1, CM2 et 6e,
01:08 et l'objectif de cette expérimentation, c'est d'apporter l'apprentissage,
01:12 non pas seulement du code, à l'école,
01:14 mais aussi de la littératie numérique.
01:16 C'est extrêmement important que nos enfants puissent évidemment évoluer
01:19 dans un monde où savoir lire, écrire, compter, c'est extrêmement important,
01:23 mais il faut aussi comprendre comment l'informatique fonctionne.
01:26 - Vous pensez qu'aujourd'hui c'est lire, écrire, compter, coder ?
01:28 - Eh bien justement je ne dirais pas coder,
01:30 parce qu'on n'a pas besoin d'avoir une armée de codeurs,
01:32 il ne faut pas que tout le monde sache absolument coder.
01:34 - Mais ça fait bonne partie du langage universel aujourd'hui ?
01:36 - Vous pouvez apprendre un peu les bases de l'algorithmie,
01:39 mais l'idée ce n'est pas que tout le monde apprenne à coder comme un bon dev,
01:41 l'idée c'est que tout le monde comprenne comment fonctionne la littératie numérique,
01:44 c'est quoi l'informatique, c'est quoi une information,
01:46 pourquoi elle peut être modifiée, pourquoi elle peut être changée,
01:49 et justement pour essayer d'échapper à un monde de fake news,
01:51 c'est justement des compétences qu'on doit apprendre à nos enfants.
01:54 - Des compétences qu'on doit apprendre à nos enfants.
01:57 Si on revient un petit peu sur vos étudiants,
01:59 vous les bichonnez aussi vos étudiants, de ce que j'ai cru comprendre,
02:03 parce qu'ils sont là à la piscine en immersion pendant 4 semaines,
02:06 ça c'est pendant les écoles de sélection,
02:08 mais je crois même que tout est mis en place pour qu'ils s'y sentent bien,
02:11 je crois que vous avez mis en place des douches aussi ?
02:13 - Alors tout est mis en place, sauf pour l'instant,
02:16 parce qu'on est en plein travaux, et je dois dire que je remercie mes étudiants,
02:19 enfin les étudiants 42, non les douches sont encore là,
02:23 mais là c'est un petit peu compliqué parce qu'on doit déménager,
02:25 parce qu'on va agrandir l'école pour pouvoir accueillir le double
02:28 encore d'apprenantes et d'apprenants.
02:30 Mais sinon oui, ils ont même des sèches-cheveux d'Aïsson à la sortie des douches.
02:32 - C'est très chic, c'est des sèches-cheveux de très très haute gamme,
02:36 de ce dont vous venez de parler.
02:38 Sophie Vigier, on va revenir un petit peu sur votre parcours,
02:41 vous, quand on vous entend parler, on a l'impression que vous l'avez fait l'école 42,
02:45 vous n'avez pas encore fait la piscine ?
02:47 - Alors, je n'ai pas fait l'école 42, mais je suis développeuse,
02:49 j'ai été prof de programmation informatique,
02:51 donc justement, moi j'étais dans le système traditionnel
02:53 où je te donne des cours de programmation.
02:55 Mais vous voyez, je suis très sensible à ce que disaient Isabelle,
02:57 art et science, moi j'ai fait des études de musicologie et de biologie,
03:02 donc comme quoi vous voyez, rien à voir.
03:04 - Donc vous êtes programmatrice informatique, musicologie, biologie,
03:08 et là aujourd'hui vous dirigez l'école 42.
03:10 - Voilà, mais j'étais prof de programmation,
03:12 enfin j'étais développeuse aussi, je suis développeuse.
03:14 - Et ça ne vous donne pas envie de faire la piscine un jour ?
03:16 - Ah si, carrément, bien sûr.
03:18 Mais dès que je pourrais, j'essayais de la faire,
03:20 mais il faut vraiment se plonger complètement en immersion,
03:23 pas quelque chose qu'on fait de côté.
03:25 - Cette école de demain, cette école 42,
03:27 est-ce qu'on peut dire que c'est une école du futur, Gilles Bélissa ?
03:30 Est-ce que vous avez fondé GEDS,
03:32 on est en train de tout décloisonner aujourd'hui,
03:35 c'est ce qu'on a vu dans l'émission "La France bouge".
03:37 Vous nous permettez d'aller à l'étranger faire des études de santé,
03:43 de médecine et autres.
03:45 C'est ça l'apprentissage du futur ?
03:48 - L'apprentissage du futur, c'est quelque chose d'assez large.
03:53 L'avantage de ce que permet 42,
03:57 c'est d'apprendre sans contraintes,
04:02 mais apprendre à travailler ensemble.
04:04 Et en fait, le fait de travailler ensemble,
04:07 on n'a pas toujours cette occasion-là
04:09 quand on est dans le système classique d'éducation.
04:11 - Le système classique d'aujourd'hui.
04:13 - D'aujourd'hui, évidemment.
04:14 Alors qu'en fait, en entreprise, on ne peut pas travailler seul.
04:17 Dans une entreprise, dans la fonction publique,
04:21 on est très interdépendants les uns des autres.
04:25 - C'est ça que je vois la clé, c'est travailler ensemble.
04:28 C'est le point commun de tout l'apprentissage d'aujourd'hui.
04:32 - Moi, j'ai créé une start-up à 51 ans.
04:34 Créer une start-up à 51 ans, ce n'est pas anodin.
04:37 Ce n'a pas été facile tous les jours.
04:39 On a eu besoin de se former, on a eu besoin d'apprendre.
04:41 Et on a eu besoin de mettre des gens en commun
04:44 qui connaissent bien le marketing digital,
04:46 d'autres qui connaissent la programmation.
04:49 Et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on a une net-tech
04:51 qui permet de travailler
04:53 et à des milliers d'étudiants de postuler facilement.
04:56 - Sophie Figé, vous avez des retours de vos étudiants.
04:58 - Mais en fait, surtout des institutrices,
05:00 les maîtresses d'école, les maîtres d'école maintenant.
05:02 Tout à fait, ou même cette expérimentation.
05:04 Moi, quand je lis ça, c'est exactement travailler ensemble.
05:07 Plus de coopération et d'échange entre les élèves.
05:10 École Richer, Noirmoutier, sur Lille.
05:12 Je constate notamment que des élèves peu impliqués
05:14 dans la vie de la classe se révèlent.
05:16 - Incroyable.
05:17 - Encore. Ou bien, à Clamart, où ils comprennent
05:19 qu'ils ne peuvent pas progresser sans s'entraider.
05:22 Ou bien les élèves sont plus à l'écoute entre eux.
05:25 Et le dernier, ce ne sont pas finalement les mêmes
05:28 qui sont en réussite et capables d'aider...
05:30 Ce ne sont pas les mêmes, pardon.
05:32 Qui sont en réussite et capables d'aider les autres,
05:34 j'ai le devoir de lire.
05:35 - Ce sera, car pour certains,
05:37 ils peuvent retrouver un peu de confiance.
05:39 Ce ne sont pas toujours les mêmes.
05:40 - Ce ne sont pas toujours les premiers de la classe.
05:41 On a l'habitude d'avoir les derniers au fond.
05:43 Non, tout le monde peut révéler son potentiel.
05:45 Tout le monde peut révéler ce qu'il est,
05:47 ses qualités, ses atouts.
05:49 Et c'est ça aussi, peut-être, l'école de demain.
05:52 Merci à tous les trois.
05:53 C'est déjà la fin de votre émission.
05:54 Merci à Isabelle Van Averbroeck pour Atorica.
05:56 Donnez-nous des nouvelles du développement de votre entreprise.
05:59 Merci à vous, Gilles Bélissa, fondateur de GEDS.
06:01 - Merci à vous aussi.
06:02 - Merci à vous, Sophie Vigée, directrice de l'école 42.
06:04 - Merci, je reviens avec grand plaisir.
06:06 - On adore vous recevoir ici, à la France Bouge.
06:09 A demain pour une nouvelle France Bouge.
06:10 Évidemment, vous restez sur Europe 1.
06:12 Il y a des rendez-vous Europe 1.
06:14 Du lundi au jeudi de 23h à 1h,
06:16 au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent
06:18 à l'écoute bienveillante d'Olivier Delacroix.
06:21 Il lui confie leur questionnement, leur doute,
06:23 sans jugement, pas de tabou.
06:25 Vous pouvez téléphoner au 01 80 20 39 21.
06:29 C'est un nouveau numéro de téléphone.
06:31 Il est gratuit.
06:32 Allez, merci.
06:33 A demain dans une nouvelle France Bouge.
06:35 En attendant le flash suivi de Christophe Fondelatte.
06:38 ...