• l’année dernière
Bruno Retailleau, président du groupe “Les Républicains” au Sénat, était l’invité de BFMTV pour évoquer notamment les questions de sécurité, le projet de loi anti-casseurs, la hausse des cambriolages et les manifestations d'ultra droite.

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Transcription
00:00 Je pense qu'on a deux problèmes aujourd'hui, je vais vous dire.
00:02 Sur la violence dans les manifestations, on a un problème en amont et un problème en aval.
00:08 Le problème en amont parce que nos services de renseignement,
00:11 nos services de police, de gendarmerie connaissent des individus.
00:15 Très franchement, il faut les assigner à résidence.
00:17 On ne peut pas les laisser venir et troubler une manifestation
00:20 parce que le droit à manifester tranquillement, pacifiquement, c'est important.
00:24 Donc là, ça va au-delà des interdictions de manifester,
00:26 c'est des assignations à résidence que vous souhaitez ?
00:29 Il y a d'abord l'interdiction à manifester et ce qui peut aller jusqu'à l'assignation à résidence.
00:34 En tout cas, interdire sur le lieu de la manifestation.
00:36 Et puis, je dis aussi…
00:37 Mais pour qui précisément ?
00:38 Pour ceux qui représentent une menace grave,
00:43 appuyés justement par des faits antérieurs et précédents.
00:47 C'est assez facile à caractériser.
00:49 Je disais, il y a le problème en amont et le problème en aval.
00:52 Le problème en aval, c'est qu'il y a des centaines et des centaines de gardés à vue
00:56 et il n'y a rien en suite judiciaire après.
00:59 Alors, il y a sans doute un travail de judiciarisation qui doit être fait.
01:02 Parfois aussi, parce qu'il n'y a aucun élément qui est retenu ou qui ne permet d'aller plus loin.
01:07 Parfois, il y a une forme de laxisme judiciaire.
01:10 Et quand j'ai entendu un certain nombre de syndicats, de magistrats,
01:14 notamment le syndicat de la magistrature, faire un communiqué,
01:16 c'était, je crois, juste après la 9e journée de grève de manifestation au mois de mars.
01:22 Avoir un communiqué de presse dénonçant, si j'ose dire, la répression sociale pour des magistrats,
01:29 c'est choquant parce qu'il faut vraiment que la magistrature ne se politise pas.
01:34 - Juste pour être très précis sur cette possibilité d'une nouvelle loi anti-casseurs,
01:37 est-ce que cela pourrait venir d'une...
01:39 C'est-à-dire, est-ce que vous pourriez, au Sénat, prendre l'initiative de déposer cette proposition de loi
01:43 pour qu'ensuite le gouvernement récupère et avalise cette proposition sénatoriale ?
01:48 - On a juste un problème technique maintenant, c'est qu'on n'a plus de niche, on n'a plus d'espace.
01:52 - D'accord, il faut trouver le temps.
01:53 - La rédaction est prête, sinon c'est simplement à la rentrée.
01:57 - D'accord.
01:58 - Donc, où le gouvernement, mais je ne vois pas tellement les vecteurs gouvernementaux,
02:01 les projets de loi qui pourraient, comment dirais-je, accepter un amendement,
02:06 je ne les vois pas ces vecteurs législatifs, auquel cas, ça attendra soit le gouvernement réagit très vite,
02:11 soit on attendra simplement la rentrée.

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