• il y a 2 ans
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Zapping du Média de la semaine du 1er au 7 mai 2023.

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Transcription
00:00 (Musique)
00:18 Bah je suis grognonne.
00:18 Et c'est quoi qui rend grognonne ?
00:20 Alors Macron rend grognonne,
00:21 Darmanin rend grognonne...
00:23 On peut comprendre.
00:23 L'inflation...
00:24 L'inflation, moi je suis chonchon.
00:26 La réforme des retraites, je suis chonchon aussi.
00:28 La catastrophe écologique, je continue.
00:30 Est-ce qu'il y a du positif à côté ou alors...
00:33 Bah là, c'est bien, c'est positif.
00:34 On marche.
00:35 La manif et le soleil après...
00:37 La manif, le soleil c'est positif,
00:39 la mobilisation c'est positif,
00:40 le syndicat c'est positif.
00:42 Ouais.
00:43 Tout ce qui n'est pas Macron et son monde c'est positif,
00:45 il se passe plein de trucs.
00:46 La colère ne faiblit pas.
00:47 Et là, vraiment,
00:49 le gouvernement avait parié dès le début
00:51 que les gens n'allaient pas aller manifester à cause de l'inflation,
00:54 que le mouvement allait
00:57 s'arrêter petit à petit avec le temps.
00:59 Et que là, on voit que la colère reste la même.
01:01 Et donc là, il a beau jouer la montre
01:04 en voulant passer à autre chose,
01:05 en faisant les 100 jours,
01:06 en essayant de s'agiter un petit peu,
01:08 qu'est-ce que l'on voit ?
01:09 On voit un gouvernement qui est aux abois.
01:11 Un président qui doit quasiment vider des villages pour sortir,
01:14 qui dès qu'il sort quelque part,
01:16 on entend des casseroles, des sifflets,
01:18 que quand il se rend dans un match,
01:20 on ne doit surtout pas mettre la télé,
01:21 la caméra sur son visage
01:23 parce qu'on a peur qu'il y ait des problèmes,
01:25 qu'il se fasse tuer, etc.
01:26 Donc, le quinquennat risque d'être difficile jusqu'au bout.
01:29 Et il faut qu'ils comprennent, Macron,
01:31 que les Français ne veulent pas de cette réforme.
01:32 On est arrivés vers midi,
01:34 juste avant la station Après-République.
01:36 C'est-à-dire que la police était déjà dans le métro,
01:38 OK ? Et elle fouillait les hommes, notamment.
01:41 Et ils ont confisqué notamment un parapluie.
01:44 Euh... 'fin des choses anodines.
01:47 Euh, mon ami qui avait un sifflet autour du cou,
01:49 on lui a montré le sifflet en disant que...
01:51 c'était pas... c'était pas autorisé, quoi.
01:54 Et le parapluie, pourquoi ? 'Fin en plus c'est normal, il pleut aujourd'hui.
01:56 Alors le parapluie, j'en ai parlé avec des gens dans la manif,
02:00 il semble que c'est par rapport à l'utilisation des drones,
02:02 parce que Nunes, je crois, il a eu l'autorisation des drones, aujourd'hui.
02:07 Et que les parapluies, ça gêne.
02:08 Parce qu'on peut pas identifier les gens, quoi.
02:11 C'est Rémi.
02:17 Les images qu'on a vues de Rémi Buzyn, à l'instant,
02:20 sont des images où on voit bien que les ordres
02:23 qui ont été donnés sur le maintien de l'ordre,
02:26 comme ils aiment à dire, sur les manifestations,
02:27 ont mis en danger des manifestants.
02:29 C'est ce que... le sujet qui était juste avant sur la question de Nantes.
02:33 Une fille de 17 ans qui manifeste pacifiquement
02:36 avec un bout de grenade qui lui arrive dans l'œil.
02:38 Que ça soit cet AESA Charouan qui a perdu un pouce,
02:42 et on peut en citer malheureusement beaucoup d'autres.
02:44 Mais met aussi en danger les policiers,
02:46 et met aussi en danger les journalistes
02:48 qui ne sont là que pour faire leur métier,
02:50 que pour travailler avec Rémi Buzyn,
02:53 mais d'autres malheureusement qui ont été aussi blessés
02:55 dans ces manifestations.
02:57 Et comme nous sommes aujourd'hui dans la journée mondiale
02:59 de liberté de la presse,
03:00 je voudrais commencer par avoir une pensée
03:02 pour tous ces journalistes qui essayent de donner des informations
03:05 et qui ont été blessés dans l'exercice de leur métier.
03:08 [Cris de joie]
03:35 On a eu une inter-syndicale pour la première fois
03:37 depuis janvier qui manifeste,
03:39 qui demandait à rencontrer le président de la République.
03:41 Le président ne voulait pas les rencontrer.
03:43 La première ministre allait dans les médias en disant
03:45 "L'âge de départ n'est pas négociable".
03:48 On avait très bien compris que c'était un critère
03:50 qui visait à faire des économies,
03:51 donc on ne peut pas négocier sur les économies.
03:53 C'était ça un peu ce qui était dit.
03:55 Et là, on a laissé les gens faire des manifestations,
03:57 chaque fois de plus en plus fortes,
03:58 des manifestations record,
03:59 des sondages qui montraient que les Français étaient opposés,
04:01 et rien n'a été fait.
04:03 On passe la loi de la manière la pire,
04:06 et après on s'étonne qu'il y ait une partie des gens qui se radicalisent.
04:09 Mais en fait c'est le gouvernement qui crée cette radicalisation.
04:11 Et pourquoi il l'a créée ?
04:12 Parce qu'il sait très bien qu'après,
04:13 il va y avoir des affrontements,
04:15 et il va tenir grâce à la répression policière.
04:17 Vous trouverez toujours sur mon...
04:19 moi pour dire d'abord que
04:20 la violence sociale elle est tellement énorme
04:22 que oui elle pousse des gens à une forme de violence,
04:25 et que... et qu'à un moment il faut s'interroger
04:27 quand le pouvoir fait naître cette violence chez les gens.
04:29 Voilà. Le pouvoir fait naître une forme de violence.
04:32 Quand je vois qu'il y a des jeunes qui sont prêts à en découdre
04:34 parce qu'ils veulent être écoutés, parce...
04:35 et ben le pouvoir doit être tenu responsable de ça,
04:39 et donc rendre des comptes là-dessus.
04:41 Après, sur une stratégie de mobilisation,
04:43 je continue de croire que la stratégie du nombre,
04:45 et bien c'est celle qui nous mène à la victoire.
04:46 Et donc pour celle-là, il faut une stratégie pacifique.
04:48 Je voudrais dire encore une fois,
04:50 parce qu'on ne l'a pas beaucoup entendu,
04:51 et j'ai bien regardé vos plateaux de télévision hier soir,
04:54 des condamnations notamment venant de l'extrême gauche,
04:56 venant de la France insoumise,
04:58 venant de monsieur Mélenchon,
04:59 qui lui appelle quasiment à la sédition.
05:01 Ils sont obligés d'être dans une sorte de vision manichéenne,
05:03 où on ne peut rien dire sur la police.
05:05 Où jamais vous ne les entendrez dire des choses sur
05:07 les mains arrachées, une testicule explosée, ou ces choses-là.
05:10 Pourquoi ?
05:10 Parce que quand vous n'avez un pouvoir qui
05:12 ne tient plus que sur la répression,
05:15 alors,
05:16 vous êtes obligés d'être dans cette vision manichéenne,
05:18 où vous ne pouvez plus rien dire,
05:20 et vous devez absolument faire en sorte que
05:22 la police tienne sur cette question.
05:24 Parce que leur pouvoir ne tient
05:26 que par la répression aujourd'hui.
05:27 [Musique]
05:42 Je suis franco-chilienne.
05:44 Je les dois tout à la France.
05:46 Et aujourd'hui, elle est en train de perdre tout.
05:48 Aujourd'hui, c'est la retraite.
05:50 Demain, ce sera l'école.
05:51 Ce sera la santé.
05:53 Ce sera tout.
05:54 Ce sera la misère.
05:55 Et ça, il faut que les Français se réveillent.
05:57 Que se réveillent.
05:58 Parce que c'est ça qui va arriver.
06:00 C'est pas une autre chose.
06:01 C'est pas qu'ils veulent nous travailler,
06:02 faire travailler du longtemps.
06:04 C'est qu'ils veulent tout supprimer.
06:05 Tout.
06:06 Tout.
06:07 Pour l'argent.
06:08 Et je suis là parce que ce mec-là,
06:10 c'est un traître.
06:12 C'est quelqu'un qui s'est servi de peuple
06:14 pour monter, pour avoir la place qu'il a.
06:16 Il faut rappeler la mémoire du peuple français.
06:19 C'est un peuple qui a réveillé le monde.
06:22 On est un peu en train de se faire bousculer
06:25 par la police, là.
06:26 ♪ ♪ ♪

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