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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00 Bonjour, il est midi, soyez bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver.
00:03 12h-13h, c'est votre Grand Journal de la mi-journée,
00:07 déclipté par mes grands témoins que je vous présente dans quelques instants.
00:11 Mais tout de suite, voici les titres de cette première partie.
00:14 À la une de cette première partie de votre Grand Journal,
00:17 retour sur le sacre d'un roi et d'une reine.
00:20 Des millions de personnes ont suivi le couronnement de Charles III et de Camilla.
00:24 Cérémonie historique que vous avez pu vivre avec nous hier sur CNews.
00:28 Nous serons encore à Londres dans quelques instants
00:31 avec nos envoyés spéciaux, Elodie Huchard et Florian Paume.
00:35 406 fonctionnaires et gendarmes blessés au cours de la manifestation du 1er mai.
00:41 Dans ce journal, vous entendrez le témoignage exclusif de l'un d'entre eux.
00:46 Dans cette édition, on ira à Grenoble.
00:50 Des habitants sont privés de courrier depuis une semaine.
00:53 La raison ? Le facteur a subi des intimidations de la part de dealers.
00:59 Yael Broun-Pivet, invitée du grand rendez-vous CNews Europe 1 Les Echos.
01:04 Elle s'est aussi exprimée dans les colonnes du journal du dimanche ce matin.
01:07 La présidente de l'Assemblée nationale occupe le terrain en ce 7 mai.
01:10 Nous l'écouterons.
01:11 Elle nous parlera du chaos de certains parlementaires.
01:14 Enfin, on parlera encore de la sèche-reste.
01:18 La situation ne s'améliore pas dans le sud-est de la France.
01:21 18 départements subissent des restrictions d'eau.
01:24 On fera le point avec notre spécialiste météo, Karine Durand.
01:28 Et avec moi, pour commenter cette actualité, Naïmah Mfadel, tout sourire.
01:34 - Bonjour Thierry, ravi de vous retrouver.
01:36 - Parce qu'on va parler du roi dans quelques instants.
01:37 - Bien sûr, et moi, vous connaissez mon appétence pour la monarchie.
01:41 - Évidemment.
01:42 Kévin Bossuet.
01:43 - Bonjour Thierry, ravi de vous retrouver.
01:45 - Journée historique hier pour nos amis britanniques.
01:47 - Je vous ai regardé, c'était très bien.
01:49 - Eh bien, c'est très gentil.
01:50 Merci mille fois.
01:51 Patrick Sarditti, journaliste.
01:53 - Très heureux également d'être ici.
01:54 - Soyez le bienvenu.
01:55 - Et je suis ravi de vous retrouver si fidèle le dimanche, évidemment.
02:00 Alors, on va débuter ce journal avec, évidemment, je le disais,
02:03 retour sur le sacre du roi Charles III, un couronnement que vous avez pu vivre
02:08 hier matin en direct sur CNews avec une émission spéciale,
02:11 avec beaucoup de spécialistes.
02:13 70 ans après le couronnement de la reine Elisabeth II.
02:16 Retour sur cette journée historique avec Mathieu Devez.
02:25 L'hymne britannique retentit quand le carrosse quitte le palais de Buckingham.
02:29 Le couple royal est attendu à l'abbaye de Westminster,
02:31 où il doit être couronné.
02:33 Parmi les invités déjà présents, Emmanuel et Brigitte Macron,
02:36 ou encore le chanteur américain Lionel Richie.
02:39 Il est 11h, heure locale.
02:41 La cérémonie peut débuter.
02:42 Charles III commence par prêter serment sur la Bible.
02:48 - Promettez-vous et jurez-vous solennellement de gouverner les peuples
02:53 du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord,
02:56 vos autres royaumes et les territoires qui y sont attachés,
03:01 d'après leurs lois et coutumes respectives.
03:06 Je le promets solennellement.
03:09 C'est ensuite le moment le plus sacré du couronnement.
03:13 Caché par trois paravents représentant les pays du Commonwealth,
03:16 le roi change de tenue et reçoit l'onction.
03:23 Puis Charles III se voit remettre les insignes royaux,
03:25 dont l'épée certie de pierres précieuses.
03:28 L'archevêque de Canterbury dépose ensuite la couronne de Saint-Edouard
03:31 sur la tête du nouveau roi.
03:34 La reine Camilla est couronnée à son tour avant que le couple royal
03:37 ne quitte Westminster pour rejoindre le palais de Buckingham.
03:42 De son côté, le prince Harry esquisse un léger sourire à la sortie de l'abbaye.
03:47 La foule se précipite et converge vers le palais pour célébrer son nouveau roi.
03:51 Il est aux alentours de 14h30 heure locale quand le couple royal salue la foule.
03:57 - Allez, et tout de suite, on va prendre la direction de Londres
03:59 et retrouver nos envoyés spéciaux, Elodie Huchard et Florian Paume.
04:03 Elodie, bonjour, welcome.
04:05 Alors, bien remise de cette cérémonie que vous nous avez fait vivre en direct, évidemment.
04:11 C'était le sacre hier, mais les festivités se poursuivent aujourd'hui.
04:15 Demandez le programme, vous allez tout nous dire Elodie.
04:19 - Oui, exactement Thierry. Aujourd'hui, c'est le Big Lunch,
04:22 donc le grand pique-nique un peu partout dans Londres.
04:25 On est à St-James Park avec Florian Paume.
04:27 Alors, il est encore un petit peu tôt pour que les Britanniques aient envie de déjeuner,
04:31 mais on voit, vous voyez, il y a quand même beaucoup de monde dans les parcs.
04:34 Vous voyez aussi qu'il y a encore un des petits souvenirs d'hier.
04:38 Ce que vous montre Florian à l'instant, ce sont les installations qui étaient mises en place,
04:41 notamment ces écrans géants, les tentes aussi derrière.
04:44 Le mall qui, d'ailleurs, est toujours fermé parce que, évidemment,
04:48 il faut enlever toutes les barrières et toutes les mesures de sécurité.
04:51 Et puis là, ce que vous montre Florian, c'est le Big Lunch, mais en fait des pigeons,
04:54 puisque depuis tout à l'heure, on voit les Britanniques et les touristes se régaler
04:59 avec les pigeons, les perruches.
05:01 Écoutez, voilà, c'est une journée très, très bucolique.
05:03 Ça, c'est pour la première partie de la journée, Thierry.
05:06 Et on va vous montrer aussi un petit peu la vue dans St-James Park.
05:09 Alors, vous le savez aussi, il y a ce fameux plat pour le déjeuner du couronnement.
05:15 C'est une tarte épinard fève cheddar.
05:18 Alors, pourquoi ce choix ? Parce que, nous dit-on, le roi aime le fromage.
05:21 Il aime aussi les œufs et puis surtout parce que c'est un plat un petit peu plus durable.
05:25 Il n'y a pas de viande dedans.
05:27 Alors, Élodie, ce Big Lunch, expliquez-nous.
05:29 Je veux tout savoir.
05:30 C'est quoi, c'est un immense pique-nique auquel sont conviés les Britanniques, c'est ça ?
05:33 Oui, exactement.
05:37 Il y a plusieurs points dans Londres, là où on se trouve,
05:39 mais évidemment partout dans le royaume où les voisins, les amis, sont appelés à se réunir.
05:44 Alors, soit de manière totalement improvisée et spontanée,
05:48 vous pouvez poser une nappe par terre et puis on montrera aussi tout à l'heure.
05:51 Dans certaines rues, c'est beaucoup plus organisé.
05:52 Il y a des tables qui ont été installées.
05:54 Il y a beaucoup de rues piétonnes aussi à Londres, ce qui facilite la tâche.
05:57 Le but, c'est de créer du lien social, avait dit notamment le palais.
06:01 C'est d'ailleurs un peu la tradition pour les Britanniques.
06:03 Ils l'avaient fait lors des mariages royaux.
06:04 C'est un petit peu la fête populaire, finalement, après la cérémonie,
06:07 beaucoup plus stricte et guindée d'hier.
06:10 Merci mille fois.
06:10 Et j'espère que vous allez me ramener un petit mug à l'effigie du roi Charles III.
06:14 Je vous confie cette mission, ma chère Elodie.
06:16 Je compte sur vous. Merci mille fois en tous les cas.
06:19 Allez, petit tour de table.
06:20 On a vu des images extraordinaires.
06:21 Qu'avez vous pensé de cette cérémonie?
06:23 Revu et corrigé entre un mélange de tradition et un peu de modernité.
06:28 Naïma M. Fadel.
06:29 Oui, ils sont extraordinaires.
06:32 Ces Britanniques, moi, je les envis beaucoup parce que nous,
06:35 on a malheureusement guillotiné notre roi et on sent bien qu'on est orphelin
06:41 de cette royauté, cette monarchie qui, finalement, pour chez eux,
06:45 elle cimente tout un peuple.
06:47 Elle permet d'être garant des traditions, de l'histoire, de la pérennité,
06:52 de l'identité, de leur identité, de leur histoire,
06:55 ce qui est extrêmement important parce qu'il peut arriver n'importe quoi.
06:59 On voit bien qu'il y a des soubresauts au niveau du Parlement,
07:02 mais que le roi reste toujours ce garant, la royauté, la monarchie
07:07 reste toujours ce garant de cette permanence.
07:11 Et ce qui est extraordinaire aussi, c'est que c'est un pays qui est quand même
07:15 prone plutôt au multiculturalisme, mais donc le roi et la sacralité du roi
07:20 est respectée par tous.
07:23 Qu'est-ce que vous pensez des images fortes que vous retenez de cette cérémonie?
07:27 Plus courte que celle de la reine Elisabeth II.
07:29 Oui, je pense que c'est l'onction, évidemment, qui est le moment
07:33 toujours caché, mais qui est le moment le plus important de cette cérémonie.
07:37 Mais c'est véritablement la ferveur populaire autour de la figure royale,
07:41 qui est quand même très important.
07:43 Et on voit bien que les traditions étaient respectées,
07:45 mais il y avait aussi une pointe de modernité en mettant en avant plus
07:48 cette société multiculturelle anglaise, en mettant davantage en avant
07:51 également les femmes.
07:52 Mais en fait, c'est ce qu'est Charles III, parce que Charles III,
07:56 c'est quelqu'un de très attaché aux traditions, mais il est également
07:59 très ancré dans la société d'aujourd'hui.
08:01 C'est un écologiste très attaché à l'agriculture biologique,
08:05 très attaché également à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale,
08:11 puisque une de ses associations philanthropiques a permis d'aider
08:14 les jeunes Anglais à sortir véritablement de la pauvreté.
08:18 Donc, non, c'est une belle image de la hiérarchie.
08:20 Et c'est bien d'avoir ce point de fixation solide dans un monde
08:23 qui bouge tout le temps.
08:24 - Allez, très rapidement, parce qu'il s'est indiqué votre regard, très rapidement.
08:26 - Tout à fait d'accord avec nos deux amis, mais il y a évidemment
08:29 plein, plein, plein d'images, donc si on veut bien sûr,
08:32 mais moi, j'essayais de me mettre tout petit, tout petit dans les pas de Charles.
08:38 Je me disais, mince, quand sa mère a été couronnée, il avait quatre ans.
08:42 Qu'est-ce qu'il est en train de penser maintenant ?
08:44 Il y a une image qui m'a surpris, ce sont les dignitaires religieux,
08:49 les musulmans, les hindouïs et les juifs qui sont venus.
08:53 Et ça, c'est quelque chose qui est surprenant et qui était magnifique
08:58 avec tout le reste de toute façon.
08:59 - Tout en gardant la primauté à l'église anglicane.
09:03 Donc, c'est ça qui est intéressant, c'est qu'il agrège les différentes
09:05 composantes, mais sans nier ce qu'est le Royaume-Uni.
09:09 - Allez, on va changer de sujet.
09:11 Retour sur les manifestations du 1er mai contre la réforme des retraites.
09:15 C'est un sujet un petit peu moins glamour, évidemment, que le couronnement
09:18 du roi Charles III à Lyon, moins d'une heure après le départ du cortège.
09:22 Des affrontements ont eu lieu entre casseurs et forces de l'ordre,
09:25 faisant 19 blessés côté des CRS.
09:28 Sarah Fanzary a recu le témoignage exclusif de l'un d'entre eux.
09:31 Écoutez-le et on en parle juste après.
09:34 - Le 1er mai dernier à Lyon, les casseurs étaient deux fois plus nombreux
09:37 que lors des précédentes manifestations.
09:40 2000 individus à risque, dont 1000 Black blocs, se sont postés
09:43 en tête de cortège, fracassant tous sur leur passage,
09:46 y compris les forces de l'ordre.
09:48 Ce policier, que nous appellerons Nicolas, est l'un des 19 CRS blessés.
09:53 Il raconte.
09:55 - Si vous reculez trop vite, le mouvement fait qu'ils vous suivent.
09:58 Et là, si vous vous retrouvez isolé, c'est terminé pour vous.
10:02 Donc, c'est à ce moment-là que j'ai été blessé en essayant
10:06 d'éviter un projectile et je me suis fouillé la cheville
10:11 sur un trottoir en tenant mon groupe.
10:14 - Ce CRS en exercice depuis 2011 constate une nette augmentation
10:18 de la violence.
10:20 - Il crée aussi des grenades offensives, c'est-à-dire qu'il prend des bombes
10:23 d'aérosols autour et il met des clous entourés de scotch.
10:27 Et quand ça explose, ça fait une grenade offensive.
10:28 Donc, vous prenez des projectiles partout, des bouteilles d'acide.
10:32 Comme je vous disais tout à l'heure, il prend des morceaux de métaux.
10:35 Quand vous recevez des cocktails Molotov et des bombes d'acide,
10:41 c'est parfait pour...
10:43 Quand vous en arrivez à un point que vous espérez brûler vif
10:46 un être humain, c'est une tentative de meurtre pour moi.
10:49 - 66 individus ont été interpellés après le saccage de la ville.
10:53 27 ont été relâchés sans poursuite, faute de preuves pouvant les inculper.
10:57 Regrettable pour Nicolas.
10:59 - On veut bien aller au casse-pipe.
11:00 Mais le problème, c'est que derrière, quand il y a des interpellations,
11:05 etc., nous, on les met à la disposition de la justice.
11:09 Et derrière, on a l'impression qu'il ne se passe rien pour ces individus.
11:14 - Si prévenu, étudiants pour la plupart ont été condamnés à des peines
11:17 allant de 3 mois à 10 mois de prison, avec sursis,
11:20 pour violences exercées à l'encontre des forces de l'ordre.
11:23 - On le voit, Kévin, pas simple.
11:28 Ce témoignage de ce policier est très fort,
11:30 d'autant qu'ils doivent assurer leur job
11:33 et que parfois, ils sont opposés également à cette réforme des retraites.
11:37 - Bien sûr, mais cela reste des fonctionnaires d'Etat.
11:40 Ils remplissent leurs fonctions, ils mettent de côté leurs opinions personnelles
11:43 pour essayer d'assurer la sécurité des manifestations
11:48 et pour assurer la sécurité de l'Etat.
11:50 En effet, ils sont devenus finalement les cibles d'une société en manque de repères
11:55 où finalement, on s'en prend toujours à eux, physiquement, verbalement.
11:59 Mais il faut que le chef d'Etat comprenne qu'il faut qu'il fasse un geste vers eux
12:03 parce qu'apparemment, les policiers vont être reçus à l'Elysée,
12:06 mais non pas par Emmanuel Macron en personne,
12:08 mais par des conseillers élyséens.
12:11 Oui, mais je crois qu'ils ont besoin de ça.
12:13 Ils ont aussi besoin qu'on prenne des mesures fortes
12:17 pour lutter contre ceux qui s'en prennent à nos policiers.
12:20 Et moi, je suis désolé, l'idéologie de certains juges, ça va bien cinq minutes.
12:23 À partir du moment où on s'en prend à un fonctionnaire d'Etat,
12:26 il doit y avoir une sanction qui le soit.
12:28 - J'avais le secrétaire général d'Allianz,
12:31 invité sur ce plateau cette semaine dans le cadre de Mini News,
12:33 qui souhaitait être reçu par...
12:35 - Mais parce que... - ...le président de la République.
12:36 - Pourquoi c'est au niveau du président de la République ?
12:39 Parce que ces policiers, ce sont nos forces de l'ordre en général,
12:43 ont un mandat de la République.
12:45 Ils ont un mandat qui leur est donné par l'État de droit
12:48 pour protéger l'État de droit, les instituer, nous protéger.
12:52 Donc c'est la lecture qu'on a, c'est une lecture qu'on doit avoir
12:55 d'une situation extrêmement grave.
12:58 - Bien sûr, bien sûr. Maintenant, si tout le monde,
13:01 je veux bien si tout le monde revendique le droit de...
13:05 - Mais Patrice, c'est pas tout le monde, c'est la sûreté de l'État.
13:07 - ...une discussion personnelle avec le chef de l'État...
13:08 - C'est la sûreté de l'État.
13:09 - Ce sera catastrophique que le chef de l'État reçoive
13:12 les deux ou trois principaux responsables des forces de l'ordre.
13:15 Tout à fait d'accord, mais à ce moment-là,
13:18 la première ministre ne sert plus à rien.
13:20 C'est comme pour les syndicats.
13:21 Pourquoi aller voir Elisabeth Borne
13:23 alors qu'on peut aller voir le chef de l'État ?
13:25 - Allez, on va prendre la direction de Béziers maintenant.
13:27 La police et les pompiers, pris pour cible dans le quartier de la Devese.
13:31 Les faits se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi.
13:34 Une mère de famille soupçonnée d'être liée à un trafic de stupéfiants
13:37 a été placée en détention provisoire et son fils est, lui, toujours activement recherché.
13:42 Reportage de Sandra Thiombault.
13:44 - Pas de blessés, mais des dégâts matériels importants
13:47 dans le quartier de la Devese à Béziers,
13:49 où les forces de l'ordre restent mobilisées
13:51 après un guet-apens dans la nuit de jeudi à vendredi.
13:54 - Nous sommes dans une enquête, bien évidemment,
13:56 pour identifier les individus qui ont d'abord monté un guet-apens
14:00 pour recevoir les policiers municipaux et les pompiers, comme on le sait,
14:04 pour les recevoir à coups de pierre, à coups de pétanque.
14:07 Au même moment, c'est une voiture qui a été incendie volontairement
14:10 devant un poste de police national.
14:13 À savoir qu'il y a aussi des habitations au-dessus de ce poste de police,
14:17 même s'il n'était pas occupé à ce moment-là.
14:19 L'arrestation de la mère d'un dealer soupçonné de complicité avec son fils
14:22 est privilégiée par les forces de l'ordre pour justifier ces tensions.
14:26 - Le quartier de la Devese est un quartier, on va dire, plutôt populaire.
14:30 Il y a eu parfois des moments un petit peu difficiles,
14:33 mais on ne peut pas le comparer, évidemment,
14:35 au quartier sensible des grandes agglomérations.
14:38 Si on a eu, malheureusement, jeudi soir, ce sujet,
14:43 c'est qu'on a pu interpeller, on sait qu'il y a un lien,
14:47 interpeller une nourrice, ce qu'on appelle,
14:50 une personne qui avait à domicile un stock important de stupéfiants.
14:54 Et les conséquences, ce sont les représailles.
14:56 - La suspecte a été placée en détention provisoire
14:59 dans le cadre de sa mise en examen pour acquisition,
15:01 détention, cession de stupéfiants et non justification de revenus.
15:05 - Bon, Daniella, des dealers qui font la loi dans un quartier,
15:08 malheureusement, on en a beaucoup parlé sur les plateaux de CNews
15:11 et les scènes se reproduisent non-stop.
15:13 - Oui, voilà, et je pense qu'à force de laisser faire les choses,
15:16 on a quand même une responsabilité.
15:17 L'État a aujourd'hui une responsabilité importante
15:20 parce que c'est toujours des cris d'orfraie
15:21 quand certaines solutions sont proposées.
15:24 On sait très bien que dans les quartiers,
15:25 il y a, je le dis souvent, le rôle et la place des parents.
15:28 On sait très bien que les parents sont responsables
15:30 parfois sur leurs mineurs.
15:31 Ils savent parfaitement, certains parents bien sûr,
15:33 savent parfaitement ce qu'il se passe,
15:35 qu'il y a un écosystème avec des familles
15:37 qui sont des familles de délinquants
15:39 et aussi des femmes qui sont nourrices.
15:42 Alors, ça peut être la mère de l'enfant
15:43 qui est concernée par le trafic,
15:45 mais ça peut être aussi une nourrice
15:46 qui, comme ça, arrondit ses fins de mois.
15:49 Donc, aujourd'hui, quand on parle de la responsabilité des parents,
15:51 qu'il faut revoir un petit peu pour que les parents soient poursuivis
15:54 quand c'est des mineurs,
15:56 et quand on parle d'expulser des familles de délinquants,
15:59 je crois qu'il faut arrêter les cris d'orfraie
16:00 et aujourd'hui réagir,
16:02 parce que c'est non assistance à personne en danger
16:04 au niveau de l'ensemble des habitants.
16:06 Alors, sur ces plateaux,
16:07 on a déjà parlé de la problématique des médecins
16:09 qui ne viennent plus dans certains quartiers,
16:10 des infirmières.
16:12 Et là, c'est un postier.
16:14 Oui, c'est ça.
16:15 On n'en avait pas encore parlé des postiers.
16:16 Oui, non, mais c'est la tyrannie de la minorité
16:19 sur une majorité de gens
16:22 qui n'aspirent qu'à une seule chose,
16:24 vivre paisiblement.
16:26 Et quand on dit que les jeunes dans les banlieues
16:28 sont contre la police,
16:30 ce ne sont pas les jeunes,
16:31 c'est certains jeunes,
16:33 une minorité de jeunes.
16:34 Il faut arrêter de donner du crédit
16:37 à la logorée de la nupèce
16:39 qui voudrait nous faire croire
16:40 que la police est contre les jeunes des quartiers.
16:43 La vérité, c'est que moi,
16:44 j'y enseigne dans les quartiers
16:46 et je sais à quel point la population a envie de police,
16:49 la population a envie de lutter contre l'insécurité
16:51 et la population souffre beaucoup de ces désertions
16:54 que ce soit les postiers, les pompiers, les médecins, etc.
16:58 Qu'est-ce qu'on fait, Patrice ?
17:00 Je ne sais pas ce qu'on peut faire,
17:01 mais de toute façon,
17:02 le scénario, c'est le même un petit peu partout.
17:04 C'est le même pour l'immigration.
17:05 C'est un business.
17:06 Les dealers, c'est un business aussi.
17:08 Je veux dire, quand on oblige des restaurants à fermer,
17:11 à licencier des employés,
17:13 les habitants ne peuvent plus résider chez eux
17:15 tout à fait normalement.
17:17 L'école, Empathy,
17:18 elle est là et Kévin pourrait mieux en parler que moi.
17:21 C'est une catastrophe.
17:22 Il faut taper du poing sur la table,
17:24 mais il faut également des moyens
17:25 et il faut des décisions qui soient irrévocables.
17:28 Voilà.
17:29 Des habitants publics couraient depuis une semaine
17:32 dans un quartier de Vaudenble
17:33 à raison de l'inquiétude du facteur
17:34 qui a subi des intimidations de la part de dealers
17:37 pendant sa tournée.
17:38 Il a donc choisi d'exercer son droit de retrait.
17:41 On en parlait il y a quelques instants.
17:42 Reportage d'Alain Tineleboeuf et Olivier Madinier.
17:46 Plus aucun courrier dans les boîtes aux lettres.
17:48 Dans ce quartier du centre-ville,
17:50 le facteur exerce son droit de retrait
17:52 depuis le 21 avril.
17:54 Il a reçu de la part de dealers
17:55 des intimidations pendant son service.
17:58 La poste s'est justifiée dans un courrier.
18:00 Les intimidations et répétitions
18:02 ne permettent pas au facteur
18:03 une distribution en toute sécurité.
18:05 La direction s'excuse pour les désagréments
18:07 causés pour ses clients
18:08 et rappelle que la sécurité de ces facteurs
18:10 reste sa préoccupation principale.
18:12 Deux immeubles sont concernés par l'arrêt du courrier
18:15 et les habitants doivent désormais
18:17 se rendre au bureau de poste le plus proche.
18:19 Le quartier est connu pour être un lieu central
18:21 du trafic de drogue.
18:23 La police patrouille, mais manque d'effectifs.
18:25 Il y a des priorités qui vont arriver,
18:27 notamment les Jeux olympiques
18:29 et d'autres priorités en Jeux nationaux,
18:31 où on délaisse les habitants de Grenoble,
18:33 mais aussi d'autres villes.
18:34 Et donc, quand on ne donne pas d'effectifs,
18:37 quand on ne met pas les mutations comme il faut,
18:39 quand on loupe un an, voire six mois,
18:41 les effectifs partent
18:42 et le temps de renflouer, c'est compliqué.
18:44 En plus des moyens humains,
18:45 il faudrait selon les syndicats de police
18:47 une réponse plus ferme de la justice
18:49 pour dissuader les dealers.
18:52 Naïma, votre réaction ?
18:53 Je veux juste apporter une précision,
18:54 parce que là, j'ai un sentiment qu'on en parle,
18:56 parce que c'est en centre-ville.
18:58 Mais sur les quartiers,
18:59 ça fait longtemps que malheureusement,
19:01 les facteurs ont du mal à y aller.
19:04 Ça fait longtemps qu'ils ont des pressions.
19:07 Alors, on voit bien qu'à un moment,
19:08 on n'a pas eu assez d'alertes pareilles.
19:10 Quand les annexes du commissariat
19:13 ont été brûlées dans les quartiers,
19:16 ben voilà, on a arrêté de mettre des policiers,
19:18 tout simplement.
19:19 Les cabinets médicaux, les infirmières,
19:22 les gardiens, on avait des gardiens
19:24 auparavant dans les quartiers.
19:25 À partir du moment où il y a eu une pression,
19:27 qu'est-ce qu'on a fait ?
19:28 Eh bien, on a reculé.
19:29 C'est ça le problème,
19:29 c'est que dans notre pays,
19:31 on ne tape pas sur les délinquants,
19:33 on recule.
19:34 Ce qui fait qu'effectivement,
19:35 aujourd'hui, on peut dire que les services publics,
19:37 au quotidien, les habitants n'y ont pas droit,
19:40 comme sur l'ensemble du territoire.
19:43 Allez, une page politique à la une ce dimanche.
19:46 Yael Brown-Pivet,
19:48 elle était l'invitée du grand rendez-vous ce matin.
19:51 Je pense que vous l'avez regardé sur CNews,
19:53 grand rendez-vous CNews Europe 1 Les Echos.
19:55 Elle s'est exprimée également
19:56 chez nos confrères du journal du dimanche
19:59 et la présidente de l'Assemblée nationale
20:01 a évoqué avec Sonia Mabrouk
20:02 le chaos de certains parlementaires.
20:05 Écoutez-la.
20:06 Il y a dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
20:09 certains parlementaires qui visent,
20:13 dont l'objectif est d'installer le chaos
20:17 et de faire en sorte que notre institution
20:19 ne fonctionne pas.
20:20 C'est l'objectif de certains parlementaires.
20:22 Je ne dis pas que c'est l'objectif
20:24 de groupes politiques dans leur ensemble,
20:27 mais il y a clairement certains parlementaires,
20:31 des individualités qui ne sont pas dans une logique
20:34 d'exercer leur mandat d'une façon constructive.
20:39 Ils le font parce que c'est un projet politique
20:41 qui est de dire, nous, nous souhaitons instaurer
20:44 une 6e République.
20:45 Donc nous considérons que la 5e République,
20:48 elle est complètement défaillante.
20:51 Et donc nous en faisons la démonstration
20:53 dans l'hémicycle et nous légitimons
20:55 notre projet politique.
20:56 Eh bien oui, je trouve que c'est dangereux
20:58 parce que dans des périodes de tension,
21:01 lorsqu'il y a un pays qui est crispé,
21:04 moi, je pense que nos institutions nous protègent
21:07 et qu'elles protègent les droits et libertés
21:08 de chacun de nos concitoyens.
21:10 Je ne sais pas ce que vous en pensez,
21:11 mais je trouve que c'est grave ce qu'elle dit
21:13 Yael Bournepivet à Sonia Mabrouk là ce matin, non ?
21:15 C'est assez inhabituel.
21:16 On n'aurait pas pensé que l'Assemblée nationale
21:21 puisse s'exprimer ainsi parce qu'effectivement,
21:23 on va lui reprocher au sein de l'Assemblée.
21:25 Mais il faut quand même raison garder.
21:28 Qu'est-ce que c'est que des parlementaires
21:30 et l'Assemblée nationale ?
21:32 C'est l'image du peuple.
21:34 À partir du moment où une grande partie du peuple,
21:37 menée par, Kevin en parlait tout à l'heure,
21:39 la nuppes et une hemiscrème gauche
21:43 extrêmement agissante, prône le chaos,
21:46 il est normal que dans l'hémicycle,
21:48 les représentants du peuple,
21:50 ceux affiliés à la nuppes et à l'extrême gauche,
21:53 prônent également le chaos.
21:54 Et avec tout ça, qu'est-ce qui se passe ?
21:56 Eh bien, les discussions traînent.
21:58 Tout est catastrophique.
21:59 On ne peut pas avancer un petit peu.
22:01 Et ça se traduit par ce qui se passe
22:03 avec les casseroles et compagnie.
22:05 En écoutant Yael Bournepivet,
22:06 vous disiez que c'est la réalité, Kevin Bossuet.
22:07 Et bien sûr, c'est la réalité de ce qui est devenu
22:10 l'Assemblée nationale, avec une minorité de députés
22:13 qui n'a qu'une seule stratégie, le chaos.
22:16 Par le chaos et pour le chaos.
22:18 Et en plus, c'est même improductif au niveau électoral,
22:20 puisque quand on regarde les sondages,
22:22 on se rend compte que la nuppes,
22:24 avec toute cette ébullition,
22:27 ne monte pas dans les sondages.
22:29 C'est le Rassemblement national
22:31 qui monte dans les sondages.
22:32 Donc ces gens-là, l'extrême gauche prétend lutter
22:35 contre le Rassemblement national,
22:36 alors que l'extrême gauche ne fait que renforcer
22:39 le Rassemblement national.
22:40 Donc l'extrême gauche devrait un peu
22:42 s'interroger sur sa stratégie.
22:44 Allez, à l'étranger, une fusillade a eu lieu au Texas.
22:47 Un homme armé a ouvert le feu samedi
22:49 dans un centre commercial de l'état américain du Texas,
22:52 qui a tué huit personnes et en a blessé sept autres,
22:54 ont rapporté les autorités.
22:56 La tuerie, et on le voit sur ces images, a eu lieu à Allen,
22:59 ville située dans la banlieue de Dallas.
23:01 Et le site Gun Violence Archive a déjà recensé,
23:04 cette année, aux États-Unis, plus de 195 tueries de masse.
23:08 195 tueries de masse, c'est-à-dire où quatre personnes
23:11 ou plus ont été blessées ou tuées.
23:15 On va parler maintenant de la sécheresse.
23:17 Je l'évoquais dans les titres, aucune amélioration
23:19 dans le sud-est du pays, dans les Pyrénées-Orientales.
23:22 Les pompiers constituent actuellement des réserves d'eau
23:25 en vidant carrément les piscines des campings.
23:28 Oui, oui, vous ne rêvez pas.
23:29 Et 18 départements subissent des restrictions d'eau.
23:31 On fait le point avec Karine Durand, notre spécialiste.
23:35 Oui, il faut quand même préciser que la situation en surface
23:38 est bien améliorée sur quasiment tout le pays,
23:40 sauf sur le sud-est.
23:42 Mais en ce qui concerne la sécheresse profonde,
23:45 l'état des nappes phréatiques, 75% d'entre elles
23:49 sont encore en souffrance, avec un niveau qui est modérément bas,
23:52 bas ou bien même très bas, sur le pourtour méditerranéen
23:56 en particulier, avec des nappes dans un très mauvais état,
23:59 sur le Roussillon notamment.
24:01 Et de ce côté-là, on considère qu'il faudra probablement
24:03 plusieurs centaines d'années pour qu'elles puissent se reconstituer.
24:07 D'où ces 18 départements qui actuellement subissent
24:11 des restrictions d'eau.
24:12 Deux d'entre eux sont même placés en niveau de crise,
24:16 le niveau maximal, couleur rouge sur la carte.
24:19 Il s'agit des Bouches-du-Rhône et du Gard.
24:21 Et pour ces deux départements,
24:23 seuls les prélèvements prioritaires sont autorisés,
24:27 comme pour l'eau potable ou encore la santé, la sécurité.
24:31 Il n'y a de toute manière pas de nouvelles pluies prévues
24:33 sur le sud-est, sur ces zones qui en ont besoin
24:35 au cours des prochains jours.
24:36 Mais comme je l'ai dit, c'est trop tard pour ces zones-là.
24:39 La saison de recharge est de toute manière terminée.
24:42 Ces pluies-là n'arriveront pas à s'infiltrer dans le sol.
24:46 Et nous sommes juste au mois de mai.
24:48 Oui, bien sûr, l'eau se raréfie.
24:50 Il y a un problème écologique important.
24:53 Il faut prendre des mesures, notamment pour réutiliser cette eau.
24:57 Aujourd'hui, en France, il y a seulement 1% des eaux usées
25:00 réutilisées pour l'agriculture.
25:01 Regardez ce qui se passe en Israël.
25:03 En Israël, 85% des eaux usées sont réutilisées.
25:07 Donc c'est vers ça qu'il faut aller.
25:10 Un mot de sport, football, pour commencer avec la 34e journée
25:12 de Ligue 1 avec un choc au sommet pour la deuxième place
25:15 qui est tournée à l'avantage des Lenssois.
25:18 Seiko Fofana a marqué le premier but du match peu avant la pause.
25:21 Voilà, les Lensois très heureux.
25:23 Son coéquipier Openda l'a imité à l'heure de jeu.
25:26 Sa 19e réalisation de la saison.
25:29 Enfin, Dimitri Payet a réduit le score en toute fin de rencontre.
25:35 Ça, pam, c'est que de Lensois.
25:39 On va voir le but de Payet.
25:42 Et avec cette victoire, Lens prend 2 points d'avance sur les Marseillais
25:47 et se rapproche du Paris Saint-Germain.
25:49 Il y a un homme qui est très heureux, c'est Franck Heys,
25:51 l'entraîneur nordiste.
25:52 On l'écoute devant la caméra de nos amis de Canal+.
25:55 Il fallait par moments résister.
25:57 Il fallait par moments battre des ballons dans des bonnes zones
26:01 et un peu plus haut.
26:02 Ce qu'on a fait.
26:03 Il fallait aussi être solide autour de notre surface et dans la leur.
26:11 Et être solide et efficace.
26:13 Il y a eu beaucoup de choses, beaucoup de très bonnes choses.
26:16 Et c'est une très belle victoire.
26:20 Et puis toujours à Suisse sur Canal+Foot,
26:22 Lyon reçoit Montpellier au Groupama Stadium.
26:25 Les joueurs de l'or en blanc auront à cœur de s'imposer devant leur public
26:29 avec l'objectif de profiter des faux pas de Lille et de Rennes hier.
26:32 Une rencontre à suivre bien sûr sur Canal+Foot à partir de 17h05.
26:36 Alors, je ne sais pas si elle va nous parler du football ou pas,
26:38 mais on va retrouver Barbara Clun.
26:41 Barbara Clun, vous le savez, c'est 14h, 15h20, la parole au français.
26:46 De quoi allons-nous parler, ma chère Barbara?
26:49 Bonjour Thierry et bonjour à tous.
26:50 Non, nous ne parlons pas football aujourd'hui,
26:52 mais tout au long de l'émission, nous donnons la parole à des inventeurs
26:55 à l'occasion du concours Lépine qui se tient ce dimanche à la Foire de Paris.
26:58 C'est grâce à lui, Thierry, que notre vie quotidienne
27:01 s'agrémente régulièrement d'améliorations révolutionnaires.
27:04 Les dernières seront donc à découvrir en direct dans notre émission.
27:08 Nous reviendrons également sur la sécheresse
27:10 qui continue de sévir dans les Pyrénées-Orientales.
27:12 Les pompiers ont besoin de l'eau de vos piscines.
27:15 Ils en sont en effet réduits à constituer des stocks
27:18 en prévision des incendies à l'approche de l'été.
27:21 Et puis, arbres fruitiers ou abeilles, il faut choisir.
27:25 Nous tendrons le micro à des agriculteurs,
27:27 partagés pour ou contre l'utilisation des néonicotinoïdes.
27:31 Le Conseil d'État est revenu sur l'interdiction de ces produits
27:35 et certains exploitants affirment pourtant qu'ils ne peuvent pas faire sans.
27:39 Voilà le programme 14h, la parole aux Français.
27:41 A tout à l'heure.
27:41 Et on sera au rendez-vous et ce l'eux vous va de manière merveilleuse.
27:45 Si je puis me permettre.
27:46 Allez, à tout à l'heure.
27:47 On marque une pause.
27:49 On se retrouvera dans la dernière partie pour le Grand Journal de Mini-News.
27:52 Et je vous amènerai à Windsor.
27:54 Pourquoi Windsor ?
27:55 Parce que les festivités se poursuivent et qu'on parle d'un concert
27:58 qui fait déjà couler beaucoup d'encre.
28:00 Mais Régine Delfaux nous dira tout.
28:01 Allez, à tout à l'heure.
28:02 Il est quasiment 12h30.
28:07 C'est la dernière ligne droite pour votre Grand Journal de la mi-journée.
28:09 Sur ces news, voici les titres de cette seconde partie.
28:13 Retour sur le sacre de Charles III.
28:15 Après Londres tout à l'heure, nous serons à Windsor
28:18 avec notre envoyée spéciale Régine Delfour.
28:20 Ce soir, c'est concert.
28:22 Oui, c'est concert.
28:23 Un concert qui fait déjà causer chez nos amis britanniques.
28:27 Régine, qui est déjà sur place, quelle chance, nous dira tout.
28:30 On parlera des célébrations du 8 mai.
28:34 C'est demain.
28:35 Emmanuel Macron sera à Lyon.
28:37 Le chef de l'État a prévu de se rendre au Mémorial national de la prison de Montluc
28:41 pour rendre hommage à Jean Moulin.
28:43 Alors, après plusieurs déplacements perturbés,
28:45 quel accueil lui réservent les Français ?
28:48 On en parle avec mes grands témoins.
28:50 Alors que la France est épinglée par l'Europe
28:54 pour ses dispenses d'interdiction des néonicotinoïdes,
28:58 en 2021 et 2022, l'Office français de la biodiversité
29:03 demande à ses inspecteurs de ne pas contrôler les arboriculteurs,
29:07 pourtant grands consommateurs de pesticides.
29:10 Reportage dans ce journal.
29:14 On évoquera également le problème des dark stores,
29:17 vous savez ces commerces de livraison rapide qui se développent un peu partout.
29:21 Certains déplorent un problème de cadrage juridique.
29:25 On en parle, reportage dans ce journal.
29:29 Et puis enfin, on ira à Strasbourg.
29:31 Et pourquoi Strasbourg ?
29:32 Parce que Strasbourg expérimente un nouveau dispositif de feu clignotant,
29:37 objectif sécuriser les passages piétons.
29:40 On vous dit tout.
29:42 Toujours avec moi Naïm M. Fadel, Kevin Bossuet et Patrice Arditi.
29:47 Et comme je sais que vous vous en raffolez,
29:49 on va retourner en Grande-Bretagne.
29:52 On va retourner en Grande-Bretagne,
29:54 on va reparler du couronnement de Charles III.
29:56 Elodie Huchard nous a détaillé tout à l'heure le programme des festivités du jour.
30:00 Et là, on va prendre la direction, comme je vous le disais, de Windsor,
30:04 avec Régine Delfour et Sacha Robin.
30:07 Régine, bonjour, soyez la bienvenue.
30:09 Ce soir, je le disais, il y a un concert à Windsor,
30:13 un concert qui fait déjà beaucoup parler en Grande-Bretagne.
30:18 Dites-nous pourquoi.
30:19 Oui, bonjour Thierry.
30:22 Oui, ce concert fait beaucoup parler en Grande-Bretagne
30:25 puisque beaucoup de stars britanniques ont décliné l'invitation,
30:29 notamment Robbie Williams, Adele, les Spice Girls, Ed Sheeran
30:34 et puis Elton John.
30:35 Elton John qui a prétexté ne pas un problème d'emploi du temps,
30:39 mais on sait qu'Elton John était très proche de Diana.
30:42 Il est aussi proche du prince Charles.
30:44 Et puis, il y a la star aussi américaine,
30:47 Kylie Minogue, australienne, pardon, Kylie Minogue,
30:49 qui a décliné parce qu'en fait, elle ne veut pas être au cœur d'une polémique.
30:53 Vous savez que l'Australie veut se défaire de la monarchie.
30:58 Alors, les stars aujourd'hui, ce sont des stars américaines.
31:01 On attend Katy Perry, Lionel Richie.
31:04 Il y a aussi la star, le chanteur d'opéra italien Andrea Bocelli,
31:09 qui seront là, des apparitions aussi de Tom Cruise et aussi de Winnie l'ourson.
31:14 Alors, vous pouvez le voir ici, il y a déjà beaucoup de gens qui sont ici
31:17 en train de se préparer, qui ont voulu avoir les meilleures places pour ce concert.
31:24 Ils vont aussi participer à ces festivités de la journée,
31:28 ce fameux Big Lunch, où ils vont pouvoir manger la préparation,
31:31 cette quiche du couronnement aux épinards, à la fève et à l'estragon.
31:36 Et ici, vous voyez, il y a un écran géant puisque seules 20 000 personnes
31:39 seront dans l'enceinte du château et 10 000 personnes l'ont été tirée au sort.
31:43 Merci beaucoup, chère Régine Delfour.
31:45 Je rappelle que vous êtes accompagnée par Sacha Robin.
31:47 Alors, Elton John, qui a décliné cette invitation, ça vous inspire quoi ?
31:53 - Oh, franchement, franchement, on le savait, c'était un intime de Diana.
31:58 - Et de Degn, bien sûr.
31:59 - Bon, pas forcément de Camilla.
32:01 Maintenant, il faut se réserver pour les autres.
32:03 Les tournées des Beauxjours ont commencé.
32:08 Alors, il y avait des promesses qui avaient été faites,
32:11 il y a des billets qui ont été envoyés.
32:13 Bon, la plupart des grandes vedettes étaient déjà prises.
32:17 Maintenant, qui va refuser un beau cacheton entre parenthèses ?
32:21 - C'est un sentiment qui vise rapidement.
32:23 - C'est dommage parce que c'est vrai que ça donne l'image d'une nation unie,
32:27 d'une nation réunie et le fait qu'Elton John ne veuille pas
32:30 participer à cette cérémonie, je trouve ça dommage.
32:33 Mais en même temps, Charles III doit relever un défi.
32:35 Quand vous regardez les enquêtes d'opinion en Angleterre,
32:38 il y a notamment un sondage YouGov qui est sorti,
32:40 qui montre que la reine Elisabeth II, même après son décès,
32:43 a une cote de popularité de 80 %, alors que Charles III, c'est seulement 55 %.
32:48 Donc, il y a quand même un défi qu'il attend.
32:51 Oui, il y a quand même un défi qu'il attend.
32:52 Il faut qu'il arrive à reconquérir cette partie de la population anglaise
32:56 qui est dans la défiance vis-à-vis de lui.
32:58 Allez, en plus de ce concert sans stars britanniques,
33:01 on l'a bien compris avec Régine, les Anglais sont donc conviés
33:05 à partager un big lunch ce midi, le grand déjeuner du couronnement.
33:09 Les fêtes de voisinage sont organisées un peu partout dans le royaume.
33:12 Un big lunch où les Anglais vont sans doute déguster,
33:16 et Régine nous en parlait, la fameuse quiche préférée du roi,
33:20 une quiche végétarienne.
33:22 Et tout le monde s'est mobilisé en Angleterre pour préparer cette quiche.
33:25 Regardez ce reportage de Mathilde Ibanez.
33:27 Réaction juste après Naïmem Fadel, grande fan de la quiche,
33:29 mais peut-être Lorraine.
33:30 Une quiche revisitée, sans lardons, à base d'épinards, de fèves et d'estragon.
33:38 Voici les ingrédients indispensables pour réussir la quiche royale
33:42 que le nouveau souverain a souhaité mettre à l'honneur pour son couronnement.
33:46 Et c'est dans cette école de cuisine que des Britanniques se pressent ici
33:49 pour apprendre la recette de ce plat français.
33:53 J'ai bien aimé, c'est très bon.
33:55 La salade complétait très bien la quiche et l'estragon aussi.
33:58 C'était une herbe intéressante à mettre dans la quiche et c'était un bon équilibre.
34:02 L'estragon était très unique, parfait pour célébrer le couronnement comme il se doit.
34:08 Oui, très bon.
34:09 Je préfère la quiche au poulet du couronnement.
34:12 Je ne suis pas un grand fan du poulet de la reine,
34:17 bien que nous l'ayons mangé plusieurs fois.
34:18 Mais ce n'est pas mon plat préféré.
34:20 J'aime bien la quiche.
34:21 Je vais choisir la quiche de la couronnement.
34:25 Car si le roi préfère un plat végétarien, sa mère, la reine Elisabeth II,
34:29 avait choisi, elle, un poulet poché au curry pour son couronnement en 1953.
34:35 Je me demande vraiment comment les gens en Australie, en Inde abordent ce plat.
34:40 En fait, c'est un plat assez bon marché.
34:42 J'espère donc que beaucoup de gens le cuisineront.
34:46 Une recette et des épices typiques de la gastronomie française
34:50 midi, de nombreux sujets de Charles III.
34:53 Bon, la quiche, on ne va pas en faire tout un plat, Naïma, mais ça vous inspire, Naïma et Patrice.
34:57 Déjà, le cocorico, parce que c'est quand même un plat français qui est mis à l'honneur,
35:01 bien sûr revisité, mais pour ma part, je la fais avec des oignons,
35:05 des oignons et des crevettes et de la crème fraîche.
35:08 Très bien.
35:09 Patrice, on part juste après l'émission chez vous.
35:11 C'est juste un message personnel à Elodie Huchard.
35:14 Elodie, ce n'est pas la peine de nous ramener un petit bout.
35:16 Franchement, vous m'expliquerez.
35:17 C'est très bon, en fait.
35:18 Non, mais je dis, on va nous ramener des mugs.
35:20 Allez, retour en France à présent.
35:23 Demain, pour les célébrations du 8 mai, Emmanuel Macron, je le disais, se rendra à Lyon.
35:27 Le chef de l'État a prévu de se rendre au Mémorial national de la prison de Montluc
35:31 pour rendre hommage à Jean Boulin, mais après plusieurs déplacements un peu compliqués,
35:35 on va le dire, quel accueil lui réservent les Français ?
35:38 Reportage de Mathilde Couvillère-Fleurnoy et Olivier Madinier.
35:41 Un 8 mai sous haute tension pour le président de la République.
35:45 Après la manifestation agitée du 1er mai, quel accueil lui réservent les Lyonnais ?
35:50 Oui, il y aura un accueil de casserole, je pense.
35:52 C'est certain.
35:54 Au-delà de la manifestation pure, si des gens se réunissent pour lui manifester
35:59 leur mécontentement, je comprendrai tout à fait.
36:02 Il faut toujours craindre ce genre de choses, bien sûr.
36:05 À Lyon, Emmanuel Macron se rendra à partir de 14h30 à l'ancienne prison de Montluc
36:10 dans le 3e arrondissement pour rendre hommage à Jean Boulin,
36:13 ancien résistant incarcéré dans cette prison il y a 80 ans.
36:17 Pour l'occasion, un périmètre de sécurité autour du lieu de commémoration
36:21 a été établi par la préfecture.
36:23 Toutes circulations seront interdites entre 10h et 19h ce lundi.
36:27 Des drones survoleront également ce périmètre.
36:30 Malgré l'interdiction préfectorale de manifester,
36:33 plusieurs groupes sur les réseaux sociaux ont appelé au rassemblement avec des casseroles.
36:37 La CGT du Rhône a également prévu une mobilisation devant la prison de Montluc à 14h.
36:42 Avec ce dispositif de sécurité, les manifestants se retrouveront à Minima,
36:46 à 300 m du président de la République.
36:49 Donc des casseroles le 8 mai à Lyon demain pour Emmanuel Macron.
36:53 Non, c'est inadmissible.
36:54 Cette stratégie de la bordélisation infinie n'est pas acceptable dans une démocratie.
37:00 Il y a plein d'images qui m'ont choqué récemment,
37:02 notamment quand le ministre Papendiaïe n'a pas pu descendre d'une rame de train
37:07 parce qu'il y avait des militants qui l'attendaient.
37:09 Ce n'est pas acceptable.
37:10 Et là, ce que font certains militants, certains syndicalistes,
37:14 c'est gâcher finalement un hommage à Jean Moulin,
37:17 qui est le chef de la Résistance,
37:19 qui a donné sa vie pour lutter contre les valeurs du régime de Vichy
37:23 et pour lutter contre les valeurs du nazi.
37:26 Je crois qu'il y a certains syndicalistes qui sont en train de complètement dériver.
37:30 À un moment, ce qu'ils sont en train de faire, c'est inadmissible dans une démocratie digne de ce nom.
37:34 Patrice et Naïma, très rapidement.
37:36 Ce n'est plus de la contestation, c'est de l'obstruction.
37:39 Ce sont des affronts faits à Jean Moulin,
37:42 faits à des millions de victimes en toile de fond.
37:46 Et évidemment, face à tout ce qui représente nos valeurs,
37:50 le chef de l'État, les gouvernants,
37:52 je veux dire, c'est absolument scandaleux, scandaleux.
37:55 Et il faut que ça cesse.
37:56 Je ne sais pas comment, mais il faut vraiment que ça cesse
37:58 et qu'on passe à autre chose.
38:00 On prône le dialogue, mais vraiment que le dialogue,
38:02 il s'instaure véritablement.
38:04 Ça ne prend pas la direction.
38:05 C'est inadmissible.
38:06 Je trouve que vraiment, on ne peut pas comme ça piétiner
38:09 tous les moments.
38:10 C'est un moment très fort, comme l'a rappelé aussi Patrice.
38:14 La Deuxième Guerre mondiale, c'est 6 millions de Juifs
38:17 qui ont été tués.
38:19 C'est Jean Moulin, effectivement, cette figure de notre héros
38:23 qui s'est battu et qui a donné sa vie.
38:26 C'est inadmissible.
38:27 Je trouve que vraiment, aujourd'hui, ce qui se passe
38:29 est vraiment extrêmement grave,
38:32 parce qu'on piétine encore des moments
38:34 qu'on devrait sacraliser.
38:36 Je le disais dans les tweets, alors que la France
38:38 est épinglée par l'Europe pour ses dispenses d'interdiction
38:41 des néonicotinoïdes, j'ai réussi à le dire,
38:44 en 2021-2022, l'Office français de la biodiversité
38:48 demande à ses inspecteurs de ne pas contrôler
38:51 les arboriculteurs, pourtant grands consommateurs
38:53 de pesticides et produits essentiels à leur survie.
38:56 Illustration en Seine-et-Marne de Florent Ferro et Sarah Fanzay.
39:02 Les néonicotinoïdes ont été bannis de l'agriculture française en 2018.
39:07 A cause de l'interdiction, cet agriculteur a dû couper
39:10 tous ses cerisiers.
39:12 Vous êtes sur notre champ de cerisiers,
39:15 notre ex-champ de cerisiers, 1700 armes qui ont été arrachées
39:21 avec l'impossibilité de maintenir une production dans l'égalité.
39:28 Véritable danger pour l'environnement,
39:30 ce pesticide représente malgré tout un besoin vital
39:33 pour la production fruitière.
39:35 Sans cet insecticide, les arbres fruitiers sont infectés
39:38 par une maladie transmise par un puceron.
39:41 Si on n'a plus certains produits, on sera obligé
39:44 d'abandonner l'arboriculture, ce qui serait dommage.
39:48 Pour cet agriculteur présent depuis toujours dans la région,
39:51 la cohabitation entre vergers, produits phytosanitaires
39:54 et abeilles est plus que possible.
39:57 Il n'est pas incompatible, il faut être sérieux dans le travail,
40:01 il n'est pas incompatible d'avoir des vergers cultivés
40:06 et une production de miel.
40:09 Le Conseil d'Etat a jugé cette semaine que les dérogations
40:12 accordées en 2021 et 2022 concernant l'utilisation
40:16 de ces néonicotinoïdes étaient illégales.
40:19 On va évoquer maintenant un phénomène qui ne cesse
40:23 de se développer.
40:24 Peut-être avez-vous constaté dans vos villes les dark stores,
40:27 les dark kitchens, livraison rapide, le quick commerce
40:30 s'impose de plus en plus, et notamment à Paris.
40:33 Mais pour certains, ces nouveaux modes de consommation
40:35 ne sont pas suffisamment encadrés.
40:37 Explication, Célia Gruyère.
40:40 Se faire livrer son repas ou ses courses commandées
40:43 sur Internet, ce sont des solutions qui séduisent
40:46 de plus en plus dans les grandes villes.
40:48 Un mode de consommation qui inquiète la députée Maud Gattel.
40:51 Quand on parle de quick commerce, en fait, ça s'appelle aussi
40:56 l'économie de la flemme, c'est-à-dire c'est tout, tout de suite.
40:59 Et ça implique qu'en fait, vous ne sortez plus de chez vous
41:03 pour aller faire vos courses.
41:04 Et lorsque vous êtes livré directement à domicile,
41:07 vous ne descendez plus pour aller acheter ou consommer
41:11 chez votre primeur, chez votre boulanger.
41:13 Paris regroupe 72% des dark stores et 60% des dark kitchens,
41:18 des commerces créés uniquement pour la livraison.
41:20 Maud Gattel a présenté mercredi un rapport afin de mieux
41:23 encadrer ses livraisons express, dans lequel 24 propositions
41:26 y sont présentées.
41:27 Il y a le volet social, puisque le volet social est extrêmement
41:30 important au regard du statut d'une majorité de livreurs
41:36 qui sont des autant entrepreneurs.
41:38 Il y a la question évidemment environnementale,
41:40 parce que l'explosion de cette nouvelle tendance
41:42 de consommation, elle a un impact sur l'environnement
41:45 à travers la multiplication des déchets.
41:48 Elle espère maintenant que plusieurs de ces préconisations
41:51 seront intégrées à la future loi travail.
41:53 - Ça vous inspire quoi cette prise de position de cette députée ?
41:57 - En fait, elle me scandalise.
41:59 Je n'aime pas cette injonction qu'il nous a faite.
42:03 Je n'aime pas aussi qu'on nous accuse peut-être d'être
42:07 un peu dans l'économie de la flemme.
42:09 Mais de quoi je me mêle ?
42:10 Qu'on va plus descendre pour aller faire nos courses
42:12 ou pour faire nous-mêmes nos achats.
42:14 Mais de quoi je me mêle en fait ?
42:16 J'ai l'impression qu'on veut absolument nous vendre
42:19 une société où on va tout encadrer nos vies.
42:22 Et puis n'oublions pas une chose, c'est que c'est la plupart
42:25 des jeunes qui sont autant entrepreneurs.
42:27 Donc c'est des jeunes peut-être qui tiendraient le mur,
42:29 qui n'auraient pas de boulot et qui trouvent le moyen
42:31 aussi d'avoir un travail comme pour les Uber.
42:33 Moi, je vais être scandalisée que pour tous les taxis Uber,
42:36 on ait pu à un moment leur tomber dessus,
42:39 alors que c'est du travail pour beaucoup de jeunes
42:42 qui ont permis, ça leur permet d'être autant entrepreneurs
42:45 et de gagner leur vie.
42:46 - Parfois, il y a les habitants qui habitent à côté
42:49 de ces Darkstalk qui sont un petit peu en colère aussi
42:52 parce que le bruit des scooters, tout ça, ça fait des nuisances.
42:55 - Oui, mais ce qui est intéressant, elle n'en a pas parlé là.
42:57 Vous voyez, c'est ça qui est un peu choquant.
43:00 - Il faut arrêter de vouloir tout légiférer.
43:05 Là, comme Naïma le disait, effectivement,
43:08 il y a des jeunes gens qui se sont mis dans ce marché
43:11 et ça peut arranger un certain nombre de personnes.
43:14 Si on légifère de toute façon, qui va arriver en premier ?
43:17 Les hypermarchés, les supermarchés.
43:19 Et finalement, ça ne servira à rien.
43:21 Les petits entrepôts de rien du tout, des garages pratiquement,
43:24 vont devenir d'énormes surfaces.
43:27 C'est exactement comme si on voulait interdire ces gens
43:29 qui sont avec une caisse à la sortie du métro
43:31 ou dans les coins de rue et qui vendent des melons,
43:35 quelques légumes, des trucs comme ça.
43:37 Ça peut servir.
43:38 On ne va pas légiférer là non plus.
43:40 Il faut les laisser.
43:41 Ça rapporte quelques sous, tant mieux.
43:43 - Et puis ça crée des emplois aussi.
43:44 - Mais ça crée des emplois.
43:45 Qu'on fiche la paix aux gens dans ce pays,
43:48 qu'on laisse les gens travailler, qu'on les laisse gagner de l'argent
43:51 et qu'on arrête de toujours vouloir intervenir.
43:54 L'État tue le sens de la méritocratie dans ce pays.
43:58 Et concernant les nuisances, moi j'ai été concerné.
44:00 Je vis au Batignolles, vous savez,
44:02 c'est dans le 17e arrondissement à Paris.
44:03 Ce sont des petites ruelles.
44:04 Il y a des chauffeurs, des scooters Uber,
44:07 Uber Eats qui étaient ici.
44:09 Je suis descendu de chez moi.
44:10 On a dialogué avec eux.
44:12 Ils se sont écartés.
44:14 Ils sont allés se loger au niveau de l'Avenue de Clichy
44:17 où ils dérangeaient moins les gens.
44:18 Le dialogue et qu'on laisse les gens bosser.
44:21 - C'était le coup de gueule de...
44:23 - Voilà.
44:24 - On aurait pu effectivement faire des...
44:26 - Ça aurait fait le coup de gueule.
44:27 Bon, mais ça sera la semaine prochaine, évidemment.
44:29 À l'étranger, la Russie a accusé hier
44:32 les parrains occidentaux de l'Ukraine
44:35 et au premier chef, les Etats-Unis,
44:37 de partager la responsabilité d'attentats terroristes
44:40 commis sur son sol, selon elle, par Kiev.
44:42 Moscou fait évidemment référence à cette attaque
44:46 contre l'écrivain nationaliste Prilépine
44:49 qui a été grièvement blessé dans l'explosion
44:51 qui a détruit sa voiture.
44:53 Et je rappelle que son chauffeur, lui, a été tué.
44:56 Direction l'Alsace, maintenant.
44:59 La ville de Strasbourg expérimente
45:01 un nouveau dispositif de feu clignotant.
45:03 Son but, sécuriser les passages piétons
45:05 afin de pallier aux nombreux accidents
45:07 qui interviennent lorsque le feu piéton passe au rouge.
45:10 Explication, Maxime Lavandier.
45:13 - Un feu orange au passage piéton.
45:15 Cette nouvelle couleur peut surprendre,
45:17 mais elle pourrait améliorer le quotidien des piétons.
45:20 - Quand j'arrivais au vert, au petit bonhomme vert,
45:23 je ne savais pas s'il me restait assez de temps pour traverser.
45:27 - Ce bonhomme orange clignotant indique l'arrivée du feu rouge.
45:30 Il faut donc se dépêcher de traverser
45:33 ou attendre que le feu repasse au vert.
45:35 Une nouveauté saluée par les habitants.
45:38 - Souvent, quand c'est vert, le temps que vous traversez,
45:41 ça passe au rouge.
45:43 Donc, là, maintenant, l'orange, je trouve que c'est une bonne initiative.
45:46 - Je pense que ça peut être une bonne solution pour que les gens
45:49 arrêtent de s'engager au mauvais moment
45:51 et que ceux qui sont en route puissent finir tranquillement
45:54 sans se dépêcher forcément ou s'obliger à courir.
45:57 - Le piéton, particulièrement exposé aux accidents mortels
46:00 lorsqu'il traverse la route.
46:02 - On a une sorte de confusion quand le rouge piéton
46:05 est vu par le piéton.
46:07 Il ne sait pas s'il lui reste du temps pour terminer sa traversée.
46:10 Et souvent, il a tendance à s'engager en voyant le rouge
46:13 en se disant de toute façon, j'ai toujours du temps.
46:16 Donc, là, ça donne une information très claire qui est
46:19 il vous reste du temps pour terminer la traversée,
46:22 mais c'est un temps bref et le feu va passer au rouge.
46:25 - Ça vous inspire, vous voyez cette expérimentation à Paris, vous,
46:28 Kevin Bossuet ?
46:29 - Oui, pourquoi pas ? Mais en fait, il suffit d'être un minimum
46:32 intelligent. Je veux dire, à partir du moment où le bonhomme
46:35 vert passe au rouge, on a quand même 30 ou 40 secondes
46:38 pour traverser et même parfois, ça clignote.
46:41 Donc, on sait très bien quand le petit bonhomme
46:44 va passer au rouge. Mais de manière plus générale,
46:47 je pense que dans ce pays, il y a un problème avec le respect
46:50 des règles. Les piétons traversent n'importe où,
46:53 les vélos et les trottinettes à Paris, je n'en parle même pas.
46:57 Les voitures, parfois, sont extrêmement pressées
47:00 et ne respectent pas le code de la route.
47:03 Aller dans d'autres pays européens, c'est complètement autre chose.
47:06 Par exemple, vous allez en Allemagne, moi, à chaque fois que je vais
47:09 à Berlin, les gens respectent scrupuleusement les feux
47:12 et jamais ils ne s'aventuraient à traverser la route
47:15 au moment où ça passe au rouge.
47:18 À un moment, les Français ne sont pas assez civilisés.
47:20 Vous savez, les Français, c'est genre l'anarchie,
47:23 j'ai le droit face à la loi, c'est la culture française.
47:26 C'est pour ça qu'on aime bien aussi les Français.
47:29 - Après, pour arrêter cette anarchie au niveau du passage piéton,
47:32 effectivement, les Français ne respectent pas,
47:35 malheureusement, on le voit toujours. On pourrait faire
47:38 s'inspirer de ce qui se fait au Québec, où en fait,
47:41 quand vous ne respectez pas et quand vous n'allez pas
47:44 sur le passage piéton, vous êtes verbalisés.
47:47 - Vous avez un message à faire passer, peut-être.
47:50 Patrice, un dernier mot sur le sujet.
47:53 - Je ne suis pas sûr que ce soit une mauvaise idée,
47:56 mais bon, de toute façon, c'est vrai que les Français
47:59 ne sont pas respectueux. Moi, le premier, de temps en temps,
48:02 parce que le nombre de feux oranges que je franchis
48:05 en voiture, alors qu'en principe, on ne devrait pas.
48:08 - Ce n'est pas bien, c'est pas bien.
48:11 - Je sais, mais je sais, maintenant, vu le jaune, simplement.
48:14 Les vélos, les trottinettes, tout ça, bon, il y a six villes.
48:17 Il y a une expérimentation sur six villes. Cela dit,
48:20 je ne sais pas pourquoi Versailles était dans le coup
48:23 et s'est retiré du projet. Ça veut dire quoi ? Je ne sais pas.
48:26 - Allez, on approche de la fin de cette édition
48:29 de ce Grand Journal de la mi-journée. On va terminer
48:32 par du sport et c'est un des grands événements sport
48:35 de la journée. En Formule 1, le Grand Prix de Miami.
48:38 Toujours un moment important dans la saison.
48:41 Les deux autos de Canal+ sont sur le pont aux Etats-Unis
48:44 pour vous faire vivre cette course. Perez partira
48:47 en pole position devant Alonso Essence.
48:50 Le départ est programmé à 21h30 ce soir,
48:53 à suivre, évidemment, comme tout le monde, sur les antennes
48:56 de Canal.
48:59 Allez, on va refermer ce journal. On a pris rendez-vous
49:02 avec vous, Naïma M. Fadel. On a une heure pour
49:05 savourer la quiche à votre façon, avec des petites revêtes,
49:08 évidemment. Nous, on veut des gants basses.
49:11 - Ce sera un amélioré pour vous.
49:14 - Naïma, c'est notre queen.
49:17 Merci, queen Naïma.
49:20 - Merci pour votre grande fidélité à ce rendez-vous.
49:23 Merci à vous, Naïma M. Fadel. On part dans une heure.
49:26 On est adreux. Merci, Kéline Vossé. Merci, Patrice Arditi.
49:29 Je ne donne pas l'adresse de votre maison pour nos téléspectateurs.
49:32 Merci à Laura Tapiro, qui m'a assistée aujourd'hui
49:35 en remplacement de François Heppe, qui nous regarde
49:38 et que je salue, qui est à Nice, qui profite. J'espère qu'il fait beau à Nice.
49:41 François, je te salue. Merci à David Brunet, évidemment.
49:44 Sans oublier Charlotte Gordzala et Hugo Caprioli,
49:47 qui nous a assistés aussi. Merci aux équipes
49:50 de la programmation, Jacques Sanchez et Magdalena Dervish.
49:53 Merci à la régie. Qu'est-ce qui était à la réalisation aujourd'hui, Laura?
49:56 C'était Stéphane Calardo.
49:59 Voilà. Merci, Stéphane.
50:02 Bravo encore. Vous pouvez revivre ce journal sur cnews.fr.
50:05 Tout de suite, écoutez cette enquête d'esprit,
50:08 comme tous les dimanches, avec l'ami Ébric Pourbet.
50:11 Quant à moi, bien sûr, je vous retrouve le week-end prochain,
50:14 mais je vous retrouve demain pour deux rendez-vous.
50:17 10h30, je remplacerai notre ami Jean-Marc Morandini à 10h30
50:20 et puis Nelly Denac, que je remplacerai également pour 90 minutes
50:23 de demain après-midi. En tous les cas, profitez bien
50:26 de votre dimanche et exercez-vous à la quiche.
50:29 Passez une belle journée. À très bientôt.
50:32 Sous-titrage Société Radio-Canada

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