Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice et garde des Sceaux, était l’invité de BFMTV pour évoquer notamment le plan d’action pour la Justice, qui prévoit 10 000 emplois supplémentaires, dont 1500 magistrats et autant de greffiers d’ici à 2027, une simplification du Code de procédure pénale et l’objectif d’une justice plus rapide et proche des citoyens.
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00:00 j'ai obtenu trois fois, trois années consécutives, grâce au président de la République, aux deux premiers ministres que j'ai eu l'honneur de servir pour Jean Castex.
00:12 — Et haut de budget. — Eh bah oui. Et 3 fois 8 %, on n'avait jamais vu cela. Donc qu'il y ait un certain nombre de difficultés que vous rappelez,
00:23 plus exactement qu'il y ait eu un certain nombre de difficultés. Je rappelle que dès que je suis arrivé à Place Vendôme, on a dit que c'était
00:32 une déclaration de guerre. Ça n'est pas moi qui ai tenu ces propos. Pour le reste, moi, ça n'a jamais entravé mon travail. Jamais.
00:41 Je me suis battu. Je me bats et je me battrai pour améliorer la justice de mon pays. Vous savez, moi, j'étais dans une profession où j'étais très à l'aise,
00:50 à tout point de vue. — Avocat. — J'étais avocat. Ça marchait très bien. J'étais connu. J'avais pas de difficultés. J'ai accepté la proposition
00:58 qui m'a été faite par le président de la République parce que j'avais la volonté de modifier un certain nombre de choses, d'améliorer la justice.
01:06 Je la connaissais, la justice. Je l'ai dit. Cette expression, je l'ai utilisée souvent. Charnellement, pas technocratiquement,
01:14 Je savais ce dont elle manquait. Et je pense que je suis au rendez-vous de mes obligations.