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Situation de la liberté de la presse à Maurice: Habib Mosaheb reçoit Subash Gobin et Zahirah Radha dans HardTalk. À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, commémorée ce mercredi, l’émission HardTalk est consacrée à ce sujet et la situation de la presse à Maurice. Assistons à une détérioration de la situation avec plusieurs atteintes aux droits des journalistes? La presse libre est-elle en danger à Maurice? Habib Mosaheb reçoit Subash Gobin, éditorialiste et qui compte plus de 50 ans d’expérience dans la presse et Zahirah Radha, rédactrice en chef de Sunday Times. Bernard Saminaden, journaliste de carrière, interviendra au téléphone. Vos appels au 213 7777.

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00:00:00 Bon après-midi et bienvenue dans Hard Talk.
00:00:15 Aujourd'hui, 3 mai, comme chaque année, nous célébrons la Journée mondiale de la liberté de la presse et nous invitons deux personnes, une qui est un vieux routier, sans doute aussi vieille que moi, ou plus vieille que moi,
00:00:34 nous avons Kamal Swazgobine qui l'a depuis plus de demi-siècle et qui est encore écrivain, qui est encore actif.
00:00:44 Nous avons aussi Zahira Radra qui est l'une des grands rédactrices en chef de Medias Amoris et Madame, Messieurs, bon après-midi.
00:00:57 Bon après-midi.
00:00:59 Nous prenons aussi au cours de l'émission une intervention de Ashok Radakshun qui est mon premier homme de loi qui est allé pour mettre en place IBI.
00:01:15 Nous prenons aussi Bernard Saminaden qui est aussi à la retraite mais c'est moi qui ai encore publié un magazine.
00:01:22 Et nous avons aussi Harris Chandansing qui est venu au cours de l'émission mais là nous allons nous déinviter.
00:01:29 Et une première réflexion c'est que dans son message qu'il a li hier, le secrétaire général de l'ONU, des Nations Unies, Antonio Guterres, il dit,
00:01:43 "Mossidli, c'est la liberté de la presse qui entièrement, laquelle entièrement, nous, liberté des citoyens, dépannent."
00:01:58 C'est-à-dire nous, liberté en tant que citoyens, citoyennes du monde, dépannent entièrement la liberté de la presse écrite.
00:02:08 Un premier commentaire Laura ?
00:02:10 D'abord merci Bayarbib pour ton invitement sur ce plateau. Ça me fait énormément plaisir de vous retrouver ensemble avec Subhash Gobind pour qui j'ai beaucoup de respect aussi.
00:02:22 Oui, il est très ironique qu'il nous pique la liberté de la presse aujourd'hui quand nous connons qu'à Maurice, la liberté de la presse est de plus en plus restreinte.
00:02:37 Au fin de cette citation, le secrétaire général de l'ONU qui peut dire "liberté" est un chose.
00:02:49 Effectivement, la liberté, il ne faut pas l'oublier, c'est un droit qui est garanti sous la Constitution.
00:02:58 Que ce soit la liberté de pensée, la liberté d'expression, la liberté de mouvement, tout cela est garanti par la Constitution.
00:03:07 Et ça, il fait partie fondamentale de la démocratie.
00:03:12 Quand on parle de démocratie, il ne faut pas l'oublier, ça aussi, les garanties dépennent énormément sur la liberté de la presse.
00:03:26 Pour Évin Law, c'est ce que le secrétaire général vient de dire.
00:03:30 "To what extent nos libertés dépendent totalement de la liberté de la presse."
00:03:39 C'est ce qui nous est causé aujourd'hui.
00:03:40 C'est ce qui nous est causé aujourd'hui.
00:03:43 Il est intéressant qu'il dise ça.
00:03:46 Nous ne savons pas quand nous causons la liberté de la presse, c'est quoi.
00:03:53 Nous causons la liberté de la presse, c'est ce qui nous est causé.
00:03:58 C'est ce que le secrétaire général vient de dire.
00:04:02 Après, nous pouvons le faire tout le monde.
00:04:04 Nous pouvons le faire bout pour bout, etc.
00:04:07 Il est très intéressant qu'il dise ça.
00:04:10 C'est ce qu'il vient de dire.
00:04:11 "To what extent nos libertés dépendent de la liberté de la presse."
00:04:16 Nous ne pouvons pas oublier ça.
00:04:17 Nous ne pouvons pas oublier ça, c'est notre mission.
00:04:19 Et Soubasse Gobine, c'est toujours un plaisir de se retrouver et aussi, il a beaucoup de souvenirs à partager.
00:04:29 Donc, que pensez-vous, que commentaires vous donnez dans cette phrase qui dit
00:04:34 "la liberté de chacun et toutes les dépendent entièrement de la liberté de la presse."
00:04:40 Non, à vrai dire, vous trouvez qu'il y a une corrélation directe entre la liberté que vous jouez avec la liberté de la presse.
00:04:54 Vous pouvez remarquer que dans tout le pays, que tu es dans la liberté de la presse,
00:04:59 dans ce pays-là, les citoyens, ils ont un grand mouvement, une grande masse de manœuvre.
00:05:06 Ils jouent avec une grande liberté.
00:05:08 C'est comme ça, ça.
00:05:10 Après ça, vous trouvez qu'il y a une autre corrélation, c'est que plus il y a un État autocratique,
00:05:15 plus il y a un État dictatorial, plus ce média est contrôlé, strictement contrôlé.
00:05:22 Et vous trouvez que dans ce pays-là, les bandits, ils ont une liberté de mouvement,
00:05:26 leur liberté même est assez restreinte.
00:05:29 Donc, il y a une autre corrélation.
00:05:30 Le secrétaire général des Nations Unies n'est pas en tout du tout quand il dit ça.
00:05:36 Mais c'est un sujet bien complexe.
00:05:38 Moi, je peux le dire que le pays qui est libre, c'est surtout dans le pays où le média est libre.
00:05:44 Et je peux le dire aussi que c'est un pays qui a une très belle performance économique.
00:05:49 Mais seulement, il y a un pays et un cas qui remettent en question ce qu'on va dire là,
00:05:54 c'est le cas de la Chine.
00:05:56 La Chine peut montrer un grand développement économique tout en étant un pays très autocratique
00:06:02 et où la presse est totalement, totalement contrôlée.
00:06:05 Donc, nous avons le message.
00:06:10 Talia nous passe le message là.
00:06:12 Et la régie, Talia nous passe, à un moment donné, nous passe les deux minutes.
00:06:17 Le message n'est pas long.
00:06:18 Et nous, il y a un journaliste qui lit le message là.
00:06:22 Et nous vînons justement de la Nouvelle-Époque, chère République de Maurice,
00:06:27 de notre pays, et surtout depuis 2019, capable avant, mais surtout depuis 2019,
00:06:35 il y en a une série d'amendements à laïcité, amendements à l'ICTA,
00:06:42 et il y en a une série d'amendements à la liberté, qui touillent la liberté,
00:06:50 et donc un rétrécissement de l'espace, les droits d'informer, les droits d'être informé,
00:06:58 les droits de collecter de bonnes informations, de diffuser ces bonnes informations là,
00:07:03 dans n'importe quelle forme, le médium, on va dire,
00:07:06 il y a des choses qui sont différentes, il y a des choses qui sont différentes,
00:07:08 il y a des choses qui sont différentes, la gazette, il y a des choses qui sont différentes,
00:07:10 etc.
00:07:11 Talia Law tu me poses justement, sa message, sa extrait qu'il nous dit là,
00:07:17 très très rélevante, et nous tu poses cause à Maurice.
00:07:21 Et finalement, il y a un amendement carré-carré, le IBA, au moins trois.
00:07:30 Et explique-moi un petit coup, en tant que rédactrice en chef de Sunday Times,
00:07:35 qui est un journal de papier,
00:07:40 qui arrive réellement pour que le gouvernement puisse,
00:07:47 à un moment, ça m'en a l'oeil là,
00:07:50 cette idée rétrécitive, il faut une encore plus rétrécie,
00:07:55 nous mangent des manœuvres, nous chantons d'action,
00:07:59 en tant que journaliste, par exemple de la radio.
00:08:03 Écoutez, je peux dire, au départ, moi je peux l'évoquer,
00:08:11 je peux dire que nous libérons la presse de plus en plus restreint,
00:08:14 pour une certaine raison qui fait.
00:08:16 Pour moi, c'est clair, parce que finalement, depuis,
00:08:20 je peux dire 2019,
00:08:22 je peux dire 2019,
00:08:25 depuis 2019, je crois, depuis avant même,
00:08:29 je viens de trouver une série de scandales qui finissent,
00:08:33 qui finissent de secouer le pays.
00:08:35 La liste est tellement longue.
00:08:40 Alors, il y en a, je pense, le besoin,
00:08:44 le gouvernement finit de sentir le besoin
00:08:48 pour muser la presse,
00:08:52 y compris par les internautes,
00:08:55 et les auditeurs radio à travers ICT,
00:08:59 à travers IBA, tout cela, il y a un lien,
00:09:02 parce que quand on dit ICT Act,
00:09:04 c'était fait supposément pour les internautes,
00:09:08 mais nous connaissons les touches aussi de la presse,
00:09:10 dans le sens que la presse servit beaucoup de réseaux sociaux,
00:09:13 maintenant avec plateforme digitale pour diffuser l'information,
00:09:17 les radios, pareil, les auditeurs sont capables d'intervenir en direct.
00:09:22 Donc, il y en a, je pense, le gouvernement a senti
00:09:28 qu'il n'est pas capable de laisser sa liberté là,
00:09:34 la presse, pour étaler, pour dévoiler, pour révéler,
00:09:40 jour après jour, les scandales, le nombre de scandales qu'il y a,
00:09:45 c'est comme si l'un ne pêchait que l'autre.
00:09:48 Et le mécontentement, la frustration, la colère,
00:09:53 la gronde qu'il y a dans la rue,
00:09:56 on dit tellement en colère, et je l'exprime à travers les radios,
00:10:00 donc tout cela, je pense que le gouvernement n'a pas envie d'en aller.
00:10:05 Il n'a pas envie qu'on puisse en aller.
00:10:08 - Donc, il a créé un bouclier, une anti-bombe.
00:10:13 - Tout à fait, c'est ça le but de museler la presse.
00:10:19 - Voilà, nous pourrions venir là en détail,
00:10:22 nous pourrions rentrer dans différents types de presse qu'il y a en Mauritie,
00:10:25 soit une suivie de prêts,
00:10:30 est-ce qu'il y a une autre motivation que ce qu'ils arrivent à dire,
00:10:37 c'est-à-dire se protéger contre la dénonciation ?
00:10:41 - Bon, nous devons bien savoir quel est le setup à Mauritie.
00:10:46 - D'accord. - Ok.
00:10:48 Donc, nous avons tout d'abord les médias, les journaux, la presse écrite.
00:10:53 - La presse écrite. Printed media.
00:10:56 - Printed media. Maintenant, ces printed media,
00:10:59 depuis l'époque française,
00:11:02 pour venir l'époque britannique et l'état moderne,
00:11:05 nous avons déjà la loi.
00:11:08 La loi qui existait, la diffamation, la sédition.
00:11:12 - Le code civil, le code pénal, le code tout particulier.
00:11:15 - Exactement. Il y a tout ça là pour les journaux,
00:11:18 et d'après ce que je comprends, d'ailleurs je n'ai pas toujours dit comme ça,
00:11:22 c'est qu'à Mauritie, la loi de la diffamation,
00:11:25 c'est une des lois les plus sévères qu'il y a dans le monde.
00:11:28 - Il y a une différence entre les criminels. - Oui, bien bien sévère.
00:11:31 Par exemple, on diffame un homme,
00:11:34 et on dit qu'il n'est pas d'accord.
00:11:37 Il est poursuivant, c'est la cour.
00:11:40 Mais dans la cour, là-bas, il faut prouver exactement
00:11:45 ce qu'on dit dans l'article. Il faut prouver
00:11:48 que ce qu'on dit dans l'article est absolument vrai.
00:11:51 Ce n'est pas toujours facile de prouver ça.
00:11:55 Je me rappelle, moi, qui faisais un journal,
00:11:58 et ce rédacteur était un peu excité,
00:12:03 et souvent il se met à écrire
00:12:06 qu'il allait faire une réunion, et dans cette réunion-là,
00:12:09 un tel homme nous a sauvés.
00:12:12 Mais il dit qu'on est poursuivant.
00:12:15 - On va le prouver. - Explique-moi de quelle manière dans la cour
00:12:18 pour prouver qu'on est sauvés. Il faut que 20 personnes viennent dans la cour
00:12:21 et disent au magistrat "Oui, on va t'enlever, nous t'avons fait sauver."
00:12:24 - Pas pour rien. - Personne ne vous fait lire.
00:12:27 Donc, c'est-à-dire qu'on ne peut pas prouver dans la cour, ou on le fait.
00:12:30 Donc, c'est la loi concernant la presse écrite.
00:12:33 Maintenant, nous prenons la presse audiovisuelle, la presse électronique,
00:12:36 pour le grand public. Nous avons quatre radios, nous tenons cinq employés.
00:12:42 Ils employent bien vite, non?
00:12:45 - Assez vite. - Oui, oui.
00:12:48 A peine mon attente d'employé est allée.
00:12:51 Donc, nous en avons quatre actuellement, mais nous en avons trois qui sont longs players depuis longtemps.
00:12:54 Maintenant, oui, bien sûr, nous tenons...
00:12:57 C'est la loi qui nous a aidés.
00:13:00 Et nous avons cité dans le sens de la nettoyage, de la télécommunication, mais pas dans le contenu.
00:13:03 - Non. - Mais le contenu même nous a aidés.
00:13:06 Nous avons aidés les employés.
00:13:09 Et donc, nous avons toujours un grand frère qui peut "breath down the neck"
00:13:12 et qui nous aide même quand nous faisons des erreurs.
00:13:15 Nous avons un rôle dans le journalisme, dans l'animaté, etc.,
00:13:18 qui nous contrôle un peu.
00:13:21 Maintenant, nous avons un troisième groupe.
00:13:24 Et ce troisième groupe, c'est les médias
00:13:27 qui nous entrent et nous créent pour l'Internet.
00:13:30 Mais ça, l'autorité, le gouvernement,
00:13:33 a beaucoup de tracas pour les contrôler.
00:13:36 - Même les critères qu'ils ont. - Par exemple, vous faites une radio
00:13:39 ou vous avez un permis avec une radio
00:13:42 et... comment on dit ça?
00:13:45 - Vous payez 800 000 rupees par jour. - C'est ça. Vous payez ça, vous avez un permis,
00:13:48 mais vous n'avez pas le placement pour faire une radio sur Internet.
00:13:51 - Vous avez un permis. - Par exemple, la télévision.
00:13:54 - Ou la télévision. - Ou la télévision.
00:13:57 - Ou le gouvernement. - Ou échapper au contrôle.
00:14:00 L'échappement au contrôle n'est pas toujours facile à contrôler.
00:14:03 Et moi, je pensais que, avec le développement
00:14:06 des technologies et avec
00:14:09 l'intelligence artificielle, etc.,
00:14:12 il y a une très belle, très belle, très belle,
00:14:15 une grande affaire qui peut venir à l'avenir.
00:14:18 Et c'est ça pour le contrôle du gouvernement.
00:14:21 Si vous permettez-moi de répondre à Baya Bibb,
00:14:24 juste par rapport à quelque chose que Subash Govind
00:14:27 a fait mentionner, la diffamation criminelle,
00:14:30 qui est toujours d'actualité chez nous.
00:14:33 Je ne crois pas plus tard que Moss,
00:14:36 le directeur de la Sentinelle,
00:14:39 le directeur des publications de la Sentinelle,
00:14:42 s'est failli être arrêté après une déposition
00:14:45 de Djaga et de se faire conclure.
00:14:48 Donc, ça, c'est une loi qui
00:14:51 est capable de dire "ocaïque".
00:14:54 Parce que presque toute démocratie
00:14:57 à travers le monde peut être abolie, peut être retirée.
00:15:00 Mais à Maurice, il n'y a rien à faire.
00:15:03 Ça, là, est toujours appliqué.
00:15:06 En 2023, je pense que
00:15:09 c'est une demande
00:15:12 qui est bien à revoir.
00:15:15 Si on prend l'exemple anglais actuellement,
00:15:18 en Grande-Bretagne, il y a beaucoup de gens qui
00:15:21 protestent contre le couronnement de Charles bientôt.
00:15:24 Je dirais ça tout ouvertement, je suis républicain.
00:15:27 Pas plus tard que hier soir, je crois qu'il y a un
00:15:30 pincel qui donne une bombe là-dedans.
00:15:33 Mais si on va dire que c'est la loi qui est appliquée
00:15:36 en Angleterre, on ne sait pas combien d'anglais
00:15:39 sont là-dedans. Tu te rappelles, tu fais un message.
00:15:42 Voilà. Et finalement, l'amendement,
00:15:45 il y a au moins trois amendements
00:15:48 pendant le confinement, etc.
00:15:51 apporte
00:15:54 un rétrécissement au niveau de la liberté.
00:15:57 Liberté de dire,
00:16:00 liberté de commenter, liberté d'informer,
00:16:03 liberté de recueillir l'information
00:16:06 très clé sous forme
00:16:09 qui est capable soit de publier, soit de diffuser.
00:16:12 Mais finalement aussi, une autre petite chose
00:16:15 qui affecte plus particulièrement
00:16:18 la radio, mais aussi la presse écrite,
00:16:21 c'est l'utilisation
00:16:24 d'une pression économique
00:16:27 avec le boycott
00:16:30 de la publicité payante,
00:16:33 de la publicité du gouvernement.
00:16:36 Nous, Top FM,
00:16:39 nous sommes une des plus grandes victimes
00:16:42 de cette politique de reprisal.
00:16:45 Vous allez nous écouter, M. Chéri,
00:16:48 avec Chéri Singh, pour Vinziano,
00:16:51 lui-même, qui maniait l'ordre
00:16:54 de ne pas donner de publicité
00:16:57 à Mauritius Télécom, de ne pas donner de publicité à Top FM.
00:17:00 L'autre sortit là-haut et il a précisé
00:17:03 le bout de passe-cite, allez-y.
00:17:06 Donc, ça aussi, un problème.
00:17:09 Nous retournons vers Zahira
00:17:12 parce que lui-même, il ne passe pas les difficultés
00:17:15 sur le journal Sunday Times,
00:17:18 sur Nibdo, qui sortit tous les dimanches.
00:17:21 Les films bizarres arrêtent de sortir dans son format,
00:17:24 dans son version papier.
00:17:27 Et nous sommes victimes,
00:17:30 tout comme Top FM,
00:17:33 mais tout comme l'expression arrive parfois,
00:17:36 de boycott total
00:17:39 en publicité gouvernementale,
00:17:42 paragouvernementale ou pareil.
00:17:45 - Tout à fait, Bayhabib. En fait, ça remonte
00:17:48 depuis juin 2016.
00:17:51 Plus précisément, après la parution d'un article
00:17:54 sur l'ancien vice-premier ministre Jacques Attali-Sudden,
00:17:57 quand il révèle un homme d'affaires
00:18:00 qui réclame
00:18:03 des pots de vin
00:18:06 concernant
00:18:09 le logement social.
00:18:12 Donc, à partir de ce jour
00:18:15 jusqu'à maintenant, pas une seule
00:18:18 roupine n'est gagnée concernant le district.
00:18:21 Aucune communiquée, rien, rien, rien.
00:18:24 Et là, nous ne payons que la publicité,
00:18:27 même invitation pour une conférence de base.
00:18:30 - Nous vous voulons l'invitation du SAPRI.
00:18:33 - Bon, paye Zellie en passant.
00:18:36 Donc, nous ne payons rien.
00:18:39 C'est une façon... - Asphyxieuse.
00:18:42 - C'est une asphyxie financière, parce que quand on ne
00:18:45 ne paye pas les revenus de la publicité gouvernementale
00:18:48 et qu'on a fait une grosse partie de nos
00:18:51 revenus, recettes publicitaires,
00:18:54 bien sûr, nous asphyxions financièrement.
00:18:57 Et surtout, quand on fait
00:19:00 l'objet d'une persécution
00:19:03 financière de la part du gouvernement,
00:19:06 il ne faut pas oublier que le secteur privé aussi
00:19:09 ne suit pas, parce que les pays
00:19:12 n'ont pas l'intérêt en jeu.
00:19:15 Ce qui fait qu'on se retrouve dans une situation quasiment
00:19:18 impossible pour survivre
00:19:21 financièrement, avec le coût de production
00:19:24 qui ne cesse d'augmenter,
00:19:27 la vente qui chutait... - L'encre, le papier, tout.
00:19:30 - Et surtout, avec Digital Media
00:19:33 qui fait beaucoup de concurrence,
00:19:36 donc, living... très difficile
00:19:39 pour survivre financièrement. - Voilà.
00:19:42 - Donc, quand on a un problème, on peut continuer à faire ça.
00:19:45 - Juste, si je peux, une petite chose
00:19:48 que je veux dire, parce qu'on ne connaît pas ça,
00:19:51 c'était un des problèmes que j'ai même évoqué
00:19:54 avec le Premier ministre personnellement lors d'une rencontre
00:19:57 que j'ai eu, je ne me souviens pas, je me rappelle,
00:20:00 avec tous les dirigeants de banques médias,
00:20:03 je crois que c'était en... je ne me rappelle pas trop l'année,
00:20:06 peut-être 2017,
00:20:09 2017, probablement,
00:20:12 je me suis dit qu'il fallait qu'il y ait une répartition équitable
00:20:15 de la publicité gouvernementale, parce que ça,
00:20:18 d'après la loi, il est supposé qu'il y ait un portage
00:20:21 équitable. Donc, je ne connais pas
00:20:24 le Suédois, je ne suis pas au courant de ça,
00:20:27 je ne sais pas de quoi tu parles,
00:20:30 et je peux le confirmer, c'est ce qu'il me dit
00:20:33 devant plusieurs représentants des autres médias.
00:20:36 Mais,
00:20:39 il n'en y a pas à faire pour rétablir,
00:20:42 pour répasser
00:20:45 l'injustice-là, si je peux le dire ainsi.
00:20:48 Donc, mon pensée s'est faite volontairement.
00:20:51 - Donc, souvent, je me trouve que vous faites un petit sourire,
00:20:54 vous me faites sûrement me rappeler comment
00:20:57 c'était difficile pour la publicité,
00:21:00 non seulement gouvernementale, communiqué-payant,
00:21:03 mais aussi sectaire privé ou rapé.
00:21:06 - Si vous permettez, je vais remonter un peu, beaucoup plus loin.
00:21:09 - Allez-y. - Oui. Vous venez la première fois dans
00:21:12 l'île Maurice-Moderne.
00:21:15 Quand il servait l'homme publicitaire,
00:21:18 la publicité comme un homme, pour
00:21:21 craser dans la cassette, ça, il commençait
00:21:24 en 1969-70-71.
00:21:27 À l'époque-là,
00:21:30 il y avait un mouvement qui s'appelait le club
00:21:33 des coalisés réalistes.
00:21:36 Donc, c'était une bande de pro-PMSD.
00:21:39 - Elle était puissante, hein? - Et là, elle commence à faire
00:21:42 un mouvement de boycott des bandes journales qui n'étaient pas d'accord
00:21:45 avec sa gouvernement-coalition. - Pas du travail de PMD-CN.
00:21:48 - Je ne crois pas ça, oui.
00:21:51 Mais après, dans les
00:21:54 années, les décennies précédentes,
00:21:57 c'était une big issue. D'après moi, il y avait une big issue
00:22:00 avec l'Express. Il y avait une big issue
00:22:03 avec l'Express qui, sous le
00:22:06 gouvernement travailliste, sous le gouvernement de Nabil Ambulam,
00:22:09 commence à subir un boycott publicitaire.
00:22:12 - Et même sur le journal par un droit...
00:22:15 - Sur le journal, par exemple, par un droit...
00:22:18 - Dans la MHS, par exemple. - Présente d'avion, etc. Il faut reconnaître
00:22:21 les faits. - C'est vrai. - Mais ce qui...
00:22:24 Ça veut dire que si un gouvernement travailliste de l'époque,
00:22:27 tu peux penser sûrement que ça, l'Express, l'hyperroule pour l'opposition,
00:22:30 pour les MSM. L'opposition, c'était les MSM et les MMM aussi,
00:22:33 évidemment. Mais après, plus tard,
00:22:36 quand, à partir de 2015,
00:22:39 à partir de 2014, la fin de 2014,
00:22:42 nous avions un gouvernement MSM. Mais ce gouvernement MSM-là,
00:22:45 qui les fait à l'Express, ils continuent à faire le boycott.
00:22:48 Je ne vois pas tout ça comme un paradoxe. - Un paradoxe. - Des gouvernements de suite,
00:22:51 ils peuvent toujours boycotter. - Si je peux,
00:22:54 moi, ajouter quelque chose. Il y a un jugement entre-temps,
00:22:57 il y a un jugement de la Cour entre-temps qui dit que le gouvernement
00:23:00 GIS supposé donne
00:23:03 publicité à l'Express. - Oui, ils n'ont pas respecté ça.
00:23:06 - Et surtout, ce n'est pas leurs ans MSM,
00:23:09 ni leurs ans travaillistes, ni leurs ans MMM, ni leurs ans PMSD,
00:23:12 ni leurs ans... Je ne connais pas le mouvement populaire,
00:23:15 je ne vois pas du tout à devant. C'est leurs ans publics, ça.
00:23:18 - Après ça, nous disons que c'est un secteur privé,
00:23:21 bien sûr, c'est possible, ça.
00:23:24 Un petit décision de la banque de Maurice,
00:23:27 ou je ne sais pas comment on appelle sa main, sa main d'organisation
00:23:30 qui donne casse là. Qui donne casse, on va dire,
00:23:33 "Fille, on a de la difficulté, vous pouvez donner casse pour tel poste, etc."
00:23:36 - "Qui a de la réserve?" - Oui. "Qui a de la réserve?"
00:23:39 Mais maintenant, autant qu'elle soit gagnée,
00:23:42 donc, je ne peux pas prendre les risques, ça ne donne plus visiter un journal qui est gouvernement
00:23:45 et qui est en compétence, surtout si on travaille contre là.
00:23:48 Donc finalement, on peut pas gagner de publicité gouvernement, directement à l'État,
00:23:51 on peut pas gagner de publicité dans le courbe à l'État-de-chique,
00:23:54 et bien sûr, on peut pas gagner de publicité dans les firmes privées aussi.
00:23:57 - Voilà. Nous, on cause la pression politique très rapidement,
00:24:00 juste après, nous, pour cause, l'autre aspect
00:24:03 de répression, c'est que, pas du tout,
00:24:06 que, pour ceux d'épidermes, si on a un coup de poison,
00:24:09 on va le faire, "foller" en moyenne, comment on va le dire, en guillemets,
00:24:12 on va mettre tout des hauts, "bousculer", on va tomber tout.
00:24:15 Maintenant, on lit Bernard Saminaden, la régie ?
00:24:18 Donc, nous,
00:24:21 "cause and quick" Bernard,
00:24:24 et qui est le vieux, vous le savez aussi, Bernard,
00:24:27 bon après-midi. - Bon après-midi, bon après-midi,
00:24:30 mes amis, camarades, Madame Rada et
00:24:33 tout le monde qui peut écouter nous,
00:24:36 et moi, quand vous avez, rapidement,
00:24:39 mon classement
00:24:42 au niveau de la liberté de la presse
00:24:45 dans le monde, y compris Maurice,
00:24:48 je ne suis pas vraiment fier
00:24:51 quand vous avez la presse écrite, d'abord,
00:24:54 qui date de 250 ans, dans le classement mondial,
00:24:57 même dans le pays qu'on a, c'est celle, aujourd'hui,
00:25:00 les Pays-Bas, c'est celle de mon classement,
00:25:03 entre 15 et 15ème,
00:25:06 mon potage, mon ontième, et 34ème, au niveau de la liberté de la presse.
00:25:09 Maurice, nous, presque au milieu du tableau,
00:25:12 et ça ne m'a pas fait à nous fier du tout.
00:25:15 Ça, c'est le premier problème.
00:25:18 La liberté de la presse est-elle menacée ?
00:25:21 C'est le titre de l'émission, ça, oui.
00:25:24 Vous pensez, il y a des problèmes
00:25:27 qu'ils ont abordés, et que tout le temps,
00:25:30 beaucoup de bons directeurs, de radio, de la presse écrite,
00:25:33 c'est le problème financier.
00:25:36 On a subi beaucoup de boycott
00:25:39 au niveau des publicités, et ça,
00:25:42 ça met un frein à ce développement,
00:25:45 à ce qu'ils sont capables d'investir,
00:25:48 pour mieux informer le public.
00:25:51 Juste pour un petit rappel, dans beaucoup
00:25:54 de pays démocratiques,
00:25:57 on a un budget qui encourage la pluralité
00:26:00 de la presse. En France, par exemple.
00:26:03 Dans un pays nordique,
00:26:06 on a un budget pour financer
00:26:09 les journaux, les médias.
00:26:12 Ce n'est pas le cas ici.
00:26:15 Et Maurice, je vous rappelle,
00:26:18 il a ses problèmes au niveau
00:26:21 du financement publicitaire, mais il a un autre problème
00:26:24 qui, à cause des trois directeurs
00:26:27 de la presse indépendante,
00:26:30 le problème, c'est qu'aujourd'hui,
00:26:33 je fais face à une condamnation
00:26:36 devant la Cour, qui est assez conséquente.
00:26:39 Par exemple, il y a une gazette
00:26:42 qui rapporte un compte-rendu
00:26:45 de l'Assemblée Nationale.
00:26:48 Un compte-rendu.
00:26:51 Et je ne peux pas suivre ce journal-là,
00:26:54 parce que ce journal-là, je pense qu'il a une rapproche
00:26:57 avec l'Assemblée Nationale.
00:27:00 Il me poursuit et il fait une baisse au-delà
00:27:03 de 400 000 roublions à peu près.
00:27:06 Mais si une gazette paye 10 000 roublions
00:27:09 comme ça dans un an, imaginez ce que ça fait dans ce budget.
00:27:12 Et je me rappelle aussi qu'il y a un journaliste
00:27:15 qui est condamné pour diffamation ici, à Maurice,
00:27:18 et qui rétablit un autre droit
00:27:21 qu'en général, le Privy Council.
00:27:24 Et sous base, peut-être pour corriger mal au-delà,
00:27:27 il y a assez rarement qu'en Angleterre,
00:27:30 quand il y a une case concernant la presse
00:27:33 devant le Privy Council,
00:27:36 que vous trouvez la presse condamnée.
00:27:39 Peut-être de moins que quand on viole la vie privée,
00:27:42 surtout quand on dit "moune" comme dans la famille royale.
00:27:45 Après, il n'y a pas de procès qui...
00:27:48 Mais en général,
00:27:51 le système judiciaire
00:27:54 est assez clément vis-à-vis de la presse.
00:27:57 Parce que la presse, c'est un socle
00:28:00 important de la démocratie.
00:28:03 Vous aurez vu dans l'île Maurice, la presse
00:28:06 à Maurice, qui date de 250 ans,
00:28:09 bien sûr, il y en a différents courants,
00:28:12 ils ont un rôle très important, surtout
00:28:15 avant l'indépendance et après l'indépendance,
00:28:18 pour l'unité nationale, pour bâtir
00:28:21 sa nouvelle île Maurice, pour encourager
00:28:24 l'entrepreneuriat, pour encourager le "made in Maurice".
00:28:27 La presse mauricienne a un rôle très important,
00:28:30 mais malheureusement, ce qui peut arriver aujourd'hui,
00:28:33 vous trouvez beaucoup de "moune",
00:28:36 et il y en a des "moune" qui peuvent vivre
00:28:39 pendant une semaine sans lire la gazette,
00:28:42 sans avoir accès à l'information.
00:28:45 C'est incroyable, mais c'est comme ça.
00:28:48 Et c'est ça aussi, c'est une menace
00:28:51 pour la liberté de la presse.
00:28:54 Quand on dit "moune" commence à désintéresser
00:28:57 les gens avec l'information,
00:29:00 les gens plutôt veulent la propagande,
00:29:03 là, il y a une véritable danger.
00:29:06 Parce qu'il y a de plus en plus de propagande
00:29:09 sur la télévision privée à Maurice,
00:29:12 et une propagande qui est assez dangereuse
00:29:15 pour l'unité nationale, et pour plusieurs autres choses.
00:29:18 La presse libre et indépendante
00:29:21 est très importante quand on parle
00:29:24 du développement économique du pays.
00:29:27 La presse a un rôle important dans le développement
00:29:30 économique du pays. Vous ne connaissez pas
00:29:33 "Escamotza", parce que tous ces touristes
00:29:36 sont en train de se faire enchaîner.
00:29:39 Je t'envise de connaître qui la presse indépendante
00:29:42 c'est une baromètre.
00:29:45 - Voilà, nous pouvons bien interrompre,
00:29:48 puisque nous pouvons bien faire une pause,
00:29:51 et juste après la pause, nous pouvons continuer
00:29:54 et nous vous rappeler que dans 15 minutes,
00:29:57 nous pourrons assoquer la question
00:30:00 qui nous pose la radio,
00:30:03 et surtout le rôle, la responsabilité,
00:30:06 la mission des médias à Maurice.
00:30:09 Nous faisons une pause,
00:30:12 et nous retrouvons juste après
00:30:15 Sobhaz Gobine et Zahira Radha,
00:30:18 qui nous invitaient au plateau,
00:30:21 et nous prenons d'autres intervenants juste après.
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00:32:45 Le laboratoire médical Procare vous propose un bilan de santé général
00:32:50 pour seulement 700 roupies pour un temps limité.
00:32:53 Nous offrons également des services de prise de sang à domicile à travers l'île.
00:32:57 Laboratoire médical Procare, Ramdani Building Forestide et Santa House au coulé,
00:33:02 en face de la station service Shell.
00:33:04 Nos lignes téléphoniques sont ouvertes de 6h30 à 20h30 tous les jours.
00:33:09 Appelez-nous au 660 60 60, 660 60 60 pour plus d'informations.
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00:34:27 Rétour dans Hard Talk.
00:34:30 Aujourd'hui, journée mondiale de la liberté de la presse
00:34:36 et nous préposons la situation à Maurice, bien entendu.
00:34:40 Et nous avons Sobal Gobine à ma droite et nous avons Zahira Radha à ma gauche.
00:34:46 Et nous finirons ici, nous avons déjà fini écoutant Bernard Saminaden,
00:34:51 nous verrons Aristide Hansen pour la suite et nous verrons aussi Ashok Radhakishan.
00:34:56 Mais les deux invités sont là et c'est eux qui sont l'essentiel de l'émission.
00:35:01 Tel est l'âne, on cause boycott, on cause boycott économique,
00:35:06 ce qu'on appelle boycott publicitaire, ce qui ne servit,
00:35:11 soit c'est une rappel nous, qu'il n'est pas au point de servir,
00:35:16 depuis quand il est augmenté, mais il y a une autre boycott
00:35:20 qui est sans doute plus grave ou aussi grave,
00:35:25 c'est pas invité dans une conférence de presse ministérielle
00:35:32 ou bien une conférence de presse d'un PPS québécois loin de l'endroit,
00:35:37 pas invité nous, le dernier exemple c'était samedi,
00:35:43 il y avait une conférence de presse du ministre de la santé,
00:35:46 M. Djokharpal et M. Djokharpal, pas invité,
00:35:51 pas invité, c'est comme on comprend le Sunday Times,
00:35:59 mais M. Djokharpal, il comprend qu'il nous dit plein de questions d'amour,
00:36:04 qu'il est content, moi je ne suis pas content, on s'en fout de ça,
00:36:06 mais il y a des dizaines de milliers de gens qui m'écoutent,
00:36:10 et dans certains cas qui nous écoutent tous,
00:36:12 mais il faut exclure l'information qui concerne la protection
00:36:17 de la sécurité des sacs mauriciens, ce n'est pas ça ?
00:36:21 Si je dis à un ministre, il peut faire une conférence de presse
00:36:27 dans le club Soboper, dans le beau lamer,
00:36:32 ce n'est pas dans ce domaine, il n'y a pas un but, je ne comprends pas.
00:36:36 Mais si un ministre fait une conférence de presse dans un édifice public,
00:36:41 dans un bâtiment public, qui est payé par les taxpayeurs,
00:36:45 le ministre aussi est payé par les taxpayeurs,
00:36:48 je ne vais pas trouver qu'il faut exclure un journal ou un média,
00:36:53 et moi dans l'express, je me dis aux journalistes,
00:36:57 si vous ne vous invitez pas dans une affaire comme ça,
00:37:00 vous devez aller quand même.
00:37:03 Si vous passez par la fête, passez par la porte,
00:37:06 vous êtes fourré, vous devez aller.
00:37:10 Et autant que je le connais, nous ne faisons pas un cas comme ça,
00:37:13 il invite tous, il ne l'invite pas.
00:37:15 Ce n'est pas sur propriété privée ça.
00:37:19 Il peut exclure des gens qui viennent dans le ministère ou dans le bureau public.
00:37:24 C'est totalement sur, et ce qui surprend encore,
00:37:27 c'est qu'ils amènent une enfance qui est légale,
00:37:30 je pensais que si il y avait une enfance qui était légale,
00:37:33 l'express nous aurait gagné un cas comme ça,
00:37:36 mais il va dire, "Bruikotou, ne venez pas dans la conférence de presse,
00:37:39 ne m'invitez pas dans la conférence de presse."
00:37:42 C'est un sérieux problème.
00:37:45 - Oui, et si un camarade, un jeune homme,
00:37:48 en fait, c'est le contraire d'un grand d'état,
00:37:52 un homme d'état, il a une petite tête incroyable,
00:37:56 qui ne va pas à une radio, ou à une gazette,
00:37:59 ne va pas inviter dans une conférence de presse
00:38:03 qui concerne moi, la santé, ou la santé,
00:38:06 sur la santé, on a eu ce problème-là aussi.
00:38:10 - Tout à fait. Ce que je n'ai pas réalisé là-dedans,
00:38:13 c'est que quand je fais boycott d'un média,
00:38:17 ou plusieurs médias,
00:38:20 c'est une bonne partie de nos lecteurs
00:38:24 qui sont contribuables,
00:38:27 qui privent de l'information.
00:38:30 - Et l'information vitale.
00:38:33 - L'information vitale. Et là, c'est comme si je pouvais
00:38:36 prendre l'information en otage.
00:38:39 C'est carrément une censure de l'information
00:38:42 que je peux faire qui va à l'encontre de la démocratie.
00:38:46 C'est une de mes raisons qui fait que je vais dire
00:38:49 que nous sommes à la voie de l'autocratie
00:38:52 parce que la liberté de la presse peut être respectée.
00:38:55 Et là, c'est la même chose, parce que quand on prive
00:38:58 un média de l'information, c'est carrément
00:39:01 on lave la main comme ça, on ne casse pas la tête
00:39:04 avec la presse-là. On ne casse pas la tête
00:39:07 avec ce bon lecteur.
00:39:10 - Surtout, ce bon auditeur, ce bon...
00:39:13 Je vais donner un autre exemple, monsieur Joe LeJonga,
00:39:16 qui annonce, il fait une conférence de presse
00:39:19 pour annoncer la hausse
00:39:22 des tarifs d'électricité privés.
00:39:25 Mais c'est pas nous qui nous faisons comme ça.
00:39:28 Nous, nous tracent, tracés, et là, nous prenons
00:39:31 les camarades, nous disons "demain, je coupe un bout".
00:39:34 Nous faisons l'information
00:39:37 parce que nous, nous sommes là pour
00:39:40 informer le monde si nous,
00:39:43 nous empêchons, nous mettons des cales dans nos labos,
00:39:46 nous essayons de tirer des cales, de tirer des bâtons,
00:39:49 de les aider. Bien sûr, si vous pouvez faire une
00:39:52 inauguration, une chasse, quelque part,
00:39:55 si vous pouvez faire une distribution de
00:39:58 C.F. quelque part, ou pas, évite-nous, mais
00:40:01 qui nous café à ça? - Non, attendez,
00:40:04 si un ministre fait une conférence de presse dans son bureau
00:40:07 pour expliquer qui vend différents plats ou cafés
00:40:10 à C.F.? - Oui. - OK. Mais s'il fait ça
00:40:13 dans le bureau du gouvernement, il est obligé, obligé.
00:40:16 S'il fait ça dans son lacage ou dans... - Ou bien dans
00:40:19 Chassé, là-bas, oui. Donc, voilà, nous, nous
00:40:22 nous rien du tout. Et là, un autre problème,
00:40:25 Soubasse et Zahira,
00:40:28 nous, nous n'avons pas ça. Nous, nous, nous, parce que nous
00:40:31 connaissons l'expérience, là, direct.
00:40:34 Et là-même, bon, écoute,
00:40:37 nous, financièrement, il y a la banque,
00:40:40 on pourrait dire, State Bank, par exemple,
00:40:43 à un moment donné, juste là, on peut dire, la PIP,
00:40:46 la procédure, qui bloque
00:40:49 certaines procédures, qui bloque certaines...
00:40:52 l'arrangement entre la banque et son client
00:40:55 et qui, heureusement, nous,
00:40:58 le management, qu'est-ce qu'on a, et
00:41:01 l'équipe de tous les sites, pour y être trouvés de manière pour qu'ils
00:41:04 payent nous, sinon, ils nous mettent dans la cassette,
00:41:07 ah là, on va le faire, on va le payer, on va le travailler dans les temps.
00:41:10 On subit ça ou si on tient maintenant la banque
00:41:13 serrée à gauche à droite?
00:41:16 La banque serrée à gauche à droite, M.A.E.
00:41:19 Et là, M.A.E.
00:41:22 Et là, une bêtise spéciale de M.A.E.
00:41:25 M.A.E. qui est là, au lapis, qui passe, moi, moi,
00:41:28 je ne dis pas que je suis un officier M.A.E. qui vient assis dans mon bureau,
00:41:31 moi, question, combien de tirages
00:41:34 ou faits, que tu peux dépenser,
00:41:37 qui fait ou pas des miens, ça, qui fait ou peut faire, ça,
00:41:40 c'est comme si ils pouvaient nous dire, nous, à Steyr, comment vous faites le travail.
00:41:43 Donc, oui, tout ça là,
00:41:46 c'est un moyen pour étrangler nous,
00:41:49 pour museler nous, pour faire nous pas causer, pour dire nous,
00:41:52 ben, allez, pareil, comment il arrive, nous, nous ne devons arrêter d'imprimer,
00:41:55 heureusement, qu'il nous peut faire, il ne peut pas,
00:41:58 heureusement, qui est là, qui n'en compte et qui n'en peut pas.
00:42:01 Ça ne l'est pas longtemps, fermez, allez.
00:42:04 Et, justement, avant qu'il nous écoute,
00:42:07 la question, la chose. Non, moi, j'ai envie, vous voyez,
00:42:10 pour l'édification de ma auditec, ben, Mauritien,
00:42:13 racontez-nous un épisode, que tu vas dire,
00:42:16 un premier ministre, en vie, casse les reins,
00:42:19 un adversaire politique. Un qui, quand même,
00:42:22 qui sort de côté, lui, il aime ça. Mais son famille, ben, le combien ça?
00:42:25 Donc, ce qui est arrivé, c'est qu'ils sont dans une famille commerçante.
00:42:28 Et, tu vois, parce que
00:42:31 vendre, il y a un numéro un dans certains produits,
00:42:34 à Mauritie, c'est un household name, ça, ça produit, moi, je peux te dire.
00:42:37 Je ne peux pas te dire plus de détails, vous connaissez.
00:42:40 Mais, là, ce qui est arrivé, c'est que sa famille, là, importe un gros stock
00:42:43 de sa produit, là. OK? Une fois que sa famille,
00:42:46 là, est venue à importer sa grosse stock, là,
00:42:49 les, là, le gouvernement décide de baisser la taxe sur sa produit, là.
00:42:52 Donc, là, là, quand les autres, ils importent,
00:42:55 ils ne viennent plus pour moi, finalement,
00:42:58 ils n'ont pas, ils n'ont pas le faillite, hein. Et dans l'autre cas, toujours le produit
00:43:01 euh, qui quand il amène un gros stock,
00:43:04 après ça, euh, si la taxe, le même,
00:43:07 les autres, ils vont profiter, ça, ils vont nasser leur gros stock
00:43:10 et ils perdent, ils ont le faillite. Ouais. Et c'est
00:43:13 bonne affaire, faire ça. Bonne affaire. Effectivement, nous,
00:43:16 nous, ça bricote, comme on peut dire, euh, au niveau des
00:43:19 produits, donc, et il y a une grosse, euh,
00:43:22 euh, scrutinée, comme on peut dire, une catégorie,
00:43:25 une loupée spéciale et euh, qui
00:43:28 euh, veille, redonne manière pour
00:43:31 coincer, ouais, en termes de une contre-taxe également.
00:43:34 Mais là, les autres pharmacies qui, enfin, je vais dire
00:43:37 moi plutôt, qui, ils n'ont euh, à chaque
00:43:40 radication, mettre à chaque radication en ligne. Allô?
00:43:43 Allô, bien, Amine, tu me l'as? Euh,
00:43:46 mais ça va, ça va,
00:43:49 euh, ben, euh, à choc. Nous, voilà,
00:43:52 nos questions, c'est que, euh, partout peut dire, même
00:43:55 aux États-Unis, peut dire, euh, dans ma, la liste
00:43:58 qui peut être, ma Maurice, peut dire que la
00:44:01 liberté de la presse et notamment des
00:44:04 euh, radios, audiovisuels, audio,
00:44:07 c'est un tout, peut rétrécir de plus en plus
00:44:10 et où qui fine à la, euh,
00:44:13 vous dire, au début de ce qui nous rappelle,
00:44:16 euh, l'avènement des radios privées en 2000,
00:44:19 et où là, que manière vous trouvez ça aujourd'hui?
00:44:22 Une seule question, nous l'avons pour vous.
00:44:25 - Moi d'abord, on me demande possibilité, tout à l'heure,
00:44:28 on va s'allier, on va s'inviter au plateau,
00:44:31 on va faire dit maintenant, tout de suite, mais moi,
00:44:34 moi, je trouve, euh, aujourd'hui,
00:44:37 la démocratie dans Maurice,
00:44:40 c'est comme si fondamental,
00:44:43 d'une part du pouvoir, et dans son
00:44:46 velléité politique, il a envie de restreindre
00:44:49 cette démocratie-là, et en même temps, on en a
00:44:52 les médias de l'autre côté, qui besoin
00:44:55 comme si amplifié, d'une, d'un sérum
00:44:58 de sa démocratie-là, pour que tout le monde, quand même, a accès
00:45:01 à l'information, de sa liberté, pour que je peux me jeter.
00:45:04 Mais le problème, entre ça, dès
00:45:07 l'instant, c'est sa connaissance de l'intérêt,
00:45:10 mais on trouve que, au milieu, là-dedans, c'est la démocratie
00:45:13 qui, automatiquement, vient sous
00:45:16 le joug de celui qui n'a plus de pouvoir.
00:45:19 Et le pouvoir politique, c'est le pouvoir suprême,
00:45:22 qui, à travers, déjà, la législation,
00:45:25 la loi, la remédiation, et qu'avant,
00:45:28 impose, euh, certaines restrictions,
00:45:31 l'eau, la presse, comment nous connu avant,
00:45:34 et d'ailleurs, dans la radio, nous tout connaît, en décembre
00:45:37 20, 21, un petit peu avant aussi,
00:45:40 comment certaines régulièrement, tu mettes en place, comment certaines amendements
00:45:43 qui viennent, avec le dessin, pour
00:45:46 contraindre, dans la radio, faire certaines
00:45:49 affaires, qui, faut pas dire vous faire
00:45:52 plaisir, mais obliger, faire-les,
00:45:55 d'une certaine façon, normalement, je veux pas que vous fassiez
00:45:58 ça, c'est dans toute la liberté pour décider qui vous faire ou bien pas
00:46:01 vous faire. Un des plus grands exemples, que moi, j'ai eu,
00:46:04 quand, euh, finit un amendement, qui dit, oh, c'est un journaliste
00:46:07 qui veut présenter un programme, il y en a plusieurs du monde devant lui,
00:46:10 et lui, d'une une coup,
00:46:13 le, le, comme si, la personne qui veut décider, est-ce qu'il finit
00:46:16 dans, assez d'éléments, euh,
00:46:19 critiques, ou bien, bien balancés, pas bien balancés,
00:46:22 pour, une certaine, pouvoir.
00:46:25 Donc, si, le journaliste trouvait,
00:46:28 qui sait, qu'il dit un correct, il est encore tout ouvert à l'habillé pour lui dire,
00:46:31 ben non, ou tu veux dire autre chose, tu veux dire,
00:46:34 canvas encore, ben, l'autre point de vue.
00:46:37 D'ailleurs, c'est une situation réelle, qu'une radio, qu'une bibliothèque,
00:46:40 là, a quelques semaines de cela. Le programme
00:46:43 est fini, le journaliste qui lit, le, le,
00:46:46 le, le, le, le, qui est dans la maîtrise de, de,
00:46:49 de ce programme, qui est dans sa liberté éditoriale
00:46:52 devant lui, mais, lui, il trouve lui,
00:46:55 il a une manière comme si, il avait une expliquée, qui fait,
00:46:58 dis pas, qui amène les autres points de vue.
00:47:01 Le journaliste, il a, il a son, a un méconscience, comment ce journaliste,
00:47:04 pour se formation, il décide, c'est suffisant, mais non,
00:47:07 la loi, avec une vigne, avec le pouvoir, sur la loi,
00:47:10 lui, il dit, oh, ou tu veux bien, rôder sa couleur.
00:47:13 Mais, il trouve, la, la, la démarche, c'est maintenant,
00:47:16 que la liberté même, de l'éditorialiste,
00:47:19 la, la liberté du journaliste, sur son plateau, il a entamé.
00:47:22 Il a, il a aussi, cette aberration,
00:47:25 si vous me connaissez, ou, ou, nous vivent-là,
00:47:28 c'est qui, bande, ministre,
00:47:31 BPS,
00:47:34 député de la majorité gouvernementale,
00:47:37 et même bande, pareille tâche, qui sont bande directeur,
00:47:40 ou, ou, président, ou qui amène,
00:47:43 mais c'est pas fini, dans nos, dans nos, dans nos l'émission,
00:47:46 même quand nous invitent les autres, et semaine après semaine,
00:47:49 nous, on n'a pas en e-mail, qui nous invitent les autres.
00:47:52 Mais, comment, on peut faire, Bayasso, comment on peut faire ?
00:47:55 - Non, mais, on voit, pourquoi pas, un pose,
00:47:58 d'un du monde, qui vient de le haut au plateau. - Ouais, moi, je ne vois pas.
00:48:01 - En même temps, quand un du monde, il ne parle,
00:48:04 il ne parle ni l'expression, ni le haut au plateau,
00:48:07 il a un thème, bien choisi, en avance,
00:48:10 et en même temps, quand on amène les autres invités, qui viennent d'un bon point de vue,
00:48:13 différent, de ce thème-là, qui parle, comme si,
00:48:16 le pouvoir, ce perspective, le bon point-là,
00:48:19 à ce moment-là, on trouve,
00:48:22 on retient son outil, pour venir taper radio-là,
00:48:25 venir taper journaliste-là, donc, c'est une situation aberrante,
00:48:28 où on invite du monde-là, pour lui donner une seule opinion,
00:48:31 dans l'exercice du jeu démocratique dans nos pays,
00:48:34 il parle ni, mais il, il,
00:48:37 le remplace-t-il, par un jeu répressif.
00:48:40 Parce que quand on nous faisait, ou on m'a invité une fois au programme,
00:48:43 je ne plaisais pas à ça du monde-là, quand on me donnait l'occasion,
00:48:46 exprimer, là, après coup, je n'ai pas
00:48:49 senti du content, ce qu'il a fait dire,
00:48:52 il vient me tirer sur le bâton, il vient me battre et la radio, et en même temps, sur le journaliste.
00:48:55 Mais c'est une aberration, on peut donner à du monde
00:48:58 sa seule occasion pour exprimer en suite démocratie,
00:49:01 je ne plaisais pas, mais je le servis maintenant, moi, il est répressif, on impose le "ou",
00:49:04 pour présenter son point de vue.
00:49:07 Oui, alors, oui, je ne m'en reconnais pas, comment faire ça ?
00:49:10 Et, je pensais à ça, que,
00:49:13 il faut écouter moi un petit bout, là, et...
00:49:16 Soubasse ? - Oui, tout d'abord, je salue à ça,
00:49:19 que je pensais, moi, que c'est le meilleur avocat qui est là,
00:49:22 dans ce domaine-là, hein. - Oui, bien sûr.
00:49:25 - Qui s'est, sous impulsion, qui a eu sa trois radios,
00:49:28 la première radio de Maurice. Maintenant, ça, j'ai fait,
00:49:31 qui va dire, pour faire, va dire,
00:49:34 nous, les auditeurs normaux, on comprend, c'est que la loi-là,
00:49:37 ça veut dire que, quand on peut donner un certain point de vue,
00:49:40 on peut donner aussi le point de vue contraire. - Ou de l'autre, de l'autre parti.
00:49:43 - Oui, mais, mais, je trouvais qu'il y a une,
00:49:46 je ne vais pas vous dire où, compétitif, mais, une autre radio,
00:49:49 je trouvais qu'il y avait un truc extraordinaire,
00:49:52 pour régler ce problème-là. Alors, ce qu'il a fait, disons, un débat,
00:49:55 entre les deux, là, ce qu'il a fait, il présente
00:49:58 un petit bout de vidéo, là, un extrait,
00:50:01 un extrait d'un discours d'un ministre, même du premier ministre,
00:50:04 là, ça t'aime, là. Il prend ça, il passe ça,
00:50:07 il dit que ça, on a envie de le donner à Vinnie, personne ne va le donner,
00:50:10 il dit qu'il y a un petit bout de vidéo, il donne un point de vue, il passe ça.
00:50:13 Moi, je trouve ça très intéressant. - Bon, chacun choisit sa...
00:50:16 - Oui, oui, oui, sur moi. - ...sa méthode. - Jaira,
00:50:19 nous écoutes, mettre à saucre. - Ben, ce qu'il m'a
00:50:22 pensé, je ne l'ai fait que parce que,
00:50:25 bon, là, on a envie de dire, de parler à Vinnie,
00:50:28 on n'est pas capable d'oublier, je sais, comment, comment... - Non, personne ne va
00:50:31 l'oublier. - Exactement. Mais,
00:50:34 quand vous êtes invité, nous, dans la conférence de presse,
00:50:37 vous avez la loi pour ça ?
00:50:40 Pareil, comment Subhash Gobindji disait à l'ALAB,
00:50:43 nous, si nous ne sommes pas capables de suivre vous ou pas, parce que
00:50:46 vous n'êtes pas capable de faire quelque chose dans votre cas,
00:50:49 mais vous n'êtes pas capable dans notre cas.
00:50:52 Donc, est-ce que, moi, je me demande la question, est-ce que vous
00:50:55 avez deux points de mesure ? Parce que
00:50:58 vous avez deux points de mesure.
00:51:01 Maintenant, une autre chose
00:51:04 que je veux dire
00:51:07 par rapport à ça,
00:51:10 il y a des...
00:51:13 il y a des...
00:51:16 on peut dire que les deux
00:51:19 points de mesure qui vous donnent
00:51:22 les deux parties... - C'est l'équilibre. - Enfin, l'équilibre. - Les différentes opinions,
00:51:25 exactement. Mais la liberté d'expression,
00:51:28 est-ce que n'est-ce pas de nous le droit d'être partiel ?
00:51:31 - Non. Avec ça,
00:51:34 comme un détenteur d'une licence
00:51:37 de IBI... - Vous êtes impartial. - Non, pour radio,
00:51:40 vous êtes impartial. Mais,
00:51:43 nous ne pouvons pas être partiel pour radio, mais seulement si...
00:51:46 si...
00:51:49 parce que la liberté d'expression, nous ne pouvons pas être partiel.
00:51:52 La liberté d'expression nous permet d'être
00:51:55 impartial. Donc, si vous pouvez venir
00:51:58 à la radio, vous pouvez nous donner l'opinion,
00:52:01 par exemple. Est-ce que vous avez
00:52:04 un équilibre ? - C'est un débat...
00:52:07 - C'est une question pour la personne, mais... - Non, non, non.
00:52:10 - C'est une question pour le journaliste. - Non, non, non. - L'animateur, disons-moi.
00:52:13 - Non, mais le journaliste, il représente la radio. - Il représente
00:52:16 la radio, mais c'est mort. Est-ce que vous avez le droit
00:52:19 de donner l'opinion ? Par exemple, si c'est un éditorialiste. Je ne sais pas,
00:52:22 je me pose la question. En pensant, il y a encore
00:52:25 plus profond, il y a des choses qui sont importantes.
00:52:28 - Moi, je ne parle pas des débats, des grands débats, des choses
00:52:31 qu'on apprend dans l'école longtemps. Par exemple,
00:52:34 vous savez que ce qu'on appelle
00:52:37 l'objectivité, elle n'existe pas dans la science sociale. - Pas existée du tout.
00:52:40 - Elle n'existe pas dans la science sociale. Elle existe dans la science
00:52:43 naturelle seulement. - Oui. - Et dans la mathématiques.
00:52:46 - Oui, oui. - Donc, pas besoin de dire, elle invente
00:52:49 des affaires qui n'existent pas. Donc,
00:52:52 moi, je pensais, oui. Ce qui est arrivé,
00:52:55 c'est que quand IBI donne un PMI
00:52:58 à la radio, ils donnent ça avec l'idée
00:53:01 qu'ils donnent la radio pour un partiel.
00:53:04 Sinon, ils étaient dans la loi qui disait pas donner PMI à un parti
00:53:07 politique, pas donner PMI à un groupe religieux,
00:53:10 etc. Moi, moi-même, si je m'emmène à IBI, par exemple,
00:53:13 je me rappelle. - Tient un groupe religieux mais pas si
00:53:16 direct qu'ils sont dans le groupe religieux. Et là, là-bas,
00:53:19 on a fait public hearing. - À l'époque. - Ouais.
00:53:22 Après, on a eu l'initiative, ça public hearing là, parce qu'on a
00:53:25 pensé à des ho. Et là-là, pendant public hearing, ça
00:53:28 mouvement religieux là, nous demandait,
00:53:31 mais qui maniait pour financer sa radio là? Là-là,
00:53:34 ils disaient qu'ils faisaient de l'activité agricole.
00:53:37 Mais moi, c'était très intéressant parce que moi, je suis sorti dans sa
00:53:40 activité agricole là. Mais là, moi, je commence à poser des questions
00:53:43 mal découvertes qu'ils ne comprennent pas dans l'agriculture. - Et en fait,
00:53:46 ils font autre chose. - Oui, oui, ils font autre chose. Je comprends pas là.
00:53:49 - Donc, la presse écrite,
00:53:52 ou c'est ce qu'ils appellent
00:53:55 printed media.
00:53:58 Nous avons le "South Times", nous avons "Advance" qui peut sortir
00:54:01 l'eau, l'eau, l'eau online de temps en temps.
00:54:04 Nous avons plusieurs journaux qui
00:54:07 officiellement prend position, etc.
00:54:10 Mais dans le cas de ma radio,
00:54:13 Soubasse, vous connaissez nous parce que Soubasse, vous étiez lié au début
00:54:16 avec sa libéralisation là,
00:54:19 et ma radio,
00:54:22 si elle critique le gouvernement,
00:54:25 si elle dit qu'il y a un problème
00:54:28 d'éleu depuis 15 ans,
00:54:31 depuis 12 ans, depuis 2014,
00:54:34 depuis une semaine cassée, pas reparée, 4 mois,
00:54:37 si elle critique l'inaction
00:54:40 ou les mauvaises actions, ou les mauvaises décisions
00:54:43 du gouvernement, est-ce qu'elle
00:54:46 perd son impensionnabilité ?
00:54:49 Est-ce qu'elle passe au devoir de dire
00:54:52 "là il y a une maldonne, là il y a un problème"
00:54:55 passe au devoir ça ? - Absolument.
00:54:58 Absolument, moi je pensais que ma radio, ça soulève
00:55:01 toutes les questions d'intérêt public,
00:55:04 que tous les intérêts de la population sont laissés,
00:55:07 et par exemple si elle est cassée, pas reparée,
00:55:10 4 mois, 4 mois, - ça soulève tout ça.
00:55:13 Seulement moi je pensais, moi, toujours
00:55:16 dans le spirit de la faire,
00:55:19 je pensais que la radio, en même temps,
00:55:22 devait en mesure prouver qu'il y a une série
00:55:25 d'inversions, - Oui, ça nous fait, ça nous fait,
00:55:28 ça nous fait une inversion, et il faut le faire honnêtement,
00:55:31 c'est pas mentir, mentir, dire "ok". - Non, non, faire ça.
00:55:34 Soubasse, avant de passer la parole, je veux juste préciser
00:55:37 pour que vous le connaissiez, qu'il ne nous avoue pas
00:55:40 mail, ou email, ou pas, parce qu'il a le fausse date,
00:55:43 c'est pas fausse l'heure, ils ont résisté, ça,
00:55:46 car il a tracé, il a trouvé. Nous, nous, invité,
00:55:49 nous faisons nos efforts, et si du monde
00:55:52 n'a pas de nous, je vais vous donner
00:55:55 un exemple, avant de terminer, là,
00:55:58 je fais une émission sur la zone mondiale
00:56:01 de la protection des droits des consommateurs,
00:56:04 je suis en mars ou en février,
00:56:07 je demande aux Consumers Protection Unit
00:56:10 du ministère du Commerce
00:56:13 pour que je leur demande, c'est simple,
00:56:16 ça n'a rien de confidentiel, je leur dis
00:56:19 "dis-moi combien de cas d'oléance
00:56:22 vous avez gagné en un mois, combien de cas
00:56:25 vous avez eu devant la cour
00:56:28 en un mois, et combien de cas
00:56:31 vous n'avez pas trop essayé, mais c'est ça."
00:56:34 Je leur dis ça, j'abandonne.
00:56:37 Mais, mon pensée, moi, c'est là que nous
00:56:40 nous questionnons le motif
00:56:43 des autorités, ok ? Parce que
00:56:46 d'un côté, il est exigé qu'il y ait
00:56:49 un équilibre, que toutes les parties
00:56:52 concernées aient une opinion, une position,
00:56:55 mais en même temps, quand on demande ça,
00:56:58 je pars de là, je pars vite vers le haut
00:57:01 avec des informations qui sont tout à fait
00:57:04 je ne vais pas vous dire banales, mais
00:57:07 des informations très simples.
00:57:10 Donc, est-ce qu'on peut faire ça
00:57:13 avec un but précis ? Il faut se demander
00:57:16 la question, est-ce qu'il ne peut pas faire ça
00:57:19 intentionnellement pour nuire à cette radio-là ?
00:57:22 - Ou à la presse ! - Ou à la presse !
00:57:25 - Et, justement, ça, c'est un grand problème
00:57:28 et nous, nous, nous avons
00:57:31 Ariste en ligne, nous avons une pub
00:57:34 avant, elle n'avait pas ce pub.
00:57:37 [Musique]
00:57:40 - Alors, vous avez vu, vous avez vu
00:57:43 [Musique]
00:57:46 [Bruit de clavier]
00:57:49 [Bruit de clavier]
00:57:53 [Musique]
00:57:56 [Musique]
00:58:24 [Musique]
00:58:27 - Le laboratoire médical Procare vous propose
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00:58:54 660 60 60 pour plus d'informations.
00:58:57 [Musique]
00:59:06 [Musique]
00:59:15 [Applaudissements]
00:59:16 [Bruit de clavier]
00:59:17 [Musique]
00:59:20 [Musique]
00:59:28 - Retour avec nous Hard Talk, nous faisons entammer
00:59:31 la dernière partie. Nous sommes dans le studio
00:59:34 et à ma gauche, Zahira Radra
00:59:37 qui est rédactrice en chef de Sunday Times
00:59:40 et à ma droite, Soumas Gobine
00:59:43 ancien des anciens, cinquantaine
00:59:46 bientôt demi-siècle de métier
00:59:49 et
00:59:52 t'as l'air là où tu fais quoi justement
00:59:55 sans affaire boycott là ?
00:59:58 Pas de nous revenus.
01:00:01 Surtout dans la radio, je paie dans la vente
01:00:04 dans la gazette, à la rivière, j'ai autre gars pour vendre
01:00:07 et dans mon riz, je paie dans la tradition d'abonnement
01:00:10 qui m'a existé ailleurs. - Longtemps que c'est là. - Oui, longtemps que c'est là
01:00:13 Longtemps que c'est là, moi-même, moi-même, ma famille, j'ai abonné
01:00:16 Donc
01:00:19 c'est terrible mais là
01:00:22 nous avons un statement, une déclaration
01:00:25 qui est fait par
01:00:28 monsieur Sérécyne
01:00:31 qui l'était jusqu'à récemment
01:00:34 à la tête de Mauritius Telecom
01:00:37 il l'a fait nommer juste quelques jours
01:00:40 après l'entrée
01:00:43 en fonction du gouvernement
01:00:46 en 2015 et
01:00:49 il est venu à la tête de Mauritius Telecom et lui-même il est venu expliquer
01:00:52 qu'est-ce que fait Mauritius Telecom
01:00:55 et décide de boycotter complètement
01:00:58 Top FM. Nous écoutons lui.
01:01:01 A chaque fois, malheureusement, et je prends responsabilité
01:01:04 c'est Top FM qui déclenche
01:01:07 cette allégation-là et fait le programme
01:01:10 Monsieur Conaille
01:01:13 avec qui j'ai une relation très cordiale
01:01:16 il a eu en colère avec moi quand
01:01:19 Mauritius Telecom a boycotté la publicité de Top FM
01:01:22 après avoir reçu une directive
01:01:25 du PMO
01:01:28 à l'époque, il m'a dit
01:01:31 je ne vais pas soutenir Top FM
01:01:34 alors je ne suis pas un support, je ne vais pas suivre
01:01:37 cette émission. Peut-être que ça a
01:01:40 définitivement rendu lui en colère. Il a aussi eu en colère
01:01:43 qu'en 2019, il a fait chez Rigaid, enfin pas lui personnellement
01:01:46 bien sûr, c'est son radio qui a fait l'émission
01:01:49 il a demandé mon opinion et ils ont fait
01:01:52 l'émission et naturellement
01:01:55 après l'émission, moi, j'ai donné un statement
01:01:58 à la police. En 2015, c'est la première fois que j'ai entendu parler de Top FM
01:02:01 mais après, je n'ai jamais parlé de Top FM encore
01:02:04 et il y a une raison pour ça, c'est parce que j'étais déjà au courant
01:02:07 qu'ils étaient
01:02:10 qui étaient l'agent d'AIT
01:02:13 envers moi et si on m'invite
01:02:16 sur un plateau et qu'ils me disent qu'ils sont sérieux
01:02:19 je n'ai pas de problème mais quand on m'invite avec
01:02:22 Radjen Valaden et les autres qui moi me considéraient
01:02:25 on commence le débat d'une façon qui
01:02:32 n'a pas de niveau
01:02:35 je ne suis pas content d'aller dans ce type de débat
01:02:38 ce qui est arrivé c'est que si
01:02:41 on est dans un débat qui n'a pas de raison
01:02:44 on commence une guerre de rue
01:02:47 comme si il y avait une bataille dans l'école
01:02:50 et si il y a une bataille dans l'école, je préfère que je l'aise dans l'école
01:02:53 si tu connais l'époque de l'école, tu vas finir par avoir de l'insolence
01:02:56 mais là, nous sommes dans un autre contexte
01:02:59 - Il y a 6 plateformes médiatiques différentes, tu peux venir
01:03:02 dans ce débat-là, par exemple, si ce n'était pas Top FM
01:03:05 c'était Momem à l'Express qui organise ce débat-là ou Radjen, est-ce que tu peux venir ?
01:03:08 - Oui, avec plaisir, ou bien avec n'importe quel autre média
01:03:11 qui me connaît, qui peut faire un travail neutre envers la population
01:03:14 pas de problème, mais il dépend de qui m'invite aussi
01:03:17 - Voilà, nous
01:03:20 finissons par un extrait d'une
01:03:23 déclaration ou d'un entretien
01:03:26 de M. Séréching
01:03:29 et M. Séréching, il est capable d'amener sur
01:03:32 le bon point, les bonnes raisons qui font l'inarrêté
01:03:35 mais l'essentiel, c'est qu'il reconnaisse
01:03:38 qui, là-haut, pieds-morts,
01:03:41 qui donne l'idée de ça, l'autre là
01:03:44 et voilà un petit peu pour donner l'idée de comment ça fonctionnait
01:03:47 et nous nous sentions dit, mais si vous vous sentez diffamés
01:03:50 où allez-vous nous suivre en cours ? Si vous sentez-vous
01:03:53 confondus, allez-vous nous suivre pour des fausses nouvelles ?
01:03:56 Mais vous ne décidez pas de boycotter cette radio-là
01:03:59 pas de la publicité du tout et tout le monde connaît
01:04:02 qui est un gros baiser publicitaire
01:04:05 - Si je me conviens, je crois qu'il peut expliquer un peu aussi
01:04:08 qu'il ne fallait pas venir dans le programme, ce n'est pas une forme de boycott
01:04:11 - Ben oui, il a pas venu à cause d'un tel
01:04:14 - Parce qu'il y a un tel, mais ça, je ne dis pas que c'est autoritaire comme ça
01:04:17 ou alors dans une émission, vous dites "ben, il y a un tel qui vient dans cette radio-là"
01:04:20 - Ça m'a dit "autoritaire" moi
01:04:23 - Ça montre la façon dont c'est un moyen qui dirige
01:04:26 - L'Italien n'est pas d'esprit ça, mon dieu, incroyable ça
01:04:29 - On nous a invité pour le Bérenger, Cotou, après ça
01:04:32 on nous a dit "il y a un tel aussi dans l'émission-là" et Bérenger a dit "non, moi pas les Toulises"
01:04:35 - Non, mais personne ne peut pratiquement pas faire ça
01:04:38 personne ne peut faire ça
01:04:41 L'Inde fait ça et l'Inabité fait ça, en fait
01:04:44 l'Indien est venu après 2015
01:04:47 après 2016, je me rappelle si je m'en trompe
01:04:50 je me dis "je vais même être dans l'émission"
01:04:53 - Rajan Valaïden est un homme totalement bien balancé
01:04:56 sur la tête, sur les épaules
01:04:59 il n'est pas de sang royal
01:05:02 il n'est pas de sang d'un des rois, mais quand même
01:05:05 je trouve quelqu'un de...
01:05:08 - Il est ni Maharaja
01:05:11 ni Rajan Valaïden fait un service
01:05:14 - Il ne peut pas faire ce service
01:05:17 donc nous, KAPAV, et Bissac rien ne peut aider de temps en temps
01:05:20 - Liban, Liban, nous on a tout le monde à faire
01:05:23 - Et nous on a Aris Chandansing en ligne, allo ?
01:05:26 - Bonsoir, Habib
01:05:29 - Bonsoir, Aris - Bonsoir, Soubash, qui est mon ancien rédacteur en chef
01:05:32 et Zahira Kenjunio
01:05:35 qui me souhaite une bonne anniversaire de mariage
01:05:38 - Ah, tu sais en y connaître ?
01:05:41 - Merci
01:05:44 - Il y a des camarades qui finissent par venir, avant ça nous commençons à utiliser d'autres encourages
01:05:47 c'est un choc qui se fait avec mon camarade bien dans sa ménagère
01:05:50 Habib, je t'écoute, qui es-tu pour...
01:05:53 - Je suis pour Djaoub, et qui peut suivre
01:05:56 depuis des années
01:05:59 dans la presse
01:06:02 il a même des problèmes de boycottage
01:06:05 des problèmes d'arrestation, etc
01:06:08 là, aujourd'hui, nous en 2023
01:06:11 et qui nous peut taper nos épaules
01:06:14 dans un pays extraordinaire
01:06:17 nous ne sommes pas comme les autres, etc
01:06:20 mais de quelle manière tu trouves
01:06:23 ce thème qu'il faut choisir
01:06:26 la liberté, ou soit les radios
01:06:29 ou la presse libre, voilà
01:06:32 la presse libre est-elle menacée ?
01:06:35 - Habib, on est assez à l'aise pour ce sujet-là
01:06:38 parce que seulement 4 mois après que je suis allé
01:06:41 à la presse, à Mauritius Times
01:06:44 je suis déjà manifesté devant le gouvernement
01:06:47 accompagné de Soubache et de 40 autres camarades
01:06:50 - Pourquoi tu me dis ça ?
01:06:53 - C'était 84 avril 84
01:06:56 et c'était une année
01:06:59 quand même assez chaude, la relation entre la presse
01:07:02 et le régime en place était très très tendue
01:07:05 et tout ça a fallu, si je me rappelle
01:07:08 la campagne électorale de 83
01:07:11 quand le régime en place accusait la presse
01:07:14 et la presse libre surtout, qui était très soutenue
01:07:17 à l'opposition de l'allaud, donc le MMM qui était à l'époque
01:07:20 donc il y a eu une chose en ce moment-là
01:07:23 donc voilà qu'ils ont passé une loi très très chère
01:07:26 et bâillante, une loi qui obligeait
01:07:29 les gens à payer 500 000 € avant au cas imprimé
01:07:32 et 500 000 € en 84 c'était quand même un gros somme
01:07:35 et donc voilà, c'est la lettre-là qui m'a lancé là
01:07:38 mais seulement, je me suis ouvert une parenthèse immédiatement
01:07:41 après cette manifestation-là
01:07:44 et qu'après une campagne très intense qu'ils ont presque même emmenée
01:07:47 qui est allée de village à ville, à faire une campagne
01:07:50 et bien une journaliste même, qui peut causer, peut prendre un micro
01:07:53 peut causer dans une forum qui s'est organisée
01:07:56 et le régime qui obligeait à faire des choses
01:07:59 qui faisait reculer et qui faisait tirer ça la loi Bayon
01:08:02 là bon, ils trouvaient le "face saving device" quoi, mais seulement
01:08:05 ils faisaient tirer, ils faisaient reculer, mais c'était grâce justement
01:08:08 à sa solidarité qui existait à l'époque dans la presse
01:08:11 qui malheureusement aujourd'hui, je me trouve, n'est plus existée
01:08:14 je me trouve bien d'y aller très à regret
01:08:17 sa solidarité qui me fut trouvée en 84 là
01:08:20 là malheureusement, elle n'est plus trouvée, c'est peut-être un peu une compétition
01:08:23 il y a un peu de médias qui est là, et qu'en suite il y a une radio aussi
01:08:26 qui nous rentre là-dedans entre temps, qui est partie là avant
01:08:29 mais nous ne plions pas là-dessus
01:08:32 c'est ce qui permet au régime de faire beaucoup
01:08:35 de mal-être, qui autrement ne peut pas se faire si il tient
01:08:38 la presse fausse et soudée en face de lui
01:08:41 moi je me suis mis en tête, c'est la loi qui est passée
01:08:44 la loi de la liberté sociale, la loi de la société, la loi de la mort de mon enfant
01:08:47 et tout ça, je me suis mis à faire là, je me suis pensé
01:08:50 que le régime, tu te penses des fois
01:08:53 avant même la loi aussi, la liberté sociale
01:08:56 si tu es en face de lui, la presse peut te faire bloquer
01:08:59 face à lui, et malheureusement
01:09:02 l'affaiblissement de la presse, le manque de solidarité
01:09:05 de la presse, fait qu'ils ont dit que le régime
01:09:08 les sentait plus faux, et qu'il était capable de faire beaucoup de choses
01:09:11 qui autrement ne pouvaient pas se faire, ça c'est mon constat
01:09:14 deuxièmement, je me demande beaucoup de mes camarades de me causer le ban boycott
01:09:17 tout ça là, et en fait finalement ce qu'ils ont causé
01:09:20 c'est des institutions, des institutions qui servent
01:09:23 pour persécuter, où il y a notamment des banques
01:09:26 qui bloquent des choses, ou des overdrafts
01:09:29 où il y a des morts qui viennent à ces avec-vous
01:09:32 mais ça nous fait une troublée tout le temps, c'est le régime qui serve l'appareil d'état
01:09:35 donc ils ont servi l'appareil d'état pour persécuter
01:09:38 et pousser justement, et mettre au silence
01:09:41 les critiques qui sont là, alors ça c'est toujours
01:09:44 finalement la pratique, la pratique qui existait même en 1984
01:09:47 sous Bacinam, mais on va plus loin en fait, quand on commence dans les années
01:09:50 à la fin des années 60, c'est le boycott publicitaire
01:09:53 mais régime 83, il est allé plus loin
01:09:56 il a trouvé un autre moyen pour faire l'e-read, il a mis
01:09:59 une taxe punitive, le newsprint, le papier journal
01:10:02 donc Bacinam, et ce digital est là
01:10:05 tout ce qu'il fait c'est le papier, donc il a mis une taxe
01:10:08 le newsprint, qui pouvait être wranglée financièrement pour pouvoir se fixer
01:10:11 financièrement dans le journal, et ça tu dirais jusqu'à 86
01:10:14 et bon voilà comment il y a eu des moyens
01:10:17 qui servent, bon ailleurs ils ont servi les autres moyens aussi
01:10:20 moi je ne les affine pas comme un moyen, je les affine comme un bloc
01:10:23 distribution journal, ça c'était assez récent
01:10:26 2003, distribution journal qui n'est pas capable de sortir
01:10:29 depuis dans l'imprimerie, parce qu'il y a un ministre
01:10:32 et il y a un autre qui est conseillé par un ministre, le ministre n'est pas d'accord
01:10:35 donc il a avoué ça à Jean, et Jean il fait des moyens qui
01:10:38 n'ont pas le même caractère distribué, il peut être imprimé
01:10:41 mais pas le même caractère distribué, donc voilà ça qui a été une bonne chose
01:10:44 qu'ils ont servi tout le temps contre la presse, mais moi je trouvais qu'il n'était pas essentiel
01:10:47 en ce moment, la relation entre la presse et le régime et le gouvernement
01:10:50 est toujours conflictuelle, parce que tous les deux
01:10:53 ont des rôles différents, totalement différents
01:10:56 ils ont l'énergie comme un contre-pouvoir, et le pouvoir n'est jamais
01:10:59 d'accord avec quelqu'un qui peut agir
01:11:02 en contre avec lui, ou bien qui peut justement faire opposition avec lui
01:11:05 donc ça c'est toujours bien conflictuel, mais on n'a aucun problème là
01:11:08 mais il y a des règles, des règles de base
01:11:11 et des règles de choses qu'il n'est pas capable de respecter
01:11:14 donc si on a un conflit qui est correct
01:11:17 qui est dans les règles, on n'a aucun problème
01:11:20 mais pour lui, une lutte n'a pas servi
01:11:23 ses moyens, ses moyens qui sont loyaux
01:11:26 pour essayer d'établir sa lutte
01:11:29 adverse là, qui n'est pas correcte, et moi
01:11:32 je me disais, je ne vais pas aller plus loin, que tous les bons politiciens
01:11:35 je n'ai pas fait aucune distinction dans le position des
01:11:38 quelques bons qu'ils soient, de tous les camarades de la presse
01:11:41 quand ils sont dans l'opposition, parce qu'ils ont besoin
01:11:44 de la voix, ils ont besoin de quelqu'un qui peut véhiculer
01:11:47 les banques critiques, véhiculer ce qu'ils peuvent faire, mais une fois qu'ils ont eu
01:11:50 le pouvoir, là je crois que vous avez changé la presse
01:11:53 votre perspective a changé complètement
01:11:56 parce que cette fois-là, vous ne sentez plus dans l'opposition
01:11:59 parce que vous avez perdu votre pouvoir, mais vous vous sentez
01:12:02 et c'est ce qu'on a trouvé en 2014, en 2014
01:12:05 le MSM, quand il est dans l'opposition, c'était les bons camarades de la presse
01:12:08 mais par contre, on peut faire autre chose là
01:12:11 et même le PSM était un bon camarade
01:12:14 à l'époque, mais maintenant, avec le temps
01:12:17 parce qu'on critique les pancrotés, les pandacos
01:12:20 et bien voilà que le boycott a commencé, la persécution a commencé
01:12:23 et l'autre point qui m'a un petit peu causé
01:12:26 c'est, ça s'est fait à l'abération
01:12:29 qui je ne connais pas, je ne suis pas du tout d'accord avec moi
01:12:32 ça s'est fait qu'il y a une carte de presse que JIS a donnée pour réexercer
01:12:35 comme un journaliste. Comment vous trouvez ça ?
01:12:38 Moi je trouve que c'est la dernière fois que JIS
01:12:41 rentre dans une carte et une chose, qu'elle est politique ou bien quoi
01:12:44 qu'il lui aussi maintenant vient en outil pour PSM
01:12:47 qui demande aux gens qu'ils n'ont pas de comptables, n'ont pas envie, pour pas donner
01:12:50 une carte de presse. Alors moi, si vous n'avez pas envie en récentes années
01:12:53 de réexercer comme un journaliste, vous ne pouvez pas donner une carte de presse
01:12:56 mon carte-appel, mon cahier, vous ne pouvez pas inscrire physiquement là
01:12:59 et voilà, et de là ça fait que JIS aussi, il est venu justement
01:13:02 il est sorti, il est venu dans ce rôle qu'il tient avant
01:13:05 dans le passé il est devenu directeur de JIS, qui est fini bien, assez correct
01:13:08 il a un calicant, il a un ram de la gang, le reste il est devenu
01:13:11 fonctionnaire aussi, qui est monté à partir de JIS
01:13:14 sur le bali en ligne, Miramou en billet, tout ça
01:13:17 et ça se compose tout bien, mais après quand il commence à être nommé
01:13:20 politique à l'intérieur de JIS, il commence avec Rodivier Amendar
01:13:23 et vous trouvez JIS aussi, il est changé complètement maintenant
01:13:26 il est devenu un outil politique dans la main justement du régime
01:13:29 et qui m'a donné une bonne impression, et moi je me demande encore
01:13:32 est-ce que le journaliste doit continuer pour avoir une carte JIS là
01:13:35 et qu'il l'équipe de nous, il faut qu'on parte
01:13:38 pour pouvoir, comment dire, fonctionner comme un journaliste
01:13:41 un journaliste, un journaliste, un journaliste
01:13:44 Voilà, nous, les temps perdent toujours, Soubas, elle m'a posé la question
01:13:47 après nous, nous bien, donne la parole à Zahira
01:13:50 il y a encore des trois affaires, puis ajoutez vos pensées
01:13:53 et oui, ça va faire carte
01:13:56 Oui, moi je pose là, vous connaissez mon journaliste depuis bien longtemps
01:13:59 Oui, l'équipe, elle nous... La plupart du temps nous on d'accord
01:14:02 beaucoup, beaucoup d'affaires, mais là pour une fois
01:14:05 moi pas beaucoup d'accord, là ça va faire carte de presse de JIS là
01:14:08 moi je pense moi, que JIS
01:14:11 bien, est l'autorité
01:14:14 l'autorité qui donne carte de presse
01:14:17 parce que vous savez ce qui va arriver demain, si vous savez
01:14:20 tout le monde qui prétend être un journaliste
01:14:23 disons, le premier ministre fait une conférence de presse dans l'hôtel gouvernement
01:14:26 mais après, après, des cent, trois cent dix personnes
01:14:29 viennent, tous les journalistes, vous savez combien de faux journalistes il y a dans ce pays là
01:14:32 Oui. Surtout avec les médias sociaux
01:14:35 ça commence à dire. Plus facile. Donc d'abord, il faut avoir un contrôle
01:14:38 parce que vous savez, les gens, n'importe qui, vous savez, au moins
01:14:41 ils connaissent leur identité, ils ne connaissent pas
01:14:44 s'ils sont dans un casier judiciaire ou pas, et donc là là où on connaît
01:14:47 Il dépend qui est dans son casier judiciaire. Oui, après ça, il faut apporter
01:14:50 une organisation, on ne dit pas qu'il y a n'importe qui
01:14:53 Ils travaillent dans le journal. Ils travaillent dans le journal
01:14:56 dans un pays civilisé quand même. Ou, ou, ou
01:14:59 ou il y a pas de journaliste qui fait une carte, qui fait la carte pas pour qu'elle rentre
01:15:02 Il y a déjà un gamble de problèmes, je peux pas vous dire
01:15:05 pour carte de presse, mais après, qui m'intervenait
01:15:08 j'ai été engagnée, mais il y a une situation assez cocasse
01:15:11 ça. Donc, on retrouve des fois
01:15:14 soit on peut inviter, ma conférence de presse là
01:15:17 soit, si on est invité, je t'exige qu'on présente
01:15:20 carte de presse pour qu'on gagne l'accès
01:15:23 à l'intérieur. Mais des fois, il y a arrivé
01:15:26 qu'on a un journaliste
01:15:29 qui ne sait pas pourquoi il a cette carte de presse
01:15:32 Donc là, il y a un problème pour exercer son métier
01:15:35 quoi que je d'accord qu'il faut un contrôle
01:15:38 parce que des fois, n'importe quoi, il faut un entité
01:15:41 Sauf que des fois, ils servent un petit peu
01:15:44 comme un moyen pour
01:15:47 pour refouler aussi, parce que comme on peut dire aussi
01:15:50 un jeune journaliste, il fait rentrer parce que je prends
01:15:53 un lit d'enfou avant qu'il donne
01:15:56 sa carte de presse là, il passe par tout un processus
01:15:59 je crois. Il y a même l'époque
01:16:02 le service renseignement, le NIU
01:16:05 même à c'était là, moi je pense
01:16:08 seulement si quelqu'un vient pour moi
01:16:11 qui voilà, il y a un journaliste
01:16:14 bien qualifié, bien honnête, sans casier judiciaire
01:16:17 et qui dit ailleurs, il me prend des mois et des mois
01:16:20 avant de donner un un un un un code
01:16:23 si pour moi ça là, moi je pense
01:16:26 que dans les limites du possible
01:16:29 que je dois te faire un bon temps. Il faut pas les villes
01:16:32 donc moi moi je peux dire que
01:16:35 des fois je vais t'exiger que les villes un petit peu difficiles
01:16:38 pour exercer dans sa côté là et là
01:16:41 un autre point que Arish Chendensing il ne se levait
01:16:44 que de l'une important question de
01:16:47 de la solidarité entre la presse. Allons dire
01:16:50 un qui qu'il n'y a pas gagné accès parce qu'il n'y a pas
01:16:53 une carte de presse ou sinon même l'une des cartes de presse
01:16:56 n'a pas accès parce qu'il n'y a pas un invité, j'ai pas envie
01:16:59 je ne vais pas laisser rentrer. Mais
01:17:02 est-ce que parce que nous causent
01:17:05 liberté de la presse
01:17:08 est-ce que il n'y a pas un petit peu
01:17:11 logique qu'ils aient tout debout as
01:17:14 one, nous causons as one
01:17:17 et pas as one les jeunes. Est-ce que
01:17:20 est-ce que la solidarité
01:17:23 entre les jeunes et les jeunes
01:17:26 c'est un conflit, les biens réussis
01:17:29 là qui fait de pas stand up, qui fait des fois
01:17:32 euh, plein de personnes qui voient ça, parce que ça
01:17:35 ça conne road, get this exclusivité, ça conne
01:17:38 il y en a comme si genre une concurrence qui
01:17:41 il y a un petit peu dommage euh, parce que quand
01:17:44 nous quand nous pédophiles euh, l'intérêt
01:17:47 de la presse. Une seule fois.
01:17:50 Donc,
01:17:53 donc là moi me trouve ça très
01:17:56 dommage qui paie ça, manifestation
01:17:59 manifestation
01:18:02 là. Moi pas une trouve ça moi.
01:18:05 actuellement. Pène actuellement.
01:18:08 idéaliste. chaque l'époque, chaque
01:18:11 contexte les produits à ce même
01:18:14 événement. Par exemple ça
01:18:17 c'est ça.
01:18:20 journaliste qui est dans dans
01:18:23 tout journaliste journal pro-gouvernement,
01:18:26 anti-gouvernement. Tout est là ouais. Et la vie
01:18:29 catholique, Mauritius Times et Lola, Lola tient
01:18:32 en présence de
01:18:35 tout cela tu l'as. Mais
01:18:38 trop beaucoup acteurs sur la place.
01:18:41 Trop beaucoup acteurs, différents
01:18:44 acteurs. C'est dommage euh.
01:18:47 N'est-ce pas une plateforme commune qui
01:18:50 carréignent. Ouais. Et euh la régie
01:18:53 peut faire mention qu'il y en a un monsieur euh
01:18:56 qui dont le nom a été cité dans
01:18:59 cet euh extrait et qui nous tous les
01:19:02 tous les trois
01:19:05 qui
01:19:08 euh
01:19:11 donc euh nous écoute
01:19:14 Valeine. Mais vous ne checkez sur
01:19:17 tout ça là.
01:19:20 Bon après-midi de tout euh. Merci.
01:19:23 Merci. Et bon
01:19:26 des trois affaires
01:19:29 qui sont causées dans l'émission là. D'abord
01:19:32 là euh la différence une indifférence
01:19:35 entre l'audiovisuel et la presse écrite.
01:19:38 C'est pas même des affaires. Par exemple
01:19:41 l'eau de diffamation euh même l'article
01:19:44 qui est écrit qui est publié dans la presse écrite
01:19:47 l'eau euh elle radio
01:19:50 de capables aussi vous soyez différents
01:19:53 la loi. Pas nécessairement. La loi
01:19:56 oui justement. Donc ça une affaire
01:19:59 deuxième affaire et un point très important
01:20:02 pour moi c'est l'eau l'identité
01:20:05 et la posture des médias. Vous
01:20:08 connaissez nous pas vivre euh au milieu de
01:20:11 nulle part dans le monde et dans beaucoup de pays autour
01:20:14 nous en France par exemple
01:20:17 où il y en a dans différents courants, dans différentes
01:20:20 idéologies. Où capable il y en a en en en la presse
01:20:23 de gauche, de droite, euh écolo et tout. Par
01:20:26 exemple demain si Top FM il décide
01:20:29 de la radio des écoles. Ouais, il dit c'est ça
01:20:32 son identité, c'est ça son euh posture
01:20:35 équilibrant et il peut bien faire une émission
01:20:38 l'eau euh par exemple une centrale nucléaire
01:20:41 qui vous mettez à mort. Bon pensez il y en a
01:20:44 tout à fait le droit pour pour assumer
01:20:47 son position, pour firmer et pour défendre
01:20:50 son position. Il est pas nécessaire qu'il se dise
01:20:53 mais pas gain du monde euh gouvernement
01:20:56 qui nous biseille avec sa balance. Là non.
01:20:59 Nous ayons un droit de ne pas être d'accord
01:21:02 aussi longtemps qu'il n'a pu se lire. C'est ça
01:21:05 le le le point central. Demain
01:21:08 nous gagne droit, une une radio de gauche par exemple
01:21:11 qui qui euh les comptes c'est un bonne mesure
01:21:14 euh ultra libéral, les comptes c'est un bonne euh
01:21:17 bonne bonne position du gouvernement donc pas
01:21:20 nécessairement qu'il dise mais la balance de ce début
01:21:23 c'est à l'audience et à ben dimoune pour faire
01:21:26 cette décision, pour faire cette opinion tout en sachant
01:21:29 qui la posture, caractère et d'identité de sa
01:21:32 média là était. Troisième affaire euh
01:21:35 tellement dimoune vient nous critiquer, ils ont dit
01:21:38 moi maintenant une proposition, nous connaît qui euh
01:21:41 c'est une proposition par rapport à ben radio
01:21:44 et on connaît la rédévance télé qui euh
01:21:47 depuis vingt ans euh beau film, il y a plusieurs
01:21:50 manifestations depuis MTC à Forestside, mon rappel
01:21:53 m'en a manifesté là-bas, contre euh l'imposition
01:21:56 et une rédévance mais dans la logique de la
01:21:59 rédévance c'était et si nous remontent les temps pour
01:22:02 capables informe dimoune pendant période de la guerre
01:22:05 et pendant période de bonne calamité. Ils ont dit
01:22:08 plus clair quand vous faites si vous faites une sondage
01:22:11 au niveau ben de Mauritien qui c'est ben de radio
01:22:14 privée qui ben là écoute plus et nous déjà
01:22:17 on a un problème quand il y a un cyclone, quand il y a
01:22:20 un accident, quand il y a un néopo de tout ça, c'est
01:22:23 ben de radio privée. Donc si le gouvernement
01:22:26 pas capable enlève sa rédévance là
01:22:29 moi ce qu'ils m'ont proposé qui la
01:22:32 rédévance qui gérait par
01:22:35 et les distribuer
01:22:38 euh d'après euh le dimanche
01:22:41 de sa bande radio là. Hmm. Vous pensez
01:22:44 que c'est bon?
01:22:47 beaucoup problème euh financement
01:22:50 et il y en a une logique qui fait un sens dans ce
01:22:53 qui m'a pas dit. Bon, bon, profite l'occasion
01:22:56 pour euh, pour pour demander pour faire un rappel
01:22:59 à tout le monde camarade de sa point de solidarité
01:23:02 là et parce qu'il
01:23:05 euh, je connais, il y en a un
01:23:08 grand matin, moi j'ai intervenu à l'autoparfum, moi tu
01:23:11 as vu, j'ai parlé avec le président de la
01:23:14 FUS et le à l'époque qui dit le devoir
01:23:17 de la presse aussi, c'est la voix de l'humanité.
01:23:20 J'aurai dit plus qu'il jamais
01:23:23 ça la presse là, il y a eu sa devoir là. Il y a une
01:23:26 devoir d'engagement. T'as l'air là, Arispedia, il dit
01:23:29 journaliste mais il dit aussi l'occulteur.
01:23:32 Et ça a fait qu'il journaliste
01:23:35 il existe un rapport au pays là. Ça lui fait ça.
01:23:38 Donc, il y a un rapport qui est très important
01:23:41 et qui est très important pour nous.
01:23:44 Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:23:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:23:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:23:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:23:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:23:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:26 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:29 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:38 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:24:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:26 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:29 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:38 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:25:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:26:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:26 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:29 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:26:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:26:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:27:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:27:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:27:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:28:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:26 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:29 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:38 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:28:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:28:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:29:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:29:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:38 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:29:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:30:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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01:30:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:30:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:26 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:29 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:38 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:31:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:26 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:29 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:38 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:32:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:26 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:29 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:38 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:47 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:50 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:53 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:56 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:33:59 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:02 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:05 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:08 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:11 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:14 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:17 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:20 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:23 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:26 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:29 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:32 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:35 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:38 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:41 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
01:34:44 pour nous. Et puis, il y a un rapport qui est très important
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